Quartiers de Montréal

On arrivera jamais à conserver des emplois, qui ne nécessite pas de diplôme d’étude supérieur ,à Montréal. Si à chaque fois on s’oppose à l’arrivé d’une entreprise. Ça n’en devient ridicule. On parle de réduire la dépendance à l’auto. Mais, pour se faire, il faut raccourcir au maximum les distances de déplacements maison-travail.

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(acpnc n’est pas l’auteur de ces lignes)

nimbyism in all its glory.

Cest historiquement très mixte. Il y a du résidentiel là depuis plus d’un siècle.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Budget participatif de Montréal

Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

VSP investit 1 M$ pour sa transition écologique

Des arbres Photo:

Zoé Arcand

10 avril 2023 à 13h47 3 minutes de lecture

Le conseil d’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension (VSP) investit 1 M$ dans sa transition écologique et adopte une nouvelle version de son règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

La majorité de ce montant, soit 800 000$, puisé à même les surplus de l’Arrondissement, servira à «la densification de la plantation d’arbres», fait savoir le conseil d’arrondissement. La somme permettra de constituer une équipe supplémentaire dédiée à la plantation d’arbres sur le territoire.

Les 200 000$ restants seront dédiés à l’essouchement. De retirer les souches d’arbres abattus créera des opportunités de plantation à moyen terme, précise l’Arrondissement. Une partie de ce montant ira également à l’entretien des saillies de trottoir végétalisées.

Une nouvelle version du règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) a par ailleurs été officiellement votée lors de la dernière séance du conseil d’arrondissement de VSP. Le règlement d’urbanisme de VSP, en place depuis 2016, vise à améliorer la qualité et la résilience de milieux de vie, notamment par la réduction des îlots de chaleur, l’augmentation du verdissement et de la canopée, la réduction de la place de l’automobile et la mise en valeur du patrimoine. Un meilleur encadrement des PIIA aidera l’Arrondissement dans ces objectifs.

La vitesse à laquelle se manifeste l’impact des changements climatiques nous force à accélérer la vitesse à laquelle on intervient sur notre territoire pour l’adapter à ces changements. On se donne donc les moyens financiers et réglementaires pour multiplier nos interventions et assurer un développement cohérent des projets dans l’arrondissement.

Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

«Sur la forme, il ne s’agit pas d’une modification, mais d’une refonte globale du règlement de PIIA», explique la chargée de communication de l’Arrondissement, Rachel Vanier.

Le nouveau règlement sur les PIIA permettra d’agir plus facilement pour la réduction des îlots de chaleur et l’augmentation de la biodiversité. Les arbres existants seront donc protégés et le stationnement souterrain sera privilégié. L’abattage d’arbres sera également compensé par la plantation de nouveaux arbres et des efforts concrets de verdissement seront effectués.

Sur le fond, cette refonte s’inscrit dans la révolution en transition écologique de la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.

Rachel Vanier, chargée de communication de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

La refonte des PIIA vise également à réduire la place de l’automobile en assurant des cheminements piétonniers et cyclistes protégés et sécuritaires.

L’intégration des nouvelles constructions dans leur environnement et la préservation et la mise en valeur du patrimoine sera aussi mise de l’avant dans les nouveaux PIIA.

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Du coup je vais partager mes trouvailles ici puisque ça me semble approprié.

C’est à propos de Roxboro ex ville indépendante associé à Dollard-Des-Ormeaux puis Pierrefonds dans Montréal. Son histoire remonte à 1914, la construction du chemin de fer Deux-Montagnes et de Charles-Honoré Catelli.

En m’amusant à chercher les documents sur la création de la ville, je suis tombé sur les documents d’incorporation de Roxboro en tant que ville de février 1914 (p. 259) et il se trouve que la ville était très certainement un projet immobilier. Charles-Honoré Catelli comme investisseur et John Rowley comme contractuel (et futur maire). On y découvre aussi un peu plus loin que les terres ont été vendu par le propriétaire de la CNO (la compagnie de chemin de fer qui à construit la ligne Deux-Montagnes) pour un dollars à la compagnie Remi Realty Limited (dont Charles-Honoré Catelli était le président) quelques années plus tôt.

Ça me pousse à croire que Roxboro était un émule plus à l’Ouest de ce qui à été fait à ville Mont-Royal sauf que le projet ne se concrétisa pas à cause de la première guerre mondiale qui se déclara quelques mois plus tard et que Catelli fît faillite en 1917.

Mais il semblerait que des plans aient déjà été élaborés et que possiblement même les routes. (ce qui expliquerait l’originalité du noms des rues et de son agencement pour un bout de l’île qui s’est développé avec l’automobile dans les années 50) en atteste cette carte de 1924 ou l’on voit Roxboro tout à l’ouest.

De plus, j’ai trouvé en ligne une map numérisée Je ne sais pas de quand elle date les morceaux de journaux ont été ajouté par après lors de la numérisation. Mais certainement d’avant 1958 puisque c’est à ce moment que tout le sud du chemin de fer s’est développé. Il est toutefois intriguant de ne pas voir les routes qui apparaissent sur la carte de 1924.

Vivant dans Roxboro l’espèce de faux quadriller m’avait toujours intrigué, particulièrement pourquoi il faisait une sorte de C. En fait c’est à cause qu’au début Roxboro ne possédait pas tous les terrains qui la compose aujourd’hui et c’est la même raison pourquoi il y a le IGA ou il est et les tours d’appartements. Tout ça m’a fait découvrir une histoire encore plus fascinante que je ne pouvais l’imaginer.
Si on voudrait en découvrir plus il y a un livre dont je n’ai pu mettre la main dessus qui pourrait nous éclairer : Jérôme C. Denys, Histoire de la famille Catelli (1845-1937) et de la compagnie Catelli (1867-1917), octobre 1980, 98 p.
C’est un livre utilisé comme source sur wikipedia et il semble y avoir plus de détails sur la passion de Catelli sur l’urbanisme. Ça a été écrit par son petit-fils et il y a un exemplaire à la bibliothèque publique de Toronto.

Carte non daté du zonage

Carte de 1924
image

Carte de 2001

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C’est vraiment intéressant à lire, c’est en plein le genre de chose que j’ai envie de lire par ici. Si tu n’avais pas déjà consulter le site de la BanQ numérique, je t’invite à le faire, tout comme aller consulter des documents dans les archives nationales de la BanQ sur Viger (en plus de pouvoir profiter de sa magnifique salle de lecture - probablement la plus belle à Montréal -).

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Je devrais peut-être aller sur place en effet.

Mais en ligne je n’ai pas trouvé grand chose sur Roxboro. 6 photographies des années 60 et pas grand chose d’autres si je me souviens bien. Je devrais peut-être essayer du côté des photographies aériennes de l’ouest de l’île.
Mais Roxboro jusque dans les années 50 c’était une ville dormante avec une vingtaine d’habitant où il ne se passait visiblement rien. La seule chose remarquable c’est l’incendie de la gare en 1932, mais il ne semble pas y avoir des photos de l’époque. Seulement une mention ici et là dans un journal.

Pour les photographies aériennes, il y en a de nombreuses qui ne sont pas numérisées (mais tu peux le faire toi même sur place) à la cartothèque de l’UdeM, situé au campus MIL.

https://geoapp.bibl.ulaval.ca/Home/Index

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Un parcours dans Shaughnessy sur le site Web de la SDC Centre-Ville

Un parcours architectural dans le Village Shaughnessy

Mise à jour le avril 16, 2023

Balisé par l’avenue Atwater, les rues Sherbrooke et Bishop ainsi que par l’autoroute Ville-Marie, le Village Shaughnessy réunit des immeubles résidentiels, des commerces, des restaurants et de magnifiques parcs verdoyants. Mais ce sont ses édifices historiques qui sont devenus aujourd’hui le témoignage de l’essor socioéconomique qu’a connu le centre-ville à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Pour découvrir ou redécouvrir ce quartier, on vous propose un parcours architectural qui vous fera voir le Village Shaughnessy d’un tout autre œil.


1. Le Forum de Montréal

Il n’y a pas de meilleure manière d’amorcer ce parcours que par la visite de ce temple du hockey! Situé au coin des rues Atwater et Sainte-Catherine, le Forum de Montréal a été construit en 1924 afin d’accueillir les Maroons, mais c’est en 1926 que les Canadiens de Montréal y ont emménagé. Le Forum est devenu l’emblème mondial du hockey professionnel, grâce aux nombreuses Coupes Stanley remportées par les Canadiens. En plus des nombreux événements sportifs mémorables qui s’y sont déroulés, des concerts et prestations artistiques d’anthologie ont également eu lieu en son sein.

En 1996, les Canadiens quittent le Forum pour s’installer au Centre Bell. Le Forum, lui, a donc été remanié et transformé en un grand cinéma incluant des dizaines de salles, des boutiques et des cafés. Ce lieu légendaire est un incontournable à visiter dans le Village Shaughnessy!

2313 Rue Sainte-Catherine Ouest

© Le Forum de Montréal


2. Le temple maçonnique de Montréal

Érigé selon les plans de l’architecte John Smith Archibald, cet édifice situé au coin des rues Saint-Marc et Sherbrooke a été bâti pour rendre hommage aux francs-maçons canadiens tombés au combat lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Cette construction cubique réunit une fondation intégrée à l’entrée au temple, un étage rempli de grandes surfaces sans fenêtres et décoré de colonnes, ainsi qu’un pignon dominant la façade. Voilà une manière vraiment émouvante de se remémorer les sacrifices consentis par nos soldats canadiens.

1850 Rue Sherbrooke Ouest

© Temple maçonnique de Montréal


3. École des métiers et de la restauration du tourisme de Montréal

Ce troisième édifice, érigé en 1888, est l’une des rares écoles du 19e siècle à avoir survécu. La bâtisse, caractérisée par ses influences néo-classiques et victoriennes, a abrité l’École Victoria (1914) qui a desservi à l’époque la communauté rurale qui habitait aux alentours. Le bâtiment a donc été restauré au début des années 2010 afin d’y abriter l’École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal . Les façades, les toitures des trois pavillons, les intérieurs ont tous été retouchés, totalement ou partiellement, de manière à respecter la mémoire des lieux, créant ainsi un milieu d’étude et de vie ouvert à la communauté. En visitant ce lieu, vous serez ébahi par cette restauration patrimoniale réussie !

1822 Boulevard De Maisonneuve Ouest

© École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal


4. Les maisons jumelées William D.-Stroud

Localisé dans un secteur résidentiel, ce regroupement de propriétés réunit six maisons mitoyennes de six étages. Apparues avec l’arrivée des familles de classe moyenne dans le quartier, ces maisons jumelées se définissent par l’alternance de portails d’entrée. L’effet répétitif des éléments architecturaux, les mansardes de même que le revêtement extérieur en roche sédimentaire assurent l’unité de l’ensemble. Cet immeuble patrimonial fait sans aucun doute partie du charme architectural de ce secteur du centre-ville.

1419-1441, Rue Pierce

© Forum Properties


5. Le Faubourg Sainte-Catherine

Le Faubourg Sainte-Catherine est l’endroit parfait pour vous ressourcer avant votre dernière visite. On peut y trouver une trentaine de bons restaurants à prix modiques et un choix intéressant de boutiques. Or, peu connaissent son histoire architecturale. Construite en 1928 par une compagnie de chaussures, la bâtisse a de prime abord servi de siège social et d’usine de fabrication. Érigée dans un style Art déco, c’est sa structure en béton armé, d’une solidité à toute épreuve, qui attire l’œil. Les différentes restaurations qui ont eu lieu n’ont vraiment pas dilué le charme des briques rougeâtres de la façade, typique de l’architecture industrielle de l’époque.

1616 Rue Sainte-Catherine Ouest

© Wikimedia


6. La maison mère des Sœurs-Grises-de-Montréal

Pour conclure, on vous propose de visiter ce couvent bâti en plusieurs étapes, à partir de 1869. Aujourd’hui, ce groupement de bâtiments en pierre grise forme un plan en « H » qui comprend la maison mère, qui à son tour, inclut la chapelle et les annexes. Au centre de la façade principale, vous verrez alors la chapelle Invention-de-la-Sainte-Croix (1874-1878) qui attire le regard avec son inspiration néo-romane évoquant une croix latine. Vous pourrez même déambuler dans les allées bordées de grands arbres, de rocailles et de plates-bandes. Une belle manière de clore votre périple architectural dans le Village Shaughnessy.

1190 Rue Guy

© Maison mère des Soeurs Grises

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MHM: la distribution de végétaux sera de retour fin mai

Il sera possible de s’inscrire à l’événement dès le jeudi 11 mai, à midi. Photo: Mélanie Dusseault, Arrondissement de MHM.

Lucie Ferré

20 avril 2023 à 15h01 - Mis à jour 20 avril 2023 à 15h52 3 minutes de lecture

L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM) a annoncé le retour de son événement signature du printemps: la distribution gratuite de végétaux, de compost et de paillis aux groupes et aux citoyens du territoire.

Il offrira cette année un peu plus de 140 000 fleurs et plantes potagères, dont plus de 20 000 vivaces, en collaboration avec l’organisme YAM et le programme Éco-quartier. «On a beaucoup plus de plantes vivaces cette année, car beaucoup de gens en demandaient l’année passée», souligne le maire de l’arrondissement, Pierre Lessard-Blais.

Une distribution réservée aux groupes et aux organismes se déroulera en soirée les 25 et 26 mai prochain, tandis qu’une autre réservée aux citoyens de l’arrondissement se tiendra dans la journée du 27 mai. Trois points de distribution seront mis en place:

  • Hochelaga-Maisonneuve: aréna Francis-Bouillon, situé au 3175, rue de Rouen
  • Mercier-Ouest: aréna Saint-Donat, situé au 6750, rue de Marseille
  • Mercier-Est: aréna Clément-Jetté, situé au 8780, avenue Dubuisson.

L’inscription, obligatoire, ouvrira le jeudi 11 mai à midi et fonctionne par plage horaire. Les personnes non inscrites ne pourront pas recevoir de végétaux. «Il faut que les citoyens de l’arrondissement mettent la date d’ouverture des inscriptions à l’agenda, car c’est un événement très populaire, indique Pierre Lessard-Blais à Métro. Les places peuvent partir en quelques heures.»

L’inscription peut se faire par le biais d’un formulaire en ligne, ou par téléphone pour les personnes n’ayant pas accès à Internet. Pour les groupes, le formulaire d’inscription, déjà disponible, sera accessible jusqu’au 7 mai.

Cette distribution est importante pour la biodiversité du territoire. La Ville fait des efforts pour le verdissement de Montréal, mais sans l’engagement des citoyens, on n’atteindra pas nos objectifs.

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

Cette année, les citoyens pourront choisir entre trois assortiments de végétaux préalablement préparés:

  • Le Monarque au soleil: pour être planté en plein soleil, et attirer les papillons monarque. Composé d’Asclepias tuberosa (vivace), de Cosmos bipinnatus Sonata White et de Verbena bonariensis.
  • Le Butineur au clair-obscur: pour les zones ombragées, il favorise les corridors de pollinisateurs. Composé de Rudbeckia hirta (vivace), d’Ageratum houstounianum Aloha White et de Salvia farinacea Fairy Queen.
  • Le Jardinier gourmand: Encourage l’agriculture urbaine par des plans comestibles. Composé de bette à carde Bright Lights, de basilic Genovese, de tomate Sundrop et de capucine Alaska Mix.

«Cette distribution est très exigeante en termes de logistique et d’énergie pour nos équipes, affirme le maire de MHM. Notre budget pour les végétaux a augmenté au fil des ans afin de renforcer notre stratégie de verdissement et de transition écologique dans l’arrondissement.»

Cette année, l’achat des végétaux a représenté un investissement de 38 000 $ pour l’administration de l’arrondissement. Selon M. Lessard-Blais, des milliers de personnes devraient bénéficier de cette distribution.

Pour plus d’informations, visitez journalmetro.com/evenement.

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Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

MHM accueillera trois nouveaux marchés publics cet été

Photo: Gracieuseté, Arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Lucie Ferré

30 avril 2023 à 12h01 2 minutes de lecture

Trois nouveaux marchés publics solidaires seront en opération dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM) du 14 juin au 1er octobre. Des légumes locaux cultivés à quelques kilomètres des points de vente y seront disponibles.

Pour ce faire, une contribution financière de 100 500 $ pour la gestion des trois marchés publics devra être adoptée à la séance du conseil d’arrondissement du 1er mai. Cette somme sera accordée à l’organisme YAM, qui s’assurera de la coordination du projet dans les trois quartiers de MHM, en collaboration avec la Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve.

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de MHM, en compagnie des représentants de l’écoquartier (YAM), de PME-MTL centre-est, de la SAQ, et de la Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve. Photo: Gracieuseté, Arrondissement de MHM.

À travers ces marchés publics solidaires, l’Arrondissement espère réaliser des projets qui seront bénéfiques pour la collectivité et qui limiteront les impacts environnementaux. Les trois marchés devront par exemple avoir un objectif «zéro-perte» en transformant ou en redistribuant les invendus aux organismes et aux familles de l’arrondissement.

Voici les trois marchés publics qui seront sous formule mobile par camions réfrigérés:

  • Marché Honoré-Beaugrand: aux abords du métro Honoré-Beaugrand, le marché est issu d’un projet lauréat du budget participatif Mercier-Est. Il est prévu de mettre en place un aménagement permanent pour le marché dès 2024.
  • Marché de la place des Tisserandes: devant l’église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge dans Hochelaga, le marché est issu d’un projet du budget participatif Hochelaga-Maisonneuve. Des aménagements permanents sont aussi prévus pour ce site.
  • Marché Beauclerk: dans le parc Beauclerk, le marché est issu d’une démarche menée avec le PME-MTL dans le secteur Assomption Sud–Longue-Pointe. Le projet vise à améliorer la qualité de vie dans le secteur.

Chaque marché sera ouvert à des jours différents de la semaine, et les horaires sont encore susceptibles de changer.

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Virée dans Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce avec Sugar Sammy.

La marche, le transport en commun

Sugar Sammy adore marcher. C’est comme cela que Simon-Olivier Fecteau et lui trouvaient des idées pour leur émission Ces gars-là, souligne-t-il.

Or, il aimerait que Montréal ait un système de transport en commun qui permette « vraiment » de se rendre partout rapidement. « Nous ne sommes pas encore rendus là. »

« Je suis content de l’arrivée du REM », nuance-t-il alors que l’autobus 103 passe sur l’avenue de Monkland.

« Regarde, est-ce que les passagers ont l’air contents ? Non. »

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Entrevue très intéressante et surtout très montréalaise avec l’humoriste. Il n’y a rien de mieux que celui qui parle de son quartier avec cœur, passion et, parfois, avec nostalgie. L’humain avant tout et ensuite, comme il le dit si bien, l’Oratoire et la montagne. C’est Montréal et cela doit être non seulement mis en valeur mais protégé ad vitam aeternam.

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Les Faubourgs, un nouveau quartier culturel de Ville-Marie

Photo: Gracieuseté, Ville de Montréal

Alexis Drapeau-Bordage

24 mai 2023 à 17h22 - Mis à jour 24 mai 2023 à 18h05 1 minute de lecture

Un nouveau quartier culturel situé autour de l’axe de la rue Ontario Est, entre les rues Saint-Hubert et Lespérance, sera appelé «Les Faubourgs». L’objectif est de développer l’offre culturelle de proximité et de mettre les citoyens au cœur du développement du territoire.

«Le Quartier culturel des Faubourgs permet de fédérer l’ensemble des acteurs impliqués dans la vie culturelle du Centre-Sud et d’impliquer la population activement dans la vitalité du secteur», souligne la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

La conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie, Sophie Mauzerolle, décrit les Faubourgs comme «un véritable laboratoire sur les nouvelles formes de collaboration entre l’ensemble des acteurs impliqués». Elle s’est aussi réjouie de l’avancée du projet sur Twitter.

La gouvernance du quartier se fera sur le principe d’une «gouvernance participative», jumelant citoyens élus, acteurs culturels, artistiques et communautaires. L’organisme Voies culturelles des faubourgs pilotera le tout et un mode de fonctionnement sera déterminé au cours des prochains mois.

Le directeur général de l’organisme, Martin Vinette, décrit le projet comme une «véritable innovation culturelle à Montréal».

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Est-ce que l’appellation Faubourgs à des traces historiques pour le quartier ou c’est plus un choix marketing?

Ça a des traces historiques! Ça fait référence au Faubourg Québec, au Faubourg Sainte-Marie et au Faubourg à m’lasse, qui font généralement référence au Centre-Sud.

C’est pour ça qu’on a le Parc des Faubourgs sur Ontario, l’École des Faubourgs au coin De Lorimier/Ontario et le PPU des Faubourgs!

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Étant donné que le quartier en question se trouvera autour de la rue Ontario, j’aurais préféré qu’on le nomme ‘‘Terrasse Ontario’’ afin de repéré facilement le secteur.

Par contre, avec les informations pertinentes de Xa1992, l’appellation ‘‘Faubourgs’’ semble très approprié.

La vie, la ville | Plus qu’une simple fermeture d’épicerie


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
Le 18 mai, des résidants du quartier Youville, à Montréal, ont fait un barbecue pour discuter du désert alimentaire causé par la fermeture de leur épicerie, rue Lajeunesse.

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier

Publié à 1h33 Mis à jour à 11h00
ÉMILIE CÔTÉ
LA PRESSE

C’est l’histoire de la fermeture d’une épicerie de quartier qui a produit un désert alimentaire, mais aussi une impressionnante chaîne de mobilisation communautaire et citoyenne.

Récemment, les résidants du quartier Youville étaient invités à un barbecue pour discuter d’un besoin de base : se nourrir à proximité de chez soi. Vous ne connaissez pas Youville ? Méconnu, le quartier de l’arrondissement d’Ahunstic-Cartierville est enclavé de l’autoroute 40 au chemin de fer de la gare Sauvé, entre le parc Henri-Julien et la rue Saint-Hubert.

Si Youville est situé entre deux eldorados de commerces de proximité – Villeray et la rue Fleury –, la fermeture du Marché Tradition en janvier dernier a créé une onde de choc pour le voisinage. Du jour au lendemain, c’est devenu impossible d’aller faire son épicerie à pied, à moins de marcher 20 minutes. « Il faut penser aux gens à mobilité réduite, aux aînés, aux familles monoparentales et à ceux qui n’ont pas de voiture », fait valoir Marie-Josée Dupuis, membre du Comité citoyen Youville.


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Marie-Josée Dupuis

« C’est beaucoup d’organisation et ça complique les choses », se désole Emmanuelle Lapointe-Rioux, qui était au barbecue avec ses filles de 7 et 8 ans, et qui travaille sur des quarts de 12 heures. « Quand je manque d’œufs et de lait, je paie le fort prix au dépanneur. » Et si une voiture partagée à temps partiel avec le père de ses enfants lui permet d’aller au Costco, elle a perdu une bonne partie de ses provisions lors de l’épisode récent de verglas.

Pour sa part, Marie-Josée Dupuis traîne un gros sac pour faire des emplettes près de son travail au centre-ville. La fin de semaine, elle se rend en Communauto à la Fruiterie 440 d’Anjou. Elle ne peut plus s’adonner à ce qui est un avantage de la vie urbaine : faire ses courses au jour le jour. « Chacun a ses stratégies, mais il faut penser à tous les portefeuilles », souligne-t-elle.


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L’ancien Marché Tradition de la rue Lajeunesse

L’ancien Marché Tradition ne payait pas de mine au 9150, rue Lajeunesse, mais c’était un commerce essentiel. Une pétition est en cours afin que Sobeys, qui loue la bâtisse, informe son ancienne clientèle de la suite des choses, que ce soit une fermeture ou des rénovations.

Sobeys est un citoyen corporatif. On veut que l’entreprise nous informe de ses intentions. Les employés ont appris la fermeture sans préavis. C’était assez dramatique.

— Marie-Josée Dupuis, résidante du quartier

Or, Anne-Hélène Lavoie, porte-parole chez Sobeys, nous a confirmé que la fermeture sera définitive. « Après évaluation et analyse, compte tenu des coûts importants liés à la bâtisse et aux équipements, la décision de ne pas rouvrir le magasin a été prise », a-t-elle indiqué par courriel.

Autonomie alimentaire

Lors du barbecue, il y avait des représentants de plusieurs organismes et initiatives citoyennes. Céline Pelcé, par exemple, venait faire connaître un collectif d’achat communautaire dont elle fait partie avec d’autres familles du Mile End. « On achète en gros, donc on fait des économies, explique-t-elle. On a développé un outil informatique et un guide. »


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Le message annonçant la fermeture affichée sur la porte.

Nous avons aussi jasé avec Tania Sharkey, directrice générale des Marchés Ahuntsic-Cartierville (MAC), un organisme d’économie sociale qui veut rendre accessibles – physiquement et économiquement – les fruits et légumes frais et locaux au plus grand nombre.

Les MAC mènent plusieurs projets, dont le marché à la sortie du métro Sauvé (de juin à novembre), ainsi qu’un circuit mobile dans les parcs et les résidences pour aînés situés dans des zones avec peu d’offre alimentaire.

Dès la fermeture du Marché Tradition, Tania Sharkey a tendu la main au Comité citoyen Youville.

La revitalisation de la rue Lajeunesse

« Quand nous avons lancé le comité, nous étions surtout mobilisés autour des enjeux de mobilité. Il n’y avait pas de REV encore et la rue Lajeunesse était une piste de course sans arbres », raconte Marie-Josée Dupuis.

La fermeture du Marché Tradition est venue nuire au projet de revitalisation de la rue Lajeunesse, qui avance néanmoins lentement mais sûrement.

La buvette La jeune espiègle a ouvert l’an dernier, alors que l’organisme Solon a inauguré l’Espace des possibles, un espace communautaire où il y a un tas d’activités, comme le barbecue auquel nous avons assisté, ou encore des ateliers de réparation de vélo.


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Daphné Le Templier, de l’organisme Solon

« Il y a beaucoup de locaux vacants rue Lajeunesse, mais nous sommes impliqués avec l’arrondissement dans la création d’une association commerciale mixte avec des citoyens et des commerçants », indique Daphné Le Templier, coordonnatrice de projets de transition socioécologique chez Solon.

En attendant l’ouverture de commerces de proximité comme une simple boulangerie, les projets citoyens se multiplient dans Youville depuis quelques années. L’an dernier, un jardin collectif a été inauguré à l’angle des rues Louvain et Millen. C’est sans compter le projet de Station Youville qui transforme depuis deux ans le débarcadère de l’école primaire Christ-Roi en place publique éphémère estivale. Au programme : marché, cuisine de rue, cinéma en plein air, activités pour enfants, camion de crème glacée, etc. « Nous n’étions pas sur le circuit culturel des parcs. Il n’y a même pas de crémerie dans le quartier », lance Marie-Josée Dupuis.

À quel entrepreneur de sauter sur l’occasion ?

LE QUARTIER YOUVILLE EN DATES

  • 1929 : Construction de l’église de Saint-Alphonse-d’Youville au 590, boulevard Crémazie Est (aujourd’hui dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension).
  • 1960 : Inauguration de l’autoroute Métropolitaine (40) qui a scindé en deux la paroisse et qui a extrait le quartier Youville de Villeray.
  • 2017 : Andrée-Anne Laberge et Julie Tremblay fondent un groupe pour raviver le sentiment d’appartenance du quartier Youville. Un logo est créé.
  • 2021 : Des citoyens font naître la Station Youville, une place publique estivale éphémère située en face de l’école Christ-Roi.
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