Campements urbains et autres enjeux liés à l'itinérance

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Aucune annonce officielle n’est faite pour l’instant.

Dans les faits l’organisme déssert une clientèle de plus en plus grande depuis 2020 a cet endroit et devient donc le refuge qui compense le manque de places de tout les autres quartiers de la ville. Ce qui est proposé ici est d’ajouter 150 chambrettes et un centre de jour à un refuge de 150 places déjà existant ( actuellement 200 places)

Ainsi si l’arrondissement permet un changement d’usage et un PIIA sur ce terrain. L’organisme pourra bien décider de créer 400 places de refuge de plus sur le terrain et il sera de plein droit. Avec les besoins a MtL qui ne cessent d’augmenter, il y a lieu de se demander jusqu’à où pourrait aller cet agrandissement?

1- Nous aimerions que la discussion sur l’implantation de petits refuges/logements supervisés soit discutée( moins de 50 personnes par exemple)

2- Si des centres avec gros volumes sont la solution privilégiée, pourquoi ne pas les installer au sein de quartier/zones industrielle? Autant pour l’anonymat des personnes qui fréquentent le centre autant pour le fait que personne n’y habite et le soir le quartier est vide donc personne a déranger.

Je pense que c’est en ayant une place a échelle humaine et non au sein d’un “camp de refugiés” que les gens pourront développer un sentiment d appartenance à leur quartier et a avoir envie d’en prendre soin . De gros refuges comme celui du YMCA ne font qu’attiser les préjugés parce que c’est tellement intense comme changement dans le quartier qu,il est difficile d’être tolérant a autant de gens avec diverses problématiques.

Voici ici bas quelques événements depuis l’ouverture du refuge .

  • Ouverture du refuge en 2020 durant la pandémie d’une capacité de 50 personnes.

“Le camping n est pas souhaitable” selon la ville

  • 2021 Augmentation de la capacité du refuge a 150 personnes

  • 2022 augmentation de la capacité à 200 personnes

On trouve de plus en plus de Seringues, pipes crack etc dans les ruelles

  • 2024 en plus du refuge (+de 200 personnes) Chalet parc nouvellement inauguré brûlé par un itinérant( révélé par un employé de la ville lors de prêt de matériel en hiver)

  • Installations sportives olympiques (tour) brûlées par un itinérant qui faisait un feu ( révélé par la presse)

  • La police tolère Parc théodore 20-30 personnes +tente. Biere dans le parc et partout. Attrouppement etc

  • Une passante se fait cracher dessus avec son enfant.

Donc sommes toutes, oui ouvir des ressources mais pas une mega ressource.

D’un point de vue personnel, je ne suis pas expert du domaine mais je comprends mal le concept de mixer des gens qui tentent de reprendre en main leur vie (chambrettes) avec des vendeurs et des consommateurs tous au même endroit

Je pense que ce qui devait être une mesure transitoire durant la covid a pris des proportions démesurés pour une question d’économies d’échelle. D’autant plus que la responsabilité de créer des logements pour les ainés revient au provincial et non à l’échelle municipale. Je suis pour la création de logements pour les plus vulnérables mais pas en jumelant ceci avec tous les autres services. C’est tout simplement trop de problématiques au même endroit. Un Benoit Labre 2.0

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Chronique de Maxime Bergeron dans La Presse

Encore plus d’itinérants au centre-ville ?

Le Quartier chinois est non seulement la porte d’entrée de millions de touristes vers le Vieux-Montréal, c’est aussi un haut lieu de l’itinérance.

Et ce statut n’est pas près de changer. J’ai appris que deux gros projets devraient attirer encore plus de sans-abri autour de la Mission Old Brewery et à côté du Palais des congrès, dans un petit quadrilatère.

La Mission souhaite y ouvrir non pas une, mais deux nouvelles ressources pour itinérants, dont une clinique médicale multidisciplinaire, qui pourrait inclure un centre de consommation supervisée. Quelques blocs plus loin, elle veut bâtir une soixantaine de logements.

Les résidants du Chinatown sont catastrophés. Leur message ? N’en rajoutez pas, la cour est pleine.

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Dans un autre article, témoignages de personnes en situation d’itinérance qui doivent passer l’hiver dehors

Itinérance en hiver | « On n’a pas le choix »

Résignées, de nombreuses personnes en situation d’itinérance se préparent déjà à passer l’hiver dehors. « On n’a pas le choix », nous disent-elles.

« J’ai une amputation à aller me faire faire. Mon doigt a gelé il y a deux ans. »

Pascal Lefebvre sort les mains des poches de son blouson et nous montre son doigt tordu à cause d’une vieille engelure qui a mal guéri. « C’était fin novembre. Il a eu de la pluie, de la gadoue, pendant trois jours d’affilée. Tout était submergé. Faque… »

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Manchette de La Presse sur les ressources en itinérance au centre-ville

Le milieu des affaires préoccupé par les projets de la Mission Old Brewery

La communauté des affaires du centre-ville de Montréal voit d’un œil inquiet l’arrivée de nouvelles ressources en itinérance dans le secteur, tout particulièrement un possible site d’injection supervisée.

L’organisme veut créer une clinique médicale multidisciplinaire, qui pourrait inclure un centre de consommation supervisée, dans l’immeuble inoccupé attenant à son refuge. Plus au nord, dans le Quartier chinois, il compte aussi créer des logements à moyen et long terme pour d’ex-sans-abri de 50 ans et plus dans un immeuble patrimonial de la rue Côté.

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J’aimerais bien que ces gens-là me disent où placer ces itinérants si on empêche ces organismes de faire leur travail… On va me dire ‘‘ils ne sont pas contre mais…’’. Par contre, c’est pas en mettant des bâtons dans les roues de ces organismes qu’on va aider à la situation, c’est certain… Je m’attends à me faire lancer des roches mais j’assume…

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Non, tu as tout à fait raison

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Feu dans un campement à la sortie du tunnel Atwater, j’ai vue une image sur Instagram et ça avait l’ait assez intense comme incendie
https://www.tvanouvelles.ca/2025/10/26/un-autre-feu-dans-un-campement-ditinerants-a-montreal

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Dossier en 3 articles dans La Presse

Des voisins de refuges pour sans-abri de Montréal se tournent désormais vers la justice pour, disent-ils, forcer les autorités à aider les plus vulnérables. Ils rejettent l’étiquette du « pas dans ma cour ». Nouvelle tendance ? Un reportage de Caroline Touzin et de Martin Tremblay.

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Encore une fois la CAQ regarde le problème sans réagir constructivement et laisse les grandes villes se démerder avec le problème. Pourtant le gouvernement provincial sait très bien qu’elles n’ont pas l’argent ni les ressources pour intervenir efficacement.

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Je pense que le lien entre le tourisme et l’itinérance serait que Mme. Martinez ayant été ministre du tourisme est à l’affût des enjeux ayant un impact sur le tourisme, et qu’une ville ayant un gros problème d’itinérance c’est pas très vendeur, donc quelque chose qu’elle voudra aborder rapidement? Je ne commente pas sur la validité d’une telle proposition, remarquez.

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Juste pour donner un example extreme. Avant la visite de Trump en Inde dans son premier mandat , un mur a ete construit par le ministere du tourisme pour cacher des bidonvilles!!!

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Voilà, mais je ne savais pas comment l’expliquer

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On ne règle pas la cris de l’itinérance pour les touristes. On les règle car c’est un problème fondamentalement humains. Luc Rabouin, SMF et Craig Sauvé ont tous les 3 été clairs là-dessus.

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Oh, absolument je suis d’accord avec cela. Personellement je trouve que faire le lien entre le tourisme et l’itinérance c’est très faible, réducteur d’un problème humain et de société et probablement que si une personne a pour motivation le tourisme, ça mène simplement à vouloir cacher le problème, pas forcément à le régler.

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Le financement par Québec de trois haltes-chaleur pour itinérants a aussi été confirmé : deux ayant été inaugurées l’hiver dernier, dans le bâtiment Lucien-Saulnier, à côté de l’Hôtel de Ville, et dans un bâtiment de la STM dans l’arrondissement Saint-Laurent, ainsi qu’une autre dans Pierrefonds-Roxboro.

« Est-ce que ces haltes-chaleur correspondent à tous nos besoins ? J’ai bien peur que probablement ça ne sera pas le cas », a commenté la mairesse désignée, Soraya Martinez Ferrada.

« Mon souhait le plus important en ce moment, c’est de m’assurer qu’on est prêts pour l’hiver », a-t-elle dit. Son équipe travaille sur la création d’un groupe tactique en itinérance qui doit regrouper des représentants de la police, des services sociaux et de la société civile, ainsi que des élus.

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En entrevue à l’émission d’Isabelle Maréchal à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM à Montréal, Soraya Martinez Ferrada a lancé un message clair à la population de la métropole.

«Il faut que tout le monde, vous acceptiez que collectivement on doit s’occuper de nos Montréalais dans la rue», a-t-elle déclaré.

La mairesse souhaite mettre fin à la mentalité du «pas dans ma cour».

«Ça va demander […] qu’on accepte que peut-être on va avoir des hébergements d’urgence dans son quartier parce que ça en prend plus, des plus petits, et un peu partout», a expliqué Soraya Martinez Ferrada.

Bien qu’elle suive attentivement le conflit à la STM, la nouvelle mairesse entend s’attaquer dès maintenant au dossier de l’itinérance.

«Je sais que les gens sont frustrés avec la STM, mais moi, mon objectif numéro un, c’est que personne ne meurt cet hiver», a affirmé l’élue.

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Soraya semble vraiment partout, dans tous les médias. Elle me parait plutôt proactive, de ce côté, actuellement. On sent qu’elle veut établir sa notoriété, son leadership. La STM et l’itinérance sont les deux dossiers chauds, actuellement, où elle a le plus à gagner, en terme de résolution-gain.

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Ça, c’est une réponse que j’aime de sa part :

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Il y de ses supporteurs qui vont pas apprécier, ça c’est sur. Je ne me souviens plus de quel membre du forum il s’agit, mais il/elle avait insister l’autre jour qu’il/elle ne pardonnait pas à PM l’ouverture de la maison Benoît-Labre. J’imagine qu’il/elle n’est pas seul dans cet posture.

Dans tout cas, Soraya nous fait pas mal de grosses déclarations depuis son élection :nerd_face:

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Yup. T’as raison, cecitte, bcp ne vont pas aimer. Et faut lui donner crédit pour cette déclaration, même si ça me fait mal au coeur :rofl:. Les gens vont devoir apprendre à vivre avec des ressources dans leurs quartiers.

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Ce n’est pas si facile que ça. La MBL a créé une immense cicatrice dans le quartier et un bris de confiance avec la population locale. Ce n’est pas encourageant pour les citoyens de voir l’état aux environ de MBL et de se dire que la même situation pourrait être à cote de leur maison…

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