Traversiers du Québec


Source : Bateau noir sur la mer pendant la journée photo – Image gratuite de Canada sur Unsplash

Liste partielle des traverses au Québec

À compléter.

Attention! Il y a un autre sujet dédié pour les navettes fluviales de l’ARTM. Ce sujet est dédié aux traverses de la Société des traversiers du Québec et des opérateurs privés.

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24 septembre 2024

Malgré de nouvelles pressions du Parti libéral du Québec, la ministre du Transport du Québec Geneviève Guilbault maintient que son gouvernement n’est pas encore prêt à annoncer sa décision quant à l’avenir de la traverse entre le Bas-Saint-Laurent et Saint-Siméon.

Questionnée mardi après-midi à l’Assemblée nationale, Geneviève Guilbault a maintenu que le processus pour déterminer le port d’attache du traversier après 2025 se poursuivait. Tout au plus, la ministre s’est avancée pour dire qu’une décision pourrait être annoncée d’ici la fin de l’automne.

Depuis près de trois ans, la Société des traversiers du Québec et le gouvernement évaluent si le port d’attache du traversier doit demeurer à Rivière-du-Loup ou s’il doit être déplacé à Cacouna. En mars dernier, trois armateurs privés ont démontré un intérêt à opérer le service à partir de Rivière-du-Loup lors d’un appel d’intérêt lancé par la STQ.

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16 septembre 2024

Croisières AML est fière d’annoncer avoir obtenu la certification Biosphere, une reconnaissance en matière de développement durable reconnue mondialement.

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Le traversier accidenté devrait reprendre du service « dans quelques jours », a annoncé la Société des traversiers du Québec (STQ). Le navire, qui assure la liaison entre Québec et Lévis, est hors service depuis qu’il a percuté le quai de Québec, vendredi soir.

Quatre personnes ont été blessées lors de l’accident alors que le navire effectuait une manoeuvre d’accostage.

Le Bureau de sécurité dans les transports (le BST) et la STQ ont complété leurs enquêtes, mais les détails de celles-ci ne sont pas encore dévoilés.

La coque du bateau a été abîmée au moment de l’impact. La STQ assure que le NM Radisson sera réparé rapidement et que les certifications de sécurité nécessaires à sa remise en service ne tarderont pas à être obtenues.

Le traversier NM Radisson reprendra du service samedi à la traverse Québec-Lévis, une semaine après avoir percuté le quai et avoir légèrement blessé quatre personnes. La traverse reprendra donc avec deux navires à partir du 26 octobre dès 7 h 30.

Selon la Société des traversiers du Québec (STQ), le navire a reçu toutes les autorisations requises pour reprendre du service et a fait l’objet de réparations. La coque du bateau avait été abîmée au moment de l’impact.

La saga continue avec le traversier St-Siméon-Rivière du Loup et c’est encore Guilbault qui brouille les cartes. Cette ministre est une disgrâce pour le Québec.


Le Soleil

Opacité dénoncée

Le député de Nelligan exhorte le gouvernement à être clair et à ne pas annoncer que la traverse déménagera dans la municipalité voisine sans dévoiler les études. D’ailleurs, Monsef Derraji dénonce l’opacité de Québec dans ce dossier, allant même jusqu’à souhaiter une enquête.

«Geneviève Guilbault est l’experte du caviardage des études! Je l’invite, avant de venir à Rivière-du-Loup, la semaine prochaine, à rendre public l’ensemble des études. On veut toute la vérité sur ce dossier qui est très opaque. Ça traîne depuis plusieurs années et on ne sait pas ce qui motive la décision.»

Pétition

Un citoyen, Marc Morin, a déposé devant l’Assemblée nationale une pétition contenant 8000 signatures en faveur du maintien de la traverse à Rivière-du-Loup. «Le gouvernement de la CAQ a voté contre», se désole M. Derraji.

«Il semble bien que Mme Guilbault, M. Legault et Mme [Amélie] Dionne n’aient pas la même définition que nous de la transparence. Notre députée a été si transparente qu’on ne la voit plus», lance M. Morin. Il se souvient aussi que, lorsqu’il a déposé sa pétition au bureau de circonscription d’Amélie Dionne, celle-ci avait refusé l’accès aux journalistes.

Selon M. Morin, la députée avait dit que si le privé démontrait de l’intérêt, le traversier resterait à Rivière-du-Loup. «Il y a eu trois groupes qui se sont manifestés. Mais, encore là, la population de Rivière-du-Loup est restée dans le noir. C’est sans parler des études de la STQ et de la ministre. Si ces études existent vraiment, nous aurions dû, dans une démarche transparente, avoir pu les consulter afin qu’on puisse poser des questions et pour avoir le vrai portrait.»

L’absence de renseignements le fait douter du processus. «Il y a quelque chose qui ne sent pas bon! Sinon, pourquoi être aussi opaque? Il aurait été si simple d’informer les citoyens de Rivière-du-Loup du déroulement du dossier! Puis-je rappeler à la députée qu’elle a été élue pour représenter la population de Rivière-du-Loup? Elle doit porter les intérêts de la population de son comté. C’est pour ça qu’elle a été élue.»

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19 décembre 2024

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13 février 2025

La Société des traversiers du Québec (STQ) annonce que les travaux de la nouvelle guérite débuteront le 17 février.

L’importante série de travaux qui avait été annoncée en 2024 sera donc initiée, lundi prochain, par la construction d’une nouvelle guérite à la gare maritime de Québec.

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Devant le succès des navettes fluviales à Montréal, d’autres villes du Québec souhaiteraient tenter l’expérience…


Nouveau lien interrives à l’étude… entre Portneuf et Lotbinière

Par Pascale Lévesque, Le Soleil

1er mars 2025 à 04h00

Résumé

Partir du quai de Portneuf en navette pour se rendre à Lotbinière? Ou bien de Deschambault-Grondines? Ce sont des scénarios qui sont en ce moment évalués. (jpeg.mov/jpeg.mov)

Le prochain lien se fera peut-être entre Portneuf et Lotbinière sans qu’il soit nécessaire de construire un pont ni un tunnel.


Oui, ça se peut! Et plusieurs municipalités au Québec l’ont déjà fait. Pas de quoi traverser des camions poids lourds ou même des véhicules, mais beaucoup de piétons, cyclistes et touristes. De quoi parle-t-on? D’une navette fluviale.

C’est le projet qui est actuellement à l’étude entre les MRC de Portneuf et Lotbinière. Si près, et si loin, les citoyens des municipalités se font face, mais doivent passer par le pont Laviolette à Trois-Rivières et Bécancour, ou les ponts Pierre-Laporte ou de Québec à la hauteur de Lévis et de la Capitale-Nationale pour se visiter.



Un trajet de moins de cinq kilomètres au lieu de 120 km à l’est ou de 150 km à l’ouest. Parfait pour stimuler les amourettes d’été entre Portnevois.es et Lotbinièrois.es.

Genèse farfelue poussée par un forum citoyen

«On avait déjà émis des idées farfelues il y a plusieurs années, raconte Bernard Gaudreau, le préfet de la MRC de Portneuf. On se disait que ça pourrait quand même être pas pire d’avoir un moyen de circuler qui soit simple et abordable au lieu de construire de grandes infrastructures, simplement d’utiliser nos vieux réflexes d’antan où les gens se fréquentaient davantage l’hiver avec les ponts de glace qui se formaient.»

C’est ainsi que l’idée a mûri, et que l’envie de créer une navette fluviale est née. En 2023, elle a été priorisée lors du Forum citoyen Mes idées, Notre avenir, ce qui a poussé les MRC de Portneuf et de Lotbinière à unir leurs efforts pour faire avancer le projet.

«On a toujours cherché à innover, explique le préfet. En étant situés en milieu rural, mais à proximité de la Communauté métropolitaine de Québec, on cherche constamment à améliorer la circulation entre les rives. Si du même coup on peut offrir à nos citoyens respectifs du littoral une manière de découvrir le territoire, ce serait merveilleux.»

Stimuler le tourisme et l’économie interrégionale

Avec cette navette destinée aux riverains à pied, en vélo et peut-être un jour en moto, Bernard Gaudreau souhaite aussi que ce nouveau lien puisse stimuler le tourisme et l’économie interrégionale. Comme permettre un échange dynamique entre les marchés publics des deux rives.

«Imaginez-vous ça allait bien ce projet-là, ça veut dire qu’on serait capables d’avoir des commerçants et des artisans, de Lotbinière qui viennent installer un kiosque dans Portneuf et vice-versa?» s’emballe le préfet.



«De base, c’est aussi une manière de circuler de façon différente!» lance-t-il, en soulignant que c’est une rare occasion de mettre en valeur le fleuve Saint-Laurent. Beaucoup d’amateurs de navigation en profitent d’ailleurs chaque été, rappelle-t-il, dans divers types d’embarcations. «Donc oui, l’interrives, ça se fait!»

Une navette fluviale favorisera les échanges entre exposants, producteurs et artisans dans les marchés publics des deux rives, comme celui de Deschambault. (fournie par le Marché public de Deschambault/fournie par le Marché public de Deschambault)

Succès à Montréal et Trois-Rivières

Le préfet n’a pas tort, les fluviales qui desservent le Grand Montréal connaissent un véritable succès et ont un véritable poids dans la lutte à la congestion routière. De Boucherville au parc de la Promenade-Bellerive, dans l’est de la métropole, et entre Varennes et le Vieux-Port de Montréal en passant par Pointe-aux-Trembles, les trajets offerts dès le printemps — opérés sur plus de 160 jours — sont victimes de leur popularité.

«Ça a changé de vie à Rivière-des-Prairies d’avoir la navette, dit d’entrée de jeu la conseillère municipale de l’arrondissement montréalais, Daphney Colin. Ça améliore tellement nos déplacements. Aller au centre-ville, ça prend trente minutes à la place d’une heure et demie.»

Les données de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) soulignent une hausse de 9 % de leur utilisation l’automne dernier par rapport à l’année précédente. Plus de 462 000 déplacements ont été enregistrés durant la saison 2024.



Bécancour et Trois-Rivières aussi ont expérimenté les navettes fluviales, non pas sans connaître certains défis. La liaison fluviale entre les deux villes qui a existé jusqu’en 1967, avait repris du service en 2015, avant d’être interrompue lors de la pandémie sans connaître de nouveau départ depuis.

Portneuf et Lotbinière ont beau n’être qu’à l’étape d’une étude de faisabilité pour laquelle 58 135 $ ont été alloués, les MRC comptent déjà l’aluminerie Alcoa de Deschambault comme partenaire.

Menée par la firme PAR en collaboration avec AUpoint architecture + territoire et Lemerise Expérience durable, l’étude analysera notamment la viabilité financière, les aspects techniques et les retombées économiques potentielles.

Quel type de bateau? Quel quai? Qu’est-ce qui doit être mis à niveau? Toutes des questions auxquelles s’intéresseront les parties concernées par l’aboutissement de ce projet et dont on aura les réponses au printemps.

Si les conclusions sont favorables, Portneuf et Lotbinière pourraient ainsi bientôt voir leurs citoyens et touristes traverser le fleuve autrement avant ceux de Québec et Lévis.

Attention il s’agit bien d’une navette fluviale puisque le bateau léger ne traversera que des piétons et cyclistes.