Discussions autour des plantes rencontrées à Montréal
Plantes sauvages ou cultivées, indigènes ou importées, il existe une grande variété végétale sur le territoire l’île de Montréal. Partageons ici nos découvertes, coups de cœur et demandes d’identification.
Les clématites sont parmi les grimpantes que je préfère. Une fois installées sur un bon support et une bonne exposition, elles peuvent fleurir des années, ne nécessitent pas un grand soin, sinon une taille à l’automne pour certaines variétés et embellir une propriété en lui donnant de la valeur et du prestige.
À Terrebonne j’avais un Ville de Lyon qui grimpait très haut (environ 3m ) et très fourni en quelques années seulement. Quand j’ai vendu ma maison il avait une dizaine d’années et était toujours aussi impressionnant.
J’adore les gloires du matin non pas pour cacher quoi que ce soit mais pour leur générosité avec leur profusion de fleurs qui éclosent chaque jour. Elles sont belles, fragiles et dans une grande variété de couleurs. On les sème à partir de graines et elles vous éblouiront jusqu’en fin de saison. Vous pouvez ensuite récolter vos propres graines et les resemer l’année suivante.
Asclépiade commune (Asclepias syriaca). C’est une plante hôte et nectarifère pour le papillon monarque (Danaus plexippus). La chenille du monarque se nourrit exclusivement de feuilles d’asclépiades.
Petite flore un peu inusité de balcon : une aubépine. Il y a un an, ce jeune individu qui poussait dans une friche du Pôle Léo - Projet global allait mourir pour faire place au projet, donc je l’ai transplanté dans un pot et amener chez moi. Le choc lui avait fait perdre toutes ses feuilles en juillet, mais il a gardé des bourgeons et il semble bien aller cette année !
Il s’agit soit d’une aubépine subsoyeuse doit d’une aubépine du Canada, mais il faudra que j’attende une année de floraison pour l’identifier. Cependant, je penche vers aubépine du Canada selon la feuille et si j’ai raison, il s’agit d’une espèce endémique à la région de Montréal !
Je suis agréablement surpris de voir des pousses d’asclépiades dans des terre-pleins en ville. Pourtant ces plantes ne sont pas si faciles à implanter par semences. J’ai essayé plusieurs fois chez moi du temps où j’habitais Charlevoix, je récoltais les gousses dans un champs aux Éboulements (une fois séchées) et les semais à la volée à l’automne dans une partie de ma propriété, sans jamais aucun résultat.
Pourtant je faisais la même chose avec les lupins qui se sont vigoureusement reproduits et installés durablement avec les années.
Les mystères de la nature pas toujours évidents à percer.
La Ville en plante bcp et en distribue à certaines années aux résidentes et résidents lors des distributions gratuites de plantes. Cette année le Sud-Ouest a donné des plants d’asclépiade pour les personnes qui ont adopté des carrés d’arbres. Par contre, je ne sais pas c’est quelle espèce.
Il y a une année, j’ai eu des plants d’asclépiade tubéreuse qui donnent des fleurs orangées.
À l’automne, je prends les semences et les éparpille dans le jardin.