Espaces piétonniers

«Le Salon de l’Auto n’a plus sa place à Montréal», selon des militants

Axel Tardieu29 janvier 2023 20H07

Photo Axel Tardieu

Julien Gagnon-Ouellette, Jasmine Gareau-Lindsay, Lee-Ann Boily et Ben Valkenburg ont manifesté au Salon de l’Auto 2023 à Montréal.

29 janvier 2023 20H07

Des militants ont fait irruption au Salon de l’Auto de Montréal, dimanche, pour dénoncer la «dépendance» à l’auto de notre société.

«On croit que le Salon de l’Auto n’a plus sa place à Montréal, n’a plus sa place dans un milieu urbain, qu’on doit commencer à penser à autre chose que la culture tout-à-l’auto», a lancé Mathieu Murphy-Perron, du collectif Vélorution.

Une équipe de quatre militants a débuté l’action en marchant à travers les voitures exposées et la foule. Ils portaient des chandails avec des messages comme «Les autos tuent plus que les guerres» ou «Le tout-à-l’auto? That’s so last century».

Julien, l’un d’entre eux, est ensuite monté sur une chaise en criant des questions aux visiteurs. «Combien y a-t-il eu de mort de personnes à pied ou à vélo sur les routes de Montréal en 2022?», a-t-il demandé. «39 », a répondu une des seules personnes qui a réagi.

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La dernière étape de l’action se déroulait un étage en dessous, près de l’entrée principale, où se croisent des centaines de gens. D’autres militants ont mis des affiches sur les murs. Des agents de sécurité leur ont demandé d’arrêter et des employés du Palais des Congrès tentaient de retirer au fur et à mesure les pancartes.

Les 22 militants réunis sur place dénonçaient notamment le fait que bien plus d’espace de voirie est consacré aux automobiles qu’aux autres modes de transport à Montréal, malgré la densité de population et l’urgence climatique qui appelle à une diminution du recours à l’auto solo.

Isabelle Senécal était parmi les manifestants au Salon de l'Auto 2023 à Montréal.

Photo Axel Tardieu

Isabelle Senécal était parmi les manifestants au Salon de l’Auto 2023 à Montréal.

«C’est des embouteillages, c’est du trafic… tu ne bouges pas parce qu’on ne peut pas avoir assez de place pour que chaque personne qui habite à Montréal puisse avoir deux, trois, quatre voitures», poursuit Mathieu Murphy-Perron, qui aimerait que les alternatives soient bonifiées.

• À lire aussi: 4 mesures concrètes à mettre en place pour sauver la vie de piétons

Le collectif espère carrément que l’événement ne se tienne plus à Montréal dans un futur rapproché.

Même si l’organisation du Salon de l’Auto met de l’avant bien plus de modèles électriques ou hybrides qu’avant, l’événement est «une relique du passé», selon Mathieu Murphy-Perron.

«Montréal ne peut pas accueillir 23 000 voitures de plus par année, qu’elles roulent à essence ou à l’électricité. Les enfants demeurent 8 fois plus à risque de mourir dans une collision impliquant un VUS, même s’il est électrique», ajoute Sophie Lavoie, une autre militante.

Il y avait 983 230 voitures en circulation dans l’agglomération de Montréal en 2020. C’est 5% de plus qu’en 2015.

The article makes it sound like there were only 4 protesters, there were actually over 15!

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Personnellement, j’ai toujours questionné la pertinence du Salon de l’auto, mais c’est vrai que de plus en plus, ça a vraiment plus trop sa place

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Hum non?

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C’est cette affirmation qui me fait tiquer.

Dans Griffintown, le centre-ville, c’est jouable, il y a des alternatives.

Dans RPP, non. Réduire drastiquement voire éliminer le stationnement sur rue, déjà souvent difficile, ça lance le message aux jeunes familles, aux gens qui ont besoin d’une voiture pour le travail, un chalet, de la famille à l’extérieur qu’ils devraient songer à quitter pour la banlieue. Une “autoviction” en faveur de ménages qui ont des besoins différents des leurs, qui sont pas mal tous pareils, qui font des choix de vie similaires.

C’est pas ça la ville. C’est pas une banlieue homogène où tout le monde a le même lifestyle, pense pareil et fait a les mêmes occupations, loisirs et aspirations.

Qu’on redessine les intersections, qu’on multiplie les entraves à la fluidité, qu’on impose des parcos sur les artères commerciales, soit, mais toucher au stationnement résidentiel ça ne peut pas être bien reçu.

Mais je sais que la logique ambiante pousse vers l’abandon total de la voiture coûte que coûte le plus vite possible. C’est une erreur.

Montréal n’est pas une ville européenne.

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Ce que je dirais est qu’il faut qu’il y ait une alternative prête avant d’enlever le stationnement. A Griffintown il y a des alternatives donc c’est plus facile de justifier.

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75 radars à Toronto, 35 à Vancouver, 17 à Ottawa
Montréal : 3 radars fixes pourt la vitesse, 5 aux intersections et 7 radars mobiles

Ici, ça prend un arrêté ministériel après une étude du MTQ, sauf en zone scolaire…

Vitesse excessive | « On a besoin de radars photo dans les zones scolaires »


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Un radar photo mobile, installé rue Notre-Dame à Montréal, en 2017

Le danger posé par la vitesse excessive des automobilistes en zone scolaire et dans les quartiers densément habités pourrait-il être réduit par l’installation de radars photo ? Si elles restent timides au Québec, des initiatives ailleurs au Canada semblent prometteuses.

Publié à 7h00
Nicolas Bérubé
LA PRESSE

On en retrouvera 75 déployés à Toronto en février. Vancouver en compte 35, tandis que la Ville d’Ottawa en a installé 17, qui ont capté plus de 106 000 conducteurs fautifs en 2022.

Les radars photo en milieu urbain vivent une renaissance ces temps-ci. Longtemps décriés comme des « trappes à tickets », ils font de plus en plus partie des outils utilisés par les villes et les municipalités afin de réduire les dangers posés par la circulation des véhicules motorisés dans les quartiers densément habités et de faire diminuer le nombre des morts sur les routes.

« La première chose à savoir au sujet des radars photo, c’est qu’ils fonctionnent », explique Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), où elle dirige le Laboratoire Piétons et Espace urbain. « Les études sont claires : les radars photo font diminuer la vitesse et les collisions. »

L’une des problématiques vécues en ville est la vitesse excessive des automobilistes dans les zones scolaires : deux journées d’observations au radar réalisées par La Presse en décembre devant deux écoles de Montréal et de Longueuil ont permis de constater qu’à peu près aucun automobiliste ne respectait la limite maximale.

De nombreux conducteurs de véhicules y circulaient à plus de 60 km/h, soit le double de la limite permise – un comportement reconnu comme un frein à une plus grande adoption des déplacements actifs, comme la marche ou le vélo, chez les enfants et des adolescents.

Mme Cloutier note que Toronto a décidé de s’attaquer au problème : dans le cadre d’un projet pilote, 120 radars photo mobiles font actuellement une rotation dans différentes zones scolaires de la ville. « Au début, ils donnaient des avertissements, et là, ils donnent des contraventions. »

Le déploiement de tels radars « semble plus compliqué au Québec qu’ailleurs », ce qui peut expliquer que la province est loin d’être un précurseur dans le déploiement de cette technologie en milieu fortement urbanisé, déplore-t-elle. « Ça reflète encore peut-être notre trop grande tolérance envers la vitesse. »

Un radar, un arrêté ministériel

Au Québec, on compte 30 appareils de contrôle automatisé fixes, soit 11 pour la vitesse et 19 aux intersections, et 24 appareils mobiles, qui sont utilisés en rotation sur différents tronçons de route, note le ministère des Transports (MTQ).

Sur l’île de Montréal, on retrouve trois radars fixes pour la vitesse, cinq radars aux intersections, et sept lieux approuvés pour faire une rotation de radars photo mobiles.

Les radars photo ne chôment pas : celui situé sur la route 138, près du pont Mercier, a capté plus de 12 000 conducteurs fautifs durant l’année 2021. Les constats d’infraction ont permis de récolter plus de 1,4 million de dollars d’amendes.

Selon le MTQ, les accidents ont diminué de 91 % et les accidents avec blessés, de 45 % depuis l’installation de ce radar photo, en 2018.

Nicolas Vigneault, porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable, note que l’utilisation des radars photo par les municipalités doit être approuvée au préalable par le Ministère.

« Chaque site potentiel doit nous être soumis pour approbation et faire l’objet d’un arrêté ministériel, dit-il. Les municipalités ne peuvent pas décider demain matin : je mets un radar photo mobile à tel ou tel endroit parce que ça me tente. »

La seule situation où les municipalités peuvent installer un radar photo sans arrêté ministériel est dans une zone scolaire. « Ça, elles peuvent le faire. »

Les radars ont du succès pour faire diminuer la vitesse et le danger, dit-il.

« Après l’installation d’un radar, le pourcentage d’automobilistes qui dépassent les limites de vitesse passe de 59 % à 13 %, et le nombre d’accidents diminue de 12 % à 29 % selon le site. »


PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL
Un radar photo à l’angle de l’avenue Saint-Sacrement et du boulevard Charest, à Québec

M. Vigneault note que les sommes récoltées en amendes servent à faire fonctionner le programme, payer les policiers et l’équipement, notamment. Les sommes excédentaires vont au Programme d’aide financière du Fonds de la sécurité routière (PAFFSR), qui finance des mesures et des programmes de sécurité routière et d’aide aux victimes de la route.

« Selon les dernières données disponibles, qui datent de décembre 2021, près de 27 millions ont été alloués à divers organismes pour permettre la réalisation de près de 300 projets à l’échelle du Québec », note M. Vigneault.

Montréal veut aller de l’avant

Pour l’administration Plante, les déploiements de radars photo dans les autres grandes villes canadiennes donnent à penser que Montréal pourrait lui aussi bénéficier des bienfaits de cette technologie pour accroître la sécurité sur ses routes.

Durant les neuf premiers mois de 2022, 10 décès de piétons sont survenus à Montréal, soit un de plus qu’à pareille date l’année précédente, et 39 piétons ont été blessés gravement lors d’accidents de la route, une augmentation de 56 % par rapport à la même période en 2021. Les enfants et les aînés sont surreprésentés parmi les victimes chez les piétons au Québec.

Marikym Gaudreault, attachée de presse du cabinet de la mairesse et du comité exécutif de Montréal, signale que Montréal aimerait implanter davantage de radars photo dans les zones densément peuplées sur son territoire, et note que la Ville a soumis un projet en ce sens au MTQ.

L’utilisation des radars photo a fait ses preuves ailleurs au Québec et au pays, c’est pourquoi on souhaite que l’implantation s’accélère à Montréal.

– Marikym Gaudreault, attachée de presse du cabinet de la mairesse et du comité exécutif de Montréal

« C’est une mesure qui vient compléter parfaitement nos efforts pour repenser nos rues afin de les rendre plus sécuritaires, dit Mme Gaudreault. On a dit qu’on accélérait la cadence à ce niveau et on est d’avis que l’implantation des [radars photo], incluant ceux mobiles, doit aussi suivre le rythme. La Ville souhaite que le MTQ priorise ce projet, des démarches politiques et administratives sont faites en ce sens. »

La question du déploiement des radars photo soulève la grogne d’une partie de la population. Mais la mort de la petite Mariia Legenkovska, 7 ans, happée mortellement à Montréal par un conducteur le 13 décembre alors qu’elle se rendait à son école primaire, va peut-être provoquer des changements de mentalité, croit Marie-Soleil Cloutier.

« Peut-être qu’on va trouver ça normal d’avoir un radar photo près d’une école, parce qu’actuellement, on en a besoin », dit-elle.

78 000 $ POUR UN EXCÈS DE VITESSE

En 2021, la Sûreté du Québec a remis 251 802 constats pour excès de vitesse aux automobilistes. Pour faire diminuer les comportements dangereux, plusieurs pays européens ont décidé de passer à la prochaine étape et de viser le portefeuille des contrevenants en liant les contraventions au revenu de la personne interpellée. Ainsi, au Royaume-Uni, un excès de vitesse de moins de 16 km/h coûte à la personne sanctionnée entre 25 % et 75 % de son revenu hebdomadaire, tandis qu’un excès de 16 km/h à 48 km/h lui coûte de 125 % à 175 % de son revenu hebdomadaire. La Finlande va plus loin : en 2015, un homme d’affaires a été condamné à une amende de 54 000 euros (78 000 $ CAN) pour avoir roulé à 22 km/h au-dessus de la limite de vitesse dans une zone de 50 km/h. Les revenus de la personne interpellée étaient de 6,5 millions d’euros (9,4 millions de dollars canadiens) cette année-là.

EN SAVOIR PLUS

  • 63 millions
    Somme qu’ont permis de récolter l’an dernier les radars photo installés à travers la province

SOURCE : DONNÉES DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

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Les jeunes familles qui ont besoin d’une voiture pour le travail, un chalet, de la famille à l’extérieur, n’ont pas besoin de stationner sur les artères de transit. Ces familles stationnent sur les rues résidentielles, et certaines d’entre elles (des Érables, des Écores, etc.) ont de beaux trottoirs très larges et en masse d’espace de stationnement.

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Il y a énormément de ménages qui ont développé des habitudes liées à leur dépendance à l’automobile qui peuvent être modifiées. Par exemple, aller porter les enfants à l’école en voiture, aller au travail en voiture, aller aux rendez-vous en voiture - alors que pour plusieurs, toutes ces activités peuvent - et devraient - se faire en transport collectif.

Les “besoins” de plusieurs liés à l’automobile, qui justifient pour plusieurs ménage d’avoir davantage qu’un seul véhicule, n’en sont pas. Ce sont ces faux besoins qu’il faut challenger en tant que société, et oui, absolument, les choses à faire incluent de déranger des gens dans leurs habitudes quotidiennes.

Il n’y a aucun mystère là-dessus, il n’y a jamais eu de mystère. C’est tout simple, c’est clair depuis des années.

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Bin oui, entièrement d’accord. Raison de plus pour enlever le stationnement des ces artères importantes (Papineau, Beaubien, etc.).

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Pendant ce temps, dans le Vieux-… Québec ! :slightly_smiling_face:

Est-ce que Montréal s’en inspirera afin d’apaiser le traffic automobile (plutôt infernal par moment :exploding_head:) du Vieux-Montréal… :upside_down_face:

Vieux-Québec La Ville de Québec réduira un peu la place des voitures


PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL | La zone retenue sera délimitée par la côte du Palais, la rue Saint-Jean, la côte de la Fabrique, la rue Buade, la Port-Dauphin et la rue des Remparts. Ces rues seront toutes encore accessibles aux voitures.

(Québec) La Ville de Québec va limiter – un peu – l’accès de sa vieille ville aux automobiles dès l’été 2023, un projet pilote qui pourrait prendre de l’ampleur en cas de succès.

30 janvier 2023 | Publié à 15h11 | GABRIEL BÉLAND | LA PRESSE

« On a dit en campagne qu’on ne voulait pas que le Vieux-Québec devienne un Walt Disney de carton », a indiqué lundi le maire Bruno Marchand, qui veut « rendre les rues plus conviviales ».

La Ville va donc créer une zone d’apaisement de la circulation dans un secteur quasi exclusivement résidentiel, dans le secteur de l’Hôtel-Dieu et du Séminaire de Québec.

Les résidents de ce secteur pourront y entrer et en sortir en voiture, tout comme les parents qui reconduisent des enfants dans un CPE situé dans la zone ou dans les deux écoles ou encore les livreurs.

La zone d’apaisement sera interdite aux voitures sans permission du 4 juillet at 18 août, de 11 h à minuit.

Questionné sur la portée de cette mesure, qui dans les faits va interdire la circulation de transit dans des rues très résidentielles, le maire assure qu’elle n’est pas négligeable.

« Je passe souvent dans ces rues-là pour m’en venir à l’hôtel de ville », a répondu Bruno Marchand.

La conseillère du district Cap-aux-Diamant, Mélissa Coulombe-Leduc, indique quant à elle que des résidants du secteur se sont plaints de course de voiture dans les petites rues résidentielles du secteur.

La plupart des autobus touristiques vont par ailleurs être détournés le temps du projet-pilote vers la fontaine de Tourny, et n’entreront donc pas dans le Vieux-Québec.

La Ville de Québec avait étudié quatre scénarios pour apaiser la circulation. Elle a choisi de mettre en place le plus restreint.

La zone retenue sera délimitée par la côte du Palais, la rue Saint-Jean, la côte de la Fabrique, la rue Buade, la Port-Dauphin et la rue des Remparts. Ces rues seront toutes encore accessibles aux voitures.


IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE QUÉBEC | Le secteur en orange sera interdit à une bonne partie des automobilistes l’été prochain, entre 11 h et minuit.

Mais l’intérieur de la zone sera quant à lui interdit aux automobilistes qui ne sont pas munis de laissez-passer, ceux qui par exemple se chercheraient une place de stationnement pour aller au restaurant.

Le maire a expliqué que ce projet-pilote pourrait être élargi s’il se révèle un succès. Il a défendu le choix d’une zone limité par l’urgence d’agir.

« On accepte de se tromper, on préfère l’imperfection au néant », note Bruno Marchand.

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By pedestrianizing places like this, with old buildings and small streets not built for cars, people will see Quebec as a European city in North America even more

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Mais non, anyway il y a souvent des parcos (p. ex. Bélanger).

Pourquoi enlever du stationnement sur Des Érables, par exemple?

C’est déjà le cas avec les terrasses l’été. Tu veux piétoniser Beaubien d’un bout à l’autre? Come on.

Je faisais référence à un post qui expliquait qu’on avait pas mis de voies réservées sur Beaubien pour préserver les stationnements.

De mémoire, c’était pour que les commerçants près du Cinéma puissent garder la possibilité d’avoir des terrasses. Pas certain que l’administration de François Croteau aurait voulu préserver des parkings…

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La raison principale pourquoi on ne peut pas optimiser ces alternatives de déplacement dans RPP est pourtant la place allouée au stationnement sur rue. Des voies réservées bus sur Beaubien, Rosemont, Saint-Laurent, Papineau et de Lorimier aideraient à rendre les lignes 18, 197, 55, 45 et 10 beaucoup plus fiables et leur temps de parcours beaucoup plus prévisible.

D’autres artères, comme Bélanger ou d’Iberville, pourraient aménager ces voies de stationnement en voies cyclables. Un axe cyclable sur d’Iberville permettrait de confortablement rejoindre RPP et le Plateau à l’est de l’Avenue Papineau sans forcer un détour par Boyer ou la 1ere avenue.

Sur les rues résidentielles, comme des Érables, les gens stationnent aux intersections si la ville n’y installe pas de saillies de trottoirs. Les piétons on ensuite de la difficulté à traverser ces intersections de façon sécuritaire. Je pense que la ville aurait beaucoup à gagner à mieux démarquer les places de stationnement autorisés sur ces rues résidentielles et privilégier les débarcadères, le stationnement en auto-partage, les saillies drainantes, les espaces repos, les traverses piétonnes à mi-bloc, etc. Au final, en démarquant clairement ces places de stationnement des voies de circulation, points de traverse, débarcadères et autres, on peut aménager des rues résidentielles plus sécuritaires, plus productives, plus résilientes qu’en maintenant le statut quo.

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Ce n’est vraiment pas un bon moment pour les piétons ces jours-ci. Bien sur l’accumulation de neige rend souvent la situation difficile mais lorsque les trottoirs de chaque coté de la rue sont bloqués, alors c’est le comble.

Présentement il y a une situation inacceptable rue Lucien Lallier, à la sortie de la station de métro. En fait, lorsqu’on sort du métro le trottoir est fermé et clôturé depuis la mi-décembre. Il y a des cônes oranges dans la rue pour créer une sorte de passage mais ce n’est pas très sécuritaire du tout et surtout très désagréable car il est très étroit, il est près des voitures et avec la glace qui s’est formé depuis il devient un peu périlleux. Autrement dit, aucun handicapé ou personnes âgées ne peut emprunter ce passage. Il y a même un panneau qui nous dit que le trottoir est barré donc cela nous invite à traverser pour prendre le trottoir coté ouest. Donc les piétons doivent traverser 2 fois. D’ailleurs, il y a 2 semaines j’avais posté quelques photos de la situation dans un autre fil que je reproduis ici.

Et voilà que depuis aujourd’hui, le trottoir du coté ouest est maintenant fermé et clôturé !!! Incroyable.

Voilà les photos prises il y a 2 semaines qui montrent le trottoir coté est fermé et clôturé La situation est toujours la meme aujourd’hui, et je dirais pire avec l’accumulation de neige.



Et voilà la situation du trottoir coté ouest, photo prise ce soir (excusez la qualité médiocre).

Alors on fait quoi dans ce cas là?

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Mêmes si la station Lucien l’allier est la plus proche de chez moi, j’ai arrêter de la prendre. Elle n’est pas agréable a l’intérieure et le chemin a pied est aussi désagréable. Maintenant je prend Bonnaventure. Les escalier sont mieux et la marche sur Peel est beaucoup mieux.

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Je ne sais pas si je dois appeler le 311 ou la STM. Je vais tenter ma chance cet après-midi car cette situation est inacceptable. Moi je suis en mesure de m’organiser, faire un détour ou risquer une chute mais la plupart des gens ne peuvent pas et c’est ce qui me choque le plus.

Pour la neige en avant du chantier et sur le trottoir je la signalerais au 311, mais pour le déneigement de la parcelle devant l’entrée du métro, je le signalerais à la ville & à la STM

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