Et on continue…
Tout simplement intolérable. Et c’est à se demander que fait la ville ?
Les cols-bleus de l’Arrondissement du Sud-Ouest font régulièrement des blitz de ramassage de panneaux de signalisation et de cônes. J’ai déjà vu le nombre de trucs qu’ils ramassent, particulièrement dans Griffintown.
Je ne sais pas s’ils le font l’hiver
J’ai moi-même appeler le 311 à plusieurs reprises, autant pour des cônes oranges qui trainent mais surtout pour des clôtures de chantiers tombées et bloquant le trottoir pendant plus de 2 semaines (Pendant les fêtes) mais aussi pour des amas de déchets non ramassés et qui peuvent rester là plusieurs semaines. Parfois, je dois demander à des voisins d’appeler le 311 pour les mêmes choses car j’ai l’impression que mes appels sont ignorés.
Ce matin, rue Wellington:
Les cônes sont partout, mais on ne connaît pas véritablement leur nombre. Le ministère des Transports (MTQ) et la Ville de Montréal ignorent jusqu’ici combien de cylindres orangés se trouvent dans les rues de la métropole, la majorité relevant des entrepreneurs privés embauchés pour réaliser les chantiers. Pour plusieurs, la situation illustre que les autorités n’utilisent pas toutes les technologies à leur disposition.
Publié à 19h15
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) dévoilait récemment une étude mettant en lumière la surabondance des cônes au centre-ville. Malgré les nombreuses données compilées par les auteurs, une question restait en suspens : combien y en a-t-il ?
« Les entrepreneurs peuvent mettre les cônes en place eux-mêmes ou faire affaire avec un sous-traitant, mais dans tous les cas, Montréal n’est pas en mesure de préciser le nombre de cônes loués », répond le porte-parole de la Ville, Hugo Bourgouin, dans un courriel acheminé à La Presse.
Au gouvernement Legault, le son de cloche est relativement le même. « Le ministère des Transports (MTQ) ne connaît pas le nombre total utilisé ni le coût d’achat de cet équipement, qui est la propriété des entrepreneurs privés, ou de municipalités, et qui est généralement inclus dans des contrats de gestion de la circulation », avoue le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand.
La CCMM constatait pourtant qu’en un an, 94 % des artères du centre-ville avaient été entravées à un moment ou à un autre. L’étude a aussi démontré qu’un quart de ces cônes seraient « inutiles », c’est-à-dire « abandonnés » ou « sans objet ».
Par exemple, au centre-ville, 57 % de la rue Peel est jalonnée de cônes, et on y retrouve de la signalisation orange sur 100 % du tracé. Rue Saint-Urbain, des entraves sont en place depuis neuf ans, démontre l’étude.
C’est qu’à Montréal, la « majorité » des cônes sont mis en place par les entrepreneurs généraux, qui obtiennent un contrat de travail de la Ville. « Le nombre de cônes utilisés dépend de l’envergure et de la complexité des chantiers », affirme M. Bourgouin, qui rappelle au passage que de nombreux autres donneurs d’ouvrage participent à l’attribution de contrats, dont le MTQ, la Commission des services électriques, la Société de transport de Montréal (STM), Hydro-Québec, Bell ou Énergir.
Pour l’expert en planification des transports Pierre Barrieau, la situation illustre surtout que les technologies de surveillance des chantiers sont déficientes au Québec. « Aux États-Unis, dans certaines villes, chaque item de signalisation doit avoir un code-barre ou un dispositif RFID, qui permet de collecter des données à distance. Ça permet aux citoyens de savoir, en temps réel : à qui appartient ce cône, il sera là combien de temps, et à quoi il sert », explique-t-il.
Ça permet aussi aux inspecteurs des villes de dire rapidement si un équipement a le droit d’être sur la voie publique, et d’enlever ainsi les fameux cônes ou pancartes qui traînent pour rien. Quand le cône n’est pas déclaré, il est retiré, et l’entrepreneur reçoit une amende. C’est aussi simple que ça.
– Pierre Barrieau, expert en planification des transports
De telles pratiques sont « simples à implanter », fait valoir le spécialiste, même s’il reconnaît qu’elles demanderaient des adaptations dans l’industrie.
« Certes, il y aurait des entrepreneurs mécontents ou préoccupés, surtout si on leur demande d’aller enregistrer leurs équipements sur une interface web, par exemple, comme ça se fait ailleurs. Mais en soi, c’est une mesure qui n’est pas complexe à implanter », dit M. Barrieau, qui estime qu’une telle mesure coûterait environ un million à la Ville.
À la CCMM, le président Michel Leblanc abonde en ce sens. « Il y a des solutions et dans bien des cas, elles ont été mises en place ailleurs. Et là, il faut s’organiser pour combler ce retard. Ça passe par l’identification de cônes, par la responsabilisation des entreprises qui opèrent les chantiers. Il faut qu’on décide collectivement de changer les choses », affirme-t-il.
Pour lui, le Sommet sur les chantiers de la Ville, qui doit se tenir au printemps, sera une occasion en or. « Je m’attends à ce que la Ville arrive déjà avec beaucoup de solutions, et que ce soit l’occasion de susciter de l’adhésion à ces solutions-là. Tous les signaux qu’on reçoit de l’industrie sont positifs : les entreprises sont prêtes à revoir leurs façons de faire, mais encore faut-il que la technologie soit prête », insiste M. Leblanc.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, dit justement aspirer à « pouvoir changer la culture du cône orange en milieu urbain ». « Pour l’instant, c’est le MTQ qui régit la grosseur et la distance entre les cônes. Ce sont des ingénieurs, c’est comme ça que ça fonctionne. Mais que ce soit l’autoroute 40, la 132 ou en plein milieu du centre-ville, pour eux, c’est la même affaire », illustre-t-elle en entrevue.
À ses yeux, le Sommet sur les chantiers sera l’occasion de voir les choses autrement. « Dans plein d’autres villes, il y a des plus petits cônes, des façons différentes d’aménager le territoire », concède la mairesse. « Montréal est une ville qui a besoin d’être rénovée […], mais c’est vrai que ça peut être pénible. Les cônes peuvent dans certains cas contribuer à faire que la ville est moins attrayante », conclut-elle.
Lisez l’article « Cônes orange au centre-ville de Montréal : omniprésents… et souvent “inutiles” »
EN SAVOIR PLUS
59 000 $
Annuellement, Montréal achète environ de 3000 à 4000 cônes. « Au cours des 12 derniers mois, un peu moins de 59 000 $ de cônes ont été consommés alors que la moyenne annuelle est d’environ 60 000 $. Pour ce même type de cône, la Ville ne fait aucune location », détaille le porte-parole de la Ville de Montréal, Hugo Bourgouin.SOURCE : VILLE DE MONTRÉAL
4000
Le MTQ, lui, est propriétaire de plus de 4000 cônes. « Ces cônes sont utilisés partout au Québec pour les travaux effectués par les équipes du Ministère. Leur emplacement et leur nombre en utilisation varient constamment selon les besoins du moment partout sur le réseau au Québec. Il n’y a pas de chiffres disponibles pour chacune des régions », précise le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand.SOURCE : MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC
There haven’t been any updates about the redevelopment of Newman in Lasalle since 2019, is there any news on this? It seems really interesting, making a stroad safer and more friendly for those outside a car
En lien avec les travaux du REM le long de la rue Marc-Cantin, qui devraient se tenir dans le Parc d’entreprises de PSC jusqu’à l’automne 2023.
La photo de cet article ne représente pas la localisation de cette rue. Voir les photo suivantes du fil “Ouvrages d’art Tronçon Central - Discussion”:
JOURNAL DE MONTRÉAL | AUDREY SANIKOPOULOS | Mercredi, 8 février 2023 14:52
La Ville de Montréal a approuvé mercredi une dépense de près de 13,5 M$ pour prolonger et aménager la rue Marc-Cantin, dans le Sud-Ouest, dans le cadre des travaux de l’antenne de la Rive-Sud du Réseau express métropolitain (REM).
L’administration Plante souhaite prolonger la rue Marc-Cantin depuis la rue Carrie-Derick, où se trouvent les studios du MELS, jusqu’au boulevard Gaétan-Laberge.
L’arrivée du REM dans ce secteur force la construction de nouvelles infrastructures puisque le tracé ferroviaire passera en aérien dans la rue Marc-Cantin.
Dans le cadre de ces travaux, la Ville veut donc réaménager complètement les voies, avec un trottoir du côté sud du chemin de fer et une piste cyclable.
La Ville paiera la facture, mais les travaux seront réalisés par la Caisse de dépôt et placement du Québec – Infrastructure (CDPQ Infra), qui est responsable du projet de construction du REM.
Ce prolongement de la rue permettra d’offrir une nouvelle voie en parallèle de l’autoroute 10. «La rue sera une voie de desserte pour les entreprises importantes du secteur depuis le pont Samuel-De Champlain et L’Île-des-Sœurs et permettra de transiter vers le centre-ville», est-il possible de lire dans les documents du comité exécutif.
Les cyclistes pourront aussi profiter d’une nouvelle voie qui sera reliée aux pistes du pont Samuel-De Champlain et du pont de l’île des Sœurs.
La facture nette pour la Ville sera d’environ 12,2 M$ une fois que les aides financières de Québec et d’Ottawa seront appliquées.
Annoncé en 2016, le REM reliera la Rive-Sud au centre-ville de la métropole, à l’aéroport Montréal-Trudeau, mais aussi à l’ouest de l’île et à Deux-Montagnes. Après plusieurs reports, le premier tronçon doit ouvrir au printemps.
Dans son plus récent budget, la Ville prévoit que les divers aménagements pour l’arrivée du REM pourraient lui coûter plus de 180 M$ d’ici 2032.
Pourquoi la Ville va payer? Les entrepreneurs privés sont supposés remettre en état les trucs qu’ils détruisent par leurs travaux…
Je peux comprendre de payer le prolongement de la rue Marc-Cantin, mais pas payer les travaux au complet
Ajout : je suis allée voir dans l’ordre du jour du Comité exécutif de ce matin. C’est au point 20.043, mais il n’y a pas de plan
Autoriser une dépense maximale de 13 403 445,50 $ ( taxes incluses ) pour la conception et la réalisation du prolongement de la rue Marc-Cantin de Carrie Derick au boulevard Gaétan-Laberge dans l’arrondissement du Sud-Ouest dans le cadre des travaux du projet REM, tel que prévue à l’Entente visée par l’article 14 de la Loi sur le REM.
CONTEXTE
La Caisse de dépôt et placement du Québec - Infrastructure (CDPQ Infra inc. (CDPQi)), par l’entremise du consortium NouvLR, effectue la conception-construction du Réseau Express Métropolitain (REM). Ces travaux sont encadrés par la Loi concernant le Réseau électrique métropolitain (la “Loi sur le REM”). La réalisation de ce projet de 67 km nécessite la construction de nouvelles infrastructures qui se raccorderont au réseau de drainage de l’Île de Montréal. Toute infrastructure municipale, réalisée dans le cadre du projet REM, est encadrée par une entente entre la CDPQ Infra et la Ville de Montréal (la « Ville »), à titre de municipalité centrale de l’agglomération, responsable de la coordination avec les villes liées. Il s’agit de l’entente visée à l’article 14 de la Loi sur le REM (“l’Entente”).Le tracé du REM se compose de différentes antennes sur le territoire de l’île de Montréal, dont l’antenne Rive Sud. Le tracé ferroviaire passe en aérien dans la rue Marc Cantin. Cette voie se décompose en 2 parties : la partie nord (lot A) entre le chemin des Moulins et la rue Carrie Derick, est ouverte à la circulation et permet la desserte automobile des entreprises du secteur MELS (Carrie Derick), Tata Communications, Bell Mobility et autres ; la partie sud, depuis Carrie Derick jusqu’au boulevard Gaétan Laberge, est constituée d’une voie en couronne construite en 2012. À l’heure actuelle, la rue Marc Cantin est une voie de desserte pour les entreprises du secteur.
La voie d’accès au stationnement de Via Rail depuis le boulevard Gaétan Laberge, a été reconstruite lors des travaux de PJCCI pour le projet de requalification du boulevard Gaétan Laberge / Bonaventure, pour le besoin d’aire de stockage.
Dans le cadre des travaux REM sur cette voie, la Ville souhaite demander à CDPQi de réaliser les travaux pour le prolongement de la rue Marc Cantin depuis le MEL’S (Carrie Derick) jusqu’au boulevard Gaétan Laberge en continuité avec la voie existante au nord (Lot A) et de créer une voie structurante dans ce secteur, en offrant de nouveaux usages pour le transport actif (trottoir et piste cyclable) et en conservant l’utilisation actuelle pour le transport collectif par la Société de transport de Montréal et les aires de stationnement utilisées par les entreprises riveraines. Ces travaux seront réalisés par l’entrepreneur de CDPQi, tel qu’il est prévu à l’Entente.
DESCRIPTION
La future voie publique se trouve dans le prolongement de la rue Marc Cantin existante, aux environs du chaînage 204+ 300 à 204+ 700 du projet du REM. La construction complète, par son prolongement, de la rue Marc Cantin permettra de réaliser une voirie complète dans le secteur, en parallèle du boulevard Bonaventure, et de répondre aux enjeux actuels de mobilité. La rue sera une voie de desserte pour les entreprises importantes du secteur depuis le Pont Samuel-de-Champlain et l’Ile-des-Soeurs et permettra de transiter vers le centre-ville. Elle permettra aussi de relier les pistes cyclables du Pont Samuel-de-Champlain, du pont de l’Île-des-soeurs et de Bonaventure (projet) et de conforter le réseau cyclable du secteur.De plus, en cas d’incident ou de travaux sur le boulevard Gaétan Laberge, cette nouvelle rue servirait de voie de report de circulation.
Situé sur l’antenne Rive Sud du REM, les travaux de construction prévus comprennent :
- Construction d’une nouvelle voie locale;
- Ajout d’un trottoir multifonctionnel du côté sud de la voie ferroviaire du REM ;
- Ajout d’un système de drainage des eaux pluviales ;
- Ajout d’un aqueduc avec l’implantation de bornes fontaines pour assurer la protection incendie de la plateforme aérienne du REM et du secteur.
Les travaux indiqués dans ce dossier seront réalisés en suivant les directives de la Ville et de l’arrondissement Sud-Ouest et en respectant les normes et les règlements en vigueur à la Ville , par Nouvl R, l’entrepreneur mandaté par CDPQi en vertu de l’Entente.
Les travaux dans le secteur ont changé, selon les différents Info-fravaux partagés sur le site du REM.
Je présume que les travaux mentionnés dans l’article du JdeM concernent la portion de la rue Marc-Cantin à l’ouest de la rue Fernand-Séguin et menant vers le boul. Gaétan-Laberge (près du stationnement des employés du Centre de maintenance de VIA), qui ne faisait pas partie des travaux initiaux de remises à neuf de la rue Marc-Cantin par le REM.
En mai 2022, les travaux de remise en état de la rue Marc-Cantin avec aménagement d’une piste cyclable semblaient se limiter à la portion de cette rue, située entre la rue Fernand-Séguin et la voie d’accès vers le Centre de maintenance d’exo (près du pont Victoria):
Info-travaux du REM (mise à jour de février 2023). Les futurs travaux, qui se tiendront à la fin de l’hiver 2023 jusqu’à l’automne 2023, semblent correspondre à la portion passant derrière les studios MELS:
Voici le détail des activités qui auront lieu :
D’autres étapes suivront pour compléter ces travaux.
Impacts et mesures d’atténuation :
- Du bruit, de la poussière, des vibrations et du camionnage seront engendrés par certains travaux. Afin d’assurer le respect des critères de bruit et de qualité de l’air auxquels le projet est assujetti, un suivi sera effectué par des experts en environnement. Des mesures d’atténuation seront déployées lorsque possible.
- Plusieurs entraves routières sont à prévoir pour réaliser ces travaux, de jour et de nuit.
- Jusqu’à la fin de l’hiver 2023 : maintien d’une voie vers le centre-ville sur la rue Marc-Cantin
- Printemps à automne 2023 : entraves partielles et complètes à prévoir de la rue Marc-Cantin. Un chemin d’accès pour les employés au stationnement du Via Rail sera en place avec un détour pour le boulevard Gaétan-Laberge.
- Des signaleurs et la signalisation adéquate seront présents pour rediriger la circulation.
- L’accès aux entreprises sera assuré tout au long des travaux.
La zone de chantier est présentée ci-dessous :
Entraves sur Marc-Cantin
La consultation publique sur le plan local de déplacements du Sud-Ouest est présentement en cours
L’arrondissement a mis en ligne une carte interactive qui permet d’indiquer des idées pour améliorer nos déplacements
Elle est en ligne depuis 14 jours, il y a 482 entrées!
Merci à @jacouzi pour le heads up sur Twitter
L’appel d’offres pour la réfection de la rue de la Commune est sorti (avis 475410 sur SEAO)
Travaux de voirie (reconstruction et réhabilitation), d’éclairage, de feux de circulation et d’utilités publiques (CSEM), dans la rue De la Commune et dans la rue Prince, dans l’arrondissement de Ville-Marie
Il y a un réaménagement de l’intersection de la Commune/Brennan/Mill/Prince
Avec une pérennisation de l’aménagement de l’intersection dela Commune/McGill
Il y a des plans sur les divers aménagements d’avancées de trottoir drainantes
On refait l’intersection, mais on installe toujours pas de trottoir jusqu’à l’arrêt de bus de la 715 ?
Tu veux dire pour la 715 est? L’arrêt actuel semble être hors du champs du schéma. Je vois un îlot piéton qui devrait normalement correspondre aux dimensions d’un arrêt bus. Je ne suis pas sûr si la STM compte modifier le tracé de la 715 ou si c’est autre chose.
Les plans vont de Prince à McGill
Les arrêts de la 715 sur de la Commune
Actuelle, avec l’aménagement cycliste, les deux arrêts à l’intersection de la Commune/McGill sont à l’Est de la rue McGill.
Le côté sud de la rue de la Commune à l’est de McGill appartient au Fédéral. La Ville ne va pas construire un trottoir sur un terrain qui ne lui appartient pas… Le fédéral n’a pas l’argent pour mieux réaménager la piste pour la mettre aux normes d’aujourd’hui… C’est ça qui crée tous les conflits d’usages sur la piste qui longe la rue
En bleu, les terrains du Fédéral
La piste se trouve principalement en terrain municipal à l’ouest de McGill
Et est-ce que c’est dans les plans de la ville de s’entendre pour essayer de fixer la solution ? Je peux pas croire que ça prenne des années pour trouver une entente ou un arrangement aussi simple que de pavé un petit bout de béton et de réduire la largeur de la rue de la Commune…
Surtout que les parkings entre McGill & St-Pierre pourrait tous prendre le bord…ou juste réduire la largeur totale de la rue. Je comprend que c’est pas un terrain de la ville, mais le statut quo ne fait pas de sens, surtout s’il y a déjà un des 2 propriétaires qui fait des travaux…
Ça semble compliqué avec Parcs Canada… juste pour le déneigenent de la piste cet hiver, ça a pris une intervention du ministre Steven Guilbeault pour que ça débloque. Des citoyens l’ont rencontré pour lui en parler. L’arrondissement était prêt à payer de sa poche pour le déneigement, mais il fallait une autorisation de Parcs Canada…
Anyway, dans son plan directeur pour le canal de Lachine, Parcs Canada a comme objectif d’améliorer la piste multifonction d’ici 2027…
15 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Reconstruction du viaduc des Carrières
PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Selon une récente étude, plus de neuf artères sur dix du centre-ville ont été entravées « partiellement ou totalement à un moment ou un autre » entre avril 2021 et mars 2022.
C’est le 30 mars qu’aura lieu le Sommet sur les chantiers à Montréal, un évènement destiné à trouver des solutions pour améliorer la gestion et la coordination des travaux qui entravent la circulation.
Publié à 6h00
Tous ceux qui contribuent à l’omniprésence des cônes orange dans la métropole sont invités à participer aux discussions : entrepreneurs, promoteurs immobiliers, donneurs d’ouvrage, experts dans le domaine, etc. Des représentants de la société civile seront aussi présents, indique la Ville de Montréal dans un communiqué annonçant la rencontre, qui aura lieu au Centre des sciences.
« Pour plusieurs, les chantiers peuvent représenter un véritable casse-tête, souligne Émilie Thuillier, responsable des infrastructures au comité exécutif, dans le communiqué. Depuis plusieurs mois, la Ville déploie de nouveaux processus et outils pour repenser la planification, la coordination et la gestion de l’ensemble des chantiers à Montréal. »
Il est important que tous joignent leurs forces, car des actions concertées entre la Ville et ses partenaires externes font partie de la solution.
Émilie Thuillier, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal
En campagne électorale, à l’automne 2021, la mairesse Valérie Plante promettait de mettre en place ce Sommet des chantiers dans les six premiers mois après sa réélection.
Le mois dernier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a dévoilé un rapport sur la surabondance de cônes orange, qui nuit à l’image de la ville. Selon cette étude, plus de neuf artères sur dix (94 %) du centre-ville ont été entravées « partiellement ou totalement à un moment ou un autre » entre avril 2021 et mars 2022, et plus de 5500 permis ont été délivrés.
« Il faut un changement de culture général à Montréal », plaide le président de la CCMM, Michel Leblanc, qui se réjouit de la tenue de l’évènement.
« Il y a des entreprises privées qui utilisent les espaces publics pour entreposer des matériaux de construction pendant des projets, il y a des cônes qui sont placés et qui traînent, 27 % sont là sans raison valable selon notre décompte. À mon avis, ce sommet peut être utile si tout le monde est là et si tout le monde est rendu au point où on veut tous que ça change. »
On ne veut pas regarder en arrière pour savoir c’est la faute de qui, mais plutôt regarder en avant et voir ce qui peut changer, par exemple dans la réglementation de la Ville sur les chantiers en milieu urbain. Mais la Ville ne peut pas tout changer toute seule.
Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc
La Ville de Montréal affirme avoir déjà amorcé le travail, notamment en adoptant, en 2021, la Charte montréalaise des chantiers, qui vise l’application des meilleures pratiques par ses équipes et ses partenaires externes dans la réalisation de chantiers, et en développant la plateforme AGIR (Assistant à la gestion des interventions dans la rue).
Les autorités municipales assurent aussi que l’Escouade mobilité tente de contrer les entraves imprévues à la mobilité, notamment celles liées aux travaux de réfection et de construction. Elle a récupéré, en 2022, plus de 7000 éléments de signalisation abandonnés, fait-on valoir.
« Si nous voulons nous assurer que notre ville demeure conviviale et notre centre-ville vibrant et dynamique, il est essentiel de revoir nos façons de faire et de développer ensemble des solutions », note Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial au comité exécutif, dans une déclaration écrite.
Source : Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Source : Ville de Montréal
Donc, nous avions déjà ‘'l’Escouade de la mobilité’’ et ‘‘la chartre montréalaise des chantiers’’ sans compter que nous savons tous quels sont les problèmes liés aux chantiers tout simplement parce que ca dure depuis 10 ans, et là la ville va créer un autre sommet pour nous dire ce que l’on sait déjà et pour ensuite accoucher d’un rapport qui suggèrera la création d’un autre patente.
Nous avons besoin d’action direct et rapide, dans ce dossier comme dans plusieurs autres dossiers. Pas encore des sommets et des comités et des rencontres etc…
Vous seriez surpris le nombre de comités, de rencontres et de sommets qu’on doit faire même au privé juste pour coordonner des travaux entre différentes entités, et je travaille en technologie et en finance (donc relativement peu d’impacts physiques/sur le public)…
Celui-ci est juste plus publicisé que les autres, mais ça en prend en titi de l’organisation pour arriver à un pouce de progrès, et plus on ajoute des parties prenantes, plus c’est complexe et fragile.
Matthew Lapierre
CBC News · Posted: Feb 21, 2023 4:00 AM EST | Last Updated: 4 hours ago
A pothole is seen on St. Paul street Friday, March 18, 2016 in Montreal. Freeze-thaw cycles, like the ones Montreal has seen more than a dozen times so far this winter, can worsen potholes and stress infrastructure. (Ryan Remiorz/The Canadian Press)
On Feb. 7, frozen streets thawed and icicles began to drip as temperatures climbed from –15 C to 2 C.
On Feb. 10, slush-covered roads hardened to ice as the temperature dove from 5 C to –8 C.
And on Monday, rain turned to sleet then to snow as temperatures plunged more than 10 degrees, from 4 C to –14 C in less than 24 hours.
Temperatures in Montreal have oscillated on either side of the freezing mark at least a dozen times so far this winter, according to a CBC review of weather records.
The dipping and rising of the mercury is bringing mild weather to the city followed by bitter cold spells, but rapid cooling and warming cycles also stress concrete and asphalt infrastructure, leading to more cracks in overpasses and potholes on roads.
“This year the number of freeze-thaw cycles is more frequent, particularly in the [Montreal] metropolitan area, with temperatures rising more often above the freezing mark,” said André Cantin, a meteorologist with Environment and Climate Change Canada (ECCC).
January was a particularly mild month, Cantin said, with the average temperature five degrees higher than normal. Even February has so far been mild, Cantin said, aside from a two-day stretch of near record-breaking cold.
When temperatures rise in winter, ice and snow melt, sending water seeping into crevices in asphalt roads, concrete overpasses and conduits. When temperatures then fall below freezing, some of that water freezes — expanding as it changes state, creating cracks and fissures.
Engineers have long known that freeze-thaw cycles degrade concrete and lead to potholes in roads. It’s partly why infrastructure has a service life that takes into account the number of freeze-thaw cycles the material can endure.
Cantin said that the fluctuations between warm and cold, mild and frigid, cannot all be blamed on climate change, but winters like this one are likely to become more common as global average temperatures climb.
Montreal researchers recently used data from satellites to help them track when the soil in Quebec is frozen and when it isn’t so they can understand how climate change is affecting freeze-thaw cycles. They predict that as global temperatures rise, the ground will thaw and refreeze more frequently in the Montreal area — possibly even twice as often.
This will disturb soil conditions and stress infrastructure, leading to earlier failures in water mains and roads, according to Ali Nazemi, an associate professor in Concordia’s department of building, civil, and environmental engineering and one of the study’s co-authors.
“If it is frozen in the night, and is unfrozen in the morning, that actually creates pressure in the soil that can be devastating,” Nazemi said.
Nazemi said older infrastructure that is nearing the end of its service life is particularly susceptible to the wear of the freeze-thaw cycle.
“When you take into account that our infrastructure under the soil is aging in Quebec and many of them are overdue (for maintenance) already, that can actually increase a lot of vulnerabilities,” he said.
Andrew Komar, an engineer with a Ph.D. from McGill University whose research focused on testing the effects of freeze-thaw deterioration on concrete, said the effect of temperature swings caused by climate change is likely to stress concrete infrastructure.
“In comparison to when you have solid months of you know, –20 or whatever, now you’re getting more of the freezing and thawing,” he said. “Each cycle, each time that you have water that’s there and then it freezes — partially or completely — that’s another source of damage.”
The damage has consequences. Winters with more freeze-thaw periods tend to create more potholes in Montreal. Komar said freeze-thaw can wreak havoc on streets as water seeps into space in roads and freezes, expanding and widening cracks, which in turn allows more water to get in and freeze.
A water main near the corner of De Lorimier Avenue and Ontario Street broke in January 2022. Montreal Mayor Valérie Plante said the water main was nearly 140 years old. Aging infrastructure is more vulnerable to stress from freeze-thaw cycles. (François Sauvé/Radio-Canada)
It’s a cycle that, when repeated, creates large potholes that puncture tires, dent car rims and damage vehicles.
In 2022, the city of Montreal paid a record $103,157 in compensation to drivers whose cars were damaged by potholes.
The city blames the increase in claims in part on weather conditions that are favourable to the formation of potholes and “the rise in the number of cars with low-profile tires.”
Last year, city workers filled 96,800 potholes, a spokesperson said, at a cost of $2.8 million. This year, the city anticipates having to repair as many as 110,000 potholes with $3.5 million set aside in the budget.