Revitalisation de l'Est de Montréal

Oui, ca serait effectivement idéal afin de pouvoir prolonger la ville. Mais pour l’instant je crois qu’il y a encore beaucoup de terrain à décontaminer et ensuite à développer, si c’est possible.

Cependant c’est la proximité du port qui fait que ces industries sont présentes puisqu’elles dépendent de l’écosystème montréalais de transport par trains et par bateaux.

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Les terrains présentement libres sont tous désignés pour cet usage industriel, et sont également à proximité du port. Ce que je dis, c’est que plutôt de développer des îlots résidentiels à la pièce dans un quadrilatère enclavé par des infrastructures ferroviaire et qui conservera encore des éléments industriels lourds, pourquoi ne pas travailler l’ensemble et consolider le secteur commercial/résidentiel/institutionnel à la place.

Ce serait possiblement moins complexe pour la construction de nouvelles infrastructures et de la décontamination si les usages industriels sont bien séparés du secteur commercial/résidentiel/institutionnel.

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Je ne sais pas si c’est l’usine de polyester, mais je sens une odeur d’acide nitrique suffocante quand je passe à côté. Vivement que les résidents du secteur aient une air plus propre à respirer.

Résumé

Montréal-Est Pas de repreneur en vue pour l’usine Indorama

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Il serait « extrêmement surprenant » qu’un acteur mondial en pétrochimie vienne s’installer dans les bâtiments laissés vacants par l’entreprise Indorama, estiment Alpek Polyester Canada et la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.

Le milieu économique ne formule guère d’espoir de voir un repreneur récupérer l’usine laissée vacante par Indorama, a constaté La Presse. Les efforts des parties vont surtout viser à sécuriser les approvisionnements à l’international pour garder en vie un pan majeur de l’industrie pétrochimique au Québec.

Publié à 1h01 Mis à jour à 5h00

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Megan Foy
Megan Foy La Presse

Il serait « extrêmement surprenant » qu’un acteur mondial en pétrochimie vienne s’installer dans les bâtiments laissés vacants par l’entreprise Indorama, estiment Alpek Polyester Canada et la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.

Alpek constitue le dernier maillon des quatre usines – avec Suncor, ParaChem et Indorama – formant la chaîne du polyester, unique au Canada. La fermeture de l’usine Indorama, au centre de la chaîne, avait causé une onde de choc à Montréal-Est lors de son annonce le 6 août dernier.

La disparition d’un maillon fragilise la pérennité économique de la chaîne et ses emplois.

Pour « un certain temps », Indorama continue d’approvisionner Alpek en PTA (acide téréphtalique purifié) à partir d’importations en provenance de ses autres usines, explique Frédérick Comeau, directeur général d’Alpek.

« Maintenant, ce sera à Alpek de trouver un approvisionnement plus compétitif qui vient d’ailleurs », résume le président-directeur général de l’Association industrielle de l’Est de Montréal, Dimitri Tsingakis. Indorama est pour sa part établie à Bangkok, en Thaïlande.

Alpek a confirmé qu’elle évaluait actuellement avec quel fournisseur elle allait poursuivre sa route afin d’assurer son avenir à moyen et à long terme. En revanche, M. Comeau n’a pas révélé les délais dans lesquels un nouveau partenariat pourrait être entamé.

Alpek comme l’ensemble de la chaîne du polyester fait face à un enjeu de taille : sa compétitivité face aux pays à faibles coûts de production comme la Chine. Alors que des surtaxes à la douane ont été imposées sur des produits comme les véhicules électriques chinois, elles sont inexistantes sur les produits pétrochimiques.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

La proximité géographique des entreprises de la chaîne augmentait leur efficacité et réduisait leur impact environnemental, d’expliquer le président-directeur général de l’Association industrielle de l’Est de Montréal. « Maintenant, on devient dépendant d’une source externe. Et donc, ça vient fragiliser la capacité du Québec et du Canada de s’autosuffire en termes d’approvisionnement », dit Dimitri Tsingakis.

L’avenir de l’industrie

Si la fermeture de l’usine Indorama a entraîné la suppression de 140 postes au sein de son entreprise et de 37 emplois chez ParaChem, qui la précède dans la chaîne, Alpek, en aval, n’entrevoit pour l’instant aucune conséquence du genre. Le directeur général avoue cependant que l’instabilité du marché pétrochimique rend les choses difficiles à prévoir.

D’après l’Association industrielle de l’Est de Montréal, rien n’indique que la viabilité des usines restantes de la chaîne est menacée, même si elles devront s’adapter.

« L’industrie pétrochimique travaille et cherche des solutions [pour la transition énergétique] », fait savoir, de son côté, la ministre provinciale Chantal Rouleau et députée de l’endroit. Elle estime que l’industrie ne doit pas s’inquiéter à court terme.

Le total des postes supprimés chez Indorama et ParaChem représente près de 12 % des emplois dans l’industrie de la pétrochimie au Québec, selon les plus récentes données du site web du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, qui remontent à 2022. Sur 1500 emplois à travers la province, plus de la moitié sont occupés par la chaîne de polyester de Montréal-Est, en incluant la totalité du personnel à la raffinerie Suncor.

Les activités de l’usine ParaChem sont toujours sur pause pour une période indéterminée.

Quel sort pour les installations d’Indorama ?

Si la production locale de PTA par un nouveau venu paraît exclue pour le moment, que fera-t-on des installations d’Indorama ?

« Il faut quand même comprendre que les installations [de l’usine Indorama] demeurent. Je pense qu’au niveau de l’économie circulaire, il y a effectivement un potentiel. Certains ont parlé de l’industrie du textile », mentionne Jean-Denis Charest, président de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.

En attendant qu’un nouvel occupant se manifeste, la Ville de Montréal-Est redoute la perte de revenus en taxes municipales que pourrait engendrer l’absence d’occupation du terrain de la rue Sherbrooke Est. Sa mairesse, Anne St-Laurent, estime que 94 % des revenus de la Ville proviennent de sa zone industrielle.

La ministre Chantal Rouleau ne peut s’avancer « d’aucune façon sur ce qui va être mis en place », mais assure qu’il y a « un travail énorme qui est en train de se faire à l’heure actuelle ».

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Montréal-Est a récemment adopté sa vision 2050. La mairie souhaite 2 stations du PSE, une au coin de Sherbrooke/Gamble et l’autre au coin de Sherbrooke/Broadway; le projet actuel n’a aucune station à Montréal-Est mais accapare un grand lot sur son territoire pour un garage et centre de maintenance.

Courte présentation à partir de 00:10:23 :point_down:

Le député de Laurier–Sainte‍-‍Marie et ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a annoncé lors de son passage à la Maison de l’innovation sociale (MIS) jeudi un appui financier de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) totalisant 8,6 M $ pour soutenir 21 projets qui ont des retombées économiques dans l’est de Montréal. Des projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets en innovation sociale pour l’est de Montréal bénéficieront également d’un soutien financier.

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