Quartiers de Montréal

Discussion sur les différents quartiers sociaux et officiels de l’Agglomération.


Source de l’image : List of neighbourhoods in Montreal - Wikipedia

Existe-t-il une référence complète et à jour de tous les quartiers (anciens, officiels et sociaux) de l’Agglomération? Il y a cette page wikipédia ainsi que cette carte qui vient avec, mais les deux ne sont pas complets. Je suis tombé sur la mention du quartier Bronx Park ou le Bronx, dans Lasalle, mais le quartier n’est pas présent sur les deux ouvrages, tout comme plusieurs quartiers récents.


source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/24/ArrondissementsQuartiersMontreal_200802.svg, par Emdx

Dans un but de documentation, je “tag” des mots-clés sur mes photos selon les quartiers. Les limites d’arrondissements sont officielles et claires mais certaines limites de quartiers sont floues. Je sais que la limite entre Rosemont et la Petite-Patrie est Papineau, que Parc-Ex est limité par la voie ferrée, mais qu’en est-il de la limite entre Villeray et St-Michel… Ou encore comment s’appelle le quartier de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve qui se trouve au nord de Sherbrooke et à l’ouest de la 25? Tant de questions qui seraient répondues avec une carte comme celle que tu recherches, et que je recherche aussi par la même occasion!!

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Montreal dans ta pipe série sur YouTube est excellent … couvre beaucoup de quartiers … jadore cette mappe

Are you looking for something like this:
https://local.fiatlux.tk/montreal/quartiers

Merci, ça délimite bien les quartiers les plus connus, toutefois, cette source manque elle aussi d’informations sur les quartiers sociologiques. Je pense que je me suis trouvé un projet, je vais essayer de compiler tous les quartiers de l’Agglomération à l’aide des données toponymiques et les informations des personnes.

@Martin et le quartier Bronx Park ou le Bronx, situé dans Lasalle (je pense près du parc Riverside) te rappelle quelque chose?

Carte du quartier Bronx 1949

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Et les vues aériennes de 1947.


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Merci, c’est super intéressant. Après vérification, j’ai trouvé cet article du journal métro mentionnant que le quartier a changé de nom en 1984 pour s’appeler Village des Rapides, d’où son absence sur les cartes modernes.

Le Bronx
Le quartier du Bronx était appelé ainsi à cause de sa trame orthogonale, de ses avenues numérotées et de sa rue Broadway. Un comité de citoyens l’a toutefois rebaptisé Village des rapides en 1984.On y retrouve notamment le Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux, l’église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, le canal de l’Aqueduc, le parc des Rapides ainsi que les traces de l’ancien barrage hydroélectrique.

D’ailleurs, on voit la centrale hydroélectrique en fonction dans la deuxième photo.

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Pas surprenant qu’ils voulaient se dissocier du Bronx, NYC connu des années 70s-80s :slight_smile:

Un beau petit set de photos de ce temps-là…

à

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Clip vidéo, réalisé par Capitaine Montréal, portant sur un Top 10 (non scientifique) des Quartiers de Montréal, basé sur les préférences de ses abonnés de sa chaîne:

Plusieurs images tournées sont “pré-COVID”, ce qui fait un bien fou au moral !! :smile: :ok_hand:

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En divaguant un peu sur les Internets, je suis tombé sur cet ouvrage qui retrace l’histoire de plusieurs quartiers (centraux surtout) de Montréal. Ça commence à environ 1832 jusqu’à la date de l’ouvrage (1973 si je me rappelle bien). Bonnes découvertes!
À noter que Parc-Ex où j’habite était nommé Saint-Jean et comprenait le Mile-Ex (ou Marconi-Alexandria!)

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Depuis 1973 à la publication de l’ouvrage mentionné, les limites des quartiers n’ont pas cessé de changer.

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Vraiment, juste regarder Saint-Jacques et Bourget… Tout le monde appelle ça le Centre-sud maintenant. Sainte-Marie c’est encore utilisé même si c’est dans le centre-sud aussi.

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Le terme Centre-sud désigne plus qu’un quartier pour moi. Tout comme le Sud-ouest. Tout comme le Lower Manhattan par exemple. Et à l’intérieur du Centre-Sud on peut le subdiviser en quelques quartiers comme le Village, Saint-Jacques, Sainte-Marie, peut-être même Frontenac à l’est et Radio-Canada à l’ouest et bientôt Molson. J’ai déjà entendu Terrasse Ontario dont j’aime bien le nom.

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C’est ça la beauté d’une ville dynamique! On pourrait demander à chaque habitant du quartier et tout le monde donnerait une réponse différente sur les limites de son quartier, son nom, etc.

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Celle-là est pour toi @acpnc, une vidéo de Capitaine Montréal traitant de la Pointe-Saint-Charles, d’un point de vue historique.

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Merci d’avoir publié cette petite vidéo sur le quartier de mon enfance. Je dois dire qu’il a effectivement énormément changé depuis mon départ du coin il y a exactement 50 ans. À l’époque c’était un vrai village où tout le monde se connaissait. Il était peuplé de nombreuses familles typiques du baby boom. Mon école primaire était justement voisine de la ferme St-Gabriel à quelques pas du beau parc Marguerite-Bourgeois. C’est dans cet espace vert aux arbres matures où on allait pique-niquer sur la petite colline verdoyante qui longeait la voie ferrée du Grand-Tronc. Je me rappelle qu’on dévalait la pente en s’y laissant rouler et qu’on se relevait tout étourdi pour ensuite recommencer de plus belle.

On allait aussi pêcher dans le canal Lachine tout près du marché Atwater, voisin de la rue Charlevoix. On y attrapait de grosses carpes toutefois immangeables parce qu’envahies par les vers. Il faut dire qu’il y avait encore beaucoup d’usines le long des berges, donc beaucoup de pollution lourde. Les bateaux circulaient encore et le trafic automobile freiné le temps de laisser passer les navires. Un spectacle en soi pour un p’tit gars qui rêvait déjà de voyages lointains. Il faut dire que le passage des bateaux brassait grandement les eaux boueuses qui les rendait d’autant plus dangereuses pour la baignade.

Une belle enfance insouciante sur le macadam mais pas seulement, puisque mes frères et soeurs comme tous les nombreux enfants des années 50-60 allaient jouer au parc au quotidien. Là il y avait tous les jours d’été des moniteurs et monitrices engagé(e)s par la Ville pour nous faire pratiquer toutes sortes d’activités sportives, de jeux et de compétitions.

D’ailleurs les six enfants de ma famille (moi inclus) ont tous été élus maires et mairesses de notre parc, ce qui nous avait initié à la politique, une autre activité encouragée par la municipalité du temps du premier mandat du maire Drapeau en 1954-1957. Je me rappelle qu’on faisait de vraies promesses électorales en vue de gagner le scrutin et qu’on amenait tous nos ami.es pour voter pour nous, même des parcs voisins. Comme quoi la fraude électorale dont on ne connaissait pas encore le nom, faisait partie de nos moeurs enfantines sans le savoir.

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Mais il dit quelque chose de faux… les 2 églises sont toutes les deux des églises catholiques st Gabriel et l’autre à côté . Une est montréalaise Irlandaise et ‘autre est montrealaise française . Je crois c’est ça qu’il voulait dire, car il parle de Protestant, Mais ce n’est pas le cas.

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Excellent article qui fait du bien, en ce dimanche matin. :blush: :coffee: :cloud_with_snow:

Pointe-Saint-Charles | La renaissance d’un quartier


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | La rue du Centre, à Pointe-Saint-Charles, cœur commerçant du quartier

Plein de commerces ouvrent dans la rue du Centre, à Pointe-Saint-Charles. Est-ce une manifestation de la relance économique ? Non ! C’est le symbole de la renaissance d’un quartier.

Publié le 9 janvier 2022 à 5h00 | SUZANNE COLPRON | LA PRESSE

De nouvelles enseignes


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le Clarke Café


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | La Quincaillerie J. L. Lavoie


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le Marché Bengal


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | La taverne Chic régal


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le centre Khadijah

À elle seule, cette artère commerciale, apparue pour la première fois sur une carte de Montréal en 1861, symbolise la reprise économique dans un quartier où règne l’esprit solidaire. Elle s’étend sur un peu moins d’un kilomètre entre les rues Charlevoix et Shearer, à une dizaine de minutes de marche du marché Atwater. Son nom, auquel a été ajouté l’article « du » en 2001, réfère à son emplacement dans Pointe-Saint-Charles. D’un côté, le canal de Lachine. De l’autre, le chemin de fer.

Dans cette rue à la fois commerciale, résidentielle et institutionnelle, on trouve une foule de commerces récemment ouverts : Fleuriste Monarque, Spicebros, Station Berlin, P-23 Dumplings-The Point, Sep Lai, L’Avant Goût et Ton-quartier, pour ne nommer que ceux-là. Il y a des cafés branchés et des restos de cuisine du monde, des chocolats haut de gamme, des épiceries offrant des produits locaux, mais aussi une vieille taverne, La Chic régal, ouverte en 1928, une quincaillerie familiale centenaire, une mosquée, un magasin d’articles d’occasion à bas prix et des organismes communautaires, dont Mission Grand Berger, qui fournit des repas chauds aux plus démunis.

Bref, il y a de tout. Et surtout, tout ne s’explique pas par l’embourgeoisement et l’invasion des nantis, mais plutôt par une coexistence qui semble harmonieuse entre les traditions populaires du quartier et l’arrivée de nouvelles clientèles.

Un quartier tissé serré


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Craig Sauvé, conseiller municipal dans le district Saint-Henri-Est–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles–Griffintown

« Ce que j’adore, ici, c’est la mixité des gens », confie le conseiller municipal Craig Sauvé, élu et réélu dans ce district depuis 2013 sous les couleurs de Projet Montréal, en parcourant la rue avec La Presse.

« C’est une communauté tissée serré. Le réseau communautaire est extrêmement fort. La clinique communautaire est encore ouverte à La Pointe. C’est la seule clinique communautaire, à ce que je sache, au Québec, qui a survécu », ajoute-t-il devant le Marché Bengal, où l’on peut trouver des produits bangladais, d’Asie du Sud, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

« Tout le monde se mélange »


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Kevin Rosa, copropriétaire du Florence Café


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le Florence Café

Un peu plus loin, le populaire Clarke Café sert du café italien, des sandwichs et des desserts, à côté du Dollarama. Puis, séparé par quelques immeubles résidentiels, il y a le Florence Café, ouvert en 2019, et la chocolaterie Lecavalier Petrone, l’une des meilleures en ville.

« Ça marche super bien », assure Kevin Rosa, copropriétaire du Florence Café. « Ça s’appelle Florence parce qu’on fait notre propre gelato. Florence, c’est là où le gelato a été inventé. Et ça se dit bien en français et en anglais. »

Ce qu’il aime de la rue du Centre ? « Les gens, répond-il. Ils nous soutiennent vraiment. J’aime la diversité. Il y a des jeunes, des vieux, du monde qui habite dans le quartier depuis toujours, d’autres personnes qui viennent juste d’arriver. Et tout le monde se mélange. »

Un esprit solidaire


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Natassia Marier, copropriétaire du restaurant laotien Sep Lai

C’est aussi ce qu’observe Natassia Marier, copropriétaire du Sep Lai, restaurant laotien ouvert en juin dans le local de l’ancien resto Machiavelli, à l’angle de la rue Charlevoix.

« Il y a un sens de la communauté, décrit-elle. Les gens se connaissent vraiment beaucoup ici. Toutes les entreprises de la rue se connaissent et s’encouragent. Un exemple : il y a un fleuriste en bas de la rue qui s’appelle Fleuriste Monarque. La propriétaire a commencé ici. Elle a fait des pop-up de vente de fleurs pendant la pandémie, et elle s’est fait une clientèle, assez pour ouvrir son magasin. »

Selon le conseiller Craig Sauvé, plusieurs des commerces de la rue du Centre, anciens ou récents, sont exploités par des gens du quartier. « Souvent, ce sont des gens de la Pointe qui veulent investir dans la Pointe », souligne-t-il.

Des produits locaux


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Claire Zadrozynski et Mehdi Smail, copropriétaires de l’épicerie L’Avant Goût


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | L’épicerie L’Avant Goût

C’est le cas de Claire Zadrozynski, de son mari Mehdi Smail et de leur partenaire Jérémie Courtemanche, qui ont ouvert l’épicerie L’Avant Goût, le 30 octobre. Le concept : des produits frais et locaux. Du pain est livré tous les jours à vélo de la boulangerie Louise. Les fruits et légumes proviennent du marché Central, trois fois par semaine. Les viandes, les fromages, les produits d’hygiène et les vins sont tous québécois.

« On essaie vraiment de travailler avec de petits producteurs locaux, d’être présents pour les clients, et de répondre à la demande au fur et à mesure », précise Claire Zadrozynski, infirmière de formation, qui vit à Pointe-Saint-Charles depuis 2014. Son mari, sommelier, a perdu son emploi avec la pandémie.

« Il n’y avait pas de vie de quartier, pas vraiment de commerces, pas de SAQ. Pas de vie tout court, explique Medhi Smail. On s’est confrontés à ce problème-là en tant qu’habitants de Pointe-Saint-Charles. »

Monsieur Hurteau


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le local de L’Avant Goût a autrefois abrité une autre épicerie, tenue pendant plus de 60 ans par la famille Hurteau.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le local de L’Avant Goût a autrefois abrité une autre épicerie, tenue pendant plus de 60 ans par la famille Hurteau.

Le local de 2000 pi2 qu’ils louent, entre les rues Laprairie et Island, était inutilisé depuis plusieurs années quand ils ont entrepris de le rénover de fond en comble, il y a huit mois. L’épicerie africaine ouverte à cet endroit avait fermé ses portes à la suite d’un incendie. Les propriétaires actuels ont toutefois fait une découverte intéressante : le commerce précédent était aussi une épicerie, tenue pendant plus de 60 ans par la famille Hurteau.

« Un jour, il y a un jeune homme qui rentre et qui me dit que dans sa famille proche, l’arrière-grand-père de sa conjointe avait une épicerie ici, en 1920. Ça s’appelait le marché Saint-Charles, raconte Mehdi Smail. En fait, ce monsieur est encore vivant. Il a 100 ans. Et pour ses 100 ans, il est venu ici. Ç’a été beaucoup d’émotion parce qu’il y avait comme une transition entre ce monsieur qu’on ne connaissait pas, qui est d’une autre génération, et nous. Un moment donné, on avait tous les yeux rouges. Ç’a été vraiment touchant. »

POINTE-SAINT-CHARLES EN CHIFFRES

14 829

Nombre d’habitants de Pointe-Saint-Charles, selon les données du recensement de 2016

21 %

Proportion de la population immigrante dans le quartier

Source : Ville de Montréal

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