Nouvelles économiques et commerciales

Données issues d’un article de Statistiques Canada

J’attire l’attention sur la croissance du secteur de la conception de systèmes informatiques qui a progressé de 9,6%

Au Québec, le PIB a diminué de 5,3 % en 2020, ce qui représente une baisse plus marquée que celle enregistrée au cours de la récession de 1982, lorsque le PIB avait reculé de 3,7 %. Le recul a été généralisé; 18 des 20 grands groupes d’industries ont enregistré des baisses en raison de la pandémie de COVID-19. Les industries productrices de services (- 4,9 %) ont contribué davantage à la baisse que les industries productrices de biens (-6,3 %). Les restrictions liées aux voyages et les mesures de distanciation physique ont contribué aux diminutions prononcées observées dans le transport, dans les services d’hébergement et de restauration, ainsi que dans les arts, les spectacles et les loisirs. Les fermetures d’école ont contribué à la baisse de 5,0 % observée dans les services d’enseignement. Le commerce de détail a diminué de 1,2 %, en raison de la baisse observée par les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles et les magasins de vêtements qui a plus que contrebalancée la hausse enregistrée par les détaillants hors magasins, les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage et les magasins d’alimentation. L’intermédiation financière et les activités connexes ont augmenté de 7,2 % et la conception de systèmes informatiques, qui comprend la conception et le développement de jeux vidéo, a progressé de 9,6 %, pour une cinquième année consécutive de forte croissance.

Tous les secteurs de la production de biens ont reculé au Québec; la fabrication a enregistré la baisse la plus marquée et a été à l’origine de près d’un quart (23,8 %) du recul économique global. Tous les grands groupes d’industries de la fabrication ont vu leur production baisser, et la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces (-15,2 %), la fabrication de machines (-14,7 %) et la fabrication de produits métalliques (-12,5 %) ont connu les diminutions les plus marquées. Les services publics ont fléchi de 4,0 % dans le contexte du ralentissement économique. La construction a reculé de 2,8 %, principalement en raison de la baisse de 23,5 % observée dans les travaux de génie liés à l’énergie électrique. Cette diminution a été contrebalancée en partie par une hausse des travaux de génie liés au transport, tandis que la construction résidentielle n’a pratiquement pas varié. L’extraction de minerais métalliques a reculé de 5,5 % sous l’effet d’une baisse de la production des mines d’or et d’argent (-16,0 %) et de l’extraction de minerais de cuivre, de nickel, de plomb et de zinc (-13,7 %), qui a plus que contrebalancé les hausses observées dans l’extraction de minerais de fer (+5,4 %).

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Croissons nos doigts que cette date sera la bonne. :crossed_fingers: :sunglasses:

Montréal espère rouvrir ses terrasses le 1er juin


La mairesse de Montréal est en discussion avec la santé publique pour planifier l’ouverture des terrasses le 1er juin. *
| PHOTO : GETTY IMAGES / AFP/DANIEL SLIM

Radio-Canada | Isabelle Maltais | 11 h 06 | Mis à jour à 12 h 26

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, affirme être en discussion avec la santé publique pour planifier l’ouverture prochaine des terrasses dans la métropole. Elle dit viser la date du 1er juin.

https://twitter.com/Val_Plante/status/1390306070787072003

Son administration devrait également annoncer vendredi un investissement pour soutenir les bars et les restaurants montréalais, a-t-elle ajouté.

Nous sommes mobilisés pour soutenir les bars et les restaurants de Montréal, en plus de la relance. Nous sommes mobilisés pour soutenir cette industrie si importante pour Montréal, a écrit la mairesse.

Précisant ses intentions en conférence de presse jeudi matin, Mme Plante a insisté sur le fait qu’il est important de s’adapter au contexte sanitaire. Elle a mentionné que la situation demeure fragile à Montréal bien qu’elle soit stable pour le moment, mais se dit toutefois très encouragée pour la suite des choses.

La mairesse ne veut pas par ailleurs se prononcer sur l’idée d’exiger un passeport vaccinal pour pouvoir avoir accès à un restaurant ou un bar. Elle dit plaider simplement pour que les propriétaires de ces commerces puissent prévoir ce qui les attend dans les prochaines semaines.

Moi je pense qu’il faut entendre le cri du cœur des restaurateurs et des bars qui veulent rouvrir. Ce que je souhaite c’est qu’on donne de la prévisibilité au secteur, et on travaille pour que ce soit le 1er juin. Je suis plutôt dans cette optique. - La mairesse de Montréal, Valérie Plante

Montréal est en zone rouge depuis le 1er octobre, moment où les bars et les salles à manger des restaurants ont fermé pour ne plus rouvrir.

La santé publique de Montréal veut être prudente

L’amélioration de la situation à Montréal sera-t-elle suffisante pour changer la donne? La directrice régionale de santé publique pour la région de Montréal, la Dre Mylène Drouin, déclarait la semaine dernière que le maintien des mesures sanitaires restait essentiel pour garder le contrôle de la situation.

Le succès qu’on vit actuellement tient à cet équilibre d’un ensemble de mesures, avait alors insisté Mme Drouin en entrevue à Tout un matin.

Deux jours plus tôt, en conférence de presse, elle avait cependant avoué qu’elle considérait que la situation sanitaire de la métropole allait dans la direction qu’on souhaitait.

La Ronde rouvrira le 22 mai

La Ronde dit avoir obtenu l’autorisation de la santé publique du Québec pour la réouverture de son parc d’attractions le 22 mai.

L’endroit aura une capacité d’accueil limitée et fonctionnera avec un système de réservation.

Des masques seront exigés pour tous les visiteurs de plus de deux ans. Les employés seront soumis chaque jour à des prises de température et des dépistages.

Certains manèges, boutiques et lieux de restauration resteront fermés en raison des mesures sanitaires.

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Nuvei keeps on growing, good news for the city.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Montréal - Politique municipale

La COVID-19, une occasion d’affaires pour certains commerçants

On y parle de nombreuses ouvertures de restaurants.

Texte intégral

La COVID-19, une occasion d’affaires pour certains commerçants

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Une quinzaine de restaurants et autant de magasins, dont plusieurs enseignes encore inexistantes au Québec et parfois même au Canada, apparaîtront sous peu dans la rue Sainte-Catherine.

Les travailleurs sont à la maison. Les touristes brillent par leur absence. Mais le centre-ville et le Vieux-Montréal représentent malgré tout une occasion d’affaires intéressante pour bon nombre de nouveaux commerçants et restaurateurs. Seulement rue Sainte-Catherine, une quinzaine de restos et autant de magasins, dont plusieurs enseignes encore inexistantes au Québec et parfois même au Canada, apparaîtront sous peu dans le paysage, confirme Montréal centre-ville.

Publié le 17 mai 2021 à 6h00

Nathaëlle MorissetteNATHAËLLE MORISSETTE
LA PRESSE

Si certains propriétaires restent sur leur position, d’autres sont devenus plus souples. C’est ce qui a convaincu bien des restaurateurs de se lancer en dépit de l’incertitude. Rappelons que les salles à manger sont fermées depuis le début du mois d’octobre 2020 à Montréal et que certains établissements ont cessé définitivement leurs activités.

« J’ai conclu une vente au centre-ville en février. Le propriétaire de l’immeuble louait un espace au sous-sol à un petit restaurant. Ç’a été la croix et la bannière pour garder le locataire. Le propriétaire savait que si le locataire partait, il aurait été pris avec l’espace pour un an, un an et demi », raconte Robert Emblem, vice-président de l’agence immobilière Avison Young, qui ajoute dans la foulée qu’une baisse de loyer a été consentie.

« Tant que tout est fermé, la demande est presque nulle. Il y a des statistiques qui prouvent que dans les mauvaises périodes économiques, c’est peut-être le temps d’ouvrir un commerce », ajoute M. Emblem.

Plusieurs entrepreneurs interrogés par La Presse semblent avoir mis ce principe en pratique en louant un local en pleine pandémie dans un secteur de la ville où l’activité tourne au ralenti. C’est le cas de Christian Manuel Ventura Alatorre, actuel propriétaire de Sushi Momo Végétalien, Casa Kaisen et Nopalito, qui a loué il y a cinq mois un emplacement rue Notre-Dame Ouest, près de McGill, dans le but d’y ouvrir BVRGER, un restaurant de burgers préparés à base de protéines végétales. « C’est l’avantage de faire ça maintenant. D’habitude, c’est trop cher dans le Vieux. Maintenant, c’est plus accessible. C’est plus facile de négocier », dit-il, en raison de la disponibilité des locaux.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Christian Manuel Ventura Alatorre, actuel propriétaire de Sushi Momo Végétalien, Casa Kaisen et Nopalito

N’est-ce pas un peu audacieux ? « C’est un peu courageux, oui, mais on s’attend [à ce que le gouvernement] permette bientôt aux restaurants d’ouvrir. » Un défi de taille attend toutefois le propriétaire du BVRGER. Un autre restaurant du même genre que le sien est venu s’installer à deux pas de son établissement. M. Ventura affirme qu’il croit en une saine concurrence.

Rue Saint-Jacques, Matt Guerguerian a acheté le bar Joverse pendant la pandémie et le transforme en un restaurant méditerranéen qui s’appellera Sauvage. « C’est le temps d’agir comme entrepreneur, affirme-t-il, confiant. On change le concept. On n’ouvre plus en tant que bar, on ouvre en tant que restaurant. »

Certaines chaînes ont également décidé de miser sur le centre-ville. En avril, Benny&Co., spécialisée dans le poulet rôti, a ouvert un tout nouveau concept de restaurant juste en face de Place Ville Marie. L’entreprise québécoise ouvrira deux autres établissements dans la métropole au cours de l’été, dont un rue Saint-Jacques, dans le Vieux-Montréal.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

En avril, Benny&Co., spécialisée dans le poulet rôti, a ouvert un tout nouveau concept de restaurant juste en face de Place Ville Marie.

« Peut-être que c’est audacieux, mais c’est un plan qui était déjà prévu [avant] la pandémie, avait expliqué Elisabeth Benny, vice-présidente au marketing et aux relations publiques de Benny&Co., au cours d’une entrevue accordée à La Presse, en avril. On a bien réfléchi au cours des derniers mois. Mais on croit vraiment à la relance du centre-ville. On veut en faire partie. C’est un geste audacieux, mais réfléchi quand même. »

Le groupe Foodtastic, propriétaire de plusieurs enseignes, dont Copper Branch – sa plus récente acquisition –, a aussi décidé de jeter son dévolu sur le cœur de la métropole. Il ouvrira dès la semaine prochaine une succursale de Copper Branch sur le boulevard René-Lévesque, près de la rue De Bleury, a confirmé à La Presse Peter Mammas, président du groupe. Cet établissement spécialisé dans les mets végétaliens avait fermé définitivement ses portes l’an dernier en raison de la pandémie. Foodtastic a donc trouvé un nouveau franchisé et il en est venu à une entente avec le propriétaire du local. « Ce qu’on dit aux propriétaires [au centre-ville], c’est « faites-nous un deal jusqu’en 2023 » », explique M. Mammas. L’homme d’affaires calcule que « ça va prendre deux ans avant que les activités reprennent normalement » au centre-ville.

Parmi les autres enseignes de Foodtastic, Souvlaki Bar (Complexe Desjardins), Tommy Café (rue Sherbrooke Ouest), La Chambre (rue Sainte-Catherine) et POK POK (Complexe Desjardins) apparaîtront dans le paysage d’ici six à huit mois.

St-Hubert, qui a fermé au cours des dernières années quelques restaurants à Montréal, dont celui de la rue Saint-Denis et sa succursale à côté du Centre Bell, travaille également à deux projets d’ouverture : dans Griffintown et dans le Vieux-Montréal.

« Avant la COVID, il y avait beaucoup de bailleurs qui n’avaient même pas d’intérêt pour un restaurant St-Hubert dans leur bâtisse, raconte Richard Scofield, président du Groupe St-Hubert. Même avec nos nouveaux types de restaurants très contemporains, très modernes. Eux voulaient des restaurants de niche, uniques, très haut de gamme. »

« [Maintenant] je pense qu’ils sont plus ouverts qu’auparavant », poursuit-il.

De nouveaux commerces

En plus des restaurants, l’offre commerciale se diversifiera aussi. La Presse annonçait d’ailleurs en avril que le détaillant de plein air La Cordée s’installerait au centre-ville. D’autres boutiques spécialisées vont suivre, notamment dans le domaine de la mode, assure Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville.

« On a en ce moment plusieurs baux qui sont soit en cours de négociation, soit en train de se signer. Ce sont surtout des enseignes inexistantes au Québec, certaines inexistantes au Canada, qui vont s’installer dans les prochains mois. »

Si le centre-ville accueille de nouveaux commerces, M. Castanheira tient toutefois à rappeler que tout n’est pas rose, car plusieurs ne survivront pas à la crise. « Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Il va y avoir aussi beaucoup de fermetures. Ça va prendre une période d’adaptation. »

La Brasserie T ! ne renouvelle pas son bail

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La Brasserie T ! n’a pas renouvelé le bail de son local situé en plein cœur du Quartier des spectacles.

Propriété du chef Normand Laprise, qui exploite également le Toqué ! et Beau Mont, la Brasserie T ! n’a pas renouvelé le bail de son local situé en plein cœur du Quartier des spectacles. M. Laprise assure toutefois que la Brasserie T ! ne quittera pas le centre-ville. « Le bail du local finissait en juillet l’an passé. Au moment du renouvellement, il y avait beaucoup d’incertitude en raison de la pandémie, a-t-il expliqué. On ne voulait pas signer le bail tout de suite. On ne voulait pas payer un loyer pour un local fermé pour une durée indéterminée. Quand la situation sanitaire va évoluer, c’est sûr qu’on va utiliser nos options pour ouvrir la Brasserie T !. Si ce n’est pas là, ça sera ailleurs au centre-ville. »

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Une rôtisserie St-Hubert à Griffintown? Peut-être dans l’ancien local du restaurant Industria ou dans le grand local du Mary-Robert qui devait accueillir un resto asiatique… :thinking:

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Sur une note plus générale, il y a un gros avenir pour Saint-Hubert à Montréal, dans les quartiers plus gentrifiés? Il me semble que l’offre de poulet, que ce soit rotisserie, poulet frit, poulet portugais… a vraiment explosé en nombre et qualité ces dernières années.

Au même moment, je trouve que la qualité du Saint-Hubert a beaucoup chuté ces dernières années. Et le produit n’est juste pas compétitif.

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Quand je travaillais au Complexe Desjardins, entre collègues, on préférait aller au Bâton Rouge qu’au St-Hubert pour nos lunchs. C’était sensiblement le même prix, mais la qualité du Bâton Rouge était nettement meilleure

Ajout : en regardant dans la brochure de Devimco, je viens de remarquer que les Marinelli Brothers ont loué un local dans l’Hexagone le long de la promenade Smith.

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J’ai constaté la même chose depuis des années. Un problème qui apparait quand une entreprise surfe sur sa notoriété sans tenir compte de la concurrence.

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