Sécurisation des rues et des intersections

Discussion sur la sécurisation des rues et des intersections & de la modernisation des feux de circulation

Dans Le Journal de Montréal, cette intéressante illustration sur la reconfiguration des feux de circulation pour mieux protéger les piétons :

Image: https://agoramtl.com/uploads/editor/cq/pqcntnkinb65.jpg

Sauver des vies sans perdre de temps

Montréal met à jour depuis le début de l’année ses feux de circulation afin de mieux protéger les piétons et les cyclistes, en systématisant une formule qui les rend plus visibles tout en évitant de ralentir le trafic outre mesure. Pas moins de 1985 intersections seront modifiées. La Ville souhaite ainsi répondre aux enjeux concernant les traversées de la rue notamment la visibilité aux intersections, la compréhension des feux de circulation pour les piétons et le temps de traverse nécessaire pour les personnes vulnérables. Son objectif « Vision zéro » est de n’avoir plus le moindre mort ni blessé à déplorer sur la route.

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Références MTMD :

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Désolé de relancer ce fil, mais cette nouvelle est directement liée à celui-ci… :upside_down_face:

Des travaux pour sécuriser dix intersections à Montréal


Des travaux sont prévus dans dix intersections de Montréal. | Photo: Alexandre Sauro

Journal Métro | HOCHELAGA-MAISONNEUVE | 4 avril 2022 à 5h00 | Clément Bolano

La Ville de Montréal a accordé un contrat à l’entreprise Laurin Laurin afin de sécuriser dix intersections. Quatre d’entre elles sont situées dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Quatre autres sont dans celui de Montréal-Nord. Enfin, deux se trouvent à Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Ces travaux civils comprennent «l’ajout systématique de têtes de feux pour piétons afin d’assurer des déplacements actifs sécuritaires», indique la Ville de Montréal. Des feux pour piétons avec décompte numérique vont notamment être implantés. Des travaux usuels permettront de moderniser les équipements actuels.

Un autre objectif poursuivi par la Ville est de soutenir le transport des personnes vulnérables. Pour cela, des trottoirs avec plaques podotactiles seront mis en place. La géométrie et l’ajout d’une descente devraient favoriser les déplacements des usagers en situation de handicap.

Les travaux coûteront tout près de 3,2 M$. Ils s’inscrivent dans le plan municipal visant à réviser 250 intersections annuellement.

Intersections visées par les travaux

Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

  • Rues Honoré-Beaugrand et de Marseille
  • Rues Honoré-Beaugrand et La Fontaine
  • Rues Honoré-Beaugrand et Ontario
  • Rues Honoré-Beaugrand et Tellier

Montréal-Nord

  • Rue Fleury et avenue des Récollets
  • Rue Fleury et avenue de Cobourg
  • Rue Fleury et avenue Lausanne
  • Rue Fleury et boulevard Saint-Vital

Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

  • Boulevard Maurice-Duplessis et rue Marie-Victorin Est
  • Rue Notre-Dame et boulevard du Tricentenaire

Montréal fait appel à la techno pour contrer la congestion | Le Devoir

Gérer la circulation automobile n’est pas une tâche facile à Montréal. C’est pourquoi la technologie a été appelée à la rescousse pour rendre les feux de circulation plus « intelligents » et tenter de mieux réguler ce mouvement continu de véhicules, tout en tenant compte de la présence des cyclistes et des piétons. Autopsie d’un casse-tête.

« Les gens ont parfois l’impression que les feux de circulation ne sont pas synchronisés. Mais un des principes de base de la synchronisation des feux, c’est qu’on va d’abord privilégier des axes nord-sud », indique Philippe Sabourin, porte-parole administratif de la Ville de Montréal.

L’idée, c’est qu’à Montréal, plusieurs autoroutes assurent les déplacements de façon efficace dans les axes est-ouest, qu’il s’agisse de l’autoroute Métropolitaine ou de l’autoroute Ville-Marie. C’est pourquoi la Ville de Montréal priorise les grandes artères nord-sud. Ainsi, un automobiliste qui roule sur le boulevard Saint-Joseph pourrait se heurter à plusieurs feux rouges successifs, car il croisera de grandes artères comme Saint-Denis, Papineau et De Lorimier.

« On parle souvent de synchronisation, mais on devrait plutôt parler de coordination des feux » soutient M. Sabourin, qui évoque l’image d’un « tapis vert » qui se déroule pour maintenir la fluidité d’une intersection à l’autre.

Gérer le flot de circulation à une seule intersection est relativement simple, même s’il faut tenir compte des mouvements cyclistes et de la présence des piétons, dont les besoins sont différents. De manière générale, l’objectif est de ne pas allonger l’attente au-delà de deux minutes pour les usagers, faute de quoi l’impatience risque de conduire à l’indiscipline et à des comportements dangereux.

Et le cycle des feux n’est pas statique. Il peut désormais être programmé en fonction des débits observés selon les heures de la journée. Rue Notre-Dame, les feux demeureront au vert plus longtemps vers l’ouest, à l’heure de pointe du matin, alors qu’en fin de journée, le phénomène sera inversé.

Quand une entrave imprévue survient, véhicule garé en double file ou accident, les beaux modèles théoriques peuvent cependant s’écrouler.

La technologie

Le cycle des feux peut aussi être modifié en temps réel, et c’est là que de nouveaux outils technologiques sont mis à profit. Quelque 950 intersections sont munies de détecteurs qui permettent de déceler la présence de voitures en attente et, si nécessaire, de devancer le changement du feu au vert. Des caméras à infrarouge peuvent aussi repérer la présence de piétons et de cyclistes, et modifier le cycle si nécessaire, dans le cas, par exemple, de vélos qui circuleraient dans des rues qui croisent de grandes artères. Encore faut-il qu’ils s’immobilisent avant la ligne d’arrêt pour être vus par la caméra.

Le Centre de gestion de la mobilité urbaine, créé en 2014, joue le rôle de centre nerveux de l’ensemble du réseau, alimenté par des centaines de caméras réparties sur le territoire. Lorsque cela est nécessaire, en cas d’entrave imprévue par exemple, les cycles de feux de circulation peuvent être modifiés à distance.

Les autobus et les véhicules d’urgence profitent aussi de certains privilèges. Ainsi, dans certaines artères, les autobus peuvent communiquer avec les feux de circulation pour faire passer le feu au vert ou prolonger sa durée. C’est le cas de l’autobus du circuit 445, sur l’avenue Papineau, qui bénéficie aussi d’une voie réservée.

Dans certains secteurs, les feux des intersections traversées par les camions de pompiers lors d’interventions d’urgence passent au vert automatiquement. Montréal compte 38 intersections reliées à une caserne de pompiers avec des dispositifs TSP (transit signal priority), indique la Ville.

Penser aux usagers vulnérables

Il y a même des rues dont les feux sont désormais synchronisés en fonction des vélos. C’est le cas de la rue Boyer et de la rue Saint-Denis, où le Réseau express vélo (REV) a été aménagé. « Il y a un degré de difficulté supplémentaire parce que les autos avancent toutes au même rythme, à part les chauffards, mais avec les vélos, c’est différent. Il y a les cyclistes aguerris et il y a les cyclistes du dimanche, qui vont moins vite. C’est sûr que le peloton a tendance à s’étirer davantage pour les vélos », explique Philippe Sabourin. De façon générale, les calculs sont effectués en fonction d’une vitesse variant entre 15 et 20 km/h.

La ville poursuit par ailleurs l’installation de feux à décompte numérique pour les piétons. À l’heure actuelle, 1500 intersections en sont dotées. En 2019, l’administration avait aussi annoncé qu’entre 4 à 6 secondes seraient ajoutées au temps alloué aux piétons pour traverser. Le temps de traverse est d’ailleurs allongé près d’écoles primaires, de garderies ou de résidences pour personnes âgées. Le temps de traverse peut alors varier entre 0,9 à 1,1 mètre à la seconde.

Des systèmes coûteux

Malgré les avancées technologiques, Nicolas Saunier, professeur au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal, considère que les technologies auxquelles fait appel Montréal sont relativement simples. « On a encore assez peu de systèmes en temps réel qui permettraient d’avoir une optimisation en fonction des conditions du trafic », estime-t-il.

Mais, admet-il, les technologies sont coûteuses et elles ne sont pas toujours compatibles entre elles. « Ce qui est un problème, c’est qu’il y a très peu de fabricants dans le monde, et les systèmes ne sont pas forcément compatibles entre eux pour des fonctionnalités qui, quand on est informaticien ou ingénieur électrique, semblent assez simples au final. On manque un peu d’innovation dans ce domaine-là. Toutes les villes sont dans la même situation. »

Dans un avenir plus ou moins rapproché, les véhicules pourraient être eux-mêmes connectés aux feux de circulation de manière à adapter leur vitesse et à éviter les arrêts. Même les piétons pourraient être connectés, souligne Nicolas Saunier. Mais encore faudrait-il qu’ils aient accès à une telle technologie, au même titre que les véhicules.

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Parlant de feux intelligents, j’ai été épatée par ces feux dans une zone industrielle au Pays-Bas!

Vidéo de la chaîne YouTube Not Just Bikes
À 7:17 Smarter traffic lights

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Sécurité des piétons Une nouvelle campagne jugée « infantilisante »


PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Un panneau signé par le SPVM a été installé cet été à l’intersection des rues d’Iberville et Beaubien, à Montréal.

Toutes les 41 heures, une personne est tuée ou gravement blessée dans une collision impliquant une personne qui conduit un véhicule motorisé à Montréal. Dans la majorité des cas, la victime est un piéton ou un cycliste. Lancée dans l’urgence d’agir, une nouvelle campagne de sensibilisation provoque un malaise chez des partisans d’une sécurité rehaussée sur la voie publique.

29 août 2022 | Publié à 6h00 |NICOLAS BÉRUBÉ | LA PRESSE

Cet été, de petits panneaux signés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été installés à 42 intersections accidentogènes à Montréal. On y invite notamment les piétons à « regarder de chaque côté » et à faire « attention aux véhicules qui effectuent des virages ».

« C’est infantilisant comme message, ce sont des choses qu’on fait déjà », déplore Marion Le Bloa, résidante du quartier Rosemont qui habite près d’une intersection où des panneaux ont été installés.

Plusieurs piétons sont morts cette année à Montréal, note-t-elle, dont un homme dans la soixantaine qui a été écrasé par le conducteur d’un camion cube qui sortait d’une ruelle, alors qu’il marchait sur le trottoir près d’une épicerie du Vieux-Rosemont.

Fin juillet, une fillette de 2 ans que sa mère transportait dans une poussette a été happée à mort à l’intersection de l’avenue des Récollets et de la rue Fleury Est, dans l’arrondissement de Montréal-Nord, quand la conductrice d’un VUS a effectué un virage et les a violemment percutées, tuant l’enfant sur le coup et blessant sa mère.


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE | L’intersection de l’avenue des Récollets et de la rue Fleury Est, dans l’arrondissement de Montréal-Nord

« Ce ne sont pas des exemples où les piétons se sont lancés sous les roues d’un camion, dit Marion Le Bloa Comme piétons, on se fait souvent couper par des automobilistes pressés, même si on est déjà engagés et qu’on a la priorité. »

Le message sur les panneaux semble indiquer que c’est le conducteur qui a la priorité et que c’est au piéton de s’adapter.

Marion Le Bloa, résidante du quartier Rosemont

Aucune campagne d’affichage visant à alerter les automobilistes n’a été mise en place, note-t-elle. « Quand je conduis ma voiture, je ne vois rien qui me rappelle l’importance de faire attention aux piétons aux intersections. Au contraire, je vois sans cesse des excès de vitesse impunis, des comportements qui sont dangereux pour les piétons. »

Culture automobile

Le message véhiculé sur les panneaux perpétue la primauté de la culture automobile, souligne Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.

« Depuis des décennies, la culture automobile consiste à faire porter le fardeau de la sécurité sur les épaules de l’usager le plus vulnérable, tandis que l’automobiliste, lui, a la voie libre pour circuler comme il l’entend », dit-elle.


PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec

Au siècle dernier, rappelle-t-elle, les premiers automobilistes devaient être précédés d’un piéton muni d’un drapeau rouge dont le rôle était d’indiquer à tous qu’un véhicule dangereux circulait. Puis le concept du « jaywalking », ou traversée en dehors des zones de traverse piétonne, est apparu, d’abord aux États-Unis, puis au Canada, tandis que certains territoires, notamment le Royaume-Uni, n’ont pas de loi contre la traversée des piétons, autorisée partout sur la voie publique, à l’exception des autoroutes.

Résultat : une culture qui pense d’abord aux déplacements motorisés s’est peu à peu étendue à l’Amérique du Nord. Pourtant, la loi est claire : aux intersections, c’est le piéton qui a la priorité, dit Sandrine Cabana-Degani.

Le Code de la sécurité routière (CSR) stipule que les piétons ont la priorité aux feux verts, aux feux piétons et aux arrêts, même si on constate que ce n’est pas très respecté, cette priorité-là.

Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec

« Donc c’est sûr que c’est frustrant ensuite de voir qu’on fait encore de la sensibilisation aux piétons, alors que ces comportements de base pour assurer leur sécurité ne sont pas nécessairement respectés par les conducteurs. »

Caroline Labelle, des relations médias du SPVM, note que la signification des consignes apparaissant sur les feux de signalisation est souvent mal comprise par des piétons.

« Bien qu’il soit vrai que les piétons ont une priorité absolue lorsque la silhouette blanche fixe est visible, il n’en demeure pas moins que de regarder autour de nous avant d’amorcer la traversée de la rue est la meilleure façon de prévenir les collisions et de protéger la vie humaine », dit-elle.

Tous les postes de quartier du SPVM « font régulièrement des opérations de surveillance aux intersections connues pour présenter des risques pour les piétons et ciblent spécifiquement les véhicules. En effet, environ les deux tiers de ces collisions sont attribuables aux conducteurs ».

EN SAVOIR PLUS

  • 18
    Nombre de piétons morts dans une collision à Montréal en 2020, l’année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles.

SOURCE : VILLE DE MONTRÉAL

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Consultation publique - La traversée des rues : mesures d’accessibilité universelle et mobilité active

Logo Ville de Montréal (Commissions permanentes) (Groupe CNW/Ville de Montréal)

NOUVELLES FOURNIES PAR Ville de Montréal | Déc 08, 2022, 10:00 ET

MONTRÉAL, le 8 déc. 2022 /CNW Telbec/ - La Commission sur le transport et les travaux publics souhaite consulter la population montréalaise, et plus particulièrement les personnes en situation de handicap et les personnes aînées, sur le déploiement de diverses mesures d’accessibilité universelle lors de la traversée des rues ainsi que sur les projets et les initiatives favorisant la mobilité active.

Toutes les personnes intéressées par la consultation sont invitées à suivre les étapes de la consultation sur la page : realisonsmtl.ca/traverseedesrues.

Venez assister à la séance d’information publique de présentation du document de consultation :

Date et heure : Mercredi 18 janvier 2023, de 19 h à 22 h

Lieu : Salle du conseil, Hôtel de ville de Montréal
(Édifice Lucien-Saulnier)
155, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H2Y 1B5

Webdiffusion : La séance publique sera accessible en direct et en différé à partir de ville.montreal.qc.ca/traverseedesrues.

La présentation sera suivie d’une période de questions. Pour participer, inscrivez-vous à partir du formulaire en ligne ou sur place, dès 18 h 30.


Exprimez-vous sur le sujet de la consultation, vous pouvez :

1- Présentez une opinion à la Commission lors des audiences publiques prévues :

Mardi 14 mars 2023, de 19 h à 22 h - Par visioconférence

Lundi 27 mars 2023, de 13 h 30 à 16 h 30 - En personne
Salle du conseil de l’hôtel de ville (Édifice Lucien-Saulnier)
155, rue Notre-Dame Est

L’inscription pour présenter un avis lors de ces séances est obligatoire. Vous pouvez
le faire à partir du formulaire en ligne ou par téléphone au 514 872-3000. La date
limite d’inscription est le lundi 27 février 2023, à 17 h.

2- Déposez une opinion par courriel, par la poste ou en personne à :

Service du greffe
Commission sur le transport et les travaux publics
155, rue Notre-Dame Est
Montréal (Québec) H2Y 1B5
commissions@montreal.ca

Les opinions, sous forme écrite, ou sous forme de fichier audio ou vidéo, doivent être transmises au plus tard le vendredi 31 mars 2023.

3- Répondez au questionnaire en ligne ou faites part d’une expérience à l’aide des outils disponibles sur realisonsmtl.ca/traverseedesrues.

Venez assister à l’assemblée publique d’adoption des recommandations :

Date et heure : Mercredi 10 mai 2023, de 14 h à 16 h 30

Lieu : Salle du conseil, Hôtel de ville de Montréal
(Édifice Lucien-Saulnier)
155, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H2Y 1B5

Webdiffusion : La séance publique sera accessible en direct et en différé à partir de ville.montreal.qc.ca/traverseedesrues.

Le projet de recommandations et le formulaire pour transmettre une question ou un
commentaire seront disponibles le jour de l’assemblée à partir de 9 h à ville.montreal.qc.ca/traverseedesrues.

Accessibilité

  • L’Édifice Lucien-Saulnier dispose d’une entrée de plain-pied, d’une porte automatique, de stationnements et de salles de bain accessibles;
  • La salle du conseil est accessible aux personnes à mobilité réduite;
  • La salle du conseil est équipée d’un système d’aide à l’audition accessible en syntonisant la fréquence 100,3 sur la bande FM de votre baladeur;
  • Un service d’interprétation en langue des signes québécoise (LSQ) sera offert dans le cadre d’un projet pilote pour les séances publiques de cette consultation;
  • Un service d’interprétation en American Sign Language (ASL) peut être offert sur demande, présentée cinq jours à l’avance, et sous réserve de la disponibilité d’interprètes;
  • Pour tout autre besoin, communiquez avec le secrétariat des commissions permanentes au 514 872-3000.

Les commissions permanentes de la Ville de Montréal

Les commissions permanentes sont des instances de consultation publique instituées par le conseil municipal et le conseil d’agglomération. Conformément à la Loi sur les cités et villes et à la Charte de la Ville de Montréal, métropole du Québec, leur mission consiste à éclairer la prise de décision des personnes élues et à favoriser la participation citoyenne aux débats d’intérêt public.

Les membres de la Commission

La Commission sur le transport et les travaux publics est présidée par Mme Laurence Parent, conseillère d’arrondissement, arrondissement Le Plateau-Mont-Royal et M. Michel Bissonnet, maire de l’arrondissement de Saint-Léonard, en assume la vice-présidence.

Sont également membres : M. Younes Boukala, conseiller d’arrondissement, arrondissement de Lachine; Mme Arij El Korbi, conseillère d’arrondissement, arrondissement de Saint-Léonard; M. Benoit Gratton, conseiller d’arrondissement, arrondissement de Verdun; M. Enrique Machado, conseiller d’arrondissement, arrondissement de Verdun; M. Peter McQueen, conseiller de ville, arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre -Dame-de-Grâce; Mme Laura Palestini, conseillère de ville, arrondissement de LaSalle et Mme Mindy Pollak, conseillère d’arrondissement, arrondissement d’Outremont.

SOURCE Ville de Montréal

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Plante veut plus de radars photo à Montréal


Valérie Plante en entrevue avec Métro en décembre 2022. | Photo: Archives Métro

Journal Métro | Mateo Gaurrand-Paradot | 11 janvier 2023 à 11h35

«Un retard, ce n’est pas grave. Mais une vie, ça compte», a réaffirmé la mairesse de Montréal Valérie Plante, lors d’une séance du comité exécutif, après avoir exprimé son souhait que la vitesse soit réduite et que davantage de radars photo soient installés dans la ville.

Valérie Plante soutient que le nombre de radars photo doit être augmenté et que cette demande est exprimée par les citoyens. D’après la mairesse, cette mesure se justifie par le fait que les policiers ne peuvent être présents partout sur le réseau routier de la métropole.

Pour cette première séance du comité exécutif de l’année 2023, Valérie Plante a mis la sécurité routière au cœur de son mot d’ouverture. Elle a rappelé à quel point la mort de Mariia, la fillette happée par un automobiliste le mois dernier dans Centre-Sud, avait choqué les résidents du quartier, les Montréalais et même le Québec en entier.

Valérie Plante évoque l’importance de l’action des autres paliers de gouvernement. C’est dans ce sens qu’elle appuie les demandes «très précises» de Piétons Québec pour la mise en place d’une stratégie nationale de sécurité routière par le gouvernement provincial. Québec n’a pas de plan pour atteindre la Vision zéro, au contraire de la Sûreté du Québec et de la Ville de Montréal.

La mairesse réitère sa volonté de défendre les enfants grâce à la sécurisation d’intersections autour de nombreuses écoles, une mesure annoncée hier. Par ailleurs, Montréal lancera des appels à projets aux arrondissements pour sécuriser les intersections près des lieux fréquentés par les aînés.

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Sur le thème des radars photo, Métro a publié ceci il y a quelques jours:

On peut voir combien d’argent ceux-ci ont rapporté, et surtout le nombre d’infractions.
J’ai l’impression que certains sont inopérants ou les données sont manquantes, avec 0 infraction, ce qui me semble irréaliste à plusieurs emplacements. Surtout quand d’autres ont 20 000(!!!) infractions en un an.

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Well, some of them simply do not exist… for instance, the one near Atwater on the A15S/A20W multiplex has been removed over 5 years ago. I’m not sure why they are even listing it.

Il n’y avait pas une zone de radar mobile sur Christophe-Colomb au sud de Crémazie? Il n’y a aucune mention de celle-ci dans cet article. Il faut dire que je n’en ai jamais vu non plus en quelques centaines de passages. Étant donné la largeur de la rue, cette rue incite à la vitesse, un peu comme St-Denis avant l’implantation du REV.

The list from the Ministry of Justice gives a total from 2009 to 2022. Journal Metro probably took this list and the 2021 list and substracted totals to give a 2022 total, and then proceeded to list all the Montreal ones.

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Passages pour piétons Une centaine de feux sonores supplémentaires seront installés à Montréal


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | Le tiers des 2344 intersections avec feux de circulation de la métropole, soit 771 d’entre elles, répondent jusqu’ici aux nouveaux standards de déplacement universel.

Montréal veut implanter « des temps de traverses plus longs » sur l’ensemble de ses intersections avec feux de circulation. Une centaine de feux sonores supplémentaires, permettant aux personnes aveugles ou malvoyantes de traverser la rue en toute sécurité, doivent être installés dans les prochains mois.

18 janvier 2023 | Publié à 21h35 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

Le tiers des 2344 intersections avec feux de circulation de la métropole, soit 771 d’entre elles, répondent jusqu’ici aux nouveaux standards de déplacement universel, ce qui correspond à une vitesse de déplacement d’environ 1,1 mètre à la seconde. L’objectif est d’avoir appliqué ces temps de traverse sur toutes les intersections d’ici sept ans, en 2029.

« On est en train de revoir toutes les intersections avec feu, à un rythme d’à peu près 250 par année », a indiqué mercredi le chef d’équipe et conseiller en aménagement du Service de l’urbanisme et de la mobilité (SUM), Bartek Komorowsk lors d’une commission sur l’accessibilité universelle.

Selon lui, l’un des défis sera « d’intégrer des feux sonores et des temps de traverses plus longs aux feux de circulation en minimisant le temps d’attente de tous les usagers ».

Jusqu’ici, 280 traverses ont par ailleurs des feux sonores, soit un peu plus de 10 % d’entre elles. « Au moment de rédiger notre document, on avait 92 traverses sonores en attente à implanter. De ces 92, il y en a 58 pour lesquelles les plans étaient prêts et les travaux sont déjà programmés », a détaillé l’ingénieure Elise Cécyre.

Quelque 22 feux sonores seront implantés « via des projets de réaménagements de rue » après la saison hivernale, et 36 par l’entremise du Programme de maintien de l’actif des feux de circulation. En règle générale, une fois les évaluations complétées, l’installation d’un feu sonore prend moins d’un an.

Le SUM rappelle toutefois que « lorsque l’implantation se fait dans le cadre d’un projet réaménagement de rue, le délai entre la réception de la demande et la mise en service des feux sonores peut être long si le projet s’échelonne sur plusieurs années ». C’est le cas, par exemple, du Service rapide par bus (SRB) Pie-IX.

De l’impact des chantiers

Montréal compte aussi « implanter les signaux sonores dans le bon axe en utilisant le mobilier existant autant que possible, et assurer l’alignement des corridors de marche lorsqu’on raccorde un nouvel aménagement à l’existant ». La Ville vise également une amélioration du suivi des chantiers routiers pour « réduire l’écart entre la conception et la mise en œuvre des aménagements ».

La conseillère associée au comité exécutif, Marianne Giguère, a quant à elle reconnu mercredi que la popularité grandissante des projets de piétonnisation mis en place l’été à Montréal appelle à une réflexion sérieuse en matière de mobilité réduite.

« Les commerçants font des bonnes affaires, les gens les apprécient, mais pour des personnes avec des handicaps visuels, ça complique les choses puisqu’ils perdent leurs repères [fournis par la circulation automobile]. C’est un problème sérieux pour lequel il faut trouver des solutions », a-t-elle dit.

Cela dit, « le paradigme du tout à l’auto à tout prix est définitivement en train de changer », a poursuivi Mme Giguère. La volonté de faire plus de place au transport actif et collectif « est plus grande que jamais, et les investissements aussi », a-t-elle conclu.

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Il était temps!
Au Japon, c’est fait depuis longtemps et il y a toutes sortes de sons, dont bcp de chants d’oiseaux :wink:

Des centaines de feux sonores seront installés à Montréal


Photo: iStock

Robert Dolbec
19 janvier 2023 à 11h19 - Mis à jour 19 janvier 2023 à 12h50 3 minutes de lecture

Montréal veut offrir plus de temps aux piétons pour franchir les intersections de la ville. Elle espère donc installer des centaines de feux sonores sur son territoire d’ici 2029. C’est ce qui ressort d’une commission sur le transport et les travaux publics tenue mercredi soir.

Intégrer des feux sonores et des temps de traverse plus longs aux feux de circulation en n’augmentant pas le temps d’attente de tous les usagers représente un défi colossal pour tous les arrondissements de Montréal.

En ce moment, on dénombre 2344 intersections avec feux de circulation sur le territoire de la Ville de Montréal et, en date de janvier 2022, 771 d’entre elles (33%) répondaient aux standards de déplacement universel de feux pour piétons à décompte numérique.

«Comme l’objectif est d’implanter 250 intersections à modifier par année, il faudra attendre jusqu’à l’année 2029 pour compléter le reste des intersections», a mentionné le chef d’équipe du Service de l’urbanisme et de la mobilité, Bartek Komorowsk.

Toutefois, «l’implantation systématique de feux sonores à chaque intersection n’est pas envisagée puisqu’ils sont activés par des boutons d’appel, qui émettent une tonalité à chaque seconde pour permettre leur localisation. Ce son répétitif peut être dérangeant s’il se trouve à côté d’une résidence», nous apprend également le document de présentation.

En outre, il n’est pas possible de prévoir des feux sonores à toutes les traverses d’une intersection, puisqu’une multiplication des signaux sonores créerait de la confusion pour les personnes ayant une déficience visuelle.

Vizion zéro et accessibilité universelle

L’accessibilité universelle et la Vision Zéro sont des démarches distinctes mais complémentaires. Afin d’augmenter la mobilité active tout en améliorant le bilan des collisions avec décès et blessés graves, les deux démarches doivent aller de pair.

L’accessibilité universelle cherche à augmenter la mobilité des personnes en situation de handicap et des aînés, et vise des endroits où il y a des barrières à la mobilité. Elle a principalement recours à des mesures d’aménagement.

Pour sa part, la Vision Zéro cherche à réduire le nombre de décès et de blessés graves. Elle vise des endroits où il y a un risque plus élevé de collision et fait appel à une diversité de mesures visant l’aménagement, mais aussi le contrôle de la circulation, les comportements des usagers et les caractéristiques des véhicules.

Rues piétonnes et partagées

Les rues piétonnes et partagées sont populaires et l’administration Plante veut en augmenter le nombre. Cela représente, entre autres, le défi de permettre à tous de traverser la rue à mi-tronçon et cela semble loin d’être évident.

Il faudra également délimiter les corridors partagés de ceux réservés exclusivement aux piétons et combler l’absence des repères auditifs fournis par la circulation automobile.

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Mise en place de nouveaux sens unique, dans Centre-Sud. :point_down:

L’arrondissement de Ville-Marie accélère la sécurisation des rues du quartier Centre-Sud

NOUVELLES FOURNIES PAR Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie | Janv 27, 2023, 11:25 ET

MONTRÉAL, le 27 janv. 2023 /CNW Telbec/ - Déterminé à assurer la sécurité de toutes et de tous et la qualité de vie de ses quartiers habités, l’arrondissement de Ville-Marie accélère le déploiement d’actions prévues dans son Plan local de déplacement 2020-2030 et annonce que de nouvelles mesures d’apaisement dans le district de Sainte-Marie entreront en vigueur à la fin des classes.

Sécurisation des rues Parthenais, De Rouen et Fullum

Rues mises à sens unique dans Sainte-Marie (Groupe CNW/Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie)
Rues mises à sens unique dans Sainte-Marie (Groupe CNW/Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie)

Concrètement, l’Arrondissement compte diminuer au maximum le nombre de véhicules qui utilisent les rues locales comme raccourcis, grâce à des mises à sens unique. Les modifications qui seront déployées dans cette première phase d’interventions visent à réduire le nombre de voitures qui circulent dans les rues locales et à augmenter la sécurité aux abords des établissements scolaires, des CPE et des locaux d’organismes communautaires :

  • mise à sens unique de la rue Fullum, vers le nord, entre les rues Ontario et Sherbrooke;
  • mise à sens unique de la rue Parthenais, vers le nord, entre les rues de Rouen et Sherbrooke;
  • mise à sens unique de la rue de Rouen, vers l’est, entre les rues Fullum et D’Iberville.

Les interventions structurantes annoncées aujourd’hui s’ajoutent à celles mises en place en décembre, soit le surdimensionnement des panneaux d’arrêts, le rétrécissement de la voie sur la rue Parthenais au coin de la rue de Rouen, ainsi qu’une présence policière accrue.

D’autres initiatives seront déployées au courant de l’année, tels que l’ajout de dos d’ânes, la sécurisation de ruelles ou encore l’aménagement de nombreuses saillies de trottoirs. Une planification complète pour 2023 sera annoncée dans les prochains mois.

L’ensemble des interventions annoncées aujourd’hui feront l’objet d’un monitorage afin d’évaluer leur efficacité et leurs impacts. À cet effet, l’arrondissement de Ville-Marie collabore étroitement avec les partenaires institutionnels et locaux, ceux du milieu communautaire ainsi qu’avec les groupes de la société civile afin de mettre en œuvre ses différentes interventions.

Citations:

« La sécurité des déplacements piétons, en particulier des plus vulnérables, a toujours été au cœur des priorités de notre administration, et ce, dès le début de notre premier mandat. Malgré d’importants changements apportés partout sur le territoire montréalais, on veut aller plus loin et plus vite. Le secteur du Centre-Sud est particulièrement affecté par l’augmentation insoutenable du nombre de véhicules qui circulent dans les rues locales et nous prenons des moyens supplémentaires pour en limiter l’impact. La population a raison de se mobiliser partout au Québec pour exiger une meilleure sécurisation des déplacements et on invite tous nos partenaires à répondre à cet appel. On a tous un rôle à jouer pour sécuriser nos rues », a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie.

« Puisque l’arrondissement de Ville-Marie est un pôle générateur de milliers de déplacements tous les jours, nous devons mettre les bouchées doubles pour apaiser la circulation et assurer la sécurité de tous, notamment dans le quartier Centre-Sud. Nous sommes confiants que les mesures annoncées aujourd’hui auront un impact important sur la réduction des déplacements dans les rues résidentielles du secteur visé. Néanmoins, nous sommes engagés à aller encore plus loin pour protéger les usagers les plus vulnérables sur nos rues. Nous ne ménagerons aucun effort pour sécuriser et améliorer la qualité des milieux de vie de nos quartiers », a ajouté Sophie Mauzerolle, conseillère de Ville du district de Sainte-Marie et responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal.

« Nous remercions l’administration et les équipes de l’arrondissement de Ville-Marie d’avoir entamé l’élaboration de cet ambitieux plan d’apaisement de la circulation. Ces premières interventions bonifieront la sécurité et la qualité de vie des résidentes et des résidents de Sainte-Marie. Les changements annoncés aujourd’hui auront pour effet de grandement réduire et ralentir la circulation de transit dans ce secteur familial, sécurisant les déplacements des résidentes et des résidents, notamment des enfants du quartier. Nous continuerons notre collaboration avec les équipes de l’Arrondissement afin de contribuer à l’élaboration de plans similaires pour les autres secteurs du Centre-Sud », a renchéri Chris McCray, membre du Collectif apaisement pour Sainte-Marie.

« Nous constatons le sérieux du travail en cours par les équipes de l’arrondissement de Ville-Marie et voyons d’un œil optimiste d’importants changements à venir dans le Centre-Sud. Le sens unique nord prévu pour la rue Fullum s’inscrit parfaitement dans la vision d’apaisement automobile que se fait notre Comité et nous avons hâte de voir son aménagement se réaliser ! La démarche entreprise nous paraît particulièrement constructive ! », a souligné Carl St-Denis, co-initiateur du Comité de la rue Fullum.

Rappelons que ces mesures répondent directement aux objectifs du Plan d’action Vision Zéro de la Ville de Montréal et du Plan local de déplacement de Ville-Marie, qui visent tous les deux à atteindre zéro décès et blessé grave sur les routes. Ces actions locales s’ajoutent aux efforts de la Ville de Montréal, qui a sécurisé les abords de près de 80 écoles depuis 2020. Grâce à un budget doublé dédié à la sécurisation des déplacements, plus de 50 établissements fréquentés par les enfants et les aînés seront sécurisés en 2023 partout à Montréal.

SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie

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Sécurité autour des écoles Québec promet d’accorder une place importante aux radars photo


ARCHIVES LE SOLEIL | La ministre du Transport, Geneviève Guilbault, promet de déposer un « plan d’action renforcé » en matière de sécurité routière qui fera une « place importante » aux radars photo.

(Québec) Face aux parents qui se mobilisent pour exiger une meilleure sécurisation des déplacements actifs autour des écoles, la ministre du Transport, Geneviève Guilbault, promet de déposer un « plan d’action renforcé » en matière de sécurité routière qui fera une « place importante » aux radars photo.

31 janvier 2023 | Publié à 17h09 | HUGO PILON-LAROSE | LA PRESSE

À la première période de questions de l’année mardi à Québec, le député libéral de la circonscription de l’Acadie à Montréal, André Albert Morin, a demandé à Mme Guilbault si elle avait un plan pour éviter que d’autres drames comme le décès de Mariia Legenkovska, une fillette fauchée par un automobiliste en décembre alors qu’elle se rendait à l’école.

« Ces cas arrivent trop souvent. Nos enfants sont en danger près des zones scolaires. Et pourtant, il existe des solutions, notamment les photoradars, pour inviter évidemment les automobilistes à diminuer leur vitesse », a dit M. Morin.

Mme Guilbault a répondu qu’il existait déjà une stratégie de prévention en sécurité routière 2021-2025, pilotée par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), mais qu’elle devait être bonifiée. « Le député a raison, il faut en faire plus », a-t-elle dit.

« On va arriver très bientôt avec un plan qui sera bonifié, dans lequel les photoradars auront une place importante, mais ne seront pas la seule mesure qu’on va mettre en place », a ajouté Mme Guilbault. « Les photoradars sont un des éléments, [mais] ce n’est pas le seul. La répression, oui, mais ça prend toujours beaucoup de prévention et de sensibilisation en parallèle », a-t-elle complété.

La ministre des Transports a ensuite rappelé qu’il y avait déjà 54 radars photo au Québec, incluant 30 qui sont fixes et 24 qui sont mobiles, et qui peuvent être placés dans des zones scolaires ou « accidentogènes ».

Alors que la métropole note une augmentation des piétons blessés gravement lors d’accident de la route sur son territoire, La Presse rapportait lundi que la Ville de Montréal avait soumis un projet au ministère des Transports (MTQ) pour implanter des radars photo dans des quartiers densément peuplés. À l’heure actuelle, une municipalité doit obtenir l’approbation du ministère pour utiliser un radar photo à l’extérieur d’une zone scolaire.

« Chaque site potentiel doit nous être soumis pour approbation et faire l’objet d’un arrêté ministériel, dit-il. Les municipalités ne peuvent pas décider demain matin : je mets un radar photo mobile à tel ou tel endroit parce que ça me tente », a expliqué le porte-parole du MTQ, Nicolas Vigneault. Les villes peuvent toutefois installer un radar photo sans arrêté ministériel dans une zone scolaire, a-t-il précisé.

En entrevue à La Presse, la professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Marie-Soleil Cloutier, rappelait également que « les études sont claires : les radars photo font diminuer la vitesse et les collisions ».

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I’ve shared this before but at the intersection Rue Philippines and Boul Pelletier in Brossard (recently added in December in anticipation for the REM) there is a an automated light. This doesn’t use infrared sensors in the ground like what’s done in California, I believe it instead uses microwave traffic detection sensors. I might film this intersection when it’s warmer to show it in action, but essentially when a car approaches the light, the sensors activate. Once the car stops at the line, the light changes to green.

This is safer than a stop sign, where cars generally don’t pull to a complete stop, and it’s adaptive to the traffic on the street. In Montreal, I believe this should be implemented at places that currently have operators there during rush hours (for the tunnel reconstruction), like at Sherbrooke/Papineau, Sherbrooke/De Champlain, Papineau/Ontario. From what I can tell, the operators just switch the lights to what they “feel” is correct, letting all traffic go for too long, leading to more backups. This could easily be solved by the instillation of these sensors, as well as some infrared sensors for pedestrians.

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Un feu intelligent qui pourrait séduire la métropole


Feu intelligent Fred | Photo: Gracieuseté/ Signalisation Kalitec inc.

Journal Métro | Quentin Dufranne | 23 mai 2023 à 16h46

Déjà déployé depuis une dizaine d’années en Europe, le feu de ralentissement éducatif Fred de l’entreprise Signalisation Kalitec pourrait s’avérer être un outil efficace à Montréal alors que la métropole est aux prises avec des enjeux de sécurité routière. La Ville de Brossard a été séduite par l’idée de ce feu qui force les automobilistes à ralentir. Elle a ainsi installé un de ces feux sur la rue Stravinski dans le cadre d’un projet pilote de 90 jours.

Le feu Fred fonctionne par la détection des ondes des voitures qui approchent. Il demeure rouge tant que la limite de vitesse n’est pas respectée par la voiture. Ce feu intelligent permet aussi d’enregistrer des statistiques pour suivre le comportement des automobilistes.

Il peut fonctionner à l’énergie solaire ce qui évite aux municipalités d’effectuer d’importants travaux d’excavation. Avec un coût moyen de 10 000$ à 20 000$, ce feu représente donc une alternative peu dispendieuse pour les villes toujours en quête de solutions pour faire respecter les limitations de vitesse.

Toutefois, le feu Fred ne peut pas être installé n’importe où. Il doit être situé sur une rue où la limitation est de 50 km/h ou moins et qui comporte seulement une voie de circulation dans chaque sens. Il ne peut pas être installé près d’une traverse piétonne et proche d’une intersection.

Cette installation pourrait donc très bien se retrouver aux abords des écoles ou dans les rues résidentielles, souvent utilisées comme raccourcis par les automobilistes, mettant davantage en danger les usagers les plus vulnérables comme les piétons et les cyclistes.

Considérant les critères d’installation, la mairesse de la Ville de Brossard, Doreen Assaad, est d’avis qu’un tel feu peut être aménagé dans d’autres villes comme Montréal.

«Je ne vois pas où ça ne peut pas être installé que ce soit une petite municipalité ou une grande ville, dit-elle. Il y a plein de places où ça pourrait être installé si ça fonctionne sur la rue Stravinski, selon moi. Il y a beaucoup de rues similaires à travers le Québec.»

Doreen Assaad veut attendre la fin du projet pilote pour constater l’efficacité et l’utilité de ce feu. Si les résultats sont concluants, la mairesse de Brossard espère pouvoir voir ce type de feu s’implanter à travers le Québec. «Dépendamment de la conclusion, notre souhait c’est d’arriver à faire que ce soit normé au niveau du ministère du Québec et que ce soit une option parmi tant d’autres», ajoute -t-elle.

Un feu efficace en Europe

Les études menées en France avec le feu Fred montrent qu’il permet de faire respecter la vitesse chez 90 à 95% des automobilistes alors qu’un simple avertisseur de vitesse permettrait de diminuer de 20% les vitesses excessives.

Selon le directeur des ventes et marketing et co-propriétaire de l’entreprise de l’entreprise Signalisation Kalitec, Anthony Lapointe, ce feu, déjà testé en Europe, «a tout à fait sa place dans la métropole».

«Je vois ce feu-là s’intégrer très facilement à Montréal aux abords des écoles, aux abords des rues résidentielles, dit-il. On peut le voir comme un afficheur de vitesse encore plus puissant, car devant un feu rouge à peu près tout le monde a le même réflexe donc le niveau de respect du feu est très élevé.»

Pour Anthony Lapointe, le seul facteur qui pourrait rendre plus difficile l’installation d’un feu Fred à fonctionnement solaire serait la hauteur des bâtiments et la densité urbaine. Il rappelle cependant qu’une version du feu raccordée au réseau électrique existe déjà.

L’entreprise familiale basée à Laval espère pouvoir effectuer une cinquantaine de projets pilotes à travers le Canada cette année.

Les conducteurs délinquants qui passent souvent vont finir par savoir que c’est un faux feu de circulation et vont juste passer tout droit.

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Rien d’autre qu’un policier peut arrêter un délinquant en bout de ligne, mais avec un taux de succès de plus de 90% en France, on fait quand même pas pas mal de gain par rapport à un simple radar.

J’imagine que ce feu conserve la même obligation du code de la route que n’importe quel autre feu rouge, c’est donc probablement plus dissuasif pour les “petits délinquants”. La plupart des conducteurs ne brûle pas les feux, même à une intersection vide au milieu de la nuit où ce serait facile de le faire.

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