En même temps, je vois régulièrement des enfants jouer ou pédaler sur l’allée piétonne de l’écoquartier Angus. Je crois qu’une allée 100% piétonne, sans intersection à proximité, est propice à ce genre d’usage semi-domestique propre aux ruelles.
Je serai curieux de voir celle du projet Canoe.
L’arrondissement du Sud-Ouest préfère des espaces extérieurs ouverts sur la rue, comme le jardin de l’Arbora sur la rue Eleanor. Bien que propriété privée, la population peut le traverser
Cette préférence a été réitérée dans le bilan des 10 ans du PPU Griffintown
Je serais curieux de connaître la raison derrière cela. Est-ce que la population s’approprie les espaces ?
il y a un 10% en frais de parc (sous forme de cession de terrain ou monétaire) pour les projets dans le Sud-Ouest. Souvent, il y a un gain en terme d’aménagement à jumeler ce 10% au verdissement requis pour le projet. Donc, ça crée surtout des jardins de rue à la place de cours intérieures.
De plus, ce n’est plus un taux de verdissement en % de la superficie de terrain qui est requis dans les projets, mais c’est calculé selon le facteur de résilience climatique.
Autres exemples de jardins de rue
Placette du projet Onyx
Celle du Sherwin
L’espace extérieur du Quartier Général
Le 401 des Seigneurs
Ok donc on favorise des cours intérieures « privées » mais accessible au public par des ouvertures. On favorise avant tout la perméabilité et la mobilité des piétons, ce qui est aussi un bon point.
Je n’en ai pas fait l’expérience donc je suis curieux à connaître le résultat en terme d’appropriation par la population en date d’aujourd’hui.
Et est-ce que le résultat est différent avec des bâtiments avec plus de hauteur en terme d’appropriation / utilisation de ces espaces ? Je crois que dans le cas d’Angus, on reste dans une typologie de moyenne densité (6 étages ?).
L’idée des jardins de rues a été exprimée dans le PPU Griffintown
«Les jardins de rue»
Certains secteurs de Griffintown présentant une forte densité construite où des rues très étroites doivent bénéficier d’un élargissement ponctuel de l’espace libre de la rue pour y favoriser l’ensoleillement, le verdissement et l’aération.
Ces excroissances de la rue sont rendues possibles par la contribution du domaine privé à la création d’une nouvelle typologie d’espace collectif, les jardins de rue. Cette participation du domaine privé à la bonification de l’espace collectif peut notamment s’exprimer, tel qu’illustré à l’image 14, par une ouverture des cours privées sur la rue, par un retrait de l’alignement de construction permettant le verdissement en façade ou par la création de véritables espaces d’animation publique sur le domaine privé.
Selon la géométrie choisie, le déploiement des façades sur le nouvel espace public ainsi créé peut même augmenter la valeur du projet privé tout en bonifiant l’espace collectif.
Pour l’instant, dans la liste des projets ci-haut, seul le jardin de rue du projet Onyx est complété. C’est plus à l’ouest du quartier. Alors je ne sais pas si c’est très occupé comme espace. Cependant, le café White Heron qui a ouvert dans l’immeuble peut sûrement contribuer à augmenter la fréquentation de la placette.
Pour le jardin de rue d’Arbora, les gens le traversent ou y promènent leurs chiens. J’ai déjà croisé des enfants y jouer avec un ballon. Cependant, le magasin de vélos Trek a raté une belle occassion d’installer un café dans le fond du magasin avec une terrasse donnant sur le jardin. Le local a un accès à l’arrière sur le jardin de rue
à l’avant sur de la Montagne
À l’arrière sur Eleanor
Has anybody asked them how the cargo ships in their maquette got into the Peel Basin without the removal of the Bonaventure?
Je viens de les remarquer aux abords des quais à farine! 
Personnellement je suis de ceux qui utilisent un passage quand il s’offre a moi. Alors avoir beaucoup de perméabilité dans les ilots ça aide a rendre l’espace moins monolithique. Les cours intérieures sont bien pour les résidents, mais juste pour eux et seraient toujours clôturées.
On peut prendre l’exemple des Solano dans le Vieux, qui sont 2 ‘‘donuts’’ avec des cours intérieurs, mais pour un passant, il va s’agir d’un gros bloc à contourner. Les cours intérieures c’est bien seulement si elle peuvent permettre des raccourcis, comme pour les résidences de l’ETS.
Je ne sais pas pour la logistique de les placer dans le bassin, mais ce sont possiblement des installations récréotouristiques fixe, pas des porte-conteneurs.
AJOUT: Ou peut-être des ferry 
Sur les différentes affiches, j’avais également l’impression qu’il s’agissait d’installations fixes avec des tables de restaurants ou quelque chose du genre.
J’ai regardé les images de l’eco-quartier Angus à nouveau et les images des projets complétés. Effectivement, j’avais oublié, mais c’est très réussi. Ils ont réellement réussi à créer une place public au centre de tous les différents projets immobiliers. Ça invite autant au rassemblement que cela permet une perméabilité pour les déplacements piétons.
J’apprécie également que les différents projets ont leur propres formes de jardins / cours intérieures avec différents niveaux d’ouverture au public. Par exemple, la cour intérieure du projet Citée Angus 1 est seulement accessible via une ouverture.
Bref, c’est effectivement une très bonne source d’inspiration pour ce projet.
En fait, la cour intérieure de la Phase un est accessible par 3 entrées. Pour la phase 2, la ligne est moins droite, mais il est également possible de passer à travers la cour. Aucune affiche ou obstacle ne l’empêche.
Suite à la lecture de tes commentaires très étoffés, je te conseille fortement d’aller marcher dans Angus et toutes ces places publiques et ses passages. Je crois que tu apprécieras beaucoup! C’est plutôt rare comme développement à Montréal. 
Il me semble que ca fait des années qu’on parle de développer ce quartier et il ne se passe rien, ou presque. La mouture actuelle me semble bonne et on devrait aller de l’avant tel quel. Combien de temps allons nous encore pavoiser avant de voir une grue sur le chantier ?
Et pour la plage, honnêtement, on devrait annuler cette idée. On est dans un espace urbain d’une ville du nord ou la chaleur ne frappe que quelques semaines seulement. Donc une plage c’est du superflu selon moi. Autant mettre l’argent soit sur du logement social ou sur une superbe promenade 4 saisons, ou tout simplement sur une activité qui se visite à l’année longue, tel un musée ou un aquarium de classe internationale.
Pour moi une belle inspiration c’est les Navigli à Milan. Si on pouvait faire un “canal à terrasses” ce serait super. Le bord du fleuve a Lubljana est un bel exemple aussi… plein de bars/terrasses, belles vues, etc. les gens aiment l’eau un peu partout!
Interview d’un employé de Canada Lands, beaucoup de questions sur le départ du stade de baseball 
J’ai une question qui a peut-être été répondue.
Est-ce que la vision est que la Bassin Peel soit rempli d’eau à l’année? Car en hiver, je trouve le secteur vraiment déprimant sans eau, et j’ai de la misère à imaginer ces nouveaux canaux vides à la moitié de l’année. J’imagine donc qu’une solution a été réfléchis, est-ce que ça a été discuté?
Concernant la densité, ça ne me choque vraiment pas. Ce site est vacant et sans qualité, à 2 pas du centre-ville, je trouve approprié d’y mettre un peu plus de hauteur et de proposer un gabarit plus bas autour de la rive du bassin, pour éviter de “fermer” le quartier comme c’est le cas avec Griffintown.
En tout cas, perso, j’adore les canaux. S’ils peuvent demeurer dans les versions finales du projet, ça serait chouette! Ça apporte quelque chose de distinctif au quartier, qu’on ne peut pas retrouver ailleurs à Montréal.
Chronique de Richard Bergeron sur le 15-18 au sujet du projet de la SIC. De ce que j’en retiens principalement, sauf pour une forte opposition des gens qui vivent dans les environs de Pointe-Saint-Charles, il semblerait que cette monture du projet soit un excellent compromis au niveau d’avoir une grande densité tout en restant raisonnable autant pour la ville que pour les promoteurs :
Il y a une vidéo qui accompagne l’article du Journal de Montréal, un vox pop auprès de gens rencontrés dans Griffintown
Une plage au centre-ville: qu’en pensent les Montréalais?
Une plage en plein cœur de la Ville de Montréal. Voilà ce que la Société immobilière du Canada a comme vision pour le secteur du Bassin Wellington. Le paysage pourrait donc complètement changer d’ici les 10 à 15 prochaines années.
Pour que le projet de la nouvelle plage des Bassins se concrétise, d’importants travaux devront être réalisés, y compris des opérations de décontamination estimées à près de 77 millions de dollars. Quelque 2800 nouveaux logements seraient également construits, dont 1000 unités de logements abordables et sociaux.
Mais qu’en pensent les Montréalais? Sont-ils prêts à aller se baigner près du centre-ville? L’Agence QMI s’est rendue dans le quartier Griffintown pour leur poser la question.
https://www.journaldemontreal.com/2024/04/16/une-plage-au-centre-ville-quen-pensent-les-montrealais
