REM - Discussion générale

Via le fil Twitter de Rail Fans Canada. Le chanceux:smirk:

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Another clip, from Alex Glista. Boy that’s a bit louder than I hoped or expected…

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It may (or may not) get quieter as the initial surface of the rails and wheels wear and self-polish. Of course any wear could also lead to squeal.

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I’m guessing that’s on the curve right before the maintenance center? In curves, the wheel flange may rub against the rail which also means that the train will be noisier while on a curve.

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That is way quieter though than boulevard René-Lévesque… if only… :frowning:

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It’s pretty quiet in this video here: https://twitter.com/railfanscanada/status/1558162958542376960?s=21&t=Jc38ijaRg6n-lUQPR0cbsQ

These trains are known to be a bit louder on curves but very quiet on straights.

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Visite du REM par Rail Fans Canada

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Going Underground to See Montreal’s New Stations!

16 août 2022

A huge shoutout to @AlexanderGlista on Twitter for helping us with the footage for this video!

RMTransit

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Montréal prévoit 150 millions en cinq ans pour le REM


*Paul Chiasson La Presse canadienne *
La Ville vise à «relier chacun des secteurs de part et d’autre du tracé» du projet de train léger, qui comptera 19 stations sur l’île de Montréal, en y offrant des options de déplacements à pied et à vélo.

Zacharie Goudreault
16 h 06

Les élus du conseil municipal se pencheront lundi prochain sur des emprunts totalisant quelque 150 millions de dollars afin de permettre notamment à la Ville de Montréal d’aménager des pistes cyclables et des passages piétonniers dans le cadre du projet du Réseau express métropolitain (REM).

Ces dépenses seront échelonnées sur cinq ans, soit entre le printemps 2022 et décembre 2026, indiquent les documents décisionnels du prochain conseil municipal, qui aura lieu lundi prochain. Celles-ci concernent la première phase du projet de train léger, qui reliera à terme le centre-ville de la métropole et sa banlieue sud à l’ouest de l’île de Montréal, avec un arrêt à l’aéroport Montréal-Trudeau. Une antenne viendra aussi desservir l’ouest de l’île de Laval, en plein boom immobilier.

La Ville vise notamment, dans le cadre de ce projet, à « relier chacun des secteurs de part et d’autre du tracé » du projet de train léger, qui comptera 19 stations sur l’île de Montréal, en y offrant des options de déplacements à pied et à vélo. Une partie de la somme de 150,3 millions prévue par la Ville et l’agglomération servira ainsi à concevoir de « nouvelles pistes cyclables » le long du tracé du REM, parmi plusieurs autres travaux. La ville-centre assume environ le tiers de ces dépenses, le reste de la facture étant assumé par l’agglomération de Montréal.

« Des travaux de raccordement ou de développement de trottoir, passage piéton, voirie, feux de circulation, éclairage, aménagement paysager et remplacement ou amélioration des conduites d’eau et d’égout du réseau secondaire seront requis tout le long du parcours », énumère entre autres la Ville.

Cette dernière fait aussi état de la plantation d’arbres dans le cadre de ce chantier et de la création de « passages fauniques » dans les parcs natures situés le long du tracé de l’antenne ouest du projet de train léger « afin d’assurer que les animaux puissent travers le corridor » en toute sécurité.

« La Ville profitera de la présence sur le chantier de NouvLR pour réaliser en même temps ses travaux afin d’éviter d’intervenir une deuxième fois dans le même secteur », ajoutent les documents décisionnels. En tout, le REM traversera quelque 50 kilomètres sur le territoire montréalais, d’où l’ampleur des dépenses en infrastructures prévues par la Ville le long de ce tracé, qui traversera huit arrondissements et cinq villes liées de la métropole.

Les documents de la Ville font d’ailleurs état de dépenses prévues de 20,9 millions de dollars cette année pour ce projet, une somme qui devrait doubler l’an prochain, à mesure que le chantier du REM avancera dans l’ouest de l’île de Montréal. La fin du chantier du train léger dans ce secteur est prévue à la fin de 2024, sauf sur le site de l’aéroport de Montréal, où un échéancier devrait être annoncé cet automne.

Une fois sa construction achevée, le REM comptera 26 stations traversant 67 kilomètres dans la région métropolitaine.

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Sans nécessairement être du “même type” que le REM, la CDPQ serait intéressée à mener de nouveaux projet de TEC (mobilité durable) ici ou ailleurs dans le monde. :point_down:

Several types of projects could be of interest to the Caisse in its search for new infrastructure investments, Emond stressed.

“These aren’t necessarily cut-and-paste projects,” he said. “There’s a wide range of projects, of durable mobility projects that are environmentally responsible. It can range from the REM to other types of transportation. We can be interested in other types of projects. There are maybe four or five projects for which we’ll be in preliminary talks, but these talks can last a while. Often people come to see us.”

Article complet: :point_down:


À propos du REM (phase 1), les travaux du réseau seraient complétés à (environ) 74%, selon le PDG de la Caisse, M. Charles Emond.

About 74 per cent of the network has been completed, he said.

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Fin du travail des poutres de lancement - NouvLR

22 août 2022

Les deux poutres de lancement mobilisées sur le projet du REM ont terminé leur travail. Méthode inédite au Québec, l’utilisation de ces poutres a permis d’assembler la structure aérienne du REM plus rapidement. En moyenne, 2 jours étaient requis pour assembler une travée (la distance entre deux piliers), comparativement à 3 semaines avec les méthodes traditionnelles. Soulignons les efforts des travailleur-es qui ont collaboré à atteindre ce grand jalon du REM!

Crédit vidéo : NouvLR

Apprenez-en plus: https://rem.info/

Réseau express métropolitain - REM


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Les poutres de lancement Anne et Marie ont terminé leur course🏁

En tout, 4553 voussoirs ont été posés pour former 16 km de structure aérienne. Pour la toute première fois au Québec, des travailleur-es ont utilisé cette méthode de construction qui permet de construire à une vitesse impressionnante : une travée d’une trentaine de mètres (travée = distance entre deux piliers) peut être construite en deux jours, au lieu de trois semaines avec les méthodes traditionnelles.

Au-delà de la machine, c’est surtout le facteur humain qui a permis cet accomplissement.

Retour en images sur leur parcours, de 2019 à aujourd’hui.

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Des terres protégées à Brossard pour compenser les travaux du REM


*Photo: Nature-Action Québec *
Une vue aérienne de la friche protégée, où des espèces exotiques envahissantes ont été fauchées, arrachées et recouvertes de bâches afin d’en freiner le développement. Des hélicoptères ont aussi largué des «bombes» de semences d’espèces végétales souhaitables, et 2400 arbres ont été plantés.

Alexis Riopel
Pôle environnement
23 août 2022

Des milieux naturels de Brossard seront protégés à perpétuité afin de compenser les milieux humides perdus lors de la construction de la station terminale du Réseau express métropolitain (REM). Le projet de restauration et de conservation, mené par l’organisme Nature-Action Québec, agrandit le Bois de Brossard, un rare îlot de nature dans la région.

Le lot ajouté, une friche abandonnée depuis des années, compte 23 hectares. Douze hectares de ces terres agricoles mal drainées sont considérés comme des milieux humides.

C’est la Ville de Brossard qui en est le nouveau propriétaire, mais c’est CDPQ Infra, le promoteur du REM, qui en a fait l’achat. Le coût du projet, incluant la réhabilitation du terrain et un suivi pendant 10 ans, s’élève à 1 million de dollars.

« On sécurise pour qu’il n’y ait pas de développement immobilier », explique Virginie Cousineau, la directrice des affaires publiques chez CDPQ Infra, lors d’une réunion à laquelle Le Devoir a assisté lundi. Le lot choisi, situé tout près de la station du REM et du centre commercial Quartier Dix30, suscitait la convoitise des promoteurs immobiliers qui, selon Mme Cousineau, continuaient d’espérer un dézonage.

Grâce à ces 23 nouveaux hectares, la Ville de Brossard continue d’accroître la proportion de milieux naturels protégés sur son territoire. Depuis 10 ans, la superficie des milieux terrestres protégés a presque doublé dans cette municipalité, atteignant aujourd’hui 24 %.

Le Bois de Brossard, une réserve naturelle de 408 hectares, constitue d’ailleurs « l’une des plus grandes richesses écologiques de la Montérégie », selon la mairesse de Brossard, Doreen Assaad. Avec Nature-Action Québec, qui est propriétaire d’une partie de cette réserve en élaboration, la Ville de Brossard s’efforce de mettre la main sur les morceaux manquants afin de créer un grand parc sans discontinuité.

Une collaboration était ainsi naturelle avec CDPQ Infra qui était obligée, en vertu de loi, de compenser les milieux humides détruits par la construction du REM. Sa station terminale, qui comporte un garage pour les trains et des milliers d’espaces de stationnements pour les navetteurs, avait entraîné l’élimination de 10 hectares de ces milieux d’une importance cruciale pour la biodiversité.

Un travail de longue haleine

Les friches agricoles obtenues pour la compensation du REM découlent des efforts de Nature-Action Québec (NAQ), qui tâche depuis des années de tisser des liens de confiance avec les propriétaires privés du Bois de Brossard afin de les convaincre de vendre leur lot pour en faire une aire naturelle protégée.

« Ça fait 14 ans qu’on appelle chaque propriétaire, chaque année, explique Romy Bazo, directrice de la conservation des milieux naturels chez NAQ. Certains rêvent en couleur : ils veulent des millions. » Toutefois, à mesure que les milieux naturels se multiplient autour de chez eux, les propriétaires de friches deviennent plus enclins à se départir de leur lot, ajoute-t-elle.

Ça fait 14 ans qu’on appelle chaque propriétaire, chaque année. Certains rêvent en couleur : ils veulent des millions.

— Romy Bazo

Restaurer le lot payé par CDPQ Infra a nécessité d’importants travaux. On y trouvait des caches de chasse, des sentiers de véhicule tout-terrain (VTT) et même des dépôts de matière issus de la construction du Quartier Dix30, souligne Jérôme Maurice, le directeur de la restauration des milieux naturels chez NAQ. Par ailleurs, des espèces exotiques envahissantes, notamment le roseau commun et le nerprun, y abondaient.

Ces espèces exotiques envahissantes ont été fauchées, arrachées et recouvertes de bâches afin d’en freiner le développement. Des hélicoptères ont par ailleurs largué des « bombes » de semences d’espèces végétales souhaitables. Au total, 2400 arbres ont aussi été plantés.

Le projet de compensation pour la perte de milieux humides de Brossard est le plus important mené par les promoteurs du REM. L’an dernier, le creusage d’un tronçon de tunnel devant desservir l’aéroport Montréal-Trudeau avait, selon plusieurs spécialistes, provoqué l’assèchement d’un marais. CDPQ Infra avait nié sa responsabilité, mais promis de restaurer le milieu affecté.

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Communiqué de presse du REM :point_down::

Protection de 23 hectares de milieux naturels en collaboration avec Nature-Action Québec et la Ville de Brossard

MONTRÉAL Publié le 23 août 2022

Nature-Action Québec (NAQ), le Réseau express métropolitain (REM) et la Ville de Brossard assurent la protection de 23 hectares de milieux naturels, dont plus de la moitié a été restaurée afin de s’inscrire dans la vision du Bois de Brossard, considéré comme l’un des plus riches et des plus vastes milieux naturels qui subsistent sur la Rive-Sud de Montréal.

Le lot comprend également près de 11 hectares de milieux terrestres qui servent de zone tampon de protection aux 12 hectares de milieux humides. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de compensation environnementale du REM et représente plus du double des terrains occupés aujourd’hui par les équipements de la station terminale du REM sur la Rive-Sud.

Avec comme objectifs de compenser et de limiter les impacts environnementaux liés à la construction du REM, le REM a conclu une entente tripartite avec NAQ et la Ville de Brossard. Cette entente vise à identifier, protéger et restaurer le territoire à proximité de la station Brossard et a permis à la Ville de Brossard d’acquérir un lot d’environ 23 hectares avec la contribution financière du projet REM et avec la collaboration de NAQ. Ce lot est situé sur le Chemin des Prairies à Brossard.

Voir la vidéo

Plusieurs projets de restaurations majeures

Depuis l’acquisition de ce lot, plusieurs projets de restauration ont été réalisés. Parmi les actions de restaurations majeures, il y a la création de deux corridors écologiques, la restauration d’une friche écologique et la création d’une haie brise-vent, en luttant notamment contre l’envahissement du roseau commun. NAQ a déposé plus de 4 500 mètres de bâche pour éliminer les colonies ciblées de phragmite et a planté plus de 11 000 végétaux. De plus, en collaboration avec la Ville de Brossard, le REM a planté 2 400 arbres sur ce lot, en guise de compensation pour la coupe d’arbustes et d’arbres dans le cadre de la construction du REM.

Citations

« Le REM s’est particulièrement démarqué, car ils ont décidé de réaliser un projet où la NATURE est gagnante et qui va au-delà des exigences de base du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) en guise de compensation. La protection de 2 fois la superficie des milieux humides affectés et la restauration des milieux humides étaient nettement au-delà des exigences du ministère. Le projet a un impact positif considérable pour l’environnement, en permettant la consolidation du Bois de Brossard et, concrètement, la protection et la restauration de l’habitat d’espèces fauniques et floristiques ainsi que des milieux humides. Ce projet est un exemple remarquable et tangible de la vision des acteurs pour la protection de nos milieux naturels pour les générations futures. »

  • Pascal Bigras, Directeur Général, Nature-Action Québec

« Notre collaboration avec Nature-Action Québec était un choix éclairé pour notre organisation, notamment en raison de ses 32 ans d’expérience en gestion de milieux naturels au Québec, pour ses réalisations en conservation, en acquisition et en intendance privée des milieux naturels, et aussi pour son expertise en matière de corridors naturels et de création de ceintures vertes. De plus, la collaboration de longue date entre la Ville de Brossard et NAQ afin de réaliser la protection à perpétuité de l’ensemble du Bois de Brossard fait de NAQ un partenaire de choix dans la réalisation de nos objectifs. »

  • Elizabeth Boivin, directrice Environnement, CDPQ Infra

« Nous sommes très heureux de l’entente qui a été conclue entre Brossard, le REM et Nature-Action Québec. Ces 23 hectares s’ajouteront bientôt à la réserve naturelle de 408 hectares du Bois de Brossard, qui représente une des plus grandes richesses écologiques de la Montérégie. Depuis 10 ans, Brossard a presque doublé les superficies de milieux naturels protégés sur son territoire, en incluant les aires protégées du fleuve et les aires terrestres en conservation. Nous surpassons largement les objectifs fixés par la Communauté métropolitaine de Montréal, c’est une démonstration claire de notre volonté de faire de l’action environnementale une priorité. En plus de la réserve naturelle protégée, le Bois de Brossard offre près de 600 hectares aménageables. Nous développons actuellement un tout nouveau centre de plein air ainsi que des sentiers pour la randonnée et le ski de fond. Nous avons entre les mains une richesse incroyable qui fait de Brossard une référence en termes de développement durable. »

  • Doreen Assaad, Mairesse de Brossard

À propos de Nature-Action Québec

Depuis plus de 35 ans, Nature-Action Québec, un organisme à but non lucratif, a pour mission de guider les personnes et les organisations dans l’application de meilleures pratiques environnementales. L’organisme œuvre avec les municipalités, les entreprises, les organismes communautaires et les citoyens à la réalisation de projets concrets contribuant à améliorer l’environnement, la santé, le bien-être et la qualité de vie de la population québécoise.

À propos de la Ville de Brossard

Brossard est une ville qui compte près d’une soixantaine de communautés culturelles qui y vivent en harmonie. Avec plus de 92 000 habitants, elle est la 12e ville en importance au Québec. Elle jouit d’un positionnement environnemental de premier plan avec une réserve naturelle de plusieurs centaines d’hectares dans le Bois de Brossard et plus de 80 parcs accessibles pour ses citoyennes et citoyens. Pôle économique majeur de la Rive-Sud, Brossard connaît une forte croissance immobilière. Son réseau de transport actif y est bien développé et comporte trois stations du Réseau express métropolitain, l’accès direct au Pont Samuel-de-Champlain et un réseau de pistes multifonctionnelles très élaboré. Brossard accueille également un campus de l’Université de Montréal pour faciliter l’accès aux études supérieures.

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Sur le même sujet, reportage radio à l’émission Le 15-18

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ARTS VISUELS

Stations du REM Trois premières œuvres dévoilées

Article complet


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
| Deux des trois artistes choisis pour créer des œuvres d’art dans les nouvelles stations du REM, Manuel Mathieu et David Armstrong VI, dans le hall de la Caisse de dépôt et placement du Québec

L’artiste multidisciplinaire Manuel Mathieu figure parmi les artistes choisis

24 août 2022 | Publié à 7h00 | JOSÉE LAPOINTE | LA PRESSE

La Caisse de dépôt et placement du Québec dévoile ce mercredi les noms des trois premiers artistes qui ont été choisis pour créer des œuvres dans les stations du Réseau express métropolitain (REM). Parmi eux, l’étoile montante Manuel Mathieu, dont les cinq monumentales mosaïques seront intégrées à un couloir de la station Édouard-Montpetit.

« C’est très émouvant de faire ça à l’Université de Montréal », dit l’artiste multidisciplinaire d’origine haïtienne, qui a eu entre autres des expos individuelles en 2020 au Musée des beaux-arts de Montréal et à la Power Plant à Toronto.

« Quand je suis arrivé au Canada, je vivais à Rosemère, mais j’étudiais à HEC. C’est comme fermer la boucle un peu. »

Dans Le mont habité, Manuel Mathieu a voulu créer une conversation avec les œuvres d’art public qui ont fait la marque de Montréal, ainsi qu’avec les artistes qui « alimentent notre imaginaire depuis des années », question de s’inspirer du passé tout en regardant vers le futur.

« C’est un honneur de présenter une œuvre à cette échelle dans la ville, dit-il. Il y a aussi un volet accessibilité que j’aime beaucoup. Je suis arrivé à Montréal à 19 ans, j’en ai 35 maintenant. Je suis devenu un homme à Montréal, ça a forgé ma sensibilité. »


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Manuel Mathieu

Cette ville m’a donné, et aujourd’hui, je suis capable de redonner.

Manuel Mathieu, artiste multidisciplinaire

Manuel Mathieu ne s’en cache pas : il veut créer quelque chose de « mindblowing » dans cette station qui est située à 70 mètres sous la terre. « Nous sommes vraiment au centre de Montréal, au cœur de la montagne, de la pierre. C’est très symbolique. »

Sélection

Les trois artistes ont été choisis au terme d’un processus très rigoureux, et devaient proposer des projets en lien avec l’endroit précis où les œuvres seront installées.

« Nous donnons des informations sociologiques et géographiques, sur les usagers et les gens qui habitent autour, sur ce qu’il y a dans la station et autour de la station », explique la conservatrice des collections d’art de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Marie-Justine Snider.

Les commandes étaient aussi très claires. Dans le cas d’Édouard-Montpetit, la mosaïque était une exigence, pour rappeler le métro de Montréal. À Brossard, vu la configuration de la station, on a voulu un diptyque, question qu’on puisse « voir l’œuvre de partout », ce qui appelait davantage à la sculpture. À Panama, une autre station située à Brossard, l’œuvre, « installée dans un passage très sombre », devait être présentée dans une boîte rétroéclairée, une « light box », qui était donc plus appropriée pour la peinture ou la photo.

L’œuvre de Manuel Mathieu, Le mont habité, sera conçue avec l’atelier Mosaika à Montréal, et sera intégrée à la station Édouard-Montpetit.
PHOTO FOURNIE PAR LA CDPQ | L’œuvre de Manuel Mathieu, Le mont habité, sera conçue avec l’atelier Mosaika à Montréal, et sera intégrée à la station Édouard-Montpetit.


PHOTO FOURNIE PAR LA CDPQ | On pourra voir le diptyque Les passagers, de David Armstrong VI, à la station Brossard. Les deux sculptures seront conçues avec l’atelier du Bronze à Inverness.

L’œuvre photographique de Chich-Chien Wang, Un voyage sans fin au-delà du présent, qu’on pourra voir à la station Panama, sera conçue avec les ateliers Laurier Architecutal, à Laurier-Station.
PHOTO FOURNIE PAR LA CDPQ | L’œuvre photographique de Chich-Chien Wang, Un voyage sans fin au-delà du présent, qu’on pourra voir à la station Panama, sera conçue avec les ateliers Laurier Architecutal, à Laurier-Station.

Les artistes sélectionnés ont très peu travaillé dans l’espace public au cours de leur carrière. « Ce n’était pas notre mandat », précise Marie-Justine Snider. Mais ce n’est pas un hasard non plus.

C’est le temps pour de nouvelles voix et une diversité de points de vue. Et oui, ça fait partie de l’excitation de choisir des artistes qui avaient des défis à relever !

Marie-Justine Snider, conservatrice des collections d’art de la Caisse de dépôt et placement du Québec

C’est le cas du sculpteur David Armstrong VI, qui a été choisi pour le diptyque de la station Brossard, et qui vit l’expérience de l’art public pour la première fois. « Je suis tellement excité, tellement content », lance celui qui présente des expos au Canada et à l’international depuis 1997.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE |
David Armstrong VI, sculpteur

« Je ne pensais pas que c’était un rêve de faire de l’art public. Mais en ce moment, j’ai l’impression de vivre ce rêve. Je ne peux pas imaginer faire quelque chose qui me rende aussi heureux. »

Être associé au transport collectif est très significatif pour l’artiste montréalais originaire de Belleville, en Ontario, qui s’est inspiré de la symbolique du train et de tout son « potentiel » d’histoires et de rencontres pour créer Les passagers, deux très hautes sculptures de bronze qui se répondent et dont la forme change selon les points de vue.

« Ça ouvre le dialogue, c’est très magique. Je vais certainement passer beaucoup de temps à la station Brossard pour regarder les gens les regarder ! »

De son côté, c’est la notion de mouvement qui a inspiré le photographe Chich-Chien Wang pour la station Panama à Brossard, qui est située dans un secteur de la Rive-Sud qu’il connaît bien.


PHOTO FOURNIE PAR LA CDPQ | Chich-Chien Wang, photographe

Je suis très heureux de travailler sur ce projet. Quand je suis arrivé à Montréal, plusieurs de mes amis habitaient dans ce coin. Pendant des années, j’y suis allé chaque semaine pour acheter de la nourriture et les visiter.

Chich-Chien Wang, photographe

L’artiste d’origine taïwanaise, qui vit à Montréal depuis 20 ans et qui a reçu le prix Louis-Comtois de la Ville en 2020, a fait se superposer des photos de poussières avec des photos aériennes. L’œuvre intitulée Un voyage sans fin au-delà du présent passe ainsi de l’infiniment petit à l’infiniment grand, évoquant la transformation inhérente au déplacement.

« Qu’on parte de Brossard pour aller travailler ou étudier à Montréal, ou qu’on quitte son pays pour commencer une nouvelle vie dans un autre, chaque fois, on change notre façon de penser. »

Inauguration

Les deux œuvres de Brossard seront inaugurées au printemps et à l’été 2023, et celle d’Édouard-Montpetit, à la fin de 2024. En tout, une dizaine de stations du REM bénéficieront d’œuvres d’art permanentes intégrées, pour un budget de 7,3 millions. L’équipe de Marie-Justine Snider est encore en train de chercher les meilleurs emplacements pour les prochaines.

« Ce ne seront pas nécessairement des stations, ça peut être aussi des lieux. On cherche, on est comme des archéologues. On apprivoise le réseau, pour comprendre où ces œuvres vont vivre le mieux. »


Art dans le REM : les 3 premières œuvres et leurs artistes dévoilés

INTÉGRATION URBAINE | Publiée le 22 août 2022

Les trois premières œuvres qui s’implanteront dans les stations du REM et leurs créateurs sont aujourd’hui dévoilés. Voici les œuvres de David Armstrong VI, Chih-Chien Wang et Manuel Mathieu, pour les stations Brossard, Panama et Édouard-Montpetit.

Le programme d’art « UniR »

Le programme d’art public du REM « UniR » est inspiré par l’union de l’art, des usagers et des quartiers desservis par le REM. Les première œuvres seront installées dès 2023.

Voici trois premières œuvres permanentes à venir dans le réseau du REM.

Station Brossard

  • Artiste : David Armstrong VI
  • Œuvre proposée : les passagers
  • Détails et implantation : Diptyque – deux sculptures à proximité de chacune des entrées de la station terminale Brossard.
  • Matériaux et dimensions : Bronze coulé, patine, peinture. Dimensions de plus de 4 mètres de hauteur.
  • Installation prévue : 2023

Découvrir l’artiste : David Armstrong VI

Ontarien d’origine, David Armstrong VI vit et travaille à Montréal. Ses œuvres assemblent de manière intuitive des formes, textures, couleurs et objets. Notre corps spectateur, bien plus qu’un seul regard qu’on pourrait solliciter devant une œuvre, est mis en mouvement afin d’apprécier les multiples facettes des volumes et matières de ses sculptures.


ⓒ photo : Simon Belleau

Découvrir l’œuvre : les passagers

Pour la station Brossard, David Armstrong VI a créé un ensemble de deux sculptures (diptyque) intitulé les passagers. Il s’est intéressé à l’essence même du voyage en train.

Ce diptyque mêle des agrégats de bronze coulé, des rubans ondulants ainsi que l’alternance de couleurs vives où notre regard vogue entre réel et interprétation des formes entrelacées.

Dans la vision de l’artiste, ces deux figures aux allures végétales et animales, mais définitivement humaines avec leur valise ou sac à dos, appartiennent à la fois au passé et au futur. David Armstrong VI a sculpté des formes ondulées comme si elles étaient vivantes. On peut croire que ces formes sont comme deux voyageurs intrépides venus d’un autre temps, emportés dans un mouvement permanent.

« En contemplant le site qui ponctue une des extrémités de la station Brossard du REM, j’ai été réconforté par la multitude d’anecdotes artistiques et de réflexions philosophiques inspirées par cette expérience unique et pourtant quotidienne, qu’est le voyage en train. »

David Armstrong VI

En vidéo:


Station Panama

  • Artiste : Chih-Chien Wang
  • Œuvre proposée : Un voyage sans fin au-delà du présent
  • Détails et implantation : Installation photographique exposée dans un des couloirs intérieurs de la station Panama.
  • Matériaux et dimensions : Photographies sur huit panneaux de verre, placés sur caisson lumineux, structure en métal.1380 cm x 400 cm.
  • Installation prévue : 2023

Découvrir l’artiste : Chih-Chien Wang

Chih-Chien Wang est un artiste d’origine taïwanaise, résidant à Montréal depuis 2002. Son travail explore une poésie du quotidien et met en valeur des moments ordinaires de la vie qu’ils soient un reflet de sa compréhension des gens, de la société et de l’environnement avec lesquels il cohabite. Ses images présentent une fragilité des choses, archéologie du moment présent, dans lesquelles Wang questionne la vie et la mort.

Découvrir l’œuvre : Un voyage sans fin au-delà du présent


Rendue de l’œuvre proposée par Chih-Chien Wang : Un voyage sans fin au-delà du présent

Chih-Chien Wang est un habitué du quartier entourant la station Panama. Il s’y rend régulièrement et le considère comme un voyage à travers les différents dialectes, cultures et spécialités culinaires. Une sorte de portail physique et métaphorique qui le fait voguer dans le temps et les saisons.

Afin de rendre hommage à ses racines et ce lieu si particulier, Wang s’est plongé dans ses propres photographies aériennes qu’il faisait lorsqu’il rentrait à Montréal, dans le cadre de ses voyages en avion. Il y mêle des photographies de particules de poussières qui volent au vent, réalisées dans son atelier montréalais.

Notre œil voyage alors du micro au macro, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Du personnel à l’universel.

« Au moment où nous voyageons, nous nous demandons vers quoi nous nous dirigeons et ce que nous avons laissé derrière nous. Allons-nous vers un travail, vers une école ou vers un ami? Allons-nous vers un avenir où le passé se transforme progressivement en une présence nuageuse où seule une lumière étincelante peut ouvrir un portail pénétrant dans un autre espace-temps? »

Chih-Chien Wang


Station Édouard-Montpetit

  • Artiste : Manuel Mathieu
  • Œuvre proposée : Le Mont habité
  • Détails et implantation : Huit grands panneaux mosaïques intégrés aux murs du long couloir-mezzanine, dimensions variables.
  • Installation prévue : 2024

Découvrir l’artiste : Manuel Mathieu

Originaire d’Haïti, Manuel Mathieu est un artiste multidisciplinaire établi à Montréal. Ses peintures et sculptures sont vibrantes, expressives et colorées, épousant à la fois abstraction et figuration. Elles traduisent des formes mouvantes, ses propres émotions et souvenirs personnels.


ⓒ photo : Daniel Gurton, Courtesy the artist and Pilar Corrias

Découvrir l’œuvre : Le Mont habité


Un total de 5 œuvres ponctueront le parcours au sein de la station Édouard-Montpetit.


L’œuvre de Manuel Mathieu sera une mosaïque

Avant de se lancer pleinement dans sa carrière d’artiste, Manuel Mathieu a étudié à HEC Montréal, dans le quartier de la station Édouard-Montpetit, qui sera la station de métro la plus profonde au Canada (+ de 70 mètres). Son traitement architectural mettra en valeur la roche (gabbro) à travers laquelle la station a été creusée.

Manuel Mathieu est allé chercher les infimes détails et strates visibles au microscope d’une lame de gabbro. Il met en valeur ce qui est plus ancien que nous, qui disparaîtra après nous : la force de la pierre, son caractère intemporel, son héritage géologique. Son œuvre s’inspire des fragments de mémoire que nous avons en tant que passager, du monde extérieur, avant de nous engouffrer dans la station.

Le format de ses panneaux de mosaïque nous rappelle la minuscule place que nous occupons dans la nature. Ses matières et couleurs sont le reflet des études de différents analyses et échantillons du gabbro qui l’ont amené aux expérimentations sur mosaïque et bien entendu la force du geste pictural qui caractérise tant l’artiste.

« Pour alimenter le caractère intemporel de ce projet, une association à la nature est inévitable. Les images seront des environnements idylliques; Un mariage de peinture, d’aquarelle et de collage. Elles feront référence aux fragments de mémoire des paysages laissés à l’extérieur de la station, laissés à la surface. Les éléments contribuant à ce nouvel environnement deviendront le paysage de nos esprits et finiront par exister dans notre imagination. »

Manuel Mathieu

En vidéo:


Prochaines étapes

Dans les prochains mois, les artistes travailleront avec les ateliers afin de concevoir leur œuvre.

  • David Armstrong VI travaille de pair avec l’Atelier du Bronze situé à Inverness au Québec. Ses deux sculptures les passagers seront installées à la station Brossard à l’été 2023.
  • L’œuvre photographique Un voyage sans fin au-delà du présent de Chih-Chien Wang dans la station Panama sera conçue dans les ateliers Laurier Architectural et installée par Vitreco également à l’été 2023.
  • Le Mont habité de Manuel Mathieu sera réalisé à l’atelier Mosaika durant l’année 2023, afin d’être fin prête lorsque la station Édouard-Montpetit ouvrira ses portes au public.

Un programme de médiation culturelle sera mis en place pour faire le pont avec les communautés entourant les futures stations hébergeant ces magnifiques œuvres permanentes.

Au total, le REM accueillera une dizaine d’œuvres dans son réseau. Le processus de sélection des autres œuvres se poursuit.


Via la Story de la page FB du REM:


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J’aime le rendu pour Panama. C’est minimaliste, mais l’œuvre semble à sa place, comme si elle avait été pensée comme un seul élément avec l’entrée. Pour Édouard-Montpetit beaucoup moins, la proposition de Manuel Mathieu est ma préférée, mais la mezzanine style couloir d’hôpital ne semble pas mettre en valeur ni les mosaïques, ni les ouverture sur la pierre. Peut-être que que le résultat sera quand même très bien.

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Looks like a knock off B1M, who I actually hope will make a video on the REM, and check out the construction! This video has quite a lot of mistakes :confused:

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Its kinda unfair, infrastructure explained channels have been around on YouTube for so long now. B1M is just unmatched in quality/production level and is probably the most popular, but far from the first one. I wouldn’t call this channel/video a knock off of B1M, other than talking about infrastructure there’s nothing even resembling a B1M video.

And I was thinking about the same thing for a B1M video for the REM, there’s some really interesting points about the REM he could talk about. (on top of my head)

  • Public Public Partnership
  • Doubling the length of the current system
  • Explosive in MR tunnel
  • Whole project is on the cloud
  • Importing the cdpq/REM model
  • Edouard Montpetit station
    -etc…
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I kind of have to agree with Mashdash. Theses errors were easily avoidable with just a bit more research. There’s a heck of a lot of information on the website of CDPQ-I and the REM. There’s been hundreds of articles published on the subject. There’s also the fact that CDPQ has a media representative and is quite responsive on its Twitter and Facebook accounts.

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