
Ça me fait penser à ce trompe oreille!
Où la pie niche? La pie niche haut!
Où l’oie niche? L’oie niche bas!
Où l’hibou niche? L’hibou niche ni haut ni bas!
Lorsque c’est récité rapidement, on comprend rien et on jurerait que c’est pas du français
Ça me fait penser à ce trompe oreille!
Où la pie niche? La pie niche haut!
Où l’oie niche? L’oie niche bas!
Où l’hibou niche? L’hibou niche ni haut ni bas!
Lorsque c’est récité rapidement, on comprend rien et on jurerait que c’est pas du français
Pour le fun parce que je suis inspiré!
Le français a beau être une langue latine, elle contient tout de même du vocabulaire emprunté aux langues des peuples qui ont côtoyé ou vécu dans les frontières de l’actuelle Hexagone.
Prenons par exemple le mot “guerre”. Ce mot vient du vieux francique “werra”. Le vieux francique est une langue germanique (d’ailleurs les Francs étaient un peuple germain, ils ont seulement fini par adopter le latin vulgaire avec le temps).
On constate que “werra” est apparenté à l’anglais “war” ainsi qu’à l’allemand “Wehr” (défence). Curieusement, le mot latin “versus” dérive de la même racine indo-européenne.
Le mot latin pour guerre est “bellum”. Parmi les mots en français qui en sont apparentés, nous avons notamment “belligérant” et “belliqueux”, mais aussi “rébellion” et les autres mots de la même famille.
Aussi, le mot “duel” proviendrait du latin “duellum” qui serait une forme archaïque de “bellum”.
En garde!
Pourtant, dans quatre autres langues latines, soit l’italien, l’espagnol, le catalan et le portugais, le mot pour guerre est “guerra”.
Quant au roumain, la traduction est “război”, dont je ne connais pas l’origine. C’est étrange qu’aucune des principales langues latines encore parlées couramment n’utilise un mot dont l’origine est latine!
Sinon, certains linguistes avancent que les mots que l’on identifie comme ayant une origine germanique n’auraient en fait qu’une origine indo-européenne commune avec les langues germaniques. En gros, ce ne serait pas un emprunt direct à une langue germanique, mais plutôt que la mot dans les langues romanes et germaniques auraient le même ancêtre. Voir cet article intéressant à ce sujet: L'impossible origine germanique - Le français ne vient pas du latin
Je me demande si ça ne vient pas de l’hongrois. Beaucoup de mots roumains viennent d’Hongrie, d’Allemagne ou de Turquie.
Dans le cas de război, ça vient du vieux slave. D’ailleurs, le mot en serbo-croate est razboj et le mot russe разбой (razboj) veut dire “piller”.
Apparemment que le mot francique “werru” aurait été adopté dans le latin médiéval sous la forme “werra”, et que ce terme aurait fait son petit bonhomme de chemin dans les langues latines occidentales d’aujourd’hui.
https://en.wiktionary.org/wiki/Reconstruction:Proto-West_Germanic/werru
Merci, j’avais oublié, mais les pays slaves et des Balkans ont également une importante influence sur le roumain. En fait, les pays de cette région se partagent tellement de mots qu’il est possible de comprendre certains bouts de phrases sans pour autant connaitre la langue. C’est particulièrement présent dans le domaine culinaire, où les plats ont voyagés entre plusieurs pays depuis des siècles et qui explique que plusieurs langues ont un mot semblable pour décrire le même plat, comme chiftea (boulette de viande) qui vient des ottomans ou schintzel (viande frite) qui vient d’Allemagne.
Tout à fait! D’autant plus que l’église orthodoxe a emmené beaucoup de vocabulaire slave dans la langue roumaine puisque la langue du clergé a longtemps été le vieux-slave (old church slavonic). Le mot “slujbă” (service religieux) en est un bon exemple.
La langue s’est “re-latinisée” au 18e et 19e siècle avec l’adoption des caractères latins (au lieu des caractères cyrilliques), et l’adoption de mots français et italiens en remplacement de termes slaves. À cette époque, Bucarest était très francophile, au point où on l’appelais “Le petit Paris”.
Aujourd’hui le roumain est assez standard au point où on ne considère pas vraiment la présence de variantes dialectales en Roumanie… à part bien sur certain régionalismes
Tantôt je lisais le fil de discussion sur le REM Taschereau quand je suis tombé sur cette intervention :
Malheureusement, et c’est bien dommage, mais beaucoup de gens qui ont une large tribune (journalistes de pacotille, chroniqueurs du dimanche ou blogueurs ignares - Patrice Bergeron a, en général, du contenu de relativement bonne qualité lui) parlent et donnent leur opinion sur des trucs dont ils n’ont pas la moindre idée et influencent la perception du peuple par rapport à divers enjeux importants.
Tantôt, j’ai découvert qu’y a un mot pour ça : L’ Ultracrépidarianisme
L’ultracrepidarianisme désigne le fait pour une personne de donner son avis sur une question dont les connaissances lui échappent. Le terme est notamment utilisé contre une personne reconnue pour son domaine d’expertise, mais qui s’immisce - et se trompe - sur un domaine qui n’est pas le sien.
Claude Allègre, géochimiste reconnu et médaillé (et ancien ministre), niait sans aucune démarche scientifique le lien entre l’activité humaine et le réchauffement climatique. De la même façon, Kary Wullis, prix Nobel de Chimie en 1993, réfutait le lien entre le VIH et le SIDA.
Je ne connaissais pas du tout cette tournure de phrase ou manière d’utiliser le mot. Maintenant elle me fascine.
Je me permets une petite correction, c’est une erreur commune mais l’emploi ici de “à l’instar” signifierait que les autres candidats n’ont pas respectés les règles non plus. Je ne pense pas que c’était l’idée que vous vouliez communiquer.
À L’INSTAR DE : tour d’horizon | BDL.
Il y a parfois confusion sur le sens de la locution à l’instar de. Elle ne signifie pas « à l’opposé de » ou « contrairement à », mais bien « à l’exemple de », « selon le modèle de ». Elle a entre autres pour synonymes à l’image de, à l’imitation de, à la manière de, ou plus simplement comme.
Merci pour cette correction, mon erreur, qui porte effectivement à confusion. J’aurais dû dire à la différence des autres candidats ou quelque chose de similaire. Même si je me relis pour m’assurer de la rigueur de mes propos, il peut arriver parfois que ce genre de distraction s’immisce dans mon texte.
Not to be that guy, mais je crois qu’on peut discontinuer l’utilisation du terme « traîne-sauvage »
Honi soit qui mal y pense. Le langage populaire fait partie de l’histoire à l’instar des traditions. Dans ma mémoire les mots s’imposent naturellement, sans même y penser, parce qu’ils faisaient vraiment partie de notre vécu dans la réalité bien concrète de ces belles années révolues. D’ailleurs si je tape traine-sauvage voici ce qui apparait sans aucune arrière pensée et sans connotation négative de ma part: Google Search
So, this isn’t about your comment itself, but NBMIP fits the ear wrong. A good acronym needs to roll off the tongue. It initially worked well, paired with the definition, as a one-off as a counter to overuse of the term NIMBY, but using a second time… I don’t know, doesn’t have much leg to it.
Would NEMIP (Nothing except my imaginary project) be better?
That came up to mind. Also thought of TIPON [tiˈpon] (This Imaginary Project Or Nothing), neither quite hit as just writing out what it means, but there’s a pathway to a solid acronym for sure.
moi j’aime BANANA pour les NIMBY plus extrêmes :
et on peut utiliser un émoticône
CAVE est pas pire aussi : citizens against virtually everything
CAVE a l’avantage d’avoir aussi du sens en français du Québec
De toutes les personnes, cher @acpnc, vous êtes celui que je ne voulais pas ennuyer avec mon sarcasme! [J’avais conclu mon intervention avec “/s” pour dénoter le sarcasme]