Redéveloppement de Bridge-Bonaventure – Projet global

Oui c’est à surveiller pour les prochains jours
Plusieurs annonces en lien avec Bridge-Bonaventure à venir

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Il ne faut surtout pas oublier la tour emblématique qui doit servir de point focal au quartier.

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Présentation technique aux médias à 10h45

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, le responsable de l’urbanisme, de l’OCPM et de l’itinérance, Robert Beaudry, ainsi que le vice-président du comité exécutif, responsable de l’habitation et maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, invitent les représentantes et représentants des médias à une conférence de presse en lien avec la transformation du secteur Bridge-Bonaventure.

Ils seront accompagnés du président-directeur général de la Société immobilière du Canada (SIC), Stéphan Déry. Une présentation technique précédera la conférence de presse.

Date : Lundi 31 mars 2025
Heure : 10 h 45 Présentation technique
11 h 15 Conférence de presse

Ajout : la conférence a lieu présentement à la microbrasserie les 4 Origines dans Pointe-Saint-Charles, c’est la version finale du Plan directeur de mise en valeur qui est présentée.

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Il faut que le développement immobilier paie pour la construction de la station de REM à cet endroit. Ce serait dommage que la station soit annulée car Québec ne veut pas payer pour.

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En même temps, Carney vient d’annoncer la construction de logements abordables dans la plateforme du PLC

Considérant que la SIC est le plus grand propriétaire du secteur, ça tombe bien

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Le communiqué de presse

La Ville de Montréal a présenté aujourd’hui le Plan directeur et de mise en valeur (PDMV) pour le secteur Bridge-Bonaventure, qui prévoit le développement exemplaire de ce quartier. Le plan mise sur une part majeure de logement hors marché, un accès aux berges, une place de choix pour les activités économiques et institutionnelles, du verdissement, des installations et espaces collectifs ainsi que de la qualité architecturale.

Pour répondre durablement à la crise du logement, ce secteur pourra accueillir jusqu’à 13 500 nouvelles unités, dépassant significativement les cibles prévues au Règlement pour une métropole mixte. La Ville salue l’effort de la Société immobilière du Canada, qui permettra de mettre à l’abri de la spéculation 50 % des unités situées sur ses terrains dans le bassin Wellington et le triangle de la Pointe Saint-Charles. Sur ces terrains déjà desservis par les infrastructures, la construction pourra débuter dès l’an prochain.

Ce plan comprend une hausse de plus de 6 000 unités par rapport au plan présenté précédemment. Le secteur Bridge-Bonaventure est le 6e et dernier quartier planifié par l’administration Plante. Il vient s’ajouter à Louvain-Est, Lachine-Est, Namur-Hippodrome, le secteur du prolongement de la ligne bleue et le secteur des Faubourgs qui inclut notamment la Molson. À terme, ces nouveaux quartiers accueilleront plus de 70 000 ménages, dans un milieu de vie complet misant sur l’accès à la nature et à des unités placées à l’abri de la spéculation.

Au total, cinq grandes orientations ont été élaborées :

  • Une vocation économique renforcée par des milieux de vie et d’emplois respectant l’esprit du lieu;
  • La protection et la mise en valeur des composantes patrimoniales et paysagères;
  • L’élaboration de parcours d’entrée de ville attrayants aux paysages uniques, enrichissant l’expérience de toutes les usagères et tous les usagers;
  • Le renforcement des connexions et des déplacements en transport actif et collectif au cœur de la mobilité;
  • La mise en réseau des espaces publics et des lieux emblématiques, soutenue par une trame verte et bleue.

Concrètement, sur un territoire de 2,3 km2, le PDMV prévoit 43 hectares d’espaces publics verts, dont une promenade riveraine, ainsi qu’une grande accessibilité au fleuve Saint-Laurent et au canal de Lachine, dont une zone de baignade au bassin Wellington.

L’économie locale n’est pas en reste puisque le plan met en place les conditions gagnantes pour que le Parc d’entreprises de la Pointe Saint-Charles continue de fleurir. Il comprend également la création du Quartier des artisans, alliant économie et patrimoine, et le maintien de zones d’activités économiques et d’emplois locaux. Au total, 600 000 m2 seront dédiés aux activités économiques et institutionnelles pour stimuler les emplois, les entreprises, les services et les commerces locaux.

L’aménagement du secteur Bridge-Bonaventure favorisera le transport actif, comme la marche et le vélo, et le transport collectif. En effet, le plan prévoit 12 km de voies cyclables, de nouveaux liens pour les modes actifs, ainsi que l’ajout d’une station du Réseau express métropolitain.

Afin de faire face aux impacts des changements climatiques, le plan prévoit par ailleurs un verdissement accru sur rue, contribuant ainsi à réduire les îlots de chaleur et favoriser la gestion écologique des eaux de ruissellement.

Le PDMV pour le secteur Bridge-Bonaventure a été développé en cohérence avec le projet de Plan d’urbanisme et de mobilité présenté l’an dernier, et fait suite à deux consultations publiques menées par l’OCPM.

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9 fois le mot Vert (et ses déclinaisons)
8 fois le mot Logement
4 fois le mot transport
2 fois Patrimoine
1 fois Architectural

J’ai déjà peur pour la qualité du bâti qui sera proposé. Ça ne semble pas figurer aux priorités.

Encore une fois, on répond à une crise temporaire avec des buzzwords politiques temporaires faisant appel à un sentiment d’urgence qui permet de balayer l’attention au fait que ce qu’on crée comme ville devra durer (et être enduré) pour au moins les 200 prochaines années.

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Pas moi, Devimco… Je crois déjà que la qualité du bâti ne sera pas une charactéristique.

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J’attends de voir les propositions concrètes avant de tirer la sonnette d’alarme. A ce stade-ci il est encore temps d’agir en concertation afin d’influer sur le design et l’architecture, faisons appel au milieu pour faire pression sur les décideurs.

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Article de CBC

Bridge-Bonaventure, the neighbourhood on the banks of the St. Lawrence River in Montreal’s Sud-Ouest borough, will be a densely populated area featuring large residential towers filled with off-market housing.

That’s the new vision for the area that Montreal Mayor Valérie Plante presented on Monday.

The plan features “up to” 13,500 housing units — more than double what the city had previously earmarked for the sector.

But the city wants at least 40 per cent of those new housing units to be off-market. Off-market housing could be either affordable units, which are rental units intended to be offered at or below market rates, or social housing units, which are managed by the city and where tenants pay rent decided by a percentage of their income.

Plante did not say how much of the off-market housing would be devoted to social or affordable units.

Plante’s vision for the neighbourhood includes 43 hectares of green space and 600,000 square metres set aside for businesses and institutions like schools.

She also said the city intends to make sure it is connected to the public transit networks, and features bike infrastructure and other elements that will make it a “complete neighbourhood.”

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Bridge-Bonaventure 6000 logements de plus que prévu, le chantier lancé en 2026

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Faisant 2,3 kilomètres carrés et étant enclavé entre le Vieux-Montréal, Griffintown et Pointe-Saint-Charles, le quartier Bridge-Bonaventure fait l’objet de discussions depuis des années déjà dans la métropole.

Environ 13 500 logements seront construits dès l’an prochain dans le secteur Bridge-Bonaventure, soit 6000 de plus que prévu. Une entente avec le fédéral permettra de mettre environ 50 % des unités à l’abri de la spéculation dans les secteurs du bassin Wellington et du triangle de la Pointe-Saint-Charles.

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Lien vers l’article sur La Presse

Publié à 13 h 00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-VézinaLa Presse

« C’est un projet vraiment connecté à la réalité, un projet signature pour Montréal, non seulement dans la forme, mais aussi parce qu’il répond concrètement à des besoins essentiels », a fait valoir lundi la mairesse Valérie Plante, lors d’une conférence de presse.

Faisant 2,3 kilomètres carrés et étant enclavé entre le Vieux-Montréal, Griffintown et Pointe-Saint-Charles, le quartier Bridge-Bonaventure fait l’objet de discussions depuis des années déjà dans la métropole. Son futur développement est notamment passé par deux consultations publiques.

Les enjeux sont multiples : le lieu est traversé par des canaux, des chemins de fer et une autoroute. Mais surtout, les terrains sont détenus par plusieurs propriétaires et lourdement contaminés, en plus de l’aspect patrimonial et industriel à garder en tête.

Jusqu’ici, la Ville prévoyait construire 7600 logements, mais les promoteurs et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) en voulaient beaucoup plus, réclamant jusqu’à 12 000. Un rapport de la CCMM avait même évoqué 15 000 unités, l’an dernier.

Ce sont finalement 13 500 logements qui seront construits, soit 6000 de plus que prévu. Plusieurs promoteurs, déjà propriétaires de plusieurs terrains, se partageront la construction, dont Devimco, le Groupe Mach, Broccolini et Groupe Petra.

Montréal a aussi annoncé avoir signé une entente avec la Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire de plusieurs terrains, pour conserver une proportion de 40 à 50 % de logements « hors-marché » dans le bassin Wellington et le triangle de la Pointe-Saint-Charles. Cela signifie que les prix seront protégés de la spéculation immobilière à long terme.

Objectif 2026

Sur les terrains déjà desservis par les infrastructures, on prévoit que la construction « pourra débuter dès l’an prochain ». « Quand on a des logements hors marché qui sont abordables à long terme, ça minimise l’impact dévastateur d’une crise du logement. […] Ça démontre un signe de confiance et de compréhension commune de la situation de l’ensemble des acteurs », a fait valoir Mme Plante.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante

Montréal prévoit ériger une douzaine de kilomètres de pistes cyclables dans le secteur, afin de permettre des déplacements sécuritaires. « C’est parfois insécurisant de traverser une rue en raison du camionnage », a dit le responsable de l’urbanisme au comité exécutif, Robert Beaudry.

Ce dernier a réitéré qu’une station supplémentaire du Réseau express métropolitain (REM) sera cruciale pour le redéveloppement de Bridge-Bonaventure. CDPQ Infra avait promis une station pour Griffintown en 2024, mais la construction de celle-ci ne débutera finalement pas avant 2027, selon les plans actuels.

« On a une infrastructure, on ne peut pas s’en passer, c’est un levier », a martelé M. Beaudry, en invitant la Caisse de dépôt à garantir la présence d’une station.

Au total, 60 hectares seront dédiés à des activités économiques et institutionnelles pour stimuler le milieu du commerce. Le projet prévoit enfin 43 hectares d’espaces publics verts, dont une promenade riveraine et de l’accès aux berges du fleuve Saint-Laurent et du canal de Lachine. Une zone de baignade est aussi prévue au bassin Wellington, une fois le projet complété.

Outre Bridge-Bonaventure, cinq autres grands redéveloppements de quartier sont dans la mire de l’administration Plante. En prenant en compte Louvain-Est, Lachine-Est, Namur-Hippodrome, les pourtours du prolongement de la ligne bleue et les Faubourgs, le potentiel revient à environ 70 000 ménages.

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Pas de lien vers le document mais des images

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Tous ces toits verts…:smirk:

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Il y a un projet de logements sociaux dans Ville-Marie qui a demandé une dérogation pour ne pas construire un toit vert (trop cher pour eux). Donc j’imagine que Ville-Marie en impose pour certains projets? Ça se peut qu’on puisse vraiment avoir ces toits si c’est le cas.

Dans le Sud-Ouest, les toits verts sont obligatoires depuis l’adoption du Plan local de transition écologique et les modifications au règlement d’urbanisme qui s’y rapporte. Construire un Sud-Ouest plus vert et plus durable : réglementation | Ville de Montréal

Cependant, pour les immeubles en structures de bois d’une certaine hauteur, il a fallu faire des dérogations mineures pour leur permettre de s’en exempter (ex. Arbora, Place Griffintown). Le code du bâtiment du Québec ne permet pas de toits verts sur les bâtiments en bois. :woman_shrugging:t2:

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Ça me semble optimiste… Est-ce qu’il s’agit des projets privés ou bien les projet hors marchés?

Il y a p-ê ce projet de Broccolini : Intersection Bridge et Wellington (Broccolini) - 2*X étages
Mais il faudrait p-ê attendre à l’adoption du PUM2050, car je ne suis pas certaine que les paramètres actuels du Plan d’urbanisme permettent une forte densité/hauteur

Ajout : Le PU actuel ne permet que 25 mètres


Ou p-ê le projet de Devimco sur la Pointe-du-Moulin : Silo no 5 – Pointe-du-Moulin

Sinon je ne vois pas ce qui pourrait être assez avancé. Aucun des terrains de la SIC au Bassin Wellington n’est lotissé pour du résidentiel.


Ou ce projet de MACH en bordure du canal de Lachine : 1401-1501 Saint-Patrick - 7 à 24 étages

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Est-ce que la Pointe Nord de PSC pourrait être développée tout de suite?… déjà le stationnement du Nordelec, plus des sites sous-utilisés le long du canal (gros entrepôts) ont l’air d’être prêts… et le site de Ray-Mont, plus certains terrains vides sur Wellington.

Est-ce que 40-50% de logements hors-marché c’est une bonne nouvelle? Ju suis pour ce genre de logements, mais pas pour le fait qu’on les mette tous à PSC, est-ce qu’on en met à Outremont, Westmount ou Le Plateau, ou ça va toujours aller au Sud-Ouest et Hochelaga?

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Selon le règlement d’urbanisme de l’arrondissement Ville-Marie:

129.3. Lors de la construction d’un bâtiment ou de l’agrandissement de la superficie d’implantation au sol d’un bâtiment d’une superficie d’au moins 50 m², les toits plats dont la hauteur est inférieure d’au plus 30 m et les toits dont la hauteur est inférieure ou égale à la hauteur maximale en mètres prescrite doivent être végétalisés sur une superficie minimale égale à 60 % de la superficie ajoutée. Les aménagements et constructions suivants sont exclus de ce calcul :

1° une terrasse ou un espace collectif accessible aux occupants du bâtiment ou au public;
2° une piscine;
3° une serre;
4° un équipement mécanique ou une construction abritant uniquement un équipement mécanique.

Toutefois, cette norme n’a pas à être respecté dans le cadre de projets qui font l’objet d’un zonage différencié, dont le processus d’adoption est en cours à l’arrondissement. Les logements sociaux, pour lesquels les toits verts ne sont pas possibles car le financement PHAQ ne le permet pas, n’auront donc plus à demander de dérogation.

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Pour la partie fédérale je pense. Pointe du moulin d’après ce que j’ai déduit.