REM 2 (Est de Montréal) - Projet annulé

Rendue une vraie saga cette histoire. :popcorn:

Analyse critique sur le REM de l’Est

La ministre Rouleau s’en prend au DG de la STM

(Québec) La ministre déléguée aux Transports et responsable de la métropole, Chantal Rouleau, balaie d’un revers de main l’analyse interne de la Société de transport de Montréal (STM) qui critique à son tour le projet de REM de l’Est. Elle décoche même une flèche en direction du directeur général Luc Tremblay.

Publié à 11h21
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE

Cette analyse dévoilée par La Presse, « ça vient d’un tiroir de l’ancien directeur qui vient de démissionner ! » a-t-elle lancé lors d’une mêlée de presse à l’Assemblée nationale mercredi.

Lisez le texte « Ce modèle n’est pas viable », juge la STM

Luc Tremblay a annoncé le 26 janvier qu’il quittera ses fonctions au terme de son contrat le 2 avril.

Chantal Rouleau dit « ne pas comprendre » cette analyse de la STM dans la mesure où la société a participé à la première phase du REM. Elle s’attend à ce que l’organisme collabore à la phase 2, dans l’Est.

Plus tôt cette semaine, Chantal Rouleau a également rejeté les conclusions de l’avis dévastateur de l’Autorité régionale de transport métropolitain au sujet du nouveau tronçon de train électrique automatisé de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

Le conseil d’administration de l’ARTM a décidé de tenir une réunion d’urgence à la suite des révélations sur le contenu de son avis.

Chantal Rouleau est demeurée bien évasive au sujet des conditions fixées par la mairesse Valérie Plante. Questionnée sur la création d’un comité conjoint, elle s’est contentée de répondre que « déjà on a un groupe d’experts qui est en train d’établir quelles sont les conditions pour avoir la meilleure intégration et le meilleur aménagement ».

La mairesse réclame une contribution supplémentaire du gouvernement pour essuyer la facture estimée de l’aménagement urbain dans les secteurs touchés par le REM de l’Est. Le coût serait d’un milliard de dollars.

Chantal Rouleau dit ignorer si la mairesse tient compte dans son calcul des 500 millions mis sur la table par la Ville ou si ce milliard doit s’y ajouter. Le total, « est-ce un milliard, 1,5 milliard ? Je ne sais pas. Je n’ai pas compris encore », a-t-elle affirmé.

« Il y aura des besoins en termes d’aménagement, et bien sûr qu’on va discuter avec la ville, avec la Caisse, et le gouvernement faisant partie de la chose, pour établir le rôle, la responsabilité et comment on partage cette facture-là. […] Combien ça va coûter exactement ? On va le savoir quand on va avoir les propositions du comité d’experts qui va remettre son rapport très prochainement. »

En novembre, le premier ministre François Legault n’excluait pas d’augmenter le financement pour rendre le projet « plus acceptable ».

Il s’est entretenu avec la mairesse mardi, après sa sortie accueillie avec surprise à l’hôtel de ville. « La balle est dans le camp de Mme Plante de nous proposer un nouveau projet qui fait son affaire », avait déclaré M. Legault en conférence de presse.

« J’ai été surprise d’être interpellée de la sorte par le premier ministre alors que ceux qui ont le droit de vie ou de mort sur ce projet-là, en termes de financement et de planification, c’est le gouvernement du Québec et la CDPQ-Infra », réagissait Mme Plante.

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Et Montréal-Nord? Aux chiottes? Avec 5 milliards, tu n’auras pas de projet qui rejoint PAT et Mtl-Nord. Impossible.

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Exactement.

D’ailleurs dans leur analyse de la branche Pat…est ce qu’ils prennent en compte les gens de Repentigny et Lachenaie qui engorgent la 40 et Notre Dame.

Ceux ci, soit en bus ou en voiture pourront se rabattrent à la dernière station du Rem.

Avez vous été faire un tour à Lachenaie dernièrement…cela a explosé depuis 10 ans et ils ont aucune voie réservée…rien

L’est de Montréal ne s’arrête pas à PAT.

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La ministre Rouleau est tellement investie dans ce projet pour sa circonscription qu’on dirait qu’elle réagit de façon beaucoup trop émotive, accusant les gens de façon personnelle, accusant tout ce qui est contre le REM de l’Est d’être dans l’erreur ou d’être incompétents… Peut être qu’elle devrait laisser sa place au ministre des Transports… Déjà ce genre de conflit d’intérêt serait écarté.

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Dans presque toutes mes interventions d’hier j’ai mentionné que ça ne réglait pas le problème de Montréal-Nord. Si tu as choisi de ne citer que celle où je ne le mentionne pas, c’est ton problème.

Peut être que justement, ce 5 milliard devrait aller vers Montréal-Nord plutôt que Pointe-aux-Trembles…

On a littéralement construit une ligne de train à 700 million pour desservir cette population. Peut être qu’une partie du 10 milliard pourrait aller vers le train de l’est pour améliorer les fréquences et augmenter la vitesse?

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Le problème c’est comment elle tente de prendre sa place dans l’échiquier. Faire de la guerre d’influence n’aide en rien la dépolitisation de la gestion du TEC qu’elle devait incarner. Si elle n’avait élaborée une critique en catimini et en produisant une analyse en fonction des conclusions tranchantes qu’elle recherchait, l’étude aurait bien mieux passé.

Maintenant, à la place, on peut à juste titre l’accusé d’agir de mauvaise foi (comme les autres acteurs de cet imbroglio).

Comme la plupart ici, j’entrevoyais avec optimisme le TEC à Montréal avec la mise en place de l’ARTM. Mais au final, on semble juste avoir rajouté un R. Tant dans l’autorité qui lui est donné par le provincial que par sa gestion déficiente.

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J’espère qu’ils annulent le projet et décide d’investir ce 10 milliards sur la rive-sud. Je vois beaucoup plus de potentiel là-bas.

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Si CDPQi avait un véritable intérêt pour le secteur, l’analyse d’avant-projet et la proposition ne tarderai pas autant, d’autant plus qu’une telle sortie aurait augmenter leur rapport de force en mettant la pression sur la mairie de Montréal d’accepter rapidement et avec moins de demandes leur projet.

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Élaborer une analyse de 64 pages sur un projet de TEC majeur sans se le faire demander, c’est pas justement le genre de chose qu’un organisme de gouvernance dépolitisé ferait/devrait faire? :sweat_smile:

En quoi peut-on juger que l’ARTM agit de mauvaise foi quand elle base son analyse sur des données issues de ses modélisations? À regarder le comportement de Mme Rouleau depuis hier, ce n’est pas l’Autorité qui semble de mauvaise foi dans ce dossier.

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Après Pierre Barrieau (expert en planification des transports et chargé de cours à l’Université de Montréal) hier, voici une autre personne qui ne semble pas beaucoup apprécié le travail de l’ARTM (particulièrement suite au dépôt de l’avis sur le REM de l’Est).

Lu sur le fil Twitter de Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville et président exécutif de Rues principales.

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Je ne connais pas ce monsieur mais il dit une chose et son contraire dans un autre tweet.

Il semble faire pas mal de projection aussi.

Dire les acteurs du projet sont de mauvaise foi est d’un cynisme incroyable.

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Entrevue avec le maire de Mascouche à l’émission Le 15-18… Il a peur de se retrouver avec une facture salée en raison du REM et du fait que la majorité de ses citoyens pourraient délaisser le train de banlieue en se rendant en auto à Pointe-aux-Trembles pour prendre le REM.

REM de l’Est, l’inquiétude des maires : Guillaume Tremblay, maire de Mascouche Rattrapage du mercredi 9 févr. 2022 : Imbroglio sur un test antidopage aux JO, et passeport vaccinal

Et dans la même émission, la chronique de Michel C. Auger sur le REM : Commentaire politique avec Michel C. Auger : Le REM de l’Est Rattrapage du mercredi 9 févr. 2022 : Imbroglio sur un test antidopage aux JO, et passeport vaccinal

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Avec les nouveaux tarifs métropolitains, les citoyens de Mascouche vont très certainement prendre le train de banlieue, puis transférer au REM à la gare Pointe-aux-Trembles
… ou à la gare Côte-de-Liesse, selon lequel est le plus rapide. De toutes façons, les usagers de la ligne Mascouche seront obligés de transférer pour accéder au centre-ville ou aux universités/cégeps. D’ailleurs, depuis l’ouverture de la ligne, une bonne portion des usagers transfèrent sur le réseau du métro à Sauvé.

Cela dit, ça pourrait peut-être ouvrir la voie à des trains “ligne courte” plus fréquents entre Mascouche et Pointe-aux-Trembles pour transférer sur le REM, qui sait?

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Et dire que les maires et mairesses de la couronne Nord voulaient avoir leur propre REM sur le long de la 640, il y a un an… puis qu’ils ont critiqué la CDPQinfra de ne pas vouloir prolonger le REM de l’Est jusqu’à Repentigny. :thinking:

Damned if you do; damned if you don’t… :smirk:

À suivre sur ce fil: :point_down:

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Aller, je me lance!

L’ARTM est une bête blessée qui mord, sans nuance.
// À ce jour c’est le rapport/étude le plus étoffé qu’on a vu sur le REM de l’Est. Il y a justement de la nuance, contrairement aux spins de la CAQ et de CDPQ

Le train de l’Est offre un mauvais service. En fait, le REM va redonner de la pertinence au train de l’Est.
// En fait le REM achèverait de tuer le train de l’est… ce qui ne serait pas une mauvaise chose. On pourrait réutiliser l’emprise sur la rive-nord pour un meilleur usage (tram-train jusqu’au métro dans l’est?)

À l’époque où le TC grappillait les sous à gauche et à droite et n’avait pas d’ambition.
// On est encore à cette époque. Le TC est sous-financé. L’ARTM a la responsabilité de maximiser les revenus pour financer les exploitants (STM, EXO…)
C’est le gouvernement provincial qui est responsable/tolère ce sous-financement

Avec des amis comme ça, le TC n’a pas besoin d’ennemis.
// Ridicule. l’ARTM essaye de maintenir/sauver des infrastructures et exploitants existants contre l’approche prédatrice de CDPQ

Le désenclavement du nord-est de Montréal semble être regardé de haut par l’ARTM. Ce secteur très dense et défavorisé de Montréal mérite une bien meilleure desserte. C’est par pour rien qu’ils ne vont pas au centre-ville (travail, loisir, service), le service est mauvais!
// 100% d’accord. Ligne rose, ou encore le REM branche nord qil pose peu de problème hormis son implantation aérienne au centre-ville. On n’a qu’à le faire as-is, mais partageant les voies et tunnels de la ligne verte à partir d’Assomption jusqu’au CV. Donc on ‘brancherait’ la ligne verte en deux.

D’ailleurs, c’était le principal atout de la ligne rose, desservir Montréal-Nord, tout d’un coup, on s’en fout de Montréal-Nord, on veut pas donner des options à cette population?
// On s’en fout pas, faisons la, la ligne rose. Ou encore le REM nord-est. L’option sur la table actuellement est mauvaise à trop d’égards

De mes discussions en privé avec des experts en transport, si beaucoup s’inquiètent du modèle financier et de l’impact sur la STM, plusieurs sont impressionnés justement par la branche nord et tout ce qu’elle changera pour l’Est de Montréal.
// Voir points précédents

REM pas REM, il faudra un projet structurant pour l’Est et le projet actuel a mis la barre haute. Hâte de voir la proposition de l’ARTM ou de la STM, mais le statu quo n’est pas acceptable.
// Tram-train dans l’Est jusqu’à Honoré-Beaugrand. Ligne rose ou branche de la ligne verte ou tramway nord-sud pour Montréal-Nord.

REM pas REM, on ne peut pas avoir moins d’ambition pour l’Est de Montréal, c’est une question d’équité pour l’Est, d’équité pour les populations desservies, de diminution de la dépendance à l’auto, de lutte contre les changements climatiques et de sobriété environnementale.
// L’est de Montréal c’est pas monolithique. Le ‘proche-est’ jusqu’à mercier, dense et urbain, est déjà pas mal desservi avec la verte. Le ‘far-est’, après Contrecoeur, est essentiellement de la banlieue de 2eme couronne en terme de cadre bâti, densité, dépendance à l’auto… Un métro (ce que le REM est) n’est pas justifiable vu les distance, densité, achalandage, surtout si ce métro s’insère si mal dans les quartiers denses traversés (Homa, CV)

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Maintenant que j’y penses… Est-ce que ce serait faisable d’investir massivement dans le train de l’Est pour y mettre des fréquences très élevées et électrifier la ligne?

Si CDPQi peut négocier avec le CN, est-ce que l’ARTM pourrait le faire?

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Ça ne viendrait pas surcharger le tunnel Mont-Royal?

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RAPPORT DE L’ARTM SUR LE REM DE L’EST

DOIT-ON TOMBER DES NUES ?

Édition du 10 février 2022, section DÉBATS, écran 4

GÉRARD BEAUDET, URBANISTE ÉMÉRITE ET PROFESSEUR TITULAIRE, ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Les réactions outrées au rapport de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) de quelques défenseurs inconditionnels du REM de l’Est ont de quoi étonner.

Comment peut-on insinuer que le rapport de l’ARTM est revanchard quand plusieurs des critiques formulées ont déjà été avancées par des experts en transport et des professionnels de l’aménagement, et ce, dans certains cas, dès le dévoilement du projet par CDPQ Infra ? Comment peut-on écarter d’un revers de main le problème insoluble, d’un point de vue urbanistique, du raccordement du tunnel et du tablier aérien au centre-ville de Montréal ?

Comment peut-on avaliser une mise en concurrence des réseaux qui ne peut se justifier que par le modèle d’affaires de CDPQ Infra et un financement sur la base de passagers-kilomètres ? Comment peut-on s’accommoder d’une desserte qui laisse en plan plusieurs secteurs de l’Est, notamment le quartier Rivière-des-Prairies ? Comment peut-on être surpris par la réaction des gens qui découvrent l’horreur des caténaires, que les présentations préliminaires prenaient évidemment bien soin de dissimuler ? Comment peut-on justifier les conséquences fâcheuses du projet du REM sur les finances de la Société de transport de Montréal et, par conséquent, sur les services offerts ?

Comment peut-on banaliser le fait qu’un investissement de 10 milliards n’engendre qu’un transfert modal extrêmement faible de l’auto au transport collectif ? Et comment peut-on imposer à la mairesse de Montréal de faire le boulot de l’ARTM – par ailleurs court-circuitée sciemment par le gouvernement −, au prétexte qu’elle a des réserves légitimes sur le projet ?

Ce qui serait étonnant, c’est qu’au vu de ces données, on persiste à voir dans ce projet la seule solution aux problèmes de transport collectif dans l’Est montréalais. Qu’elle soit la seule proposée − par un porteur de projet qui est juge et partie et n’a de comptes à rendre qu’à lui-même − ne garantit pas qu’elle soit la meilleure.

Qu’à cela ne tienne, certains persistent et signent. Et on n’hésite pas, au besoin, à tordre la réalité.

On prétend notamment que le projet est une commande de l’ARTM, ce qui est erroné. Le projet du REM de l’Est a été élaboré à l’insu de l’ARTM, qui l’aborde comme une option parmi d’autres dans son plan stratégique de 2021. Un plan stratégique déposé, au demeurant, après l’annonce du REM de l’Est par CDPQ Infra. L’équipe responsable du projet de prolongement de la ligne bleue n’a par ailleurs été informée du projet de CDPQ Infra que quelques jours avant l’annonce du lancement du REM de l’Est, en décembre 2020.

On affirme aussi que la gouvernance du projet est exemplaire, alors que la mairesse de Montréal soutient que les demandes de la Ville concernant une participation concrète aux travaux de CDPQ Infra ont été repoussées d’un revers de main et que, manifestement, comme il est rappelé plus haut, l’ARTM n’a jamais été véritablement mise dans le coup, si ce n’est pour rediriger à qui de droit les demandes de CDPQ Infra. Sans compter l’imposition d’ententes de confidentialité, outrageusement justifiée par le secret industriel, mais qui, en fait, inhibent tout débat public éclairé.

Mais on n’en reste pas là. On prétend que le rapport de l’ARTM est biaisé, entre autres parce qu’il ne tient pas compte des retombées du REM de l’Est, en particulier en termes de développement immobilier.

Sans insister sur le fait que de telles retombées ne sont jamais assurées, il importe de souligner que, jusqu’à nouvel ordre, le mode de transport privilégié n’a pas le monopole des effets structurants, tant s’en faut.

Mais on fait, par ailleurs, peu de cas des impacts négatifs du mode retenu − un train léger aérien – sur les milieux d’accueil. Comment justifier ce « deux poids, deux mesures » ?

On évoque également qu’il s’agit d’un des plus importants investissements en transport collectif de la planète. Comme si cela suffisait à garantir la pertinence et la qualité du projet et justifiait le refus d’un examen critique fondé sur une comparaison avec une alternative. Ça nous fera une belle jambe si les appréhensions qui se sont multipliées au cours des derniers mois se révèlent fondées et sont bien bétonnées. Quand on sait que de telles infrastructures sont inscrites dans le paysage pour plusieurs décennies − comme nous le rappelle l’autoroute Métropolitaine –, n’est-il pas plus raisonnable et prudent de ne pas confondre vitesse et précipitation et, surtout, de ne pas se laisser impressionner par de telles esbroufes, qui occultent généralement un manque d’arguments crédibles ? Il y a d’autres moyens plus socialement acceptables d’épater la galerie.

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Les trains ne peuvent plus utiliser le tunnel à cause du REM donc ce serait une “feeder line” pour le REM à Côte-de-Liesse ou la ligne Orange à Sauvé.

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REM de l’Est « On n’est pas à la table décisionnelle », déplore Plante

Valérie Plante s’est dite rassurée par les engagements financiers du gouvernement du Québec quant aux travaux connexes au REM de l’Est, jeudi, mais déplore toujours que la Ville de Montréal ne jouisse d’aucun pouvoir dans le projet.

« Il faut qu’on soit autour de la table décisionnelle », a réitéré la mairesse en marge d’un point de presse. « Je ne parle pas de la couleur de la brique, je ne parle pas de quelle œuvre d’art on met où, je ne parle pas d’aménagement paysager », mais d’une voix sur le plan du tracé et l’intégration urbaine, a-t-elle dit.

Elle en fait une « condition gagnante » pour que le projet reçoive son appui.

Mardi, La Presse a révélé que les organisations qui gèrent le transport en commun montréalais voyaient d’un mauvais œil l’arrivée du REM de l’Est. En réaction, CDPQ Infra a mis la mairesse au pied du mur, lui demandant d’appuyer le projet ou de faire une croix sur celui-ci. Le premier ministre François Legault est allé dans le même sens.

Mme Plante a répété qu’elle désirait « un transport structurant pour l’est de Montréal », mais insiste pour affirmer que le projet actuel peut être amélioré.

Elle a révélé que son cabinet avait été informé la veille d’un changement de tracé « majeur » annoncé le mois dernier (4,5 kilomètres transférés de Sherbrooke Est à Souligny).

« C’est une preuve tangible qu’on n’est pas à la table décisionnelle, a-t-elle dit. Il faut que l’on soit autour de la table décisionnelle. Je sais que la CDPQ disait qu’on est sur six comités. Ce sont des comités consultatifs auxquels on participe avec grand intérêt et énergie. Mais moi, je parle d’un comité décisionnel. »

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