Quartiers de Montréal

Je crois que tout le monde qui passait sur Lajeunesse l’avait vu venir depuis longtemps. Même si le terrain est rédéveloppé, je pense que le zonage oblige du commercial au RDC, donc une épicerie pourrirait toujours revenir. Ce n’est pas immense comme surface mais ça semble être un bon site, alors je suis surpris que Sobeys n’ai pas simplement remplacé par un IGA Express ou un Rachelle Bery (trop dispendieux pour le quartier?), mais peut-être une petite bannière comme Supermarché PA ou une épicerie alternative comme LOCO pourrait s’y installer.

J’habite a proximité et disons que je suis surpris que ce soit reté ouvert si longtemps. Les produits était de fraicheur douteuse et parfois impropre a la consommation… Je ne comprend pas trop pourquoi Sobeys n’est pas plus severe sur les standards de qualite et fraicheurs de ses franchise car dison que ma confiance envers les Marche Traditions en a pris un coup! Il y a effectivement un grand besoin d’une epicerie de proximite dans le secteur mais un marche insalubre ne fonctionnera jamais a long terme car tout le monde avec un voiture vont au Metro, IGA ou Provigo qui est relativement proche.

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Reportage radio sur l’ancien village de Côte-des-Neiges… un autre endroit démoli dans les années 1960…

À la recherche de l’ancien village disparu de Côte-des-Neiges

À la recherche de l’ancien village disparu de Côte-des-Neiges : P.-A. Saulnier


Un commerce de la rue Gatineau, avant sa démolition.
PHOTO : Archives de la Ville de Montréal

Le 15-18
Publié le 5 juin 2023

C’est un quartier aujourd’hui démoli, effacé et oublié; le quadrilatère formé par les rues Gatineau, Decelles, Swail et Jean-Brillant, à Montréal, était le cœur de l’ancien village de Côte-des-Neiges, jusqu’à sa démolition, dans les années 60. Il est devenu le parc Jean-Brillant, tout près de l’ancien pavillon de HEC Montréal – de quoi frustrer encore plus les résidentes et résidents expropriés, qui se demandent comment on a pu remplacer des dizaines de maisons par un parc.

Personnellement, ça m’a fait une peine immense de voir tout ça détruit. C’était des amis, aussi, qui étaient là. Je leur en veux un peu, oui [à la Ville], a raconté Yves Lefebvre, un ancien résident du village de Côte-des-Neiges, au journaliste Philippe-Antoine Saulnier.

Dans son reportage, il explique que cet ancien quartier refait surface en raison d’une exposition à la maison de la culture de Côte-des-Neiges.

Écoutez le segment pour découvrir les raisons de cette démolition par la Ville.

Version texte

Un quartier démoli et oublié au coeur de Côte-des-Neiges à Montréal

« J’ai vu la démolition, se souvient Francine Desrochers, qui a grandi sur la rue Albani, devenue depuis Jean-Brillant. Je n’ai vraiment pas aimé ce sentiment-là, quand j’ai vu la grosse boule aller sur ma maison. »


Des édifices de la rue Decelles, dans le quartier Côte-des-Neiges, avant leur démolition.
PHOTO : ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL

Philippe-Antoine Saulnier
Publié à 17 h 02

Le quartier d’enfance de Francine Desrochers, délimité par les avenues Decelles, Gatineau et Swail et la rue Jean-Brillant, a été rasé au milieu des années 1960. C’était le coeur de l’ancien village de Côte-des-Neiges, qui s’était formé à la fin du 20e siècle.

La rue Gatineau, c’était la rue principale du village de Côte-des-Neiges, se souvient Mme Desrochers.

Yves Lefebvre, qui a travaillé avec son père au salon de barbier de l’avenue Gatineau, se souvient du quartier comme d’un village : Il y avait une ancienne écurie et ils gardaient des chevaux encore.

Alors que d’autres quartiers montréalais, comme le Faubourg à m’lasse, qui ont connu le pic des démolisseurs dans les années 1960, sont demeurés dans la mémoire collective, l’ancien village de Côte-des-Neiges semble avoir sombré dans l’oubli au fil des décennies.

Qui plus est, l’ancien village, où vivaient quelque 200 familles, n’a pas fait place à de nouveaux logements ni à un édifice public. Il a été rasé pour aménager un terrain de jeux qui porte le nom d’un ancien héros de guerre, Jean Brillant. Aucune plaque ne rappelle la vie qui s’y est déroulée avant la démolition.

Tout le monde aimerait avoir une explication de la Ville, pourquoi c’est demeuré un parc, ici, affirme Jonathan Buisson, qui dirige la Société d’histoire de Côte-des-Neiges.

Il a retrouvé d’anciens résidents du secteur, rassemblé des photos d’époque et des documents d’archives pour monter une exposition présentée à la Maison de la culture de Côte-des-Neiges.

« Ça aurait donné un sens [à la démolition] si au moins on avait construit des pavillons de l’Université. C’est ça qui frustre les gens qui habitaient ici. Il n’y a rien, c’est un parc! Ils auraient pu laisser les maisons là, finalement. »

— Une citation de Jonathan Buisson, président de la Société d’histoire de Côte-des-Neiges


Le casse-croûte Chez Richard était situé au coin de l’avenue Gatineau et de la rue Rochon, aujourd’hui disparue. (Photo d’archives de la Ville de Montréal)
PHOTO : ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL

Raser un quartier pour déplacer un parc

Les documents fournis par les Archives de la Ville de Montréal montrent que la démolition de l’ancien village a été envisagée dès les années 1950.

À cette époque, l’administration Drapeau souhaitait prolonger la rue Jean-Brillant à l’ouest du chemin de la Côte-des-Neiges, à l’endroit où se trouvait déjà un terrain de jeux.

Il a alors été proposé de déplacer ce parc plus à l’est, un secteur actuellement occupé en grande majorité par des constructions en bois de peu de valeur, peut-on lire dans une lettre de 1955 du directeur du Service des parcs, Claude Robillard.

Il y aurait grand avantage à acquérir dès maintenant l’espace requis pour un terrain de jeux avant que des intérêts particuliers ne s’en emparent pour la construction de maisons, poursuit le directeur.

Pourtant, le quadrilatère compte alors plusieurs duplex et triplex. Nous, c’était un duplex en bois, se rappelle Francine Desrochers. Ce n’était peut-être pas au goût de monsieur Drapeau, mais notre maison était très habitable, on n’avait pas de vermine ni quoi que ce soit.


Plusieurs immeubles de logements multiples ont été démolis, alors que le secteur était décrit comme étant constitué de constructions de peu de valeur. (Photo d’archives de la Ville de Montréal)
PHOTO : ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL

C’est finalement au milieu des années 1960 que l’expropriation des occupants du secteur s’est enclenchée, suivie de la démolition des immeubles, de l’aménagement du parc et de l’installation d’un monument à la mémoire de Jean Brillant, un militaire canadien qui s’était illustré au cours de la Première Guerre mondiale.

Un traumatisme

Francine Desrochers pense encore au jour où elle a assisté à la démolition de sa maison d’enfance, depuis le salon du logement où elle avait déménagé avec sa famille, de l’autre côté de la rue.

« C’était comme… on vient de m’enlever ma maison. Pourquoi? On aurait dit une bombe qui avait tombé. »

— Une citation de Francine Desrochers, expropriée

Yves Lefebvre garde lui aussi un goût amer de cette époque de sa vie. Ça m’a fait une peine immense de voir tout ça détruit. Puis à part de ça, c’était les amis qui étaient là, aussi. Je leur en veux un peu, oui, admet-il.

Les photographies d’archives, prises avant la démolition, témoignent elles aussi du caractère brutal et froid de l’opération, selon Francine Desrochers.

On entre chez vous, on vient prendre des photos, cuisine et salle de bain… et pourquoi? Je n’ai jamais compris le pourquoi de ces photos-là ni de l’expropriation, je n’ai jamais compris, non, dit-elle.


L’équipe de photographie de la Ville de Montréal chargée de documenter les bâtiments avant leur démolition a pu capter des scènes de la vie quotidienne des résidents. (Photo d’archives de la Ville de Montréal)
PHOTO : ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL

Une commémoration

Francine Desrochers souhaite que la Ville de Montréal pose un geste pour rappeler le souvenir de l’ancien village de Côte-des-Neiges.

Ça mettrait peut-être un baume sur notre coeur, de nous avoir enlevé une partie de notre vie, avance-t-elle.

Yves Lefebvre aimerait aussi qu’une plaque soit installée pour souligner l’histoire des lieux. La plupart des gens qui sont là aujourd’hui ne savent rien de ce qui s’est passé, évidemment, estime-t-il.

L’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce n’a pas l’intention de poser de geste de commémoration de l’ancien quartier, selon une porte-parole.

L’exposition qui retrace l’histoire des lieux peut toutefois être vue, jusqu’au 25 août, à la Maison de la culture de Côte-des-Neiges.

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Depuis une dizaine d’année il y a plusieurs quartiers qui sont sortis de terre à Montréal (et dans les alentours) et je me demandais lequel était le mieux réussi, selon vous ?

Je sais que plusieurs quartiers ne sont pas encore terminé mais ceux mentionnés sont quand même assez avancé pour avoir une bonne idée.

-Angus
-Griffintown
-Angrignon
-10/30 (Brossard)
-Bois-Franc
-Nouveau Saint-Laurent
-Laval Centre-Ville
-Le Triangle
-Solar Uniquartier (Brossard)
-Pointe Nord (Ile des sœurs)
-Nouvel Outremont
-Quartier des Spectacles

Si jamais j’en oublie un alors n’hésitez pas à le mentionner.

ps: À noter que l’ordre dans lequel je les ai mis n’a rien à voir avec mon choix. C’est purement aléatoire.

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Point de vue de l’architecture ce serait probablement l’Écoquartier Angus et Nouvel Outremont qui serait au sommet pour moi. Cependant ce dernier souffre encore d’un manque d’achalandage et de l’absence de quartier.

Si j’avais à choisir un endroit où habiter dans cette liste, ce serait probablement l’Écoquartier Angus.

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Je suis d’accord, Angus est le seul nouveau quartier où je serais content de vivre actuellement. Nouvel Outremont a beaucoup de potential mais il reste du travail à faire, surtout en matière de commerces de proximité. Bois-Franc me donne l’impression d’être dans le film Truman Show. Le Triangle est un peu n’importe quoi. Pointe-Nord, c’est une version cheap de Vancouver. Dix-30 c’est juste un centre d’achats. Le Quartier des spectacles, je l’aime beaucoup, mais ça ne me donne pas l’impression d’être dans un vrai quartier, c’est plutôt un pôle d’attraction.

Griffintown est intéressant parce que son développement a été un peu chaotique. Pour le moment c’est un peu flou, mais avec les réaménagements de l’espace public et la station REM qui s’en vient (fingers crossed), ça risque d’être un des quartiers les plus dynamiques de la ville.

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Griffintown a besoin d’une école

J’aimerais bien pouvoir aimer ce quartier car il est bien situé, mais il y a 2 choses qui me déplaisent et qui m’empêchent d’y adhérer pour le moment. C’est vrai qu’il manque un peu de vitalité sur les trottoirs chaque fois que je passe, en voiture ou en bus, il n’y a pas grand piétons.

Et deuxièmement, c’est le vaste stationnement qui entoure le Provigo et pour moi cela est une grande erreur. Surtout avec le potentiel qu’offre cet espace grâce à la conservation du magnifique vestige de l’époque de l’industrie Angus. Je ne peux m’empêcher d’imaginer un marché de type Jean-Talon ou Atwater sur ce grand terrain.

Sinon, Bois-Franc est très bien réussi, surtout pour les familles, outre le fait qu’il manque de rues commerciales. Le BLVD Marcel-Laurin me semble loin.

Quant à Griffintown j’y habite donc je suis un peu biaisé. Par contre, si j’avais à choisir, j’irais pour le Triangle. Pour le potentiel encore à venir autant en résidentiel qu’en commercial sur Jean-Talon, pour la proximité du métro et surtout pour l’esprit de village qui semble y avoir grâce à la densité des immeubles qui sont assez proche les uns des autres tout en étant de hauteur raisonnable.

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Le solar uniquartier va être assez moche pour le moment mais grâce au rem pis les developments au alentours et le nouveau parc urbain de Brossard ça deviendra probablement un coin assez sympa. Le boulevard du quartier est trop large mais il y a aussi des voies réservées et un bus fréquent qui y circule.

150e anniversaire de Verdun: le comité organisateur dévoilé

Le comité organisateur des festivités du 150e anniversaire de Verdun Photo: Gracieuseté, Arrondissement de Verdun

Francois Lemieux

23 juin 2023 à 14h36 - Mis à jour 23 juin 2023 à 16h23 3 minutes de lecture

La préparation des festivités du 150e anniversaire de Verdun, qui seront célébrées en 2025, se poursuit alors que l’Arrondissement a procédé, le 15 juin dernier, au dévoilement du comité organisateur de l’événement.

Ce comité formé de personnes de divers secteurs d’activités et milieux de la communauté verdunoise aura notamment comme mandat de collaborer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la programmation des fêtes du 150e anniversaire, à la recherche de partenaires financiers et au recrutement des bénévoles.

«Nous avons fait appel à des personnes de différents milieux qui, par leur engagement et leurs actions, représentent les forces vives de Verdun. Nous croyons que la diversité des intérêts et des points de vue au sein du comité sera très utile pour déterminer, parmi les nombreuses idées de projets reçues», indique la mairesse Marie-Andrée Mauger.

La communauté de Verdun avait récemment été invitée à proposer des idées d’activités, d’événements ou de projets en lien avec le 150eanniversaire de Verdun. Au total, 239 idées de projets ont été soumises à l’Arrondissement dans le cadre de l’appel à idées qui s’est déroulé du 5 avril au 15 mai. Parmi les idées reçues, 45% sont de nature événementielle, 35% sont des legs matériels, 10% sont reliées à l’histoire et à la mémoire de Verdun et 10% sont des projets divers.

La mairesse Mauger et tous les membres de son conseil sont d’avis que cette forte participation à l’appel d’idées témoigne encore du grand attachement et de la fierté des Verdunoises et Verdunois à l’égard de leur milieu de vie.

L’histoire de Verdun en rappel

Rappelons que c’est l’incorporation de Verdun en tant que village (1875) qu’on célébrera en 2025, mais l’établissement de colons français sur le territoire de Verdun a commencé bien avant cette date.

Selon l’encyclopédie canadienne, c’est un dénommé Zacharie Dupuis, un des premiers propriétaires fonciers sur l’Île de Montréal, qui a fondé Verdun en 1671, nommant le nouvel établissement en l’honneur de son village natal de Saverdun, en France.

Colonisée à partir du 17e siècle, L’Île-des-Sœurs est de son côté graduellement achetée, au 18e siècle, par la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Vendue en 1956 à une compagnie privée, elle est alors absorbée par la municipalité de Verdun.

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Verdun, pour un heureux mélange d’urbain et de nature

Photo: Archives, Josie Desmarais, Métro

Clément Gaboury - Collaboration spéciale

11 juillet 2023 à 5h00 4 minutes de lecture

Verdun est l’un des quartiers les plus en vogue de l’île de Montréal. Entre la piétonnisation de la Promenade Wellington, l’implantation de la plage urbaine et l’ouverture de plusieurs commerces de proximité, de plus en plus de Montréalais décident de s’y installer.

Quartier prisé par les jeunes familles, Verdun peut compter sur ses 15 kilomètres de berges pour charmer les amoureux de la nature. Les espaces verts, la vie urbaine et les pistes cyclables font partie intégrante du décor.

De l’autre côté du fleuve se trouve L’Île-des-Sœurs, petit coin de paradis où la fraîcheur fluviale est reine. Les citoyens peuvent y jouer au golf, se reposer au spa, ou encore embarquer sur leur kayak et partir à l’aventure. Les sentiers qui longent le fleuve sont idéals pour des marches en plein air.

De L’Île-des-Sœurs, le centre-ville de Montréal est accessible en quelques minutes. Il est également possible d’y découvrir le magnifique boisé du Domaine Saint-Paul, désigné comme écosystème forestier exceptionnel par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Il s’agit de l’endroit parfait pour observer les oiseaux et se laisser bercer par le calme de la nature.

À Verdun, la mise à l’eau d’embarcations nautiques est également possible à plusieurs endroits, dont à la marina municipale. Les amateurs de sports sont nombreux, particulièrement en raison du grand nombre d’infrastructures sportives accessibles dans le secteur. L’arrondissement compte 36 km de pistes cyclables, 26 terrains de tennis, deux terrains de volleyball de plage et un skatepark. Les pistes cyclables sont aussi nombreuses qu’idylliques.

La piste de danse extérieure de l’îlot John-Gallagher est extrêmement populaire durant la saison estivale. Plusieurs cours et ateliers de salsa, de zumba, et de yoga sont donnés sur place.

Les trois jardins communautaires de l’arrondissement permettent à tous les citoyens qui ont le pouce vert de se lancer dans l’agriculture urbaine.

L’hiver, 11 patinoires extérieures sont accessibles et les berges qui longent le fleuve se métamorphosent en sentiers de ski de fond.

La communauté culturelle est également très riche à Verdun. Le Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun organise plusieurs événements artistiques qui mettent en valeur les créateurs d’ici et d’ailleurs.

On peut trouver deux bibliothèques publiques dans l’arrondissement, l’une à Verdun et l’autre à L’Île-des-Sœurs.

Les férus d’histoire peuvent visiter la Maison Nivard-De Saint-Dizier, un musée et site archéologique qui aborde 6000 ans d’histoire et met en valeur le patrimoine montréalais et verdunois.

Un peu d’histoire

Les rives du fleuve Saint-Laurent sont fréquentées depuis plus de 4500 ans et occupées continuellement depuis au moins 1500 ans par les peuples autochtones de la région de Montréal.

Le nom «Verdun» provient de la côte du même nom, qui appartenait à Jacques Le Ber, un marchand et soldat français, originaire de Rouen et arrivé au Canada en 1657.

En 1874, le Village de la Rivière Saint-Pierre est créé et deviendra quatre ans plus tard Verdun. En 1909, Verdun acquiert le statut de ville et connaît une croissance démographique fulgurante. Elle deviendra dans les années 1930 la troisième ville en nombre d’habitants au Québec.

En 1956, Verdun annexe L’Île-des-Sœurs, qui entame son développement à la fin des années 1960.

La Ville de Verdun est finalement annexée à la Ville de Montréal en 2002 et devient un arrondissement. Selon le dernier recensement, l’arrondissement de Verdun abrite plus de 72 000 habitants sur une superficie de près de 10 km².

Ce texte a été rédigé dans le cadre de la série Vivre ici*. Ce dossier estival produit par* Métro présente des lieux d’intérêt situés aux quatre coins de la métropole. L’objectif: faire découvrir aux Montréalais et aux Montréalaises les endroits où il fait bon s’activer, se promener et se détendre.

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Ca c’est le Montréal que j’aime. Modeste, hétéroclite, vivant, animé, coloré, débrouillard, assumé, original et loin des sentiers battus.

Donc, sur Jean-Talon, nous avons une panoplie de communauté bien installée qui donne beaucoup de relief au nord de la ville. Les Grecs, les Indiens, les Italiens, les Latinos, les Maghrébins et je perçois un peu de Turcs plus à l’est. Et tout cela est entremêlé de québécois, bien entendu, qui accueillent favorablement et chaleureusement toutes ces communautés qui enrichissent la ville.

Montréal multiple | Bienvenue dans la Plaza San Huberto ! | La Presse

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Dans La Gazette, un petit tour de Villeray

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Monk pietonne à Ville-Emard


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Avec le CUSM en arrière plan cela donne une perspective très intéressante.

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Approche Quartiers inclusifs et résilients | Montréal veut réduire les iniquités entre les quartiers


PHOTO MICHEL PINAULT, FOURNIE PAR L’ARRONDISSEMENT DE VILLE-MARIE
Le parc Médéric-Martin dans le quartier Sainte-Marie, dans l’arrondissement de Ville-Marie

Investir en priorité là où les besoins sont les plus criants : voilà l’engagement que prend l’administration montréalaise, grâce à un nouvel outil permettant d’évaluer l’état de défavorisation des quartiers de la métropole, pour rétablir l’« équité » sur le territoire.

Publié à 16h02
Isabelle Ducas
LA PRESSE

« Pendant plusieurs années, il y a des quartiers qui n’ont pas eu, pour toutes sortes de raisons historiques, l’amour et l’attention qu’ils auraient dû recevoir, ce qui a laissé des marques profondes sur le territoire », a souligné la présidente du comité exécutif, Dominique Ollivier, vendredi, lors d’une conférence de presse organisée pour expliquer la nouvelle approche qu’entend adopter la Ville pour prendre ses décisions.

Les iniquités entre quartiers sont observées dans plusieurs sphères, que ce soit les îlots de chaleur, le manque d’espace verts, l’accès restreint au transport en commun ou le manque d’infrastructures de sport et de loisirs, a mentionné Mme Ollivier.

« Mais notre ambition est d’offrir la même qualité de vie et les mêmes services à tous les Montréalais, quel que soit leur quartier », a-t-elle assuré.

C’est ce que devrait permettre l’approche « Quartiers inclusifs et résilients (QIR) », espère l’administration.

L’indice d’équité des milieux de vie développé par la Ville mesure les vulnérabilités économiques, sociales et environnementales, en plus d’évaluer la sécurité urbaine, les ressources de proximité et l’accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs.

Une carte interactive a notamment été créée pour identifier les quartiers les plus vulnérables.

Accédez à la carte interactive

« Concrètement, ça pourrait mener à la réalisation d’une place publique, l’aménagement d’un parc ou d’une aire de jeu, la sécurisation d’une intersection, un projet de verdissement, l’amélioration de la sécurité urbaine ou la sécurité alimentaire, ou même la prévention des discriminations », détaille Mme Ollivier.

Pour commencer, cette approche sera adoptée dans trois quartiers dans le cadre d’un projet-pilote : le nord-est de Montréal-Nord, le quartier Sainte-Marie, dans Ville-Marie, et le quartier Saint-Pierre à Lachine, des secteurs identifiés comme étant moins propices à une bonne qualité de vie.

Dans chacun de ces quartiers, on consultera les organismes communautaires locaux, assure la Ville, qui veut implanter une approche « allant du bas vers le haut ».

« Nous allons mettre à contribution la société civile dans le développement de nouveaux milieux de vie pour éviter la gentrification de ces quartiers en transformation et le déplacement forcé de populations vulnérables », indique-t-on.

« Si on veut faire des gains de santé, il faut travailler sur des mesures ciblées pour réduire les écarts et les inégalités », souligne la directrice de la santé publique de Montréal, Mylène Drouin, qui se réjouit de l’initiative de la Ville.


Montreal unveils plan to address neighbourhood inequities

“This approach will allow people to say, this is what we want,” says Dominique Ollivier, from the City of Montreal, as the Plante administration unveiled its new approach to improve quality of life in vulnerable neighbourhoods. Swidda Rassy reports.

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SAINT-MICHEL EN MODE ÉVOLUTION

Sophie Gauthier

Saint-Michel est un quartier qui subit des transformations importantes depuis le tournant des années 2000. La réhabilitation de la carrière Miron, en grande partie occupée aujourd’hui par le magnifique parc Frédéric-Back, ainsi que la création de la Citée des arts du cirque, sont au cœur d’une dynamique de revitalisation qui se poursuit encore aujourd’hui, sous différents aspects, notamment du côté de la mobilité et de la transition écologique.

Place au « Quartier des arts du cirque »

Composée de l’École nationale de cirque, du siège social international du Cirque du Soleil et de La TOHU, seul diffuseur spécialisé en cirque en Amérique du Nord, la Cité des arts du cirque rassemble ainsi une très grande partie des forces vives du milieu circassien québécois, de la formation à la diffusion, en passant par la production.

Actuellement, l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, de concert avec le gouvernement du Québec et quelques partenaires du milieu, planche sur la transformation de la Cité des arts du cirque en Quartier des arts du cirque : « On débute ce chantier, cette réflexion, dans le but d’attirer de nouveaux joueurs dans ce secteur », affirme Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de l’arrondissement de VSP. Plus précisément, on élabore différents scénarios qui pourraient développer considérablement le cadre bâti et les espaces existants pour donner une seconde impulsion à ce secteur stratégique. Un plan directeur est d’ailleurs en préparation dit-on du côté de la Ville. « Le Quartier des arts du cirque devient ainsi la pierre angulaire permettant de fédérer les forces vives du milieu, de se doter d’outils d’intervention et de déployer une identité territoriale attractive pour consolider un pôle d’excellence mondial et, à travers une stratégie d’acquisition immobilière concertée, de participer à la revitalisation de tout un quartier », déclare Laurence Lavigne Lalonde.

Pour Thierno Souleymane Diallo, commissaire au développement économique de l’arrondissement, le projet de Quartier des arts du cirque jouerait un rôle important dans le développement économique du territoire : « L e Quartier des arts du cirque se positionne comme une destination culturelle et éco-responsable de premier choix qui devrait attirer encore plus de visiteurs qu’aujourd’hui. En plus de renforcer le dynamisme de l’économie locale en générant plus d’emplois locaux, cet écosystème culturel, social et économique animera de belle façon le quotidien des résidents de Saint-Michel, des visiteurs, et des employés qui travaillent en ces lieux. La Cité des arts du cirque est déjà exceptionnelle, mais le projet de Quartier des arts du cirque promet encore davantage. »

Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de l’arrondissement de VSP en compagnie de Thierno Souleymane Diallo, commissaire au développement économique de l’arrondissement (photo courtoisie)

Soulignons que plusieurs organisations et entreprises situées à Saint-Michel favorisent l’employabilité locale, et que cet objectif est toujours au cœur du développement du pôle circassien. La TOHU, par exemple, recrute le plus possible de jeunes des écoles à proximité, qui viennent souvent travailler au bistro durant la saison estivale, et à la billetterie ou l’accueil le week-end ou les soirs d’événements. Cela fait partie de sa mission.

PPU Jarry et pôles d’emplois

Soulignons que le Quartier des arts du cirque s’inscrit également dans le Programme particulier d’urbanisme de la rue Jarry Est, déposé en 2015. Des orientations avaient alors été définies afin de stimuler les différents secteurs de cette artère commerciale de 1,9 km qui traverse le quartier Saint-Michel. « On a vraiment la volonté de revitaliser la rue Jarry, de venir créer de l’habitation, du logement social, du logement abordable et d’améliorer la trame commerciale », soutient la mairesse de VSP. Parmi les objectifs visés par l’arrondissement, on désire particulièrement consolider des pôles d’emplois et créer de la mixité en termes d’usage avec des bâtiments résidentiels et commerciaux. Des initiatives ont déjà vu le jour : 550 logements ont été construits durant les cinq dernières années dans ce secteur. L’administration municipale travaillerait aussi actuellement sur deux projets de logements sociaux ou abordables qui devraient voir le jour bientôt.

La TOHU, dans le quartier Saint-Michel (photo Facebook de l’organisme)

Le PPU Jarry est un chantier très important aux yeux de Laurence Lavigne Lalonde : « On veut vraiment accélérer le pas. On est justement en discussion avec différents partenaires internes à la Ville de Montréal pour organiser les prochaines étapes, en s’assurant d’avoir les ressources humaines et financières nécessaires pour réellement concrétiser plusieurs aspects du PPU. Jusqu’à maintenant, l’arrondissement ne disposait pas des ressources nécessaires pour l’activer pleinement. »

Selon Mme Lavigne Lalonde, l’arrondissement travaillerait en parallèle en ce moment avec PME MTL Centre-Est pour déposer une première stratégie conjointe de développement économique local axée sur la stimulation des pôles d’emplois de VSP. « On en a identifié huit. Du côté de Saint-Michel, on a le Quartier des arts du cirque qui constitue un pôle d’emplois très intéressant. On a aussi le parc industriel, autour de la 17e avenue. On pense qu’il y a un vrai potentiel de consolidation et de développement dans ces deux secteurs », avance la mairesse. Les équipes de l’arrondissement sont notamment en train de dresser un portrait de leurs ressources afin de pouvoir proposer une carte de visite intéressante aux entreprises qui chercheraient de la main-d’œuvre locale.

Autre perspective de la revitalisation de la rue Jarry projetée dans le quartier Saint-Michel (image courtoisie Ville de Montréal)

Vers une mobilité plus fluide

La mobilité représente un autre véritable enjeu pour l’arrondissement et ce particulièrement dans le quartier Saint-Michel : « On travaille en ce moment sur la création d’un lien piéton-cyclable pour relier les deux tronçons de Jean-Rivard », informe d’emblée la mairesse lorsqu’on aborde le sujet. Ce projet a comme finalité de joindre le quartier résidentiel vers le secteur davantage industriel, qui constitue un pôle d’emplois important. Cet aménagement pourrait faire économiser 30 minutes aux citoyens sur leur temps de trajet. « On sait qu’une grande partie de la population se déplace à pied dans ce secteur, dont des jeunes qui doivent parfois marcher une heure pour aller à l’école », précise Laurence Lavigne Lalonde. Les équipes de l’arrondissement attendent les résultats d’une étude récemment menée afin de confirmer la faisabilité de ce projet et d’élaborer les plans d’action qui suivront.

L’accessibilité et la sécurité piétonnière représentent également de véritables défis sur la rue Jarry. « Il existe certains secteurs où il n’y a même pas de trottoir, près de La TOHU notamment », déplore la mairesse. L’un des principaux axes du PPU Jarry est donc sans surprise d’améliorer la mobilité et la sécurité des piétons dans ce secteur. L’idée est ici de refaire éventuellement complètement la voie publique. « On en est à l’étape de conception seulement. On attend d’avoir des plans et des devis pour avoir quelque chose de plus concret à présenter », précise Thierno Souleymane Diallo. La réfection de la rue Jarry est prévue pour 2025.

L’arrondissement a également lancé, dans chacun de ses quartiers, des planifications au niveau de l’apaisement de la circulation (pour le secteur centre, le plan sera présenté en novembre). Les objectifs d’un tel plan, qui débutera un peu partout sur le territoire à la mi-octobre, sont de favoriser la tranquillité et la qualité de vie des résidents, d’améliorer la sécurité piétonne et cycliste, de diminuer la circulation de transit, et de limiter la vitesse des automobilistes. VSP offre la possibilité aux résidents de faire part de leurs idées et impressions dans ce projet. Cette démarche a été faite dans Parc-Extension l’an dernier, elle est actuellement en cours à Villeray, et le sondage destiné aux résidents du quartier Saint-Michel devrait être annoncé au courant de l’automne. « Les gens pourront nous donner des informations que nous pourrons compiler et qu’on insérera dans un plan d’action. On y proposera de nouveaux dos d’ânes ou l’inversion des sens de certaines rues pour calmer le transit, par exemple », exprime la mairesse.

Finalement, le prolongement de la ligne bleue, dont les travaux préparatoires sont en cours, contribuera également à améliorer de façon considérable les déplacements des Michelois.es. Pour rappel, ce projet prévoit l’ajout de cinq stations sur une distance de 6 kilomètres, depuis la station Saint-Michel jusqu’à l’arrondissement d’Anjou. Elles seront situées aux intersections Pie-IX, Viau, Lacordaire, Langelier et boulevard des Galeries d’Anjou, en majeure partie le long de l’axe Jean-Talon. La mise en service des cinq stations est prévue pour 2029, selon les dernières informations.

Vers un quartier plus vert

En plus de la mobilité, la transition écologique occupe une place centrale dans les réflexions et les visées de l’administration de VSP : « La transition écologique est vraiment au coeur de notre action », confirme sans équivoque Thierno Souleymane Diallo. .

« Concernant le domaine public, on plante beaucoup d’arbres et on continuera à le faire, mais parfois on est limité en termes de possibilités sur ces terrains. Mais en ce qui concerne le domaine privé, il y a un énorme potentiel de verdissement », souligne Laurence Lavigne Lalonde. Justement, au printemps 2023, VSP a fait plusieurs modifications réglementaires pour faciliter la transition écologique, notamment dans le domaine privé. Les nouveaux bâtiments peuvent désormais occuper seulement 85 % de la superficie de leur terrain. De plus, les deux tiers de l’espace non bâti doivent être verdis. « Il y a quelques temps, les entreprises auraient pu faire une belle cour asphaltée pour leurs camions. Avec la nouvelle réglementation, elles sont obligées de planter des arbres, d’avoir des endroits où capter les eaux de pluie ou d’avoir différentes strates végétales », spécifie la mairesse. Ces mesures ont pour but notamment de lutter contre les îlots de chaleur, une véritable problématique pour l’arrondissement. Dans ce cadre, par exemple, l’entreprise Beleron a accepté d’ajouter prochainement 50 arbres dans le parc industriel Pie IX. Postes Canada, située au 8530 8e Avenue, en ajoutera également 25 sur son terrain. L’arrondissement souhaite évidemment que plusieurs autres entreprises suivront.

La nouvelle réglementation incite également certains bâtiments à avoir un toit en partie végétalisé. Si une entreprise souhaite s’agrandir par exemple, à partir d’une certaine superficie, elle sera obligée de verdir une partie de son toit. « On ne leur demande pas d’avoir un verdissement avec des serres ou de la culture mais au moins un verdissement qui favorise les colonisateurs et qui participe à réduire les îlots de chaleur » , ajoute Mme Lavigne Lalonde.

L’arrondissement a également fait un autre changement réglementaire récemment, passé quelque peu inaperçu celui-là, mais pertinent dans un pôle industriel, affirme l’administration en place. VSP autorise ainsi dorénavant la mutualisation des espaces de stationnement. Avant, deux entreprises côte à côte avaient l’obligation de répondre aux exigences de stationnement individuellement alors qu’à présent, elles peuvent le faire ensemble. Par exemple, elles peuvent s’allier pour verdir leur terrain de stationnement. À terme, cette nouvelle initiative a pour but d’avoir le moins possible de grands espaces de stationnements asphaltés, qui favorisent évidemment les îlots de chaleur.

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J’aime bien l’idée des pôles. Dans ce cas-ci, c’est autour du cirque et je trouve que c’est assez original. Si on ajoute à cela le parc Frédéric-Back, davantage de densité et une rue commerciale plus agréable alors on pourrait se retrouver avec un nouveau quartier intéressant.

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Je ne sais pas si vous avez entendu parler cette semaine aux nouvelle de voisins d’un CPE à Outremont qui intente une poursuite pour limiter les heures où les enfants peuvent jouer dehors

Il y en a même un qui a mis une caméra pour filmer les enfants et les éducatrices dans la cour…

Godin en a fait une caricature dans le Devoir aujourd’hui

Pour l’histoire

Message du CPE

ça me fait penser au grand-père dans Les Simpsons qui est fâché contre les nuages

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