Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Plusieurs automobilistes se stationnent dans les bandes cyclables, malgré l’interdiction


Photo: Capture d’écran Twitter

Journal Métro | MONTRÉAL | Guillaume Ledoux | 11 février 2023 à 10h14

Plusieurs automobilistes, et encore plus souvent l’hiver, se stationnent impunément en plein milieu des bandes cyclables. Le problème est depuis longtemps connu des nombreux adeptes de vélo à Montréal et malgré les signalements faits de leur part, la situation persiste et les témoignages pullulent sur les réseaux sociaux.

Bien qu’il soit évidemment illégal de se stationner sur les bandes cyclables en voiture – et de simplement les franchir, d’ailleurs – il arrive que des voitures y demeurent stationnées pendant plus d’une journée, même après que les autorités aient été contactées.

Consciente du risque pour la sécurité qu’engendre ce comportement de certains automobilistes, la ville avait promis d’établir, avant février, un numéro de signalement dédié à ces cas d’entraves à la mobilité. Elle souhaitait ainsi pouvoir intervenir plus rapidement. Mais pour l’instant, rien n’a été fait en ce sens, déplore l’opposition.

«Encore une fois, l’administration Plante laisse tomber ses engagements en matière de sécurité des déplacements. En décembre, elle avait pourtant annoncé que d’ici le mois de février au plus tard, un numéro dédié aux entraves à la mobilité allait être mis en service 24/7. Les citoyens ont raison d’être déçus du manque de proactivité de Projet Montréal», déplore la porte-parole de l’opposition en matière de transport actif, Alba Zúñiga Ramos.

Frustrations partagées

Les témoins, toujours résignés à contacter les autorités qui ne semblent pas proactives sur le sujet, partagent leurs expériences dans des groupes Facebook comme #dansmapiste ou Vélo d’hiver – Montréal. «Il y a aussi la question des véhicules d’urgence qui s’en servent alors qu’ils ne sont pas en opération ou en intervention, comme les ambulanciers qui se servent de la piste Viger devant l’urgence du CHUM pour prendre leur pause, casser la croute, faire un « power nap » et ainsi mettre les usagers vulnérables à risque, ce qui est quand même ironique», partage l’un des membres du dernier groupe.


L’un des témoignages photo, comme il y en a plusieurs par semaine, dans el groupe Facebook Vélo d’hiver – Montréal | Photo: Facebook / Vélo d’hiver – Montréal

L’organisme Vélo Québec attend aussi impatiemment le service de signalement dédié à ce genre de situation. «C’est un problème à longueur d’année sur toutes ces voies qui sont des bandes cyclables et non pas de pistes cyclables», mentionne l’organisme.

La différence entre une bande cyclable et une piste cyclable, c’est une partie de voie publique réservée au véhicule. Si elles peuvent être délimitées par de réelles infrastructures physiques, à Montréal, c’est plus souvent une trace de peinture au sol qui a le rôle de gardienne de la sécurité. De son côté, la piste est une voie spécialement aménagée pour les vélos.


La différence entre une bande cyclable et une piste cyclable | Photo: Secrétariat des initiatives de croissance de l’Ontario, ministère des affaires municipales et Jeangagnon / montage Métro

«La meilleure façon de s’assurer que les voies restent libres, c’est qu’elles soient physiquement protégées», ajoute Vélo Québec.

L’architecte, designer urbain et adepte de vélo Alex Dimas abonde dans le même sens. «Quand on met une ligne au sol, ça ne veut rien dire, ce n’est pas une infrastructure», dit-il. Ce dernier croit que le problème doit se régler à la base. Il est partisan de l’idée que c’est plutôt par un design qui va inconsciemment forcer les gens à adapter leur comportement que par du signalement que les choses changeront. Il se dit prêt à offrir des consultations gratuites à la ville pour qu’elle revoie son aménagement des voies cyclables, lesquelles seraient trop souvent développées par des «ingénieurs» et pas des «architectes».

Les bollards qui sont souvent posés en bordure des bandes cyclables sont, selon lui, insuffisants et témoignent d’une «bonne, mais timide intention» de la part de la ville. «Les bollards sont mis comme une demi-mesure, ça a l’air d’une installation temporaire. Les déneigeurs les arrachent souvent».

«Le vélo s’est certainement amélioré depuis les années 1980», nous dit l’architecte qui fait du vélo à l’année longue et dans plusieurs villes à travers le monde. Toutefois, par la timidité avec laquelle la ville fait ses avancées en matière d’infrastructure cyclables, certaines villes comme «Miami et Calgary commencent à être meilleures pour le vélo que Montréal».

«Ce n’est pas une guerre contre les automobilistes, c’est l’idée de partager l’espace urbain. (…) Chaque personne qui fait du vélo, c’est une voiture de moins dans le trafic», conclut-il.

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C’est encore plus frustrant quand il y a du stationnement disponible littéralement juste à côté. Comme si stationner n’importe où était un droit constitutionnel inviolable.

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Dans un même ordre d’idée… :unamused: :man_facepalming:

EN VIDÉO | Une voiture prend la piste cyclable pour une voie de circulation

Agence QMI | Publié le 13 février 2023 à 14:54

https://www.reddit.com/r/montreal/comments/110w6jt/vu_aujourdhui_sur_le_rev_dans_villeray/?utm_source=share&utm_medium=web2x&context=3

Une voiture a été aperçue en train de rouler sur l’une des pistes cyclables qui composent le Réseau express vélo (REV) de Montréal, à la hauteur de Villeray.

Le véhicule a été pris en flagrant délit par un passant qui se trouvait sur le trottoir, selon une vidéo partagée dimanche soir sur Reddit.

L’automobiliste au volant circulait alors sur la voie cyclable qui est clairement identifiée par son marquage au sol, où un vélo est représenté. La piste est également séparée de la voie autorisée par des voitures qui sont stationnées et des bollards bleus.

D’après les commentaires sous la publication, il pourrait s’agir de la piste qui se trouve sur la rue Lajeunesse.

Aucun cycliste ne se trouvait sur la voie au moment des faits.

«Ce genre de comportement est inacceptable», a réagi Alba Zunigas Ramos, porte-parole de l’opposition en matière de transport actif.

«La situation présentée dans la vidéo démontre l’importance de redoubler de prudence lors de la conception de ces aménagements pour davantage assurer la sécurité des plus vulnérables», a-t-elle rappelé en invitant les citoyens à dénoncer ce type d’infractions.

La Ville n’avait pas encore réagi au moment d’écrire ces lignes.

Le REV est un réseau composé de voies protégées. Le tracé permet également aux cyclistes de se déplacer rapidement.

https://www.tvanouvelles.ca/2023/02/13/villeray-une-voiture-prend-la-piste-cyclable-pour-une-voie-de-circulation-1


Edit: :point_down:

« Comportement inacceptable » Des élus condamnent un conducteur roulant sur le REV


CAPTURE D’ÉCRAN D’UNE VIDÉO

Une vidéo montrant le conducteur d’une minifourgonnette circulant dans une piste du Réseau express vélo (REV), dans le quartier Villeray, a choqué lundi des élus municipaux, qui appellent les citoyens à dénoncer en masse ce genre de comportement sur la route.

13 février 2023 | Publié à 16h26 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

« Le REV est une infrastructure pour assurer les déplacements sécuritaires des cyclistes, pas un raccourci pour les automobiles. Le comportement de cet automobiliste est absolument inacceptable, dangereux, et doit être fermement condamné », a martelé la responsable de la mobilité au comité exécutif montréalais, Sophie Mauzerolle, dans une déclaration.

C’est un passant qui avait d’abord capté la scène, avant de la publier sur le réseau social Reddit, au cours des dernières heures. Le tout semble s’être déroulé sur la rue Lajeunesse. Aucun cycliste ne se trouvait sur la piste cyclable au moment des faits.

Ladite vidéo a rapidement été repartagée à plusieurs reprises en ligne. On peut facilement y reconnaître que le conducteur du véhicule se trouve dans une voie cyclable du REV, grâce au marquage bleu lui étant propre sur la chaussée, qui indique aussi clairement que la piste est exclusivement réservée aux cyclistes. Si plusieurs internautes ont déploré la situation, qui se produirait souvent dans la métropole, d’autres ont toutefois rappelé qu’il peut être « facile de faire cette erreur à cause de la largeur de la piste cyclable ».

« Ce genre de comportement est inacceptable », a de son côté réagi la conseillère Alba Zunigas Ramos, porte-parole de l’opposition en matière de transport actif.

L’élue dit inviter « tous les citoyens qui observent ce type d’infraction à contacter les autorités ». « La situation présentée dans la vidéo démontre l’importance de redoubler de prudence lors de la conception de ces aménagements pour davantage assurer la sécurité des plus vulnérables », a-t-elle encore martelé.

Sophie Mauzerolle, elle, affirme que la Ville travaille « sans relâche à mieux sécuriser nos rues et y construire des infrastructures permettant le partage sécuritaire de la route pour tous les usagers ». « Nous sommes en lien avec le SPVM qui enquête pour retracer le véhicule et le contrevenant », a-t-elle indiqué.

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Elle devait être mieux entretenue que la chaussée prévue pour la circulation automobile.

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C’est loin d’être une raison pour utiliser une piste cyclable ouverte aux cyclistes. S’il fallait que chacun enfreigne la réglementation de façon aussi arbitraire, ce serait vite le chaos en ville et un enjeu de sécurité pour tout le monde. :frowning_face:

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Je n’ai jamais dit que l’automobiliste avait bien fait d’utiliser la piste cyclable. Ma réflexion était tout simplement ironique.

C’est bien connu que les vélos causent beaucoup moins de dommages à la chaussée compte tenu de leur poids et de leur vitesse :wink:

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Extrait d’un article sur la dernière réunion du conseil d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, du 13 février:

4-De la place pour les vélos

De nouvelles pistes cyclables et le prolongement de certaines qui existent déjà devraient enchanter les amoureux du vélo.

Deux pistes seront aménagées pour la première fois dans le District Central (Chabanel), sur la rue Legendre, de la rue Lajeunesse à l’avenue de l’Esplanade, sur près d’un kilomètre. Puis, sur l’avenue de l’Esplanade, de la rue Legendre à la rue de Louvain Ouest sur près de 600 mètres.

La piste cyclable sur la rue Prieur Est sera prolongée entre la rue Saint-Firmin et l’arrondissement de Montréal-Nord sur 1,13 km.

Sur la rue Meilleur, entre les rues Fleury Ouest et Prieur Ouest, on ajoutera 260 mètres de voies supplémentaires pour les deux roues.

Un nouveau lien cyclable verra le jour sur la rue Filion entre les rues de la Paix et Dudemaine sur 330 mètres.

Sur le boulevard Gouin Est, les études sont lancées pour la réalisation, sur près de 500 mètres, d’une piste cyclable bidirectionnelle, coté nord, de la rue Péloquin à la rue Lajeunesse. La circulation pourrait être mise à sens unique pour les véhicules vers l’est entre les rues Saint-Hubert et Péloquin. La bretelle vers le pont Viau pourrait être fermée.

Malgré tous les aménagements cyclables réalisés ces dernières années, Ahuntsic-Cartierville compte à peine une vingtaine de kilomètres de pistes dédiées aux vélos, a-t-on appris au conseil d’arrondissement.


Logo de la certification. (Courtoisie, Vélo Québec)

5-Label vélo

Ahuntsic-Cartierville a entamé les démarches pour obtenir la certification du « Mouvement vélosympathique » de Vélo Québec.

Cette reconnaissance devrait valoriser les efforts consentis par l’arrondissement pour favoriser les déplacements à vélo, mais aussi pour maintenir au même niveau les aménagements.

Les critères retenus pour obtenir cette certification prennent en compte l’environnement dans lequel se font les déplacements, l’éducation, l’encouragement, l’évaluation et la planification ainsi que l’équité.

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I think the city should make the bike paths on rue McGill protected (at least on one side) by adding these small barriers easily without needing to pour any concrete:


Rue McGill:

It would be similar to what’s done on rue Mansfield:

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Montréal

Du vélo en hiver? De plus en plus de Montréalais disent oui

De plus en plus de cyclistes circulent l’hiver à Montréal. Photo: iStock

Sliman Naciri

19 février 2023 à 13h29 - Mis à jour 19 février 2023 à 15h53 2 minutes de lecture

La pratique du vélo hivernal gagne du terrain à l’échelle de la métropole. Malgré les basses températures et des conditions de circulation pour le moins sous-optimales, les Montréalais sont de plus en plus nombreux à miser sur leur bicyclette comme moyen de transport durant la saison hivernale.

Un total de 58 compteurs, répartis à travers le Réseau express vélo (REV) et les pistes cyclables de la ville, permettent de quantifier le nombre de trajets parcourus. Ainsi, une moyenne journalière de 115 passages a été observée sur la période allant du 21 décembre 2022 au 19 février 2023, contre 81 passages sur la même période l’année précédente.

Cela représente, respectivement, un total de 397 304 passages contre 285 133 pour l’hiver de l’année dernière.

C’est le REV St-Denis/Des Carrières qui concentre la plus grande fréquentation de cyclistes, avec une moyenne journalière de 655 passages, soit un total de 39 283 passages depuis le début de l’hiver 2022-2023.

Ce dernier est suivi de près par le REV St-Denis/Rachel, où 37 7600 passages ont été enregistrés, et par celui de Bellechasse/Av Christophe Colomb, où le compteur affiche 31 548.

Ce classement variait légèrement sur la période allant du 21 décembre 2021 au 19 février 2022. Le REV St-Denis/Des Carrières totalisait déjà le plus grand nombre de passages (22 280), suivi cette fois de la Rachel/Papineau (21954) et du REV St-Denis/Rachel qui occupait alors à la troisième place des voies cyclables les plus empruntées.

Rappelons que le projet de voies cyclables REV, annoncé en mai 2019 par la mairesse Valérie Plante devrait, à terme, couvrir 184 km sur 17 axes, accessibles à l’année.

«Montréal est une ville cyclable. Le REV permet aux citoyens de se déplacer de façon efficace, sécuritaire et agréable. Le REV permettra d’atteindre l’objectif visé de 15 % de déplacements utilitaires en vélo dans la métropole d’ici 2027», affirme la Ville.

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Le développement du réseau cyclable dans Ahuntsic-Cartierville

Mis à jour le 14 février 2023
Temps de lecture : 2 min

En 2023, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville ajoutera plus de 3 kilomètres de voies cyclables aux quatre coins de l’arrondissement et poursuit ainsi le développement d’un réseau structuré de transport actif utilitaire.

Des quartiers à échelle humaine accessibles en transport actif

Ces nouveaux liens cyclables rendront nos rues plus sécuritaires et inclusives pour les plus vulnérables, aussi bien les cyclistes que les piétons, parents avec une poussette, jeunes enfants en trottinettes, personnes en triporteurs, etc.

Partout sur son territoire, l’arrondissement continue à aménager des liens cyclables pour créer des milieux de vie à échelle humaine. Cela participe également à l’atteinte des objectifs de l’arrondissement et de la Ville de Montréal en matière de mobilité durable. Le développement du réseau cyclable permet d’offrir des alternatives sécuritaires et parfois même plus rapides à l’utilisation de la voiture pour tous les types de déplacements, que ce soit pour se rendre quotidiennement sur son lieu de travail, pour aller à l’école en vélo ou en trottinette, pour se promener dans le quartier, faire des courses, ou encore participer à des activités de tous genres.

Nouveaux liens cyclables implantés en 2023

  • Rue Prieur Est entre la rue De Saint-Firmin et la limite Est de l’arrondissement (1130m)
  • Rue Legendre entre l’avenue de l’Esplanade et la rue Lajeunesse (980m)
  • Avenue de l’Esplanade entre la rue Legendre Ouest et la rue de Louvain Ouest
  • Section entre la rue Legendre Ouest et la rue Chabanel Ouest (270m)
  • Section entre la rue Chabanel Ouest et la rue de Louvain Ouest (310m)
  • Rue Meilleur entre la rue Fleury Ouest et la rue Prieur Ouest (260m)
  • Rue Fillion entre la rue de la Paix et la rue Dudemaine (330m)

carte des nouvelles voies cyclables

L’aménagement de ces pistes cyclables modifie la répartition de l’espace public dédié à la circulation automobile et cycliste et au stationnement. Cela nécessitera des changements d’habitudes dans certains secteurs.

Un réseau cyclable qui permet de mieux connecter les milieux de vie avec les générateurs de déplacements

Les liens cyclables qui seront ajoutés en 2023 dans l’arrondissement permettent de connecter des axes majeurs déjà existants comme le REV Berri-Lajeunesse et la piste cyclable Prieur à des secteurs d’emplois (le District Central), des secteurs commerciaux (le District Central et la rue Fleury Ouest) et des écoles et des parcs (école Saint-Antoine-Marie-Claret, parc du Sault-au-Récollet, parc J.J. Gagnier). Par ailleurs, le nouveau lien sur la rue Fillion dans le district de Bordeaux-Cartierville vient améliorer l’accès cyclable à la future gare du REM du Ruisseau et au parc Avila-Vidal et à l’école Alice-Parizeau.

Ces aménagements permettent d’atteindre les objectifs du Plan local de déplacements de l’arrondissement, comme augmenter la part modale des transports actifs et collectifs, ainsi que réduire l’utilisation des véhicules automobiles.

Séances d’information publiques à venir

Dans le courant du mois de mars, des séances d’information publique virtuelles seront organisées afin de répondre aux questions et aux préoccupations de la population quant à l’ajout de ces nouveaux liens cyclables.

Information sur les liens ajoutés au réseau antérieurement

Réseau cyclable de 2020 à 2022 dans Ahuntsic-Cartierville

Communiqué de presse

https://montreal.ca/articles/le-developpement-du-reseau-cyclable-dans-ahuntsic-cartierville-45099

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Montréal dans les 10 meilleures villes pour le vélo selon CNN

Montreal, Canada

Montreal is a year-round biking city, but its two-wheeled charms are probably best explored in warmer weather.
Montreal is a year-round biking city, but its two-wheeled charms are probably best explored in warmer weather.
Eva Blue/Tourism Montreal

This bilingual city, set on an island in the St. Lawrence River, has embraced bicycles in a big way.

Since the 1980s, Montreal has invested in bike infrastructure with hundreds of kilometers of paths and lanes, according to urban bicycle advocacy group Copenhagenize.

Now, the city plans to expand, according to the CBC, by adding about 200 kilometers (125 miles) of protected, dedicated bike lanes over the next five years.

Visitors can already bike between six of Montreal’s favorite parks: The famous Mount Royal as well as Parc Frédéric-Back, Parc Jarry, Parc Jean-Drapeau, Parc Maisonneuve and Île-de-la-Visitation in the Prairies River.

More options: The Lachine Canal route (about 40 kilometers or 25 miles roundtrip) goes through some of Montreal’s hippest ‘hoods. The Réseau Express Vélo (REV) provides fast cycling across some of the city’s busiest neighborhoods without facing any car traffic.

Click here for some other great sightseeing routes.

Most paths are open in the city’s challenging winters, but portions might be blocked waiting for snow removal. The citywide BIXI bike rental program opens back up in the spring.

https://www.cnn.com/travel/article/best-bicycle-cities-world-travelers/index.html

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Plusieurs automobilistes se stationnent dans le REV, un comportement qui dérange


Photo: Capture d’écran, Twitter

Journal Métro | MOBILITÉ | Alexis Drapeau-Bordage | 23 février 2023 à 13h21

Plusieurs cyclistes de Montréal voient leur route entravée par des voitures stationnées dans les voies du Réseau express vélo (REV). La situation inquiète des citoyens et l’équipe de la mairesse Valérie Plante.

Sur l’avenue Viger, au croisement de la rue Saint-Dominique, on peut voir quatre voitures stationnées une à la suite de l’autre dans une photo prise mardi. «On condamne fermement ces comportements à l’heure où on enregistre de tristes bilans au niveau de la sécurité des usagers les plus vulnérables de la route», réagit la responsable du transport et de la mobilité pour la Ville, Sophie Mauzerolle.

«Le REV est une infrastructure pour assurer les déplacements sécuritaires des cyclistes, certainement pas un stationnement pour les automobiles», poursuit-elle.

Les pistes cyclables font l’objet d’une surveillance accrue par l’Agence de mobilité durable depuis l’été, assure l’administration Plante. Concrètement, depuis le 30 janvier, 103 constats d’infraction ont été remis à des automobilistes stationnés dans des pistes cyclables. C’est 37 de plus que lors de l’hiver 2022.

Mais parmi les constats remis cette année, seulement huit concernaient des chauffeurs stationnés dans le REV.

L’Agence de mobilité durable espère voir le nombre d’infractions diminuer par sa surveillance accrue. D’autres initiatives seront mises de l’avant cette année pour limiter les entraves. Une ligne téléphonique pour signaler les automobilistes fautifs sur le réseau cyclable sera notamment créée. Le projet en est encore à ses débuts, et sera probablement dévoilé au cours de l’année.

Populaire, le vélo d’hiver

D’ici 2027, la Ville prévoit ajouter plus de 200 kilomètres de voies cyclables sur le REV. Le réseau connaît une forte utilisation même en hiver, et les 58 capteurs placés à différents points de celui-ci ont enregistré plus de 8000 passages dans la journée du 22 février.

Une moyenne journalière de 115 passages a été observée au cours de la période allant du 21 décembre 2022 au 19 février 2023, contre 81 passages pendant la même période l’année précédente.

Cela représente, respectivement, un total de 397 304 passages, contre 285 133 pour l’hiver de l’année dernière.

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Se déplacer à vélo, une évidence pour ces trois Montréalais


Photo Martin Alarie, Agence QMI
Maira L. Prado Landaeta a fait du vélo dès son premier hiver à Montréal.

Camille Dauphinais-Pelletier
2 mars 2023 07H00 Mise à jour 2 mars 2023 07H00

Quand elle habitait au Venezuela, Maira L. Prado Landaeta se déplaçait à vélo avant tout pour faire de l’exercice. Au moment de planifier son déménagement au Québec, elle s’est donc simplement dit qu’elle continuerait à en faire. «On m’avait dit : ils ne font pas de vélo là-bas. Et je me suis dit : c’est impossible!»

Elle est arrivée à Montréal en mai 2015, et le mois suivant, elle s’est acheté un vélo sur Kijiji. Elle a tout de suite trouvé son expérience plus sécuritaire et agréable que dans les rues de Caracas - une ville côteuse, sans pistes cyclables, où il fait régulièrement très chaud, et où les automobilistes sont beaucoup plus hostiles aux cyclistes qu’ici, selon ses observations.

Elle a ensuite appris à faire du vélo d’hiver avant même de savoir ce qu’étaient des mitaines et des lunettes de ski. «Je ne connaissais pas la neige, mais je connaissais la boue. Je me suis dit: c’est comme la même chose, mais froid!», raconte-t-elle.

Le vélo, bon pour la santé

Maira est loin de l’image parfois un peu clichée qu’on se fait des mordus de vélo. Elle a deux enfants, habite à Montréal-Est et travaille comme physiothérapeute entre Saint-Léonard et Anjou. Elle est arrivée à notre entrevue en robe avec des bottes à talon haut. «Je veux montrer aux gens qu’on peut être habillé propre même quand on se déplace à vélo», a-t-elle dit d’emblée.


Photo Martin Alarie, Agence QMI

Pourquoi tient-elle tant à ce mode de déplacement? «Ç’a des avantages individuels, dont l’augmentation de la capacité cardiovasculaire et musculaire», dit d’emblée celle qui soigne régulièrement des gens qui se retrouvent à souffrir à cause d’un manque d’exercice physique régulier. «Ça aide aussi à la gestion des émotions. On sécrète plus d’endorphines, on a la pensée plus calme, on se concentre sur la route, on regarde devant…»

Pierre Frisko, 59 ans, travaille aussi dans Saint-Léonard, mais c’est à partir de son appartement du Plateau-Mont-Royal qu’il s’y rend à vélo. Et pour lui aussi, l’aspect de la santé est important.

Pierre Frisko
Photo Toma Iczkovits, Agence QMI
Pierre Frisko

«Côté santé physique, c’est le jour et la nuit. Grosso modo, je fais entre 5000 et 8000 km par année en vélo. C’est 1h par jour – une demi-heure aller, une demi-heure retour. Même si je faisais juste ça comme exercice, c’est amplement ce qui est recommandé», dit-il.

Il a d’ailleurs remarqué toute une amélioration dans son endurance depuis qu’il a quitté Québec pour s’installer à Montréal en 2001 et qu’il s’est mis à faire du vélo en ville. «Les premières fois, j’avais l’impression de faire un crise cardiaque chaque fois que je prenais mon vélo. Berri me semblait une grosse côte!», se souvient-il en riant.

Maira remarque que le trajet vers son travail (qui lui prend une vingtaine de minutes l’été, et de 30 à 40 minutes l’hiver) est bon pour sa famille. «Avoir moins de stress, ça me permet un meilleur contact avec mon entourage. J’arrive mieux à régler les problèmes, parce qu’en même temps que je me déplace pour aller au travail, je me donne du temps pour moi», illustre la femme de 43 ans.

Découvrir la ville

Ça lui a aussi permis de bien connaître son nouvel environnement. «On voit bien la ville. Les petites boutiques, les habitudes des gens qui font leurs petites affaires à la même heure que nous. Je connais tous les surveillants et les enfants [sur mon trajet], et il y a certains inconnus à qui je dis bonjour à tous les jours! Ça développe une sensation d’appartenance, et pour moi, comme immigrante, c’est important», dit-elle.

Pierre aime aussi la flexibilité offerte par le vélo. «Une des choses qui est pour moi bien l’fun, c’est d’aller où je veux, d’arrêter quand je veux. Si j’ai mon vélo avec porte-bagages, ma tablette dedans, mes lumières pour le soir l’hiver, je peux faire ce que je veux et le stationner n’importe où – mon vélo ne vaut pas cher, personne ne veut le voler», dit celui qui travaille comme directeur général de la Société de développement commercial de la rue Jean-Talon à Saint-Léonard.

Pierre Frisko prend son vélo même lors des jours où il neige beaucoup, comme lorsque nous l'avons rencontré.
Photo Toma Iczkovits, Agence QMI
Pierre Frisko prend son vélo même lors des jours où il neige beaucoup, comme lorsque nous l’avons rencontré.

Aujourd’hui, il utilise le vélo dans tous ses déplacements, sauf quand celui-ci est au garage pour une réparation (il prend alors le bus), dans de rares tempêtes lorsqu’il a un rendez-vous de travail à une heure fixe ou quand il loue une Communauto pour un voyage de pêche ou pour aller acheter des fleurs pour sa jardinière (ça survit mal à une sacoche de vélo).

Les infrastructures pourraient être meilleures

La cycliste Sophie Lavoie remarque les mêmes avantages à choisir ce mode de déplacement. Mais c’est aussi carrément un acte politique pour elle, qui fait une maîtrise en études urbaines à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Sophie Lavoie
Photo Joël Lemay, Agence QMI
Sophie Lavoie

«Le vélo, ce n’est pas juste un mode de déplacement. C’est contestataire, ça prend de l’espace aux autos, il y a quelque chose de politique dans la pratique», dit celle qui a grandi à Lévis et qui croit que trop d’espace est occupé par les voitures dans les villes.

Sophie fait à vélo pratiquement tous ses déplacements entre le quartier Parc-Extension, où elle demeure, et le centre-ville, où elle étudie. «Je suis quand même privilégiée, je ne suis pas loin du Réseau express vélo (REV)», dit la femme de 28 ans.

D’où l’importance pour elle de fréquemment participer à des actions militantes pour revendiquer de meilleures installations cyclables à la grandeur de l’île de Montréal, car tous les quartiers ne sont pas aussi bien desservis que le sien.

Même si elle considère que Montréal est une ville agréable pour les cyclistes, Maira regrette aussi qu’il n’y ait pas de bonnes liaisons cyclistes partout, notamment entre Pointe-aux-Trembles et Tétreaultville, car elle aimerait s’établir dans ce premier quartier.

«Avec le coût de la vie et l’inflation, les gens veulent habiter en banlieue, il faut penser à leur accès au transport actif. S’il n’y en a pas, c’est un risque pour la santé publique», juge-t-elle.

Pierre est aussi critique envers l’espace qu’occupent les voitures en ville, et les installations qui sont de moins en moins performantes plus on s’éloigne des quartiers centraux. Il croit que même les automobilistes seraient gagnants à ce que de meilleures infrastructures cyclables soient installées. «La fluidité automobile, c’est super important pour tout le monde. Et plus il y a de gens à vélo, moins il y en a en auto, et plus ça amène de la fluidité», dit-il.

Pierre Frisko
Photo Toma Iczkovits, Agence QMI
Pierre Frisko

Bien moins cher qu’une voiture

Les estimations varient, mais en moyenne, on estime que ça coûte environ 10 000$ par année de posséder et d’utiliser une automobile. Un vélo, c’est bien moins cher! Voici une estimation de ce que ça coûte , un vélo qu’on utilise pour tous ses déplacements, selon les cyclistes que l’on a interviewés.

Photo Joël Lemay, Agence QMI

À noter qu’ils nous ont tous mentionné préférer acheter un vélo de moins grande valeur, pour diminuer les chances de se le faire voler, et parce que leur vélo n’est pas utilisé pour de la performance comme c’est le cas d’autres adeptes de cyclisme.

  • Prix du vélo: entre 100$ (modèle de base usagé) et 1000$ (bon vélo)
  • Accessoires: autour de 200$
  • Entretien annuel: entre 400$ et 600$, pour quelqu’un qui utilise son vélo à l’année, incluant l’hiver, et qui fait faire son entretien dans un garage

On se retrouve donc avec un prix allant entre 700$ et 1800$, incluant l’investissement initial. «À côté de ça, le prix d’une voiture est complètement délirant», résume Pierre Frisko.

Les accessoires incontournables

  • Un bon cadenas (il faut aussi apprendre à bien barrer son vélo - le cadre et la roue avant doivent être accrochés au support à vélo).
  • Un bon casque bien ajusté.
  • Si on roule lorsqu’il fait noir, une lumière à l’avant de son vélo et une lumière à l’arrière - on peut en trouver pour quelques dollars dans des magasins de sport ou d’aubaines, style Dollarama.
  • Dès qu’on commence à faire du vélo plus sérieusement, des garde-boue.
  • Si on fait des courses à vélo, un panier ou un porte-bagages.
  • Des pneus d’hiver si on continue à rouler lors de cette saison.


Photo Martin Alarie, Agence QMI

Comment commencer le vélo d’hiver?

Faire du vélo d’hiver, ça permet de profiter des avantages du vélo à l’année - et aussi d’éviter le crash de début de saison, quand on recommence à faire du vélo après plusieurs mois d’arrêt et que notre corps n’est plus habitué.

«Les gens surestiment beaucoup la quantité de neige à Montréal. Il n’y a pas tant de neige que ça», affirme Pierre, qui recommande absolument cette pratique.

Comment commencer? Maira propose de s’y initier ainsi :

  1. Commencez le vélo à l’été.
  2. Continuez à l’automne.
  3. Achetez vos pneus d’hiver en septembre-octobre, parce qu’après, c’est dur à trouver.
  4. À la première neige, faites-les installer sur vos vélos, et c’est parti!

Pour les vêtements, tout le monde a un peu sa formule. Certains adorent les lunettes de ski en hiver; d’autres n’en voient pas l’utilité, et c’est la même chose pour les cagoules. Ce qui revient le plus souvent, c’est d’avoir de bonnes mitaines, et porter plusieurs couches de vêtements. Pour le reste, c’est du essai-erreur!

Et n’oubliez pas que ça n’a pas à être tout ou rien! «Si vous voulez prendre le transport en commun quand il y a de la neige sur la chaussée et faire du vélo juste quand c’est déblayé, let’s go!», rappelle Sophie, qui recommande aussi de fréquenter les ateliers de vélo communautaire pour apprendre à faire des réparations de base sur son vélo, mais aussi pour se faire des contacts.

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Cette phrase me fait sourciller, je suis moi-même cycliste (d’été par contre :D) et je trouve que c’est contre-productif d’invectiver ainsi les automobilistes en leur donnant des munitions pour être contre les aménagements cyclables.

Il y a tellement de bonne raison d’être pro-vélo, pas besoin de l’être pour faire suer des automobilistes…

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“invectiver”? Could you expand on what makes this comments insulting or abusive towards car drivers?

Je pense que la phrase a une certaine part de vérité. Sur twitter je vois très souvent « cycliste » dans la bio des gens. Pour beaucoup ça devient une identité carrément pas juste un moyen de locomotion. Après est-ce que c’est bon ou mauvais je sais pas. Mais je n’ai jamais vu « piéton » dans une bio :rofl:.

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Faut dire que utiliser un vélo en Amérique du Nord n’est toujours pas chose courante. Les personnes appartenant à de petits sous-groupes ont tendance à trouver une communauté de personnes partageant les mêmes idées. Etre cycliste, c’est en quelque sorte toujours un mouvement politique !

Will often see both together. There’s a lot of overlap between disability, pro-walkability and cycling circles. It definitely seems to hold more of a weight to it, relative to putting your car model in your bio or posing with a car in your profile pic; that just means you’re a baller :sunglasses:

As mundane and uninvolved as it is, any transportation choice is fundamentally a political choice. What can make cycling appear more “loaded”, is that it is as you say, in opposition to what is typical.

Ça me fait penser à cet article paru cette semaine sur la part modale des déplacements à vélo à Londres qui surpasse celle en automobile

L’interdiction des véhicules dans le centre doit aider

Cyclists Now Outnumber Motorists In City Of London

Carlton Reid
Senior Contributor
I have been writing about transport for 30 years.

Mar 1, 2023,05:27am EST


Cyclists waiting at traffic lights in the City of London. e. (photo by Mike Kemp/In Pictures
IN PICTURES VIA GETTY IMAGES

Cyclists are now the “single largest vehicular mode counted during peak times on City streets,” says a report to the transportation committee of the City of London Corporation, the municipal governing body of London’s square mile.

The traffic count figures are in a briefing document provided to councilors for a committee meeting next Tuesday.

At peak times, people cycling represent 40% of road traffic in the City and 27% throughout the day.

Over the last decade, the use of motor vehicles has been increasingly restricted in the financial heart of the U.K. The 24-hour traffic count was conducted on a wet and windy November day last year.

Walking remains the main way people travel on the City’s streets, says the report to councilors. However, the number of pedestrians is currently below pre-pandemic figures, with the volumes of motor vehicles also 80% of what they were in 2019.

However, cyclist numbers are at 102% of pre-pandemic levels. The number of motorists has fallen by 64% since 1999, while the number of cyclists has increased by 386%.


[size=2]Screenshot from City of London Corporation briefing document.[s/ze]
CITY OF LONDON CORPORATION

“Long-term trends observed from count data taken from 12 sites across the City since 1999 show motor vehicle volumes continuing to decline and cycle volumes continuing to increase,” says the traffic order paper to councilors, due to be discussed on 7 March.

The online publication of the materials was spotted by Twitter user @lastnotlost.

Apart from during the pandemic, the most significant percentage drops in motor vehicle use were between 2007-2009 and 2014-16, reveals the briefing document.

Danny Williams, the CEO of arms-reach government body Active Travel England, said the considerable uptick in cycling levels in the City of London was “quite astonishing.”

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