Densité et étalement urbain

C’est très inquiétant en effet, la pression sur les milieux non-bâtis en bordure des villes est extrêmement forte depuis la pandémie. Plusieurs milieux naturels n’existent que par l’action d’OBNL et regroupements citoyens, mais aussitôt qu’un promoteur s’intéressera plus fermement, le milieu va disparaitre.

Je connais quelqu’un qui voulait s’acheter une petite maison à Sainte-Adèle (3000-4000pi2) dont le prix demandé était de 160k. Même en faisant une offre de 250k, ils l’ont perdu.

Mais tout n’est pas noir et avec la mise à jour des règles d’aménagement et d’urbanisme, j’espère que ça sera mieux encadré et qu’on sera en mesure de limiter l’étalement urbain.

La simple réalité du marché aussi met un frein aux mouvements. Les ventes d’unifamiliales se sont effondrées de 14% par rapport à leur niveau pré-pandémie de 2020, le mois passé dans la RMR (je suis surpris que ça n’a pas plus fait jaser). Tant que l’offre n’augmentera pas, ça va rester de même et montrer un portrait statistique bien différent. Maintenant, le défi est de bien définir les développements futurs. Et on a mis un certain standard pour les prix futurs pour ces habitations…

Ce qui est intéressant, c’est que ces départs supplémentaires ne se sont pas faits au détriment du marché montréalais plus qu’il faut. Les ventes ont continué d’augmenter sur l’île en 2020. Deux condominiums en vente dans mon édifice en hiver, deux ventes instantanées pour des 4 et demi à un demi-million. Quand on sort des tours d’investissement du centre-ville, il y a un manque d’offre partout.

Les grandes unités de 3 chambres manquent cruellement et la pression sur les prix est énorme.

Au final, le marché va se rééquilibrer aussi. Bien des gens quittent Montréal parce qu’ils sont soucieux des coûts élevés, mais la situation est en train de devenir vraiment difficile en banlieue, et les prix affichent une bien plus forte croissance.

C’est aux villes des banlieues d’agir et de modifier leur zonage pour favoriser de la densité, surtout près des noeuds de transports en commun. C’est aussi au gouvernement provincial de limiter le développement en dehors de la CMM pour les déplacements pendulaires. Je penses notamment à l’instauration de péages aux entrées de la CMM. Ça, ça changerait la donne!

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Prévenir l’étalement urbain aux abords de la station terminale du REM

Le Courrier du Sud | 24 mars 2021 *— Modifié à 9 h 12 min le 24 mars 2021 | Par Geneviève Michaud


Les terres visées par la fiducie se trouvent en périphérie de la station terminale Rive-Sud du REM. (Photo : Gracieuseté)

«Les terres agricoles du Québec ne représentent que 2% du territoire alors, il faut les protéger, martèle la présidente du conseil des fiduciaires de la fiducie agricole du REM Julie Bissonnette. Une fois que les bâtiments sont bâtis, on ne peut pas revenir en arrière.»

En créant officiellement une fiducie d’utilité sociale agricole (FUSA) en avril 2019, CDPQ Infra, l’Union des producteurs agricoles (UPA), la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et la Ville de Brossard ont choisi d’agir pour limiter l’étalement urbain et valoriser le territoire agricole en périphérie du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud.

Les fiducies d’utilité sociale sont des entités indépendantes mandataires d’un patrimoine à perpétuité. Forte d’un investissement de 3 M$, la fiducie agricole du REM favorisera l’implantation de nouvelles entreprises agricoles et l’établissement de la relève en bordure de la future station terminale Rive-Sud à Brossard, pour la construction de laquelle environ 30 hectares de terres agricoles ont dû être sacrifiés.

Pour ce faire, la fiducie fera l’acquisition de terres en périphérie de la station pour ensuite les louer à long terme à des agriculteurs.

Spéculation immobilière

Julie Bissonnette rappelle que le prix et l’accès aux terres est en train de devenir un enjeu majeur pour la relève agricole et l’avenir de l’agriculture au Québec.

«Ces terres-là, c’est notre garde-manger québécois et ça me fait mal au cœur à chaque fois qu’une terre disparaît.»

– Julie Bissonnette, présidente du conseil des fiduciaires

Ainsi, alors que la forte spéculation immobilière est d’actualité partout en province, particulièrement le long du tracé du REM, les propriétaires des terres en périphérie de la station Rive-Sud, qui sont majoritairement des promoteurs immobiliers, doivent cesser d’espérer un éventuel dézonage, soutient la présidente des fiduciaires.

«Le message à passer est que c’est zoné agricole et que ça ne changera pas!»

Densifier intelligemment

Limiter l’étalement urbain fait partie de la vision de la CDPQ Infra depuis les tous débuts du projet du REM, fait savoir Jean-Vincent Lacroix, directeur des communications de CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec en charge du REM.

«Le REM vise la densification intelligente, dans des zones identifiées par le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) et non l’étalement urbain, affirme-t-il. On peut garantir que là-dessus, on a une vision très ferme et qu’on n’est pas les seuls porteurs de cette idée-là. Il faut densifier les zones déjà urbanisées.»

Le développement d’un parc agricole métropolitain pourrait éventuellement être réalisé autour de la station terminale Rive-Sud. En plus de devenir un «hub» pour le transport, la station pourrait donc aussi en devenir un pour découvrir l’agriculture.

«Tant mieux si ça permet de connecter le centre de Montréal et des pôles denses à un coin qui respire», se réjouit M. Lacroix.

La fiducie consolidera également les actions entreprises depuis 2011 par la Ville de Brossard visant la protection et la mise en valeur des milieux naturels du Bois de Brossard, notamment par l’acquisition de terrains à des fins de conservation, l’adoption du Plan directeur de gestion des milieux naturels et plus récemment le dépôt d’une demande de réserve naturelle.

Une priorité dès le début

Jean-Vincent Lacroix rappelle que la fiducie agricole était dans les cartons dès les premières phases de planification du réseau en 2016.

En effet, même s’ils étaient d’accord avec le tracé préliminaire du REM, de nombreux partenaires se disaient inquiets que la station terminale soit construite en zone agricole.

«C’était donc très important pour nous de trouver une solution, souligne M. Lacroix. On avait besoin d’espace pour la station terminale mais on voulait aussi rassurer les gens qu’il n’y avait pas d’intention de développer autour.»

En plus de protéger la vocation des terres agricoles environnantes, le projet permettait aussi d’assurer un accès plus facile et efficace à la station terminale en limitant les constructions en périphérie.

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Il y a parfois des gens qui font le chemin contraire, de la banlieue vers la ville avec la petite famille:

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Bon, finalement on parle des nouveaux arrivants. Des gens qui s’installent, de ceux qui choisissent la ville. Et la raison pourquoi cette famille a choisi d’habiter Montréal est exactement ce qui fait la force de cette ville:

« J’aime la spontanéité de la vie à Montréal. Sortir prendre un café avec la poussette, ramasser un saucisson au coin de la rue… Je ne retrouvais pas ce plaisir dans les grandes chaînes de banlieue. »

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Qui peut résister à un saucisson spontané? Les plaisirs de la vie, on n’en profite pas s’ils ne sont pas dans notre quotidien, juste à saisir :slight_smile: .

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Tout le monde quitte Montréal! Enfin, c’est ce qu’on croirait en lisant ou en regardant certains médias. Mais pendant ce temps, à Verdun :

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En même temps des 4 1/2 dans ce coin de Verdun à côté du métro direct pour le centre-ville, en dessous de 1000$ par mois, y en a plus des masses. Je doute que la population que l’on voit faire la queue soit du genre à s’acheter une maison en banlieue de toutes manières.

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C’est encore drôle, je connais deux couples qui sont partis en banlieue (locataire) et qui vivaient dans ce coin-là. Dans les deux cas, un des deux travaillaient en banlieue et ça les a décidé, mais ils auraient aimé ça rester en ville pour le travail de l’autre. Il y a même pas 5 ans, un 4 1/2 à Verdun en haut de 900$, c’était rare et maintenant il n’y a plus rien en dessous de ça!.

Plante veut freiner l’étalement urbain dans la troisième couronne

Le principal défi du Grand Montréal en matière d’urbanisme est de freiner et d’encadrer l’étalement urbain dans la troisième couronne de la métropole, a plaidé Valérie Plante lundi matin.

LA PRESSE | Publié le 29 mars 2021 à 12h09 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD

La mairesse a souligné que le développement des municipalités situées autour de la Communauté urbaine de Montréal (CMM) - comme Saint-Jérôme, Saint-Jean-sur-Richelieu ou Saint-Colomban - échappe aux règles que se donnent les 82 villes situées à l’intérieur de ce territoire, comme Laval, Longueuil, Boisbriand ou Sainte-Julie.

La mairesse a évoqué l’importance de discuter avec les maires de ces municipalités et même la possibilité pour Québec d’appuyer financièrement le territoire agricole afin d’éloigner la tentation du développement immobilier sur des terres productives.

« L’ensemble des municipalités de la CMM est tout à fait disposé à travailler avec les municipalités du pourtour », a-t-elle ajouté. « On a besoin du gouvernement du Québec pour faire partie de la discussion. »

La mairesse s’exprimait dans le cadre d’un webinaire organisé par la CMM pour le 10e anniversaire du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).

Ce document donne la ligne directrice que les municipalités du Grand Montréal doivent intégrer dans leurs plans d’urbanisme. Le PMAD prévoit par exemple la conservation d’un grand nombre d’espaces verts et agricoles, ainsi que le développement d’une majorité de nouveaux logements autour du transport en commun.

Lundi matin, la mairesse a affirmé que la construction en série de bungalows est un modèle à éviter. Il faut « s’éloigner de la maison unifamiliale, qui a des coûts majeurs financiers pour les municipalités, mais [aussi] des coûts majeurs pour le territoire. Le développement des infrastructures, c’est horrible pour les terres, et en plus, on tombe avec le transport collectif [difficile à développer] », a-t-elle dit.

« Je continue de penser qu’il faut densifier, qu’il faut trouver des façons de créer des milieux de vie intéressants ou les gens vont trouver leur bonheur », a dit Valérie Plante, prônant « une densité à échelle humaine », pas nécessairement avec des immeubles d’une hauteur très élevée.

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Comment fonctionnerait le processus d’intégration des villes en bordure de la CMM dans la CMM?

@Fleurdelys Une première ébauche de réponse.


L’inquiétante petite maison dans la vallée

Un beau petit bungalow. Un grand terrain. Des voisins à distance respectable. Une clôture de piquets blancs pour protéger la grosse bulle familiale des affres du monde.

Publié le 6 avril 2021 à 5h00

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Laura-Julie Perreault Laura-Julie Perreault
La Presse

Ce scénario devient bien attrayant quand, pandémie oblige, on a besoin d’espace pour aménager deux bureaux pour le télétravail en plus d’un coin tranquille pour les jours d’école à distance.

Pas étonnant, du coup, qu’en 2020, selon les plus récents chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), plus de 8700 ménages montréalais aient décidé de quitter l’île pour s’acheter une maison dans les banlieues de la couronne nord ou sud, soit une hausse de 2000 ménages par rapport à 2019. Un phénomène auquel la pandémie et la hausse vertigineuse des prix de l’immobilier ont largement contribué.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

En 2020, selon les plus récents chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, plus de 8700 ménages montréalais ont décidé de quitter l’île pour s’acheter une maison dans les banlieues de la couronne nord ou sud, soit une hausse de 2000 ménages par rapport à 2019, écrit notre éditorialiste.

Ceux qui habitaient déjà en banlieue ont été aussi plus nombreux à s’acheter une propriété encore plus loin, dans les communautés qui sont juste à l’extérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont Saint-Lin–Laurentides, Saint-Jérôme et Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le problème, c’est que le bonheur en forme de maison unifamiliale des uns fait le malheur de beaucoup d’autres. Et de la planète.

La congestion automobile, la pollution qui l’accompagne, l’empiètement sur les terres agricoles, la destruction de milieux naturels pour construire des routes et des rues sont, en vrac, une petite partie des coûts de l’étalement urbain qui ne cesse de croître et qui a connu un coup d’accélérateur dans la dernière année. Ces coûts élevés sont liés à des choix individuels, mais nous les payons collectivement.

Conscientes de tout ça, épaulées par des urbanistes, les 82 villes et municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) se sont dotées du Plan métropolitain d’aménagement et de développement il y a dix ans. Un plan qui tourne le dos aux maisons unifamiliales et prône la densification afin de créer des milieux de vie attrayants, mais plus durables, bien desservis par le transport collectif. Et ça a fonctionné. Si, en 2000, 80 % des nouvelles constructions résidentielles dans la CMM étaient des maisons individuelles, elles ne représentaient plus que 15 % des nouveaux logements en 2020. Un monde de différence.

Mais il y a une ombre au tableau. Les règles ne s’appliquent pas à l’extérieur de la CMM, dans les municipalités du pourtour, où la croissance démographique est aussi forte qu’à l’intérieur de la CMM et deux fois plus forte que dans le reste de la province. Et c’est inquiétant.

Lors d’une conférence cette semaine, la mairesse de Montréal, qui est aussi présidente de la CMM, a noté qu’il faut ouvrir la discussion avec les municipalités de la troisième couronne pour s’assurer que les efforts déployés pendant une décennie pour contrer l’étalement sauvage ne prendront pas le bord. Dans le contexte actuel, alors que l’attrait du 450 lointain est plus fort que jamais, ça semble urgent.

La bonne nouvelle est que le gouvernement du Québec a lancé en janvier une vaste consultation, baptisée « conversation nationale sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire », qui doit mener à la refonte de la loi actuelle en la matière, vieille de 40 ans.

Espérons que la lutte contre l’étalement urbain et la protection de l’environnement seront des thèmes centraux. On ne peut pas relancer l’économie de manière plus verte en laissant pousser des bungalows et des grosses maisons unifamiliales à droite et à gauche-sans encadrement-au détriment du bien collectif.
https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2021-04-06/l-inquietante-petite-maison-dans-la-vallee.php

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Ville-Marie n’est pas un quartier résidentiel. Tandis que le Plateau oui. Donc là encore je ne vois pas vraiment la pertinence de la comparaison.

Merci beaucoup pour la suggestion de lecture je l’avais déjà lu. Très intéressant. Mais là encore je ne suis pas toujours d’accord.

Ici par exemple on nous montre 3 typologies d’habitations pour illustrer le fait que les tours ne sont pas nécessaires. En effet on voit que sur ce terrain on peut loger le même nombre de personnes dans les trois situations. Par contre ce qui m’interpelle c’est quon met intentionellement une seule tour alors qu’on voit clairement qu’on peut aisément en mettre aisément trois. Bien sûr le raisonnement serait fichu donc on ne le fait pas :

Quand je parlais de rentabilité c’était pour dire qu’une tour est tout à fait pertinente sur le petit terrain de 50millions de $ au centre-ville destiné à du logement. Une tour de 60 étages permet de le rentabiliser à un niveau qui ne sera jamais permis par une tour de 15 étages au même endroit. Les tours ne sont pas nécessaires partout et je pense que personne ne dit ça mais il y a bien des endroits où c’est la meilleure chose à faire sinon on ne se casserait pas la tête à le faire.

Je continue à croire que 25 étages au niveau de René-Levesque pour le site de l’Esplanade Cartier est loin d’être du développement sauvage. On a ici un promoteur consciencieux qui a à cœur un développement qui respecte la communauté et on va lui dire non pour un petit 80m, la blague.

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Par contre, à regarder comment de telles tours sont généralement implantées, on ne déforme pas la réalité non plus:



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En effet. C’est pourquoi je dis que les tours sont plus adaptées aux petits terrains, dispendieux, situés à des endroits stratégiques. Je pense qu’à l’île des sœurs tout est fait pour garder le plus de nature possible. D’ailleurs lors de la dernière consultation publique, les habitants plaidaient pour plus de hauteur si ça permettait de garder des espaces verts au sol.

Je suis 100% d’accord avec toi que la mixité est importante. Dans un projet comprenant des tours, ces dernieres devraient toujours être accompagnées de batiments de moyenne et de faible hauteur pour faire le lien entre elles et maintenir une trame urbaine interessante. Pour moi le problème avec des villes comme Mississauga ce n’est pas le fait qu’il y ait des tours mais surtout que le tissu urbain soit complètement « décousu » entre-elles. Je ne suis pas urbaniste donc je ne maitrise pas le langage mais c’est ça :rofl:

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Les flacons de parfum de 200 m de hauteur ne sont pas le meilleur moyen de densifier une ville.

J’ai toujours préféré des villes denses de 8 étages, et cette hauteur de bâtiment peut être à l’échelle urbaine et humaine. Et ce projet semble avoir une échelle plus humaine.

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Tu dois également préférer l’étalement urbain. Des bâtiments de 8 étages à côté du centre-ville, à côté d’une station de métro et à côté de la futur REM de l’Est? Soyons sérieux. On doit avoir une densité plus élevée à proximité de notre centre ville et des hub de transport en commun, de cette façon on peut ralentir l’étalement urbain et avoir moins de gens qui se rendent en ville en auto.

Ce n’est pas seulement un fétiche pour les gratte-ciels comme certains le suggèrent.

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Les gens qui souhaitent habiter en banlieue (donc qui causent l’'étalement) ne sont pas les mêmes personnes qui habiteraient au 13e étage d’une tour de 25 étages. Par contre, ces gens seraient potentiellement beaucoup plus aptes à habiter dans du 4 ou 8 étages (densité moyenne) dans un quartier vivant et (oui, j’haïs le dire) à l’échelle plus humaine.

C’est normal de penser que plus de densité en ville = moins d’étalement urbain en banlieue mais c’est pas entièrement vrai. C’est la qualité des logements et du quartier qui risque d’influencer le choix, pas d’empiler le plus de logements possible l’un par dessus l’autre.

Je n’ai pas de réel côté à ce débat mais je trouvais important de souligner cela.

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Bon commentaire.

La première cause de l’étalement urbain toutefois historiquement vient des gens des régions qui déménagent à Montréal pour le travail.

Ceux là en grande proportion se foutent du quartier, et tous les bons côtés de Mtl.

Ce qu’ils veulent c’est un terrain d’au moins 4000 pieds carré et une piscine.

C’est la seule chose qui leur rappelle un peu où ils ont été élevés.

C’est tout un clash…je le sais car je l’ai vécu quand j’ai quitté Thetford Mines à 21 ans…d’arriver sur St Denis et voir ces appartements bruns de 3 étages toutes collés sur un bloc complet.

C’est le même sentiment pour la grande majorité. Premier commentaire de mes amis qui venaient me visiter: Comment tu fais pour vivre ici…toutes collés …pas moyen de respirer?

J’ai fini par m’habituer et adoré Mtl mais comme tant de gens…quand les enfants sont arrivés…=.rive sud

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