Wellington sur le Bassin - 25 étages

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Ouais les constructions à l’esplanade Cartier sont vraiment de meilleure qualité architecturale. Je me demandais pourquoi cette différence quasi systémique…

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Culture d’entreprise différente entre Prével et Devimco

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2023-02-06

Depuis le REM:

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Sham Shui Po circa 1979, only shorter.

Je ne comprends pas trop les petits rectangles blancs. Ils ne sont pas dans les rendus

Je le répète souvent, mais Montréal est une des rares villes qui n’exige pas une maquette à l’échelle 1:1 des projets. C’est exactement le genre de choses qu’on pourrait éviter. Un rendu, c’est tout sauf fidèle à la réalité.

Il faut faire une maquette à l’échelle 1:1, et qu’elle soit visitée, commentée et critiquée par la ville et idéalement le CCU.

Contrairement à la croyance populaire, on distribue vraiment des permis comme des petits pains chauds ici, on a tellement peur de se faire critiquer de nuire aux promoteurs! Une façade comme celle-ci est tout simplement inacceptable, c’est encore une fois de l’architecture jetable, Montréal est en train de devenir une ville de carton qui sera à démolir à court terme.

Juste pour faire rêver, quelques photos de maquettes 1:1 de projets dans des villes qui ont une certaine fierté, une rigueur et une vision durable.

Mais qu’est-ce qu’on attend au juste pour arrêter d’accepter n’importe quoi?

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Ça devrait être obligatoire ! Je sais que la Banque Nationale en avait faite une, mais c’était pour leur propre usage pour choisir quel couleur de verre.

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C’est certain que Montréal ne semble avoir qu’une exigence aléatoire, arbitraire et au final négligeable sur l’architecture. Je ne suis pas au fait de tous les détails de fonctionnement du CCU, mais je me demande pourquoi dans le cas du 900 St-Jacques, on a demandé un nouveau design, alors qu’on ne semble pas le faire pour d’autres projets, sinon pour exiger des changements relativement mineurs ? Est-ce uniquement en raison de la taille et de la location du 900 ? Par ailleurs, avez-vous déjà entendu Valérie Plante parler d’architecture ? Sa force est dans le social, mais elle ne semble avoir aucun intérêt pour le design, l’urbanisme dans ses replis détaillés et l’architecture en général. Peut-être que je me trompe et qu’elle oeuvre en coulisses, mais les résultats ne sont manifestement pas là.

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Dans Ville-Marie, les projets en surhauteur passent obligatoirement devant le CCU. Donc un édifice de 120-200 mètres sera toujours devant le CCU je crois bien.

PDF de la procédure d’approbation (montreal.ca)

Carte des surhauteurs (montreal.ca)


Je ne sais pas si le concept existe dans Griffintown, un projet de plein-droit ne passe peut-être pas devant le CCU.

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Dès qu’un projet passe par un réglement discrétionnaire, il passe par le CCU (PPCMOI, PIIA, usages conditionels, surhauteur, dérogations mineures, etc). Il me semble que dans Griffintown, il y a un PIIA.

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Dans les quartiers centraux, tout projet de construction d’un nouvel édifice doit être examiné par le CCU.

Le CCU est chargé d’évaluer les projets en fonction de critères généraux (et non des normes qui ne sont pas sujet à interprétation) définis dans le règlement d’urbanisme (les fameux PIIA) selon les secteurs, par exemple. Les limites de cette évaluation discrétionnaire restent encore floues et peuvent être sujettes à contestation.

Lorsqu’un projet bénéficie d’un droit acquis, le CCU ne peut pas modifier arbitrairement des éléments majeurs du projet. S’il le fait, il doit se baser sur un critère spécifique énoncé dans le règlement.

À titre indicatif, la surhauteur dans le quartier de Ville-Marie implique que le projet est assujetti à d’autres critères applicables aux bâtiments dépassant une certaine hauteur.

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Le cas du 900 est intéressant. À tord, nous avons l’impression que le CCU a demandé un nouveau design, mais ce n’est pas le cas.

Le projet n’a pas reçu un avis défavorable ou favorable. Le CCU a émis des commentaires et non des conditions. Les termes sont importants, puisque ses membres savaient qu’ils dépassaient probablement la limite légale de leur pouvoir discrétionnaire.

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Dans leur décision, on emploie ces termes : “le CCU émet les commentaires suivants” et “le CCU souhaite que le promoteur”.

On demande même au dernier paragraphe un avis légal sur “les limites de leur pouvoir de recommandation” pour les critères concernant la vue sur le fleuve (critère sur la surhauteur).

Donc, j’ignore les discussions en coulisses, mais je crois que le promoteur (Canvar) a agi de bonne foi dans le dossier en changeant d’architecte.

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Je suis 100% d’accord avec vous! Sauf que j’imagine déjà les sorties de Prével et Devimco pour se plaindre que la Ville est trop exigeante et qu’elle occasionne des coûts et des délais déraisonnables.

C’est un équilibre difficile à trouver pour des administrations publiques et des élus…

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Pour le 900 St-Jacques, il y a effectivement eu beaucoup de travail en coulisse. C’est une des rares fois où le CCU, les élus et les fonctionnaires de la ville ont fait front commun pour réclamer de la qualité. À cause de l’importance du site, et de la proposition qui était disons pas du tout à la hauteur.

Mais Il a fallu beaucoup d’efforts, un travail colossal. Malheureusement, la ville n’a pas (lire plutôt «ne se donne pas») les ressources pour faire ce travail à chaque projet.

Sans entrer dans les détails, ce qui a beaucoup aidé dans ce cas-ci, ce que le promoteur a vite compris qu’il devait changer de firme d’architecture pour la conception.

Dans la majorité des cas, la cause est perdue au jour 1. Les prémisses du promoteur sont mauvaises, et le travail des architectes ne va pas dans la bonne direction. Malheureusement, ce que le CCU peur dire est limité et très contrôlé, de plus en plus, par les avocats. Tellement de fois j’aurais voulu suggérer au promoteur de changer d’architecte, ou de simplement recommencer le projet à zéro! Mais on ne peut pas dire ça. À la place, le CCU fait des commentaires, pour essayer de mettre du rouge à lèvre à un cochon. Dans bien des cas, ça empire même le projet parce que le promoteur fait le minimum requis pour cocher les conditions du CCU, alors on passe d’un mauvais projet à un mauvais projet qui perd en cohérence.

Au final, le projet va être aussi mauvais ou à peine mieux qu’il était au jour 1, mais tout le monde va avoir perdu 6 mois à 1 an en processus, voir plus. Et après les promoteurs se plaignent que les délais sont longs à Montréal. Mais arrête de faire des mauvais projets pour l’amour du ciel! Arrête!

Des fois j’ai l’impression que malgré les craintes des avocats de la ville, ce serait de rendre service à la fois aux promoteurs et à la qualité de notre ville d’assumer que c’est un mauvais projet, et qu’il faut recommencer.

Et vous savez quoi? Peut-être qu’au fil du temps les projets deviendraient meilleurs. Peut-être qu’on arrêterait de recevoir des projets médiocres et indignes. Peut-être qu’il commencerait même à y avoir une sorte de compétition entre les promoteurs à savoir qui feraient les meilleurs projets, ceux qui se démarquent, comme on voit ailleurs dans le monde.

Mais tôt ou tard faudra que ça cesse, ce quasi monopole d’une poignée de promoteurs qui n’ont aucun intérêt pour Montréal. Faisons la place à d’autres, des plus petits joueurs, mais qui ont envie de faire les choses bien. Il y en a, mais on les laisse se faire écrasés.

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Désolé de la question mais dans une maquette 1:1 d’un édifice plusieurs étages on se rend jusqu’à quelle hauteur?

C’est 1:1 pour un pan de mur d’un étage de revêtement/mur rideau

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Merci

Il n’y a pas de surhauteur dans le Sud-Ouest, mais tous les projets en PPCMOI, PIIA, Usage conditonnel, article 89, dérogation mineure passent devant le CCU. Les CCU restent consultatifs et non décisionnels, sauf pour les permis de démolition comme le stipule la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

Mécanismes de participation publique en matière d'aménagement du territoire et d'urbanisme - Acteurs et processus - Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation.

Il n’est pas rare de voir des projets passer plusieurs fois au CCU, mais c’est plus souvent le cas des plus petits projets. Les grands promoteurs comme Devimco et Prével, habituées dans le Sud-Ouest, savent ce qu’ils peuvent ou peuvent pas faire selon le règlement d’urbanisme pour les PIIA.

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