Redéveloppement de Bridge-Bonaventure – Projet global

Sur le plan de l’appréciation esthétique subjective à la lumière des modes actuelles, il est moche.

Sur le plan de l’appréciation constructive objective et de sa place dans l’évolution architecturale au Québec et au Canada, il a une valeur considérable (une valeur qu’aucune tour de Geiger Huot n’aura jamais).

Il est considéré comme un immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle par les gens dont c’est l’expertise. Cela devrait être suffisant pour clore le débat et passer outre l’appréciation superficielle et inexperte qu’on peut en avoir.

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Quand tu vise ACDF mais tu finis avec Geiger Huot :pensive:

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J’apprécie certains bâtiments brutalistes, quoique j’admette que ce n’est pas un style pour lequel je suis conquis d’avance.

Je ne suis pas un expert et je n’ai pas la moindre formation artistique ou architecturale, donc je m’aventure en terrain potentiellement miné, mais de mon point de vue myope, j’ai tendance à penser que comme pour toutes formes d’art, la valeur réside entre autre dans l’écho qu’il trouve auprès des gens.

Une œuvre peut avoir un écho immense pour une personne (ex: le toile à numéro d’un parent décédé pour son enfant), mais si son cercle de reconnaissance est très restreint, sa valeur est moindre que si son cercle de reconnaissance est plus large. Je réalise en disant cela les limites d’un tel argument. La popularité ou une appréciation plus “universelle” n’est pas en soit garante de la qualité ou de la valeur d’une œuvre. Les films de Michael Bay peuvent bien être populaires, ça n’en fait pas des chef-d’œuvres pour autant. Pour dresser un parallèle plus près de moi, un met ou un breuvage n’a pas besoin de plaire à tous pour qu’on célèbre ses qualités gastronomiques, et ce n’est pas parce que le café du Tim Horton est populaire qu’il est culinairement intéressant. Ceci dit, il y a une valeur au fait que certaines œuvres trouvent une appréciation plus spontanée et que leurs cercles de reconnaissance ratissent plus large.

De plus, je sais que le contexte de la création d’une œuvre occupe souvent une grande place dans sa valuation artistique, et j’avoue mes limitations en admettant que je n’accorde spontanément que peu d’importance aux circonstances ayant menées à la création. J’apprécie plus facilement les œuvres qui peuvent se passer d’un préambule, et c’est peut-être d’une paresse condamnable, mais j’aime par exemple le fait que j’ai trouvé le Westmount Square superbe bien avant de m’intéresser à l’architecture ou de connaître quoique ce soit à propos de Mies van der Rohe ou du style international. Encore une fois, cet argument a ses limites, et il est vrai que certains goûts sont acquis, mais contrairement à d’autres formes d’art qui ne rejoignent que leur public cible, l’architecture est imposée à tous. Si je n’ai aucune appréciation pour la danse contemporaine, c’est très facile d’éviter d’y être exposée. Par contre, c’est difficile (pour les gens voyants) d’éviter d’être témoin du cadre bâti qui les entoure. Je trouve donc une certaine valeur à cette “accessibilité” de l’esthétique architectural qui rend l’appréciation plus facile auprès d’un public plus large. Si je dois connaître le pedigree de l’architecte et le contexte dans lequel son bâtiment s’inscrit pour commencer à en déceler les qualités esthétiques, c’est pour moi une barrière qui diminue la valeur de son œuvre. Je m’excuse d’avance si j’insulte l’architecture en minimisant l’importance du contexte!

De façon connexe, bien que l’histoire d’un bâtiment puisse lui donner une certaine valeur (ex: vestiges de l’Expo 67, premier musée d’art moderne…), j’ai tendance à considérer l’historique du bâtiment comme un bonus, sans toutefois que ce soit suffisant pour lui donner une valeur intrinsèque. Par exemple, malgré son histoire illustre, je raserais l’ancien Forum du Canadien sans arrière-pensée, car je considère que le bâtiment lui-même est insignifiant. La nostalgie et les souvenirs ne sont pas pour moi des arguments suffisants pour justifier de sauver un bâtiment qui enlaidit son environnement. Je conviens que c’est peut-être une vision un peu désincarnée et aseptisée, mais pour caricaturer, un bâtiment devrait être beau pris en vase clos et sans connaissance de son histoire ou de son contexte de création.

Là où j’ai plus de sensibilité, c’est dans le cadre dans lequel l’œuvre est observée. Pour moi, une œuvre architecturale est difficilement dissociable de son environnement et de son insertion paysagère. C’est peut-être un biais qui trahit mon attachement profond à la nature et mon penchant pour l’architecture de paysages. Dans le cas de ce bâtiment, je ne perçois aucun dialogue avec son environnement. On dirait un bunker sans âme qu’on aurait téléporté dans un champ par accident. On est loin de la tour KPMG par exemple qui tisse un lien avec la cathédrale à ses pieds. On ne fait pas écho au port, au fleuve, ou à un quelconque élément dans l’environnement immédiat, ce qui diminue à mon sens la valeur esthétique du bâtiment.

Pour ce qui est des forces, j’apprécie l’effort de symétrie et la pureté des lignes, mais ça ne saurait être suffisant. Bien des entrepôts Amazon sont symétriques et ont des lignes épurées, et à ce chapitre, on pourrait pousser l’analogie vers la caricature en célébrant la symétrie et la pureté des lignes des boites de carton servant à la livraison des colis d’Amazon. Je trouve par ailleurs le jeu des volumes correct, mais sans plus. Je ne suis pas en mesure malheureusement de justifier de façon plus objective pourquoi le jeu de volumes me semble acceptable sans être remarquable. C’est une appréciation très subjective et ce n’est probablement pas un argument qui ait le moindre poids.

Au final, je reconnais que sans connaissances en la matière, je suis probablement juste un néophyte qui trouve ce bloc de béton en décrépitude un peu insignifiant, et mon point de vue n’a pas la même valeur que celui d’une personne plus experte en la matière. Mon opinion et mon appréciation sont aussi sujets à changer au fur et à mesure que j’acquière de nouvelles connaissances, et c’est pourquoi j’apprécie les discussions sur ce forum. Je vous retourne donc la question:
Je serais curieux de savoir sur quels critères vous le considérez beau?

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Pour se faire une idée de l’allure d’origine du bâtiment en question.

Quelques photos du pavillon no. 210 : Génie créateur de l’Homme, lors de l’Expo 67.

et à l’époque du Musée d’Art contemporain :

1971 Gabor Szilasi musée d'art contemporain

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Magnifique!! J’imagine qu’ils n’avaient pas de problèmes de superficie à cette époque :stuck_out_tongue:

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Wow, on découvre un bâtiment qui a de la gueule, ou plutôt qui AVAIT de la gueule. Il semble paraitre beaucoup mieux en ayant les alentours bien dégagé, ce qui le met en valeur.

D’ailleurs, pourquoi ne pas l’utiliser pour le MAC ? Quitte à l’agrandir au besoin.

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Votre argumentaire est très pertinent, et même si vous dites ne pas être expert, il est tout à fait valable.

L’appréciation «spontanée» est effectivement celle qui fonctionne le mieux, et c’est ce qui explique pourquoi les bâtiments néo-classiques sont souvent les plus faciles à protéger. Tout le monde les apprécie, sans nécessairement savoir pourquoi, du premier coup d’oeil. L’harmonie de ces façades est indéniable. Ce qui est intéressante, c’est que vous proposez comme exemple le Westmount Square qui n’est pourtant pas évident pour tout le monde. Il est vu par plusieurs comme étant banal et sans intérêt, voir austère et nuisible.

Pour moi, ce bâtiment brutaliste présente un intérêt au-delà de son contexte. Ses proportions sont justes, ses matériaux sont de qualité. Il présente une certaine harmonie.

Vous dites qu’une oeuvre architecturale est difficilement dissociable de son environnement, et vous avez parfaitement raison. C’est ce qu’on tente de faire de nos jours, du mieux possible, quoi qu’encore rarement réussi. Mais dans ce cas-ci, deux choses doivent être prises en considération. D’abord, comme les phots de @Martin le montrent, le contexte a bien changé. Peut-être que si on ramenait certains éléments du contexte d’origine, le bâtiment reprendrait en partie de son sens. Et deuxièmement, c’est précisément un des éléments du mouvement brutaliste (quoi que pas toujours), de ne pas suivre le contexte. Comme la plupart des bâtiments de Expo 67, c’est un objet, une sculpture, une oeuvre d’art qu’on dépose par terre. C’était avant que le postmodernisme, dont fait partie la tour KPMG d’ailleurs, ne tente un retour vers l’intégration au contexte.

Au-delà de son harmonie des formes et des matériaux, j’apprécie ce bâtiment par le seul fait qu’il existe. Oui, il demande quelques travaux, entre autres par négligence, mais reste qu’il est là et qu’il a du potentiel. L’ensemble de sa toiture est composée d’un plafond à caisson, qui en plus d’avoir de grandes qualités plastiques, offre un plan avec très très peu de colonnes, ayant des possibilités infinies d’aménagement.

Comme souvent en patrimoine, la question qui me préoccupe surtout est de savoir par quoi il serait remplacé. Malheureusement, il fort probable que le futur bâtiment potentiel soit d’un niveau de qualité moindre. Une volumétrie générique, une matérialité quelconque loin du cuivre et des grands panneaux de béton. Si on nous offrait une oeuvre marquante, je pourrais être ouverte à laisser partir ce bâtiment, mais il faudra me convaincre. Pour l’instant, et à la lumière de tout ce qui s’est construit à Montréal dans les 30 dernières années, j’aime encore mieux penser qu’on sauvera celui-là et qu’on se concentrera à construire autre chose sur un des trop nombreux terrains vacants.

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J’aime bien le brutalisme comme style, mais comme @Internist, je pense que c’est un de ces exemple du style qui est assez moche. Il manque quelque chose. Le style buraliste n’est clairement pas abouti sur ce bâtiment. Il n’a pas la masse imposante qui est normalement associé au style. Les surfaces sont relativement plate, sans rien de vraiment distinctif qui puisse être intéressant à l’oeil. Il faut être sélectif. Ce n’est pas réaliste de penser qu’on puisse conserver tout les exemples existant du style brutaliste qu’on a à Montréal.

On a de bien meilleurs exemples du style brutaliste. Je pense entre autre à la place Bonaventure, le Pavillon Decelles de l’UDM, plusieurs bâtiments de l’université McGill, de l’UQAM ou encore, les stations caverneuses du Métro de Montréal…

D’ailleurs, ce qui défini véritablement le style brutaliste à Montréal, c’est le jeu des formes, et l’usage de niches et d’alcoves pour créer des espaces négatifs qui brisent l’uniformité de la surface de béton. Le bâtiment dont on parle ne présente pas cette particularité.

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On sait c’est quoi ces travaux sur le dernier bâtiment avant le pont Wellington, côté PSC?

C’est un très beau bâtiment, il serait génial d’y rajouter des êtages au-dessus pour du logement et de faire quelque chose de très beau au RDC, par exemple du commercial + culturel. Il y a énormement de potentiel encore sur St Patrick.

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Le projet n’est pas approuvé
C’est juste une vision de MACH

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Le rapport de l’OCPM est sorti

Communiqué de l'OCPM

L’OCPM publie son rapport sur le secteur Bridge-Bonaventure

L’OCPM publie aujourd’hui son rapport de la consultation publique sur le Plan directeur de mise en valeur de Bridge-Bonaventure (PDMV) et le projet de règlement modifiant le Plan d’urbanisme pour le développement du secteur Bridge-Bonaventure.

Cette consultation a suscité un grand intérêt et une participation publique importante, comme le témoignent les 113 mémoires qui ont été déposés, les 61 personnes qui sont venues présenter leur opinion devant les commissaires et le total de 336 commentaires en ligne et réponses au questionnaire d’introduction. On comptait aussi, en date du 1er novembre, 2 162 visionnements des différentes activités de consultation.

Ce rapport formule 21 recommandations ainsi que l’adoption du PDMV et du projet de règlement. Il est aussi recommandé d’inclure dans l’énoncé de vision une référence explicite à l’audace, à l’ambition et à l’esprit d’innovation pour atteindre les objectifs de tous les volets du développement du secteur.

On insiste également pour que l’introduction de l’habitation soit planifiée de manière à être compatible avec la vocation économique du secteur, en assurant une cohabitation harmonieuse entre les différentes fonctions.

De plus, la Ville est invitée à adopter de meilleures pratiques en matière de développement durable et de transition écologique dans l’ensemble du secteur, alors que l’ensemble de la planification gagnerait à envisager la création d’écoquartiers.

Retrouvez le rapport sur la page de la consultation de notre site Internet, ou en cliquant ici.

L'OCPM publie son rapport sur le secteur Bridge-Bonaventure | OCPM

21 recommandations de l'OCPM

RECOMMANDATION 1
Que le PDMV et le projet de règlement soient adoptés en tenant compte des recommandations du présent rapport et en incluant dans l’énoncé de vision une référence explicite à l’audace, à l’ambition et à l’esprit d’innovation qui seront indispensables pour atteindre les objectifs de tous les volets du développement du secteur.

RECOMMANDATION 2
Que le PDMV affirme clairement la volonté de réaliser des écoquartiers carboneutres dans le développement du secteur Bridge-Bonaventure.

RECOMMANDATION 3
Que le Plan d’action du PDMV prévoie le développement d’une stratégie multipartite afin de créer le quartier des artisans dans toutes ses dimensions et que la Ville utilise les outils nécessaires pour en garantir la pérennité.

RECOMMANDATION 4
Que le PDMV prévoie un concept qui s’inspire des zones d’innovation en technologies propres afin de favoriser le développement de projets audacieux et innovants, pour que le PEPSC contribue à la vitalité économique du secteur et à la carboneutralité à l’échelle du quartier et de la ville.

RECOMMANDATION 5
Que le PDMV reformule le tableau «prérequis à l’introduction de l’habitation/conditions gagnantes » de manière à préciser que les études relatives à la sécurité civile et à la santé publique soient menées par les autorités municipales.

RECOMMANDATION 6
En matière de logement social et abordable, que le PDMV et la Ville :

  • précisent dans l’énoncé de vision, les orientations, les objectifs et les balises du Plan directeur, la volonté de créer des logements financièrement accessibles et adaptés aux besoins de clientèles ciblées;
  • explorent, dans le respect de la carboneutralité, toutes les avenues possibles – y compris réglementaires – avec la Société immobilière du Canada afin de dépasser les cibles du Règlement pour une métropole mixte en matière de logement social et abordable.

RECOMMANDATION 7
Que la Ville réserve les terrains nécessaires à l’implantation d’équipements collectifs mutualisés dans le secteur, notamment pour garantir l’ajout d’une école.

RECOMMANDATION 8
Que le projet de règlement modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal précise les hauteurs et les densités dans le sous-secteur de la pointe du Moulin afin de ne pas permettre la construction d’immeubles aussi haut que le silo no 5.

RECOMMANDATION 9
Afin de respecter la vision du PDMV qu’aucun usage sensible, tel que l’habitation, ne soit permis à moins de 100 mètres des activités sources de nuisances et de risques pour la population.

RECOMMANDATION 10
Que les terrains situés dans le triangle de la pointe Saint-Charles Nord à proximité de la voie ferrée et de la gare de triage soient utilisés pour des usages autres que l’habitation, notamment à des fins institutionnelles, communautaires ou commerciales.

RECOMMANDATION 11
Que le PDMV inclue le projet de l’Ambassade autochtone sur la pointe du Moulin et que la Ville en facilite la réalisation, en collaboration avec les porteurs du projet et les autres parties prenantes concernées.

RECOMMANDATION 12
Afin de préserver les vues d’intérêt identifiées au PDMV, que la Ville adopte un cadre réglementaire plus contraignant, incluant des balises de densité et de perméabilité du tissu urbain, ainsi que des distances séparatrices entre les édifices.

RECOMMANDATION 13
Que le PDMV confirme l’impossibilité de privatiser les berges afin qu’elles demeurent au bénéfice de toute la population montréalaise.

RECOMMANDATION 14
Que le PDMV protège le maximum de l’espace vert existant près de la Cité-du-Havre.

RECOMMANDATION 15
Que le PDMV prévoie l’introduction de l’habitation dans Bridge-Bonaventure sans le conditionner à l’implantation d’une station du REM.

RECOMMANDATION 16
Que le PDMV planifie la circulation et le transport collectif avant d’introduire de l’habitation supplémentaire près de la Cité-du-Havre.

RECOMMANDATION 17
Que le réaménagement de l’autoroute Bonaventure soit conforme aux objectifs du PDMV et conçu pour permettre l’accès aux berges pour la population.

RECOMMANDATION 18
Que le PDMV reconnaisse l’importance du camionnage dans le secteur et que la Ville planifie la cohabitation de la circulation en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, notamment les entreprises qui utilisent le camionnage pour leurs activités.

RECOMMANDATION 19
Que la Ville priorise le transfert des rues Mill, Oak, des Irlandais et Riverside, ainsi que le pont Mill, au domaine public en amont de la mise en œuvre du PDMV.

RECOMMANDATION 20
Que la mise en œuvre du PDMV repose sur un encadrement réglementaire plus précis, par exemple en introduisant des outils comme les plans d’aménagement d’ensemble (PAE).

RECOMMANDATION 21
Que le PDMV précise que des ententes de partenariats seront conclues avec les différents acteurs publics concernés et que la Ville prenne l’initiative de créer un comité intergouvernemental ayant un lien avec la Table de concertation.

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Je suis un peu perplexe par rapport à cette recommandation, dans le rapport ils mentionnent qu’ils considèrent le REM comme une source significative de bruit et qu’ils ne devrait y avoir aucune habitation à 100 m du REM. Ça me semble excessif, aucune habitation à 100 m autours de la future station potentielle du REM dans le quartier? À la limite je pourrais comprendre des recommandations pour rehausser les exigences d’isolation acoustique dans un tel périmètre.

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À la page 86 du rapport

Les rues et voies ferrées sont essentielles aux activités portuaires et agroalimentaires. Ces activités se déroulent sept jours sur sept et 24 heures par jour. Par exemple, on estime que 470 véhicules par jour207 et entre 60 à 80 convois ferroviaires par semaine208 accèdent au quai Bickerdike, tandis qu’environ 100 camions par jour et 480 wagons par mois desservent la minoterie ADM209.

Des exigences en matière de réduction des nuisances devraient être imposées en tenant compte des lignes directrices qui seront applicables aux nouveaux aménagements à proximité des activités ferroviaires afin de maintenir une cohabitation harmonieuse entre les différents usages. Les bruits occasionnés par les voies ferrées et les infrastructures du REM ont aussi été mentionnés comme des enjeux importants dont il faudra tenir compte pour la santé et le bien-être des futurs résidents, certains réclamant des mesures concrètes comme une distance minimale de 100 mètres entre les nouvelles habitations et ces infrastructures ferroviaires210

210 = La Direction régionale de santé publique de Montréal, doc. 7.49, p. 7.

Si certains veulent ces mesures, cela veut-il forcément dire qu’elles seront appliquées ? Parce que pour une distance minimum de 100m du REM, j’annulerais tout le projet lol. Développement axé sur le transport en commun où nous essayons de garder les gens aussi loin que possible des transports en commun. Chaque mètre compte !

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Ce sont des recommandations que la Ville n’est pas obligée de suivre

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Je ne sais pas si la santé publique de Montréal réalise bien que si on s’interdit à développer du résidentiel 100 mètre autours du REM, le résidentiel va se bâtir en banlieue à Mirabel dans un aménagement forçant les résidents à la dépendance à la voiture avec les conséquences sur la santé que cela implique…

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Dans Griffintown, les nouvelles tours qui se construisent près du REM ont l’obligation, dans les PIIA , d’avoir des mesures pour réduire les nuisances sonores.

Exemple : projet Le Cardinal de l’UTILE même si le REM est moins dérangeantdans ce secteur. Le terrain est à moins de 30 mètres des rails. Au Rodier, on entend à peine le REM.

C’est pareil pour un projet sur Butler dans Pointe-Saint-Charles à côté de l’A15 et des voies du CN

Je crois que ce qui pose le plus de risque est plutôt la minoterie ADM (Farine Five Roses). En plus des camions, il y des risques d’explosion.

Rayon de 100 m à partir du point ADM

Info sur les risques d’explosion des minoteries : https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/services/sante-securite/rapports/limite-exposition-poussiere-farine.html

Le triple-vitrage devrait être la norme, dans le sens imposé et pas seulement recommandé.

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Oui, le triple-vitrage devrait être obligatoire à proximité d’une voie ferré, mais idéalement, il faut réduire les surfaces vitré. Une vitre, c’est une surface qui réfléchi le son. Il faut donc limiter la surface vitré des bâtiments adjacent aux voies ferrés et favoriser l’usage de matériaux qui absorbent le son.

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Je viens de tomber sur ce vidéo (voir a minutes 9m30) lol
https://www.youtube.com/watch?v=6rFg90X25Ks ( c’est en rapport au 100m)

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