Revitalisation de l'Est de Montréal

C’est quand même étrange ce coin, avec un petit secteur résidentiel vraiment enclavé entre Notre-Dame, la voie ferrée et toutes les autres industries.

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Pas trop loin de l’anciennement prévue station Haig.

Est de Montréal La décontamination fait du surplace


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE | Sur les 200 millions que Québec comptait consacrer au programme de décontamination des terrains de l’est de Montréal, seulement 9,6 millions ont été utilisés.

Trois ans après son inauguration, le programme de décontamination qui devait transformer l’est de Montréal fait du surplace, selon les données obtenues par La Presse.

21 novembre 2022 | Publié à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Alors que Québec comptait y consacrer jusqu’à 200 millions de dollars, un seul terrain privé a été décontaminé jusqu’à maintenant. Trois autres terrains, appartenant tous à la Ville de Montréal, ont aussi été nettoyés. Quelque 9,6 millions ont été utilisés, alors que le programme prend fin dans un an.

C’est ce que révèle une demande d’accès à l’information effectuée par l’opposition officielle à l’hôtel de ville et dont La Presse a obtenu copie.

Le gouvernement du Québec et Montréal se disent tous les deux déçus de la lenteur de la décontamination, qui devait déclencher la revitalisation de ce secteur.

« On aimerait que ça aille plus vite, on ne peut pas dire le contraire », a reconnu le ministre de l’Économie et ministre responsable de la Métropole, Pierre Fitzgibbon, en entrevue*.* « J’aimerais que ça aille plus vite, mais il faut être réaliste », a-t-il continué, soulignant que le manque d’options de transport et l’isolement de plusieurs secteurs de l’est de Montréal nuisent au développement local de projets commerciaux. Et sans projet précis, les propriétaires ne sont pas incités à décontaminer.

Luc Rabouin, responsable de l’économie de l’administration Plante, exprime la même déception nuancée.

« C’est sûr qu’on aimerait être rendus beaucoup plus avancés dans la décontamination des terrains de l’Est. On avait beaucoup d’espoir qu’on aurait eu plus de demandes et qu’on aurait pu avancer plus rapidement », a-t-il dit en entrevue téléphonique, ajoutant que des projets avaient récemment été soumis. « Il faut aussi voir qu’on a eu deux ans de pandémie qui ne sont pas nécessairement les meilleurs moments pour que des propriétaires agissent. »

Son vis-à-vis de l’opposition à l’hôtel de ville voit les choses autrement. « L’administration de Projet Montréal a complètement délaissé ce côté-là du développement de l’est de Montréal, a dit Julien Hénault-Ratelle. C’est malheureux parce que c’est l’un des besoins les plus souvent cités par les citoyens de l’est de Montréal. »

Démarche parfois complexe

La pandémie n’est pas le seul obstacle cité par le milieu des affaires pour expliquer le manque de popularité du programme de décontamination.

« Clairement, on n’a pas atteint nos objectifs à ce moment-ci, et le secteur privé ne répond pas à l’appel », a expliqué le président de la Chambre de commerce de l’est de Montréal, Jean-Denis Charest. « Je suis extrêmement déçu, mais en même temps, je ne pense pas que c’est une question de volonté. »

Au banc des accusés : le décaissement tardif des subventions, une fois la décontamination terminée, qui oblige les propriétaires à avancer la totalité du coût des travaux pendant plusieurs mois. « Il n’y a pas beaucoup de PME qui vont vouloir immobiliser 1, 2 ou 3 millions en liquidités, a-t-il expliqué. Il n’y a pas beaucoup de [prêts-]ponts. »

Autre enjeu : le manque de connaissances ou d’intérêt de certains propriétaires, dont la décontamination n’est pas le champ d’expertise. « Ça demande certaines démarches et d’engager certains frais avant de savoir si on va être éligible pour le programme », a dit M. Charest, relayant les commentaires de ses membres.

Il faut se relever les manches et regarder d’autres approches. On ne peut pas abandonner, on n’arrivera pas à revitaliser l’Est si on ne mise pas sur ces terrains-là.

Jean-Denis Charest, président de la Chambre de commerce de l’est de Montréal

Les immenses terrains des sociétés pétrolières ne sont pas admissibles au programme.

Kevin Morin représente les entreprises de décontamination à titre de patron du Conseil des entreprises en technologies environnementales du Québec (CETEQ). En plus de ces problèmes, il cite la complexité du programme, qui exige que les propriétaires aient reçu un bon nombre de soumissions avant de procéder au nettoyage. À cause de la pénurie de main-d’œuvre et des carnets de commandes remplis à ras bord, « ça peut arriver que ce soit plus difficile de réunir le nombre requis de soumissionnaires », a-t-il dit.

« Ça s’active »

Devant son manque d’efficacité, le programme a été modifié début 2022 afin d’augmenter la proportion de la décontamination payée par l’État à 90 % de la facture.

C’est le maximum absolu que les pouvoirs publics peuvent donner à des propriétaires privés pour valoriser leurs propres terrains, a dit M. Rabouin. « C’est extrêmement généreux. On ne peut pas le faire nous-mêmes, à un moment donné. »

L’élu municipal et le ministre de l’Économie ont tous les deux souligné que de nouveaux dossiers de candidature avaient atterri sur les bureaux des fonctionnaires responsables du programme « dans les dernières semaines ».

Six nouveaux terrains attendent actuellement un feu vert : trois terrains privés, trois terrains publics, a précisé Luc Rabouin. « On voit que les efforts commencent à porter leurs fruits », a-t-il dit, précisant que les projets totalisent 33 millions. « On voit que ça s’active. »

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C’est la preuve qu’il n’y a rien de simple dans le développement urbain. Il y a tellement de facteurs à tenir compte et on le voit bien en lisant l’article que chacun a un effet plus ou moins important dans la problématique. Il faut donc poursuivre les efforts de concertation du milieu et démontrer les avantages de mettre ces immenses espaces à contribution dans l’est de Montréal. Car plus on développera l’est, moins on favorisera l’étalement urbain et plus la Ville profitera de revenus industriels, d’emplois et de taxes diverses.

Comment l’Est de l’île se développera avec Fitzgibbon.

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Montréal

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Pas d’évaluation d’impact pour les activités de Ray-Mont Logistiques

Les activités de l’entreprise consistent en du camionnage par la manipulation et l’entreposage de conteneurs sur une partie de son site. Photo: Archives, Jason Paré, Métro

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Lucie Ferré

24 novembre 2022 à 14h41 - Mis à jour 24 novembre 2022 à 17h59 3 minutes de lecture

Le projet de plateforme intermodale de transbordement de conteneurs ne fera pas l’objet d’une évaluation d’impact sur la santé (EIS), confirme la Direction régionale de santé publique (DRSP).

«Nous n’avons malheureusement pas pu aller de l’avant avec cette demande d’évaluation d’impacts santé», confirme à Métro Jean Nicolas Aubé, porte-parole de la DRSP. La principale raison serait que le projet de l’entreprise Ray-Mont Logistiques est «trop avancé», la demande d’EIS par des médecins, des spécialistes en santé publique et des environnementalistes ne remontant qu’à septembre.

«Une EIS doit se réaliser en amont d’un projet et, dans le cas présent, le projet est déjà accepté», affirme M. Aubé. En effet, l’entreprise avait pu obtenir au début du mois de novembre l’autorisation d’opération de ses activités par le ministère de l’Environnement. Ces dernières consistent en du camionnage par la manipulation et l’entreposage de milliers de conteneurs par jour, pleins ou vides, sur une portion du site.

Le projet inquiète depuis longtemps les citoyens du quartier, notamment car il intensifierait la pollution sonore et favoriserait l’implantation d’îlots de chaleur dans le secteur Assomption Sud-Longue-Pointe.

Manque de volonté

Contactée par Métro, la porte-parole de Mobilisation 6600 Parc-Nature, Cassandre Charbonneau-Jobin, voit la décision du DRSP comme «un manque de volonté politique».

«J’ai comme l’impression que c’est une excuse, car une demande d’évaluation d’impacts sur la santé avait déjà été faite en février par notre organisme. Ça fait longtemps qu’on est mobilisé sur le sujet et rien n’a été mis en place», affirme-t-elle, avant d’ajouter que le ministre de l’Environnement de l’époque, Benoit Charette, n’avait pas voulu créer un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour entendre l’avis des organismes et des habitants du secteur.

C’est un manque de volonté politique qui joue en faveur de l’économie.

Cassandre Charbonneau-Jobin, porte-parole de Mobilisation 6600 Parc-Nature

La DRSP a tout de même affirmé qu’elle évaluera «la possibilité», avec ses partenaires, «de réaliser une EIS au sujet du développement de l’est de Montréal». «C’est une bonne chose, soutient Mme Charbonneau-Jobin. Le développement de l’est de Montréal doit être pris en considération, mais nous continuerons de nous mobiliser sur la question. Il reste plusieurs phases au projet [de Ray-Mont Logistiques] sur lesquelles nous pouvons agir.»

Hum… pas sûr que… :thinking: Du moins, ça fait jaser…

Cacher vos yeux… si vous ne voulez pas regarder. :face_with_peeking_eye:

Tout nus contre Ray-Mont Logistiques

Article complet - Âmes et yeux sensibles s'abstenir


Un militant de Mobilisation 6600 Parc-Nature HMH courant nu sur le terrain de Ray-Mont Logistiques. | Photo: Capture d’écran

Journal Métro | MERCIER & ANJOU | 7 décembre 2022 à 10h59 | Nicolas Monet

Des militants de l’organisme Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM ont couru nus sur le terrain de Ray-Mont Logistiques, dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, afin de dénoncer le projet de transbordement de conteneurs de l’entreprise.

Les militants se sont résolus à se dénuder puisqu’ils ont «épuisé tous [leurs] recours démocratiques pour avoir une évaluation environnementale sur le projet Ray-Mont Logistiques», expliquent-ils dans une vidéo de l’acte de désobéissance civile sur les réseaux sociaux publiée ce matin.

https://twitter.com/Mobili6600/status/1600460112627486722

«Le ministère de l’Environnement contourne ses propres règles pour imposer un projet dont personne ne veut», affirme l’un des militants dans la vidéo.

C’est la vulnérabilité des gens et l’abandon des décideurs qui sont dénoncés, précise la porte-parole de Mobilisation 6600, Anaïs Houde. «La nudité fait rire énormément, mais le message est assez désespérant», observe-t-elle.

«On espère que la visibilité qui peut entourer ce genre d’action d’éclat puisse réussir à réveiller les décideurs», explique la militante. Elle espère que la tenue de la COP15 à Montréal donnera un peu d’élan aux revendications de son organisme.

Le projet de Ray-Mont Logistiques, vivement dénoncé par des citoyens et des élus de l’opposition, a été autorisé le 4 novembre dernier par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Mobilisation 6600 souhaite plutôt qu’un «parc-nature» soit aménagé sur le terrain de l’entreprise.


Infos manifestation du 11 déc. 2022

https://twitter.com/Mobili6600/status/1600479338750947328

Intervention citoyenne face à l’abattage d’arbres sur la friche du CN


Des machines sont venues arracher des arbres près des rails sur la friche ferroviaire du CN dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Mme Pelletier a demandé de flouter les visages à la demande des résidents. | Photo: Gracieuseté, Émilie Pelletier

Journal Métro | David Beauchamp | 20 janvier 2023 à 12h55 | ACTUALITÉS

Des opérateurs de pelles mécaniques sont venus abattre des arbres sur le terrain de la friche ferroviaire du Canadien National (CN) près du boisé Steinberg, ce qui a provoqué une intervention des résidents des coopératives d’habitation adjacentes.

L’abattage des arbres a été fait afin «d’améliorer la visibilité des trains» selon les employés du CN, alors que le trafic ferroviaire est rare sur ces rails menant à l’usine Cascades de l’arrondissement.

«Des trains passent ici deux fois par mois maximum, souligne Émilie Pelletier, résidente des coopératives qui a interpellé les opérateurs de machinerie. J’habite dans la coopérative derrière, et quand j’ai vu qu’il y avait des opérateurs du CN qui coupaient des arbres, on est allés à leur rencontre et ils nous ont dit qu’ils coupaient les arbres pour ne pas revenir chaque trois ans couper les branches.»

À la suite de l’intervention du groupe, les opérateurs de machinerie ont quitté les lieux pour laisser place à des policiers peu de temps après. Ces derniers ont pris les informations de Mme Pelletier de manière respectueuse et pacifique.

Cette dernière se dit tout de même désemparée par ce genre de manœuvres de la part du CN, lesquelles nuisent à la qualité de vie des citoyens du secteur et s’ajoutent aux activités de Ray-Mont Logistiques, qui a commencé à empiler des conteneurs visibles depuis sa fenêtre, ce qui cause beaucoup d’appréhension pour la suite des choses.

«C’est un des seuls espaces verts qui restent dans le secteur avec le parc Maisonneuve, et là ils arrachent des arbres qui contribuent à décontaminer les sols, commente Mme Pelletier. On ne sait plus quoi faire, et les élus non plus. On se sent comme des citoyens de deuxième zone parce que ce genre de chose ne se produirait jamais dans Westmount. On se demande à quoi ça va ressembler tout ça si les activités industrielles augmentent avec plus de pollution et de problèmes dans le quartier. Il y a un CHSLD à côté, et ce n’est pas tout le monde qui peut déménager.»

Au moment d’écrire ces lignes, Métro était toujours dans l’attente d’une réaction du Canadien National.

À voir quel(s) sera(-ront) le(s) legs de Ministre Fitzgibbon pour l’Est: :thinking:

L’Est de Montréal est un focus pour moi. Je veux qu’on développe l’Est de Montréal.”

https://twitter.com/B_Chapdelaine/status/1618730304759382016

“Les paroles s’envolent; les écrits restent…” :wink:

Si je comprend bien, la mairesse souhaite que raymond logistique reste a Griffintown que déménager proche du port se montreal? Elle préfère que les camions continue de traverser pleins de quartiers pour rejoindre le port ?

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Je ne connais pas leur logistique, ils n’utilisent pas la voie ferrée de leur site actuel à Pointe-Saint-Charles pour aller au port?

Je crois que vous avez raison. Merci pour la correction.

Même avec la nouvelle plateforme de transbordement de Ray-Mont Logistiques dans MHM, les activités de PSC vont continuer jusqu’à ce que Devimco développe son projet.

Le site appartient à Devimco depuis 2021, Ray-Mont Logistiques le loue à long teme.
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En attendant, les résidents de Griffintown peuvent juste espérer que le ministère des Transports et de la Mobilité durable approuve la demande de l’arrondissement de retirer Wellington (entre Robert-Bourassa et Bridge) du réseau de camionnage et ainsi forcer les camionneurs à rouler sur Bonaventure, des Irlandais et Bridge pour rejoindre le site.

5 min vs 4 min (pas un gros détour)

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Un pôle logistique verra le jour à Montréal-Est

ILLUSTRATION FOURNIE PAR MET-HB

Le premier bâtiment de 40NetZERO aura une superficie de 400 000 pi2 et l’identité du locataire demeure confidentielle pour le moment.

Un jeudi sur deux, La Presse propose un retour sur ce qui retient l’attention dans le domaine de l’immobilier résidentiel et commercial

Publié à 8h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

Montréal-Est lancera au printemps un pôle logistique, appelé 40NetZERO, au nord de l’autoroute 40, sur les anciens terrains de Pétromont.

La seule ville défusionnée située à l’est du boulevard Saint-Laurent dispose de 23 millions de pieds carrés de terrains vacants, vestige de son passé industriel. La moitié de la superficie est encore contaminée et celle qui ne l’est pas nécessite d’importants travaux d’infrastructures avant de pouvoir être mise en valeur.

« La première pelletée de terre devrait se faire dès que la terre sera dégelée parce qu’on va entrer l’infrastructure », a indiqué la mairesse Anne St-Laurent, qui a présenté publiquement la vision de développement pour la ville de 4400 habitants le mardi 21 février.

Il s’agit d’un ancien terrain de Pétromont/Dow Chemicals d’une superficie d’environ 7 millions de pieds carrés déjà décontaminés qui avait été acquis par Loracon avant d’être transmis au promoteur MET-HB I Propriétés, appartenant à Robert Soldera. La Ville et le promoteur se partageront le coût des infrastructures.

Le campus comprendra environ 3 millions de pieds carrés de bâtiments locatifs, et un pavillon commun sera aménagé au cœur du campus. Celui-ci devrait inclure un café-restaurant, des salles de conférence, une salle d’entraînement, précise Julie Larocque, directrice et coordonnatrice de 40NetZERO.

Le journal Le Devoir avait révélé l’existence d’un projet de quartier d’affaires écoénergétique en juillet 2021.

Le site 40NetZERO va accueillir un premier parc d’affaires carboneutre.

Nicolas Dziasko, directeur municipal du développement de la Ville de Montréal-Est

« On a l’ambition de devenir un des premiers parcs industriels certifiés SITES au Canada, a-t-il détaillé dans sa présentation publique. Ça veut dire quoi ? On adopte les meilleures approches en matière d’aménagement du territoire, de développement, et de tout ce qui touche à la résilience des villes par rapport aux changements climatiques. Ces concepts vont être traduits d’une manière concrète à la fois sur l’espace public et sur l’espace privé avec le partenaire avec qui on fait affaire. »

Avec ces terrains vacants, Montréal-Est veut développer trois nouvelles zones. La zone au nord de l’autoroute 40 sera consacrée à la logistique, comme on vient de le voir. Le territoire compris au sud de l’autoroute 40 et au nord de la rue Sherbrooke deviendrait un technopôle en écologie industrielle. Finalement, la frange située entre la rue Sherbrooke et la rue Notre-Dame serait transformée en un quartier intelligent où se côtoient institutions de savoir, logements, industries légères et équipements de loisirs et de divertissement.

« Il y a suffisamment de place pour doubler la population de Montréal-Est », a indiqué M. Dziasko, en mêlée de presse. Il a rappelé qu’on devrait ajouter pas moins de 40 000 logements dans l’île de Montréal au cours des prochaines années.

Le secteur bordant le fleuve sera lui aussi consacré à la fonction résidentielle, avec la construction d’immeubles multirésidentiels en hauteur.

Montréal-Est se donne 30 ans pour changer de visage. Dans l’immédiat, la Ville a entrepris de densifier son cœur commercial, soit l’avenue Broadway. Elle a investi 14 millions pour lui refaire une beauté et remettre à neuf les infrastructures. Un immeuble de 109 logements locatifs répartis sur six étages doit sortir de terre au printemps. Sur un lot de biais, une copropriété de 34 logements s’en vient également.

Une condition sine qua non pour que cette vision devienne réalité : Montréal-Est doit être desservie par le futur système de transport collectif de l’Est avec l’aménagement d’une gare qui devrait être située rue Sherbrooke. Le tracé du REM de l’Est et du mode de transport qui lui a succédé ne prévoit aucun arrêt à Montréal-Est pour le moment, déplore la mairesse Anne St-Laurent.

Brasswater veut acheter le village piétonnier de Mont-Tremblant

La récession qui menace n’empêche nullement la société Brasswater d’annoncer ses couleurs. « Je veux acheter le village, a fait savoir Ian Quint, président de Brasswater (anciennement Groupe Quint) à La Presse. J’ai une maison à Tremblant. Je suis là trois jours par semaine depuis 25 ans. J’ai de l’expérience dans les propriétés de vente au détail. Je veux que la propriété reste entre des mains québécoises. »

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Village piétonnier de Mont-Tremblant

Brasswater détient notamment les magasins entrepôts (outlets) de Saint-Sauveur et de Bromont.

Le vendeur est LaSalle Investment Management, filiale du groupe Jones Lang LaSalle (JLL). Le vendeur espère obtenir 100 millions. Il aurait payé 68 millions en 2018 pour acquérir le village piétonnier, selon Le Journal de Montréal. Le courtier inscripteur est CBRE. Celui-ci va lancer un appel d’offres le 22 mars, précise Ruth Fischer, première vice-présidente et directrice générale de CBRE au Québec.

La propriété compte 66 locaux : des magasins de vêtements et des restaurants principalement. Le taux d’occupation s’élève à 93 %. Les ventes par pied carré s’élèvent à environ 660 $. À titre comparatif, le centre commercial le plus productif au Québec, le Centre Eaton au centre-ville de Montréal, avait des ventes de 983 $ par pied carré en 2019.

L’homme d’affaires Ray Junior Courtemanche a récemment fait connaître son désir d’acquérir l’actif convoité. Il s’est fait connaître dans le passé pour avoir racheté les vastes terrains de Morgan Stanley et de Sheldon Gordon à Mirabel en 2011.

Immo commercial : des transactions de 18 milliards en 2022

Même si l’activité est tombée au point mort au second semestre, l’année 2022 a été la meilleure que le Québec ait connue en ce qui a trait au volume de transactions, exprimé en dollars, de propriétés immobilières commerciales.

Celles-ci comprennent les magasins, restaurants, bars et centres commerciaux, l’industriel, les terrains, les conciergeries, y compris les résidences pour personnes âgées.

Il s’est vendu pour 18,4 milliards de dollars de propriétés commerciales en 2022, a compilé la firme Côté Mercier Service de données. « C’est 42 % de plus qu’en 2021 en termes de volume, alors que l’année 2021 [volume de 13 milliards de dollars] affichait déjà une croissance de 80 % par rapport à 2020 [7 milliards] », soutient la société dans un communiqué.

« Dans toutes les catégories d’actif, les deux premiers trimestres de 2022 ont été si bons que la baisse importante du dernier semestre n’a pas eu d’impact significatif sur l’ensemble de l’année », avance Christian-Pierre Côté, associé.

Le site de Péromont n’est pas ce qui a de plus accessible en ville, même en auto.

Ça va être pire que le parc de Baie d’Urfé. Je souhaite vraiment un essor et renouveau économique pour l’Est, mais il y a certain secteur que j’aimerai voir tout simplement renaturalisé car trop loin des infrastructures existantes et planifiées.

EDIT: Apparament Montréal-Est souhaite un nouveau lien routier ver le campus

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Montréal-Est vision 2050. To make a thread, or not to make a thread, that is the question…























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Quelqu’un devrait aviser Montréal Est que le REM ne passera pas par là, gracieuseté de Valérie…

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Ce sera probablement intégré au PUM 2050

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Hmmmm oui, le PSE (anciennement REM de l’Est) devrait bel et bien passé par Sherbrooke Est après l’avenue Georges-V, peut importe l’option choisie. Une station aérienne pourrait être ajoutée ultérieurement.

Le document devrait corriger REM pour PSE. Mais Legault et la CAQ tiennent vraiment à leur projet de revitalisation de l’Est de Montréal donc ils vont tout faire pour qu’une forme de ce projet se réalise.

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