Éducation - Discussion générale

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Discussion générale sur l’actualité concernant l’éducation.

Liens utiles

Prévisions des effectifs scolaires:

http://www.education.gouv.qc.ca/references/indicateurs-et-statistiques/previsions/effectif-scolaire-a-leducation-prescolaire-au-primaire-et-au-secondaire/

Statistiques liées à éducation:

Centre de services scolaire à Montréal

Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (gouv.qc.ca)
Centre de services scolaire de Montréal (gouv.qc.ca)
Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île - Accueil (gouv.qc.ca)
EMSB
Lester B. Pearson School Board (lbpsb.qc.ca)
Kativik

Projets immobiliers institutionnels

Ce texte sera masqué

4 projets d’agrandissement ou de construction d’écoles mis sur la glace à Verdun, Lachine et LaSalle

*20 octobre 2022 *
Karine Joly

Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a annoncé, au lendemain de son conseil d’administration, la mise sur pause de 8 projets d’agrandissement ou de construction d’écoles sur son territoire.

La moitié des projets mis sur la glace était prévue à Verdun-IDS, Lachine et LaSalle :

  • Construction d’une école primaire-secondaire à L’Île-des-Sœurs (Verdun)
  • Agrandissement de l’école des Berges-de-Lachine (Lachine)
  • Agrandissement de l’école Très-Saint-Sacrement (Lachine)
  • Agrandissement de l’école l’Eau-Vive (LaSalle)

Le CSSMB justifie cette décision du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) par une importante baisse du nombre d’élèves accueillis. Sur l’ensemble du territoire du CSSMB, c’est une diminution de près d’un millier d’élèves, sur un total de 70 500, qui a été enregistrée depuis le début de la pandémie.

Selon le CSSMB, les secteurs de Verdun-IDS, LaSalle et Lachine seraient particulièrement touchés par cette tendance.

« Pour L’Île-des-Sœurs, 66 groupes composaient les écoles du secteur en 2020-2021. En 2021-2022, le total s’élevait à 63. Finalement, au 30 septembre dernier, le CSSMB comptait 59 groupes. Dans quelques années à peine, les projections ministérielles prévoient une nouvelle baisse majeure » souligne le communiqué de presse du CSSMB .

Suspendus à Lachine : projets d’agrandissement des écoles des Berges-de-Lachine et Très-Saint-Sacrement

L’école primaire Très Saint-Sacrement à Lachine

L’école primaire Très Saint-Sacrement à Lachine – crédit photo : Karine Joly

Les 2 demandes d’agrandissement de l’école des Berges-de-Lachine (3 classes de maternelle 4 ans et 10 classes de primaire) et de l’école Très-Saint-Sacrement (3 classes de maternelle 4 ans et 6 classes de primaire) avaient été retenues dans le PQI 2020-2030.

À Lachine, les travaux de transformation du Centre communautaire Albert-Gariépy en école primaire sont en cours pour une ouverture prévue pour la rentrée 2022.

La demande de création d’une nouvelle école primaire (8 classes de maternelle et 24 classes de primaire) dans le secteur Lachine-Est semble toujours figurer au Plan des infrastructures du Québec à l’étape de planification.

Carte de la zone du futur écoquartier de Lachine-Est

Carte de la zone du futur écoquartier de Lachine-Est
Crédit photo : Google Maps + NDI

Suspendu à Verdun – IDS : projet de construction d’une école primaire-secondaire à l’Île-des-Soeurs

Sur l’Île-des-Soeurs dans l’arrondissement de Verdun, le projet de construction d’une école primaire-secondaire était en cours de planification depuis janvier 2019 et l’était encore après la mise à jour du 26 août 2022.

La construction de cette école était d’ailleurs l’un des dossiers que souhaitait faire avancer la candidate déchue de la CAQ à Verdun, Véronique Tremblay qui représente toujours l’IDS au conseil municipal de Montréal et au conseil d’arrondissement de Verdun.

Suspendu à LaSalle : projet d’agrandissement de l’école primaire L’Eau-Vive

Alors que la construction de la Nouvelle école secondaire à côté du cégep André-Laurendeau avance à grand pas, l’agrandissement de l’école de L’Eau-Vive (14 locaux, un gymnase et 4 classes de maternelle 4 ans) fait partie des projets mis sur la glace.

Nouvelle école secondaire de LaSalle (mai 2022) – Crédit photo : Karine Joly

Selon le Plan triennal de répartition et de destination des immeubles (PTRDI) 2023-2026 du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys ayant fait l’objet d’une consultation du 26 janvier au 8 avril 2022, 4 classes modulaires devaient être maintenues à l’école L’Eau-Vive.


Le communiqué du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys

CONSTRUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS – CERTAINS PROJETS MIS SUR PAUSE

Montréal, le 19 octobre 2022 — Au cours des dernières années, le ministère de l’Éducation confirmait que de nouvelles écoles et agrandissements seraient réalisés sur le territoire du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) afin de répondre aux besoins futurs. En effet, les projections gouvernementales exprimaient bien l’importance de se doter de nouvelles infrastructures pour répondre aux besoins du CSSMB qui était en hypercroissance.

Depuis, une nouvelle tendance se dessine. Les projections du Ministère disponibles en juin dernier, de même que les données observées au 30 septembre lors de la rentrée, indiquent une baisse importante du nombre d’élèves dans certains secteurs. De plus, les projections gouvernementales récentes laissent présager de nouvelles baisses au cours des prochaines années. Le contexte pandémique de même que les conditions économiques semblent avoir frappé de plein fouet certains secteurs du territoire du CSSMB.

Par conséquent, le ministère de l’Éducation, de concert avec le CSSMB, met sur pause les démarches visant à construire ou à agrandir des écoles dans certains secteurs.

Liste des projets :

  • Construction d’une école primaire à Mont-Royal
  • Agrandissement de l’école secondaire Mont-Royal
  • Construction d’une école primaire à Saint-Laurent
  • Construction d’une école primaire à Saint-Laurent Ouest
  • Agrandissement de l’école des Berges-de-Lachine
  • Agrandissement de l’école Très-Saint-Sacrement
  • Agrandissement de l’école l’Eau-Vive
  • Construction d’une école primaire-secondaire à L’Île-des-Sœurs

BAISSES IMPORTANTES DU NOMBRE D’ÉLÈVES POUR CERTAINS SECTEURS

Plusieurs secteurs du territoire du CSSMB sont touchés par cette baisse importante du nombre d’élèves. Les secteurs de Mont-Royal et L’Île-des-Sœurs sont des exemples qui expriment bien ces changements démographiques récents.

À titre indicatif, 88 groupes composaient les écoles primaires de Mont-Royal en 2020-2021. En 2021-2022, il y en avait 84 au sein de ces établissements. Au 30 septembre dernier, 81 groupes composaient les écoles primaires du secteur. Les projections gouvernementales indiquent d’ailleurs que les unités modulaires ne seraient plus nécessaires d’ici quelques années.

Pour L’Île-des-Sœurs, 66 groupes composaient les écoles du secteur en 2020-2021. En 2021-2022, le total s’élevait à 63. Finalement, au 30 septembre dernier, le CSSMB comptait 59 groupes. Dans quelques années à peine, les projections ministérielles prévoient une nouvelle baisse majeure.

Cette tendance se reflète sur l’ensemble du territoire du CSSMB qui accueille près de 1000 élèves de moins qu’avant la pandémie.

L’ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE SUIVIE DE PRÈS

La grande communauté du CSSMB peut compter sur le support des différentes équipes pour répondre aux besoins des élèves du territoire. Nous continuerons de suivre de près les données démographiques de même que les projections du Ministère et tiendrons informés les différentes parties concernées sur l’évolution de la situation.


Un parent au sujet de l’annulation du projet sur l’Île-des-Soeurs
Entrevue à l’émission Tout un matin

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Il y a eu un peu d’actualité sur les écoles à Montréal aujourd’hui, je me dis que ce serait bien d’avoir un sujet dédié à l’éducation et l’actualité (le premier message est un Wiki, sentez-vous à l’aise d’ajouter de l’information :slight_smile: ).

J’ai mis des liens intéressants dans l’entête, on peut voir les prédictions pour les régions administratives et les commissions scolaires. Par exemple pour Montréal:

On voit que le ministère de l’éducation prévoit une baisse des effectifs en maternelle jusqu’en 2026-2027, et un regain par la suite. Cette baisse se répercute naturellement dans le temps plusieurs années plus tard progressivement dans les niveaux supérieurs.

On peut voir aussi des graphiques pour les centres de services scolaires, par exemple:

Les Laurentides sont la grande gagnante en termes de croissance, par ces mêmes prédictions. Plusieurs régions éloignées continuent de décliner.


Je pense que ces prédictions ont quelques années de trop dans le déclin à Montréal: on sait que les ventes de maisons ralentissent, les constructions neuves unifamiliales ont terminées leur boom pandémique, et tout cela sont des indicateurs clairs des déplacements des ménages en périphérie. Avec la récession qui se pointe, les taux d’intérêts, je pense que la migration va se stabiliser avant les prédictions si-hauts, si cette tendance se maintient. Mais bon, on verra bien.

Je serais curieux de connaître aussi les effectifs montréalais dans le privé, et l’évolution de ceux-ci. On a les effectifs par établissement ici:
Banque de données des statistiques officielles (gouv.qc.ca)

Mais ce serait un gros travail de classer 302 établissements par région administrative… On sait que le privé occupe une plus grosse place à Montréal qu’ailleurs au Québec (Un élève sur trois à Montréal, par rapport à un élève sur 4-5 ailleurs).

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De ce que j’ai compris (avec le dossier de l’école de Griffintown) est que le MEQ fait ses prévisions selon le nombre réel de naissances dans une région pour établir les besoins… et considère peu le potentiel lié aux constructions d’habitation prévues… :woman_shrugging:t2:

C’est pour ça que pendant super longtemps, le CSSDM (CSDM) disait que l’école de la Petite-Bourgogne était suffisante pour les besoins de Griffintown… maintenant, avec une population de 16 000 personnes au dernier recensement, le CSSDM demande 24 classes (et non 12 comme lorsque le projet a passé à l’OCPM)

Et avec le nombre d’années pour qu’un projet d’école se fasse et voir son inauguration… (malgré la promesse du Ministre), bien des choses peuvent changer.

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Changement de cap à la Villa Sainte-Marcelline

Anne-Marie Provost


Photo: Archives Le Devoir Les sœurs disent travailler «avec acharnement afin de trouver des solutions» pour que la rentrée de 2023 se déroule entre les murs de l’établissement.

La congrégation des Soeurs de Sainte-Marcelline, qui avait créé une onde de choc récemment à la suite de son refus de renouveler le bail de l’école privée Sainte-Marcelline, change son fusil d’épaule. Les soeurs disent maintenant travailler « avec acharnement afin de trouver des solutions » pour que la rentrée de 2023 se déroule entre les murs de l’établissement.

« Nous explorons actuellement des pistes prometteuses », écrit dans une communication envoyée jeudi soir soeur Marielle Dion, présidente du conseil d’administration et déléguée régionale des Soeurs de Sainte-Marcelline. « Nous déployons tout ce qui est nécessaire afin que nos élèves puissent effectuer leur rentrée scolaire 2023 en ce lieu qui leur est si cher », ajoute-t-elle. Celle-ci n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.

Il s’agit d’un revirement par rapport au 6 octobre, où elle disait alors ne pas pouvoir renouveler le bail à cause de la condition vieillissante des bâtiments. De 12 à 16 millions de dollars seraient nécessaires « pour assurer la conformité et la modernité des bâtiments ». Fondé en 1959 par des religieuses en provenance d’Italie, l’établissement accueille 600 filles de la maternelle à la 5e secondaire.

Le « net » changement de ton est vu comme une victoire par Isabelle Roy, présidente de l’Association des anciennes de la Villa Sainte-Marcelline et membre du conseil d’administration (CA). Le sujet a été longuement abordé lors d’une rencontre du conseil jeudi soir, auquel siègent trois soeurs de la congrégation. Les membres présents du CA ont voté contre la fermeture de l’école à l’unanimité et les discussions l’ont rassurée sur la suite des choses.

« Après neuf jours, c’était bienvenu, dit-elle. Nous avons aujourd’hui de plus en plus confiance qu’une solution définitive est en train de se dessiner pour assurer la survie de la Villa. »

La direction générale de l’école a également refusé notre demande d’entrevue. Dans une communication envoyée vendredi, la directrice générale, Ninon St-Pierre, indique que lors de la rencontre du CA, les membres « ont été informés des démarches et discussions crédibles entreprises par la congrégation afin de pouvoir assurer la pérennité de l’institution ».

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C’est surprenant qu’on mette sur pause des projets d’agrandissement, les commissions scolaires, devraient avoir quand même avoir le ‘‘go ahead’’ les écoles n’auront jamais d’espaces en trop et vont toujours trouver une utilité à ces espaces excédentaires. Je trouve cela un peut stupide la part du Ministère de pas aller dans l’excès de prudence ici et car si on va toujours avoir le besoin minimal, on va toujours finir par manquer d’espace et avoir littéralement aucune marge de manœuvre

Dans la même lignée que les nouvelles apprises hier…

CSS Marguerite-Bourgeoys Plus de 2300 élèves en moins en trois ans, huit projets mis sur pause


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys a perdu plus de 2300 élèves depuis 2019.

Le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), qui vient de mettre sur pause une dizaine de projets d’écoles primaires et secondaires à peine deux semaines après les élections provinciales, a perdu plus de 2300 élèves depuis 2019. Une perte qui justifie de marquer un temps d’arrêt, selon l’organisation.

21 octobre 2022 | Publié à 5h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA & MARIE-EVE MORASSE | LA PRESSE

Si en 2019 le CSSMB comptait 50 220 élèves aux niveaux préscolaires, primaires et secondaires, il n’en comptait plus que 49 900 en 2020. En 2021, ce chiffre a ensuite chuté à 48 430, pour finalement atteindre 47 880 en 2022. En quatre ans, l’effectif scolaire a donc diminué de 2340 élèves.

C’est cette « baisse importante du nombre d’élèves », répartie dans plusieurs secteurs, qui a poussé le ministère de l’Éducation, de concert avec le centre de services scolaire, à mettre sur pause huit projets de nouvelles écoles. Les projets qui seront mis sur pause sont les suivants : une école primaire à Mont-Royal, l’agrandissement de l’école secondaire Mont-Royal, une école primaire à Saint-Laurent et une autre à Saint-Laurent Ouest, l’agrandissement des écoles des Berges-de-Lachine, du Très-Saint-Sacrement et de l’Eau-Vive, ainsi que la construction d’une école primaire et secondaire à L’Île-des-Sœurs, ainsi que le rapportait jeudi La Presse.

Lisez « L’Île-des-Sœurs : Québec met sur la glace un projet d’école promis par la CAQ »

Selon le CSSMB, ces constructions et opérations d’agrandissement d’écoles avaient d’abord été planifiées en raison d’une « hypercroissance » qui ne s’est finalement jamais produite.

Il y a encore une autre vague d’exode : des familles ont quitté l’île et il y a eu un certain exode vers le privé.

Kathleen Legault, présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire

Le centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île a quant à lui connu une hausse de son nombre d’élèves cette année. Par rapport à l’an dernier, il y a 1135 élèves de plus. Aucun projet d’agrandissement ou de construction d’école n’a été mis en attente.

L’an dernier, c’est le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) qui avait été particulièrement touché par l’exode, rappelle Kathleen Legault. Or, la tendance est inverse cette année : on note jusqu’ici une augmentation de 400 élèves par rapport à l’an dernier. En conséquence, aucun projet d’agrandissement ou de construction de nouvelle école n’est mis en veilleuse.

Mont-Royal et L’Île-des-Sœurs visés

Le CSSMB affirme que les secteurs de Mont-Royal et de L’Île-des-Sœurs sont particulièrement touchés par « ces changements démographiques récents » sur l’île de Montréal.

Cela fait plus d’un an que des discussions ont lieu dans Mont-Royal au sujet de l’arrivée d’une nouvelle école primaire francophone. L’administration, frappée par un bouleversement démographique qui a entraîné un nombre important de nouveaux élèves francophones, en était venue à la conclusion qu’elle devait se doter d’une quatrième école primaire.

Or, en 2022, les écoles primaires de Mont-Royal « ont accueilli près de 100 élèves de moins que prévu et les projections gouvernementales laissent présager de nouvelles baisses au cours des prochaines années », écrit la directrice générale adjointe du centre de services scolaire, Danielle Roberge, dans une lettre aux parents. Pourtant, dès juin 2019, le ministère de l’Éducation confirmait dans son Plan québécois des infrastructures 2019-2029 « qu’une nouvelle école primaire allait être construite à Mont-Royal ».

Selon Mme Roberge, « 88 groupes composaient nos écoles primaires de Mont-Royal en 2020 ». « En 2021-2022, nous en avions 84 au sein de ces établissements. Finalement, au 30 septembre, le CSSMB comptait 81 groupes. Le contexte pandémique de même que les conditions économiques semblent avoir frappé de plein fouet le secteur de Mont-Royal. » Même les unités modulaires – soit des classes mobiles pour accueillir plus d’élèves – « ne seraient plus nécessaires d’ici quelques années ».

Appel à plus de collaboration

Joint par La Presse, le maire de Mont-Royal, Peter Malouf, a dit « comprendre la décision » du CSSMB. « Les gouvernements devraient toutefois être un peu plus à jour dans leurs statistiques, et travailler de plus près avec les villes », a-t-il ajouté, en appelant à des analyses démographiques plus « régulières » pour éviter les aller-retour du genre.

Avec la pandémie, avec le nombre de personnes qui sont allées dans les banlieues, avec les coûts des résidences qui ont augmenté significativement, et surtout avec le nouveau rôle d’évaluation, la donne a beaucoup changé.

Peter Malouf, maire de Mont-Royal

Au lendemain de l’annonce aux parents de L’Île-des-Sœurs de la suspension d’un projet d’école dans leur secteur, la nouvelle députée de Verdun, Alejandra Zaga Mendez, a réclamé une rencontre d’urgence avec le ministère de l’Éducation et le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys.

« L’accès à l’éducation publique, ça ne devrait pas être mis sur pause ! Par cette nouvelle, la CAQ laisse à l’abandon des enfants qui suivent encore leurs cours dans des tours à bureaux, des jeunes du secondaire sans école à proximité et des enfants qui ont besoin de classes d’accueil. […] »

« Avoir de nouvelles infrastructures scolaires est une nécessité », a indiqué Mme Zaga Mendez, élue sous la bannière de Québec solidaire.

Avec la collaboration de Vincent Larin, La Presse

:+1:

Villeray a des plans pour rénover l’Académie de Roberval


Le bâtiment de l’Académie de Roberval et ses fenêtres placardées | Photo: Alexis Drapeau-Bordage, Métro Média

Journal Métro | VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSION | Alexis Drapeau-Bordage | 25 octobre 2022 à 17h15

L’Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a confirmé le 4 octobre les plans qui serviront à réaffecter l’ancien bâtiment de l’Académie de Roberval, situé sur la rue De Castelnau Est, vacant depuis 2018 à cause de sa dégradation et de problèmes de qualité de l’air.

Les travaux sont estimés à presque 12,7 M$ et devraient prendre fin à temps pour permettre à 580 élèves de retrouver le bâtiment historique pour la rentrée de 2025-2026.

Les ailes A et B de l’immeuble verront leurs façades patrimoniales rénovées, alors que l’aile C sera complètement démolie. Cette dernière posait, selon des recommandations émises en 2019 par la Division du patrimoine du Service de l’urbanisme et de la mobilité, trop de problèmes pour en justifier le maintien.

L’aile C, qui servait à l’origine de résidence pour les religieux s’occupant de l’école, présente des traces de moisissures, d’amiante et d’autres contaminants, selon un rapport de la firme EXP datant lui aussi de 2019.

Le même rapport établit aussi que la charpente de l’immeuble, formée d’une ossature de bois, n’est pas appropriée pour un établissement scolaire. Un pan complet de mur serait aussi en train de se désolidariser. Une nouvelle aile sera construite dans une phase subséquente des travaux pour la remplacer.

L’aile A, datant des années 1930, sera refaite à l’identique pour sa valeur patrimoniale. Quant à l’aile B, qui fut construite en même temps que l’aile C dans les années 1950, l’essentiel sera conservé, mais une petite partie du mur sera détruite. L’objectif est d’en faire un atrium vitré en vue d’avoir plus de lumière naturelle dans l’école.

Le déménagement de plus de 450 élèves de l’Académie de Roberval vers une autre école de la rue Jarry avait eu lieu après qu’une enquête menée par la Direction de la santé publique eut déterminé que près de 40% du personnel de l’établissement montrait des symptômes liés à une mauvaise qualité de l’air.

Centre de services scolaire de Montréal D’anciennes écoles à vendre pour 28 millions


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Immeuble d’Ahuntsic appartenant au centre de services scolaire de Montréal sur le point d’être mis en vente

Pour renflouer ses coffres, le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) veut se départir de sept immeubles qu’il possède, évalués au total à près de 28 millions. « Nous ne sommes pas des gestionnaires immobiliers », dit Stéphane Chaput, son directeur général adjoint. Or, certains organismes communautaires subissent les impacts de ce changement de cap.

21 novembre 2022 | Publié à 5h00 | MARIE-EVE MORASSE | LA PRESSE

L’intention est claire : le plus important centre de services scolaire de la province ne veut plus gérer des immeubles qu’il n’utilise pas pour faire l’école. Il demande donc à Québec de l’autoriser à en vendre sept, qui sont évalués au total à près de 28 millions.

En entrevue avec La Presse, le directeur général adjoint du CSSDM a expliqué vouloir se départir des bâtiments qui « n’ont plus de vocation scolaire ».

« Les garder dans notre parc [immobilier], ça nous coûte énormément cher par année, simplement pour les laisser vides, ou avec des locataires dont le loyer ne couvre même pas le coût de fonctionnement. Nous ne sommes pas des gestionnaires immobiliers », a déclaré Stéphane Chaput.

Au total, ce sont sept bâtisses dont la valeur totalise 27,7 millions dont souhaite se départir le CSS. Elles sont situées dans les quartiers Rosemont, Ahuntsic, Saint-Michel et Plateau Mont-Royal.

Malgré leur mauvais état, « le conseil des commissaires les gardait parce qu’ils disaient : on a des locataires à l’intérieur. Le bâtiment était dans un état suffisamment potable pour que les locataires ne soient pas à risque », dit M. Chaput, qui rappelle que le CSSDM ne reçoit aucun financement pour les entretenir.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Le CSSDM possède 37 bâtiments excédentaires, dont celui-ci, rue Berri, à l’angle du boulevard René-Lévesque. Dans ce cas, l’enveloppe et l’intérieur de la bâtisse seront refaits et cet espace pourrait servir en cas de fermeture d’urgence d’une école. « On sait qu’on va avoir un besoin scolaire dans cinq ou sept ans, mais entre-temps, il pourrait nous servir », dit le directeur adjoint du CSSDM, Stéphane Chaput.

La vente rapportera de l’argent, toutefois. Qu’en fera-t-on ?

« Si je vends un bâtiment de 10 millions, mais qu’on a investi 6 millions dans les dernières années, il en reste 4 », répond M. Chaput. Il ajoute que malgré la dette du CSSDM, cet argent est « généralement remis dans les bâtiments ».

Des organismes communautaires « orphelins »

À la Coalition montréalaise des tables de quartier, on dit avoir vu un changement de ton de la part du centre de services scolaire quant aux locaux loués à des organismes communautaires.

« On a compris qu’avant, il y avait une tolérance, un statu quo par rapport au maintien du parc immobilier, mais qu’avec l’abolition des commissions scolaires, [le CSS] se voit attribuer des budgets très limités pour accomplir son mandat scolaire », dit Gessica Gropp, chargée de projet sur les locaux communautaires.


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Gessica Gropp, chargée de projet à la Coalition montréalaise des tables de quartier

Quand un bâtiment est repris par le centre de services pour le vendre ou pour y loger des élèves, les organismes se retrouvent « orphelins », aux prises avec la hausse vertigineuse des loyers à Montréal, dit Mme Gropp.

Souvent, poursuit Gessica Gropp, les organismes qui sont logés dans d’anciennes écoles donnent des services aux élèves, par exemple de l’aide alimentaire, de l’aide aux devoirs, des cours de francisation.

Qu’est-ce qui va arriver s’ils ferment dans des milieux défavorisés ? C’est à n’y rien comprendre. Ça fait 40 ans qu’on bâtit un réseau d’organismes communautaires et on sabote ça, une adresse à la fois, sans que ça émeuve personne au gouvernement.

Gessica Gropp, chargée de projet à la Coalition montréalaise des tables de quartier

Les locataires ne sont pas mis à la porte de « façon sauvage », plaide le directeur adjoint du CSSDM, Stéphane Chaput, qui assure que les locataires ont l’heure juste.

« Nous faisons tout ce qui est possible pour permettre [aux organismes communautaires] d’éviter des [ruptures] de service, mais cette collaboration ne peut se faire au détriment de notre mission d’éducation », ajoute Alain Perron, porte-parole du CSSDM.

L’été dernier, Solidarité Ahuntsic a interpellé les médias pour dénoncer la vente prochaine d’un bâtiment occupé par 13 organismes communautaires du quartier, une « surprise totale », dit son directeur, Rémy Robitaille.

« On sait qu’il y a de l’amiante dans les murs, la plomberie à refaire. Malgré le processus d’aliénation, le CSSDM doit procéder à des travaux de plusieurs dizaines de milliers de dollars. J’imagine que c’est pour faciliter la mise en vente », explique M. Robitaille.

Un « héritage »

À la Coalition montréalaise des tables de quartier, Gessica Gropp rappelle que lors de la déconfessionnalisation des écoles, la Commission scolaire de Montréal a hérité d’un « parc immobilier gigantesque ».

« C’est un héritage de toutes les confessions, de toutes les communautés qu’on a à Montréal. Dans les années 1990, il y avait une volonté de rendre ces bâtiments accessibles, par exemple pour en faire des coopératives d’habitation. Aujourd’hui, on s’est éloigné de ça et on les privatise », déplore Mme Gropp.

La liste des étapes qui doivent être franchies avant qu’un bâtiment soit mis en vente est longue, mais l’une des premières à franchir est d’en aviser le ministère de l’Éducation. Or, à Québec, le porte-parole du Ministère, Bryan St-Louis, indique qu’il n’y a « présentement aucune demande d’autorisation pour aliéner un immeuble en cours au MEQ de la part du CSSDM ».

« Nous en sommes au début du processus », confirme Alain Perron, porte-parole du CSSDM.

EN SAVOIR PLUS

  • 37
    Nombre d’immeubles excédentaires que possède le centre de services scolaire de Montréal

SOURCE : CSSDM

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Dix nouvelles écoles promises à Montréal se font encore attendre

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le projet d’agrandissement et de réaménagement de l’école Sophie-Barat, dans le quartier Ahuntsic, demeure au stade de la planification.

(Québec) Dix nouvelles écoles dans l’île de Montréal tardent toujours à se concrétiser deux ans après l’adoption d’une loi censée accélérer leurs mises en chantier.

Publié à 7h00

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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse

Adoptée en décembre 2020, la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure (projet de loi 66) avait pour but de placer 181 projets d’infrastructure sur une voie rapide. La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, allégeait les règles concernant, entre autres, les expropriations, les autorisations environnementales et municipales. Elle disait que les délais allaient être écourtés de quelques mois à trois ans.

La Presse rapportait le 2 juin les conclusions d’une Reddition de comptes des projets d’infrastructures accélérés rendue publique par le Conseil du trésor. La moitié des 181 projets étaient alors toujours « en planification » ou « à l’étude », à peu près donc au même stade qu’en 2020. Comme le prévoit la loi, une mise à jour de la Reddition de comptes vient d’être diffusée sans tambour ni trompette. Il y a eu peu de changements alors que 10 projets supplémentaires sont passés à l’étape de la réalisation. Mais 45 % de l’ensemble des projets sont encore « en planification » ou « à l’étude », selon les données au 30 septembre.

Dans le secteur de l’éducation, un seul des 13 projets à Montréal est en cours de réalisation : la construction d’une école secondaire dans l’arrondissement d’Anjou.

Dix nouvelles écoles primaire et secondaire sont toujours en planification : à L’Île-des-Sœurs, dans la Pointe-de-l’Île, à Outremont, à Mont-Royal, sur le site du Grand Séminaire, dans les arrondissements de Saint-Laurent, de Saint-Léonard et de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève.

Par ailleurs, le projet d’agrandissement et de réaménagement de l’école Sophie-Barat demeure au stade de la planification, tout comme la construction d’un bâtiment pour loger le Centre de services aux entreprises.

Minuit moins une

Rappelons que l’ex-ministre de l’Éducation Jean-François Roberge se plaignait des longs délais et voulait que tout projet de nouvelle école se concrétise plus rapidement, en trois ans. Or, il est minuit moins une à Montréal pour que les projets spécialement « accélérés » par la loi puissent se réaliser à l’intérieur d’un tel délai. Les nouvelles écoles toujours en planification sont réclamées depuis des années, bien avant l’adoption de la loi en 2020.

Le nouveau titulaire de l’Éducation, Bernard Drainville, a refusé d’accorder une entrevue. On a dirigé La Presse vers le ministre responsable des Infrastructures, Jonatan Julien. Son cabinet a plaidé que « l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre complexifient l’avancement des grands projets d’infrastructures partout à travers la planète ». La loi en elle-même est une « réussite », selon lui.

La moitié de tous les projets au stade de la réalisation sont les 46 maisons des aînés, une promesse électorale de 2018. La livraison de plusieurs d’entre elles, prévue cet automne, a toutefois été retardée d’ici au printemps.

Pendant ce temps, sept projets de reconstruction de CHSLD à Montréal sont toujours en planification (David-Benjamin-Viger, Dorval, Grace Dart, Jeanne-Le Ber, Lasalle, Nicolet et Rousselot).

De nombreux projets dans le secteur des transports sont au même stade, comme « l’amélioration » de l’autoroute 30 entre Brossard et Boucherville que le gouvernement disait pourtant prioritaire. Sans surprise, le REM de l’Est est toujours classé dans la catégorie « à l’étude ».

à Boucherville, une école sera construite dans un parc

La Ville de Boucherville autorise des études de sol pour la construction d’une nouvelle école primaire de quartier

15 Décembre 2022 |

La Ville de Boucherville a autorisé le Centre de services scolaire des Patriotes et ses mandataires à effectuer des travaux de forage au parc de Normandie, situé sur la rue De Rouen. Ces travaux se feront dans les prochaines semaines et visent à s’assurer de la qualité du sol pour la construction d’une nouvelle école primaire à Boucherville. Les résultats de ces analyses (tests de sols) permettront d’élaborer un concept d’implantation qui sera soumis aux résidents du secteur.

Le Centre de services scolaire des Patriotes soumettra à la Ville un projet d’implantation dans les prochains mois. La Ville de Boucherville, en collaboration avec le Centre de service scolaire des Patriotes, organisera une soirée d’information d’ici le printemps prochain en vue de présenter le concept d’implantation aux résidents du secteur. Tous les citoyens sont invités à rester à l’affût des prochaines annonces en lien avec ce projet.

Pourquoi le parc de Normandie ?

La Loi provinciale sur l’instruction publique (chapitre I-13.3) oblige la municipalité à céder un terrain au Centre de services scolaire des Patriotes dans le but de construire une nouvelle école primaire sur le territoire. Plusieurs sites potentiels ont été analysés en fonction des besoins de la communauté et des nouvelles normes environnementales pour la protection des milieux naturels. Les besoins d’une école de quartier dans ce secteur sont importants. L’espace est suffisant à même ce parc pour accueillir cette petite école de 16 classes et maintenir les services à la population, dont notamment les plateaux sportifs et l’aire de jeux.

Photo aérienne du site où les études de sol seront effectuées

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Il y a un terrain de golf juste à côté mais c’est la ville qui se fait essentiellement exproprier par le CSS?

Non c’est la ville qui choisi le terrain à céder au CSS, tant que c’est à l’intérieur du territoire identifié par ce dernier.

À Brossard, la ville avait demandé au CSS de refaire leur devoir. La ville considère que les terrains appartenent au CSS ont un potentiel de densification sous estimé.

Fissure du 2e étage jusqu’au RDC :flushed:
École construite il y a 30 ans avec agrandissement il y a 2 ans…

Évacuation préventive de l’école secondaire Félix-Leclerc à Repentigny


L’école secondaire Félix-Leclerc à Repentigny
PHOTO : GOOGLE

Radio-Canada
9 h 39 | Mis à jour à 10 h 18

L’apparition de certains signes de bris structuraux force l’évacuation de l’école secondaire Félix-Leclerc à Repentigny.

Dans un message sur son site web, le Centre de services scolaire des Affluents explique que cette décision a été prise par mesure préventive à la suite de l’inspection effectuée par les pompiers du Service des incendies de la Ville de Repentigny.

Les élèves et membres du personnel ont été évacués et rassemblés au Complexe sportif Gilles-Tremblay, peut-on lire .

Des analyses structurales seront effectuées aujourd’hui afin de s’assurer de la sécurité de la bâtisse. En conséquence les activités pédagogiques de l’école sont compromises et les cours sont suspendus pour la journée, indique le Centre de services scolaire des Affluents.

Les parents prévenus par leurs enfants

Le centre de services scolaire ajoute que les élèves marcheurs ont pu quitter pour la maison. Ceux transportés par autobus devaient quitter les lieux à partir de 9 h 30.

Mais l’on apprend que ce sont les élèves eux-mêmes qui ont prévenu leurs parents de la situation. Ils n’ont reçu aucun courriel ou message texte à ce sujet.

L’école Félix-Leclerc a bénéficié d’un financement de quelque 9,2 millions de dollars de la part du gouvernement pour la construction d’un gymnase.

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Il ne faudra pas avoir le vestige… :upside_down_face:

Construction de nouvelles écoles Des cours de récréation sur les toits, propose Montréal


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | En novembre dernier, la CSSDM a demandé à la Ville de Montréal d’identifier et de préparer 10 terrains d’ici 2025 afin d’y construire autant d’écoles.

Montréal demande plus d’ouverture au gouvernement du Québec afin d’intégrer des écoles construites en hauteur – avec une cour de récréation sur le toit, par exemple – aux quartiers denses de la métropole.

20 janvier 2022 | Publié à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

L’administration Plante enverra une réponse en demi-teinte à la demande du centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), qui lui demande des terrains pour construire de nouvelles écoles, selon un document municipal rendu public jeudi*.* La Ville ne possède pas de grands espaces dans ses quartiers centraux pour construire des écoles avec les mêmes caractéristiques qu’en banlieue ou à la campagne, plaide Montréal dans son document.

« La Ville s’attend à ce que la […] CSSDM soit responsable quant à ses besoins d’espace et puisse mieux les intégrer au sein des milieux de vie montréalais, indique le document municipal. Ces milieux misent sur la mutualisation des espaces et des fonctions dans un contexte de densité accrue. »

En entrevue avec La Presse, Robert Beaudry*,* élu responsable de l’urbanisme au sein de l’administration Plante, fait valoir que les autorités scolaires doivent avoir l’esprit plus ouvert.

Actuellement, l’implantation des écoles, c’est [avec] très peu d’étages et une grande cour extérieure. On s’entend, dans un secteur déjà construit, c’est difficile. Ce qu’on se dit, c’est : “Est-ce qu’il y a moyen d’accepter des cours sur le toit ? Des approches par servitude [où un parc municipal servirait de cour d’école] ? Des écoles sur plus d’étages ?”

Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal

C’est le « modèle de l’école montréalaise de demain », assure l’administration.

« Quand on arrive en plein centre-ville où la valeur au pied carré est exponentielle, où il faut essayer de la rentabiliser et de l’utiliser au maximum, surtout que les besoins sont très très grands. Est-ce qu’on peut avoir des modèles d’écoles innovants ? », a-t-il ajouté. « À New York, des cours d’école sur le toit, c’est assez monnaie courante. »

Actuellement, la CSSDM souhaite construire des écoles qui ne dépassent pas 4 étages « pour faciliter les déplacements actifs et pour éviter les contraintes réglementaires liées à un bâtiment de grande haute et aux inspections obligatoires des façades de 5 étages et plus », indique l’organisation dans un document envoyé à la Ville de Montréal.

La CSSDM n’a pas immédiatement réagi sur le sujet.

Trouver des terrains

Depuis 2020 et l’abolition des commissions scolaires, c’est aux municipalités d’identifier et de préparer les terrains des futures écoles québécoises, selon les besoins généraux exprimés par les centres de services scolaires.

C’est ainsi qu’en novembre dernier, la CSSDM a écrit à la Ville de Montréal pour lui demander d’identifier et de préparer 10 terrains d’ici 2025 afin d’y construire autant d’écoles – 9 primaires et 1 secondaire.

Au menu : des projets déjà programmés comme la nouvelle école primaire du centre-ville (sur les terrains du Grand Séminaire) et dans Griffintown. Mais aussi des demandes pour deux terrains dans le secteur de l’hippodrome (une école primaire et une école secondaire sont planifiées), un terrain dans le secteur Louvain Est et un terrain près de l’actuel garage d’autobus Saint-Denis dans La Petite-Patrie.

Avec ces demandes, la CSSDM met la charrue avant les bœufs, selon Robert Beaudry : ces trois zones sont certes promises à un réaménagement, mais les habitations ne sortiront pas de terre à court terme.

« La Ville s’engage à inclure ces besoins dans la planification de ces secteurs », indique Montréal.

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Considérant l’échéancier pour planifier et construire une école, je je trouve pas que le cssdm met la charrue devant les boeufs dans le cas de l’hippodrome, a moins que la ville n’y prévoit pas de nouveaux résident dans un horizon de 5 a 10 ans… il me semble qu’il y a déjà des habitations en construction dans ce secteur.

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Le projet de l’école de Griffintown prévoyait justement de mettre la cour d’école sur le toit… mais le CSSDM ne veut plus de ça malgré la consultation publique favorable :roll_eyes:
Il veut son vieux modèle d’école sur 2-3 étages avec la méga cour bétonnée :roll_eyes:

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Pendant ce temps à Toronto

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Il y a la liste des 10 écoles mentionnées dans l’article de La Presse au point 30.34 à l’ordre du jour du conseil municipal du 23 janvier 2023

Accepter la planification des besoins d’espace 2022 du Centre de services scolaire de Montréal, sous réserve des commentaires de la Ville.

Ce sommaire décisionnel a pour objet d’accepter la planification des besoins d’espace (PBE) 2022 du Centre de services scolaire de Montréal, sous réserve des commentaires de la Ville.

Le projet de planification des besoins d’espace 2022 du CSSDM fait état de demandes de cessions de terrains pour la construction de :

  • 9 nouvelles écoles primaires
  • 1 nouvelle école secondaire

image

La PBE comprend des besoins énoncés en fonction d’une projection de la population pour des secteurs à développer dont la planification n’est pas encore complétée. Pour les secteurs en planification, que l’on considère à moyen terme (plus de deux ans), sans toutefois se commettre à des cessions, la Ville s’engage à inclure ces besoins dans la planification de ces secteurs. Il serait important de formaliser cet aspect dans les prochaines démarches de la PBE.

Voici les secteurs en planification identifiés par la Ville :

  • Secteur 3 - Ahuntsic-Cartierville : Louvain Est (primaire)
  • Secteur 22 - Quartier Namur-Hippodrome (primaire)
  • Secteur 9 - Petite-Patrie - Secteur de planification Bellechasse (primaire)
  • Secteur Nord - Quartier-Namur-Hippodrome (secondaire)

Attachée au sommaire décisionnel, il y a une présentation des analyses par secteur du CSSDM.

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