Métro - Discussion générale

Rénovations à Snowdon

Travaux : la station Snowdon sera modernisée à son tour

Nouvelle
4 décembre 2023

À compter d’aujourd’hui, la Société de transport de Montréal entreprend des travaux à la station Snowdon en vue de moderniser et remettre à neuf certains de ses équipements et de ses installations. Une fois les travaux terminés, plusieurs bénéfices seront visibles pour les clients de cette station.

Ces travaux de 16 M$, qui s’échelonneront jusqu’en décembre 2024, permettront de réaliser :

Travaux visibles pour les clients :

  • La réfection de trois escaliers fixes
  • Le remplacement de sections de tuiles de plancher
  • La réfection de l’éclairage et ajout de luminaires au quai supérieur central
  • La réfection des goulottes et du système de canalisation de l’eau
  • L’installation de grilles gratte-pieds pour capter l’eau et la neige
  • La réfection du mur tympan au-dessus des escaliers entre le niveau de la loge et le quai supérieur central
  • L’aménagement paysager sur la rue Dornal

Travaux dans des zones non accessibles aux clients :

  • La réfection d’une dalle dans une salle d’équipements
  • Les travaux électromécaniques dans certains locaux
  • Les réparations structurales et injections pour colmater des fissures
  • Les travaux et mises aux normes d’un équipement pour l’alimentation électrique
  • Ces travaux n’auront aucun impact sur les arrêts de bus, le service de métro ni sur les ascenseurs.

Modernisation des réseaux

Pour que le transport collectif puisse continuer d’offrir les bénéfices attendus, la STM doit continuer de moderniser et de développer ses réseaux et en faire une priorité. D’ici 2030, 93 % des infrastructures de la STM auront atteint plus de 40 ans de durée de vie utile.

C’est pourquoi la STM consacre, d’ici 2033, 4,9 G$ pour la modernisation des réseaux pour les équipements fixes du métro (ex. escaliers mécaniques, ventilation, ascenseurs, etc.) ainsi que pour les infrastructures bus et métro.

Pour plus de détails sur le projet de la station Snowdon: stm.info/snowdon

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This will be very interesting… I hope the work also includes upgraded signage, as currently the newer signs to the elevators aren’t backlit. I really like how they’re integrated here, it would be cool seeing them improved!




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Je suis surpris que l’on aie pas effectué tous ces travaux, lors de l’installation des ascenseurs en 2016

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So basically those signs haven’t been touched since the 1980s (or at least since before the Laval extension).

Ce ne sont pas les mêmes budgets. Si la station Snowdon était prioritaire pour l’ajout d’ascenseurs, probablement que d’autres stations étaient plus prioritaires en terme de rénovation. De toute façon, puisqu’il n’y a pas d’impact pour les usagers ça ne change pas grand chose.

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Spotted in the metro they adding numbers to the dots

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C’était sûrement futuriste dans les années 80, mais ces panneaux sont dûs pour un rafraîchissement, tout en respectant le look original.

Par ailleurs les poubelles cassent le look. Je me demande s’il y aurait pas moyen de les mettre ailleurs.

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Fréquence de 7 minutes à 8h30 ce matin sur la ligne verte. Il me semble que c’est bas!

Edit: ça semble être une erreur d’affichage. Bizarre!

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I got word from the head of wayfinding at the STM, Snowdon will NOT receive updated signage. That’s such a shame, not updating signage and keeping users in the dark (literally) seems so counter intuitive and further proves my point that Québec doesn’t seem to care about wayfinding compared to other cities even in North America

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Donc on rénove mais encore une fois on rénovera pas comme il faut… great :unamused:

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So we going to have to wait until the new stations are built for them to be forced to update the sign… What a joke.

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They are probably just going to slip an updated sign based on the outgoing signage standards. I am just guessing that this is because it would be expensive to make the special housing for the Snowdon signs…

I guess this also means that future stations will not get special sign boxes/holders/housing like Snowdon and Jean-Talon. A shame really, it surely added a little bit of uniqueness to the stations…

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The thing is the new signs are a different size, so they can’t fit inside the existing boxes. Maybe they should have a separate budget and project just for updating signage? Because they said they’d update signs when they renovate stations, but now we can see that’s not the case lol

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Quant à moi ils devrait effectivement faire une signalisation distincte, un peu comme nous avons l’entrée Guimard de Square-Victoria.

Je suis surpris d’apprendre que le métro n’était pas ouvert toute la nuit en ce jour de l’An - j’imagine que depuis la pandémie ce n’est plus le cas?

Selon ma mémoire, je pense c’est la première l’année que c’est fermé durant la nuit du jour de l’An depuis un bout de temps. Je pense c’est parce que les feux d’artifices n’ont plus lieu au Vieux-Port, puisque cet festival attirait plus que 180 000 personnes pré-pandémie.

La dernière fois c’était en 2019: https://www.tvanouvelles.ca/2019/12/31/le-metro-de-montreal-ouvert-toute-la-nuit

Pendant la pandémie (nouvel an 2021 et 2022) ça a été annulé, ensuite le contexte financier actuel ne permet pas ce genre d’occasions spéciales. Clairement que c’est une opération déficitaire, malgré le fait que c’est utile à beaucoup de gens tout de même.

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Métro Dans la peau des usagers pour lutter contre l’insécurité

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Inès Moreau fait ses commentaires à Marie-Christine Langlois, de la STM

Inès Moreau fait beaucoup plus attention dans le métro et les bus de la métropole depuis qu’un homme l’a harcelée – elle a dû en venir à faire un signalement à la police. Pour faire œuvre utile, elle participe aujourd’hui aux « marches exploratoires » de la Société de transport de Montréal (STM), qui ont pour objet de lutter contre l’insécurité des usagers. La Presse a suivi l’une d’entre elles.

Publié à 0h57 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Je prends beaucoup le métro vers l’ouest et je peux vous dire que les stations Jolicœur ou Monk, sur la ligne verte, ce n’est pas idéal. C’est très creux, très grand et il fait noir. On est vraiment loin par rapport au quai de la personne responsable. S’il arrivait quelque chose, on se dit que personne ne le saurait nécessairement », explique la jeune étudiante, qui a accepté de s’entretenir avec nous.

C’est tout récemment qu’Inès affirme avoir pris conscience de certains risques, surtout dans le métro. « Il y avait un monsieur dans le métro qui est venu me parler et il ne me lâchait pas. Ça s’est reproduit plusieurs fois, puisqu’il prenait ensuite le même bus que moi. Il a fallu qu’on intervienne avec la police. Il ne me lâchait pas. Maintenant, je fais plus attention et je suis un peu plus stressée, c’est sûr », raconte-t-elle.

La principale intéressée participait comme plusieurs autres usagers-volontaires à l’une des 15 « marches exploratoires » que la STM a organisées entre novembre et décembre.

D’abord apparu dans les années 1980 à Toronto à l’initiative de groupes de femmes, ce concept est aujourd’hui répandu en Europe et en Amérique du Nord. C’est toutefois une première au Québec.

Une telle marche consiste essentiellement à se promener avec l’usager, avec plusieurs experts de la STM, dans le réseau du métro. Les stations où l’on recense le plus de plaintes d’incivilité sont visées, dont Papineau, Beaudry, Lionel-Groulx, Berri-UQAM, Bonaventure ou encore Atwater.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Les stations où l’on recense le plus de plaintes d’incivilité sont visées par les marches exploratoires, notamment Papineau, Beaudry, Lionel-Groulx, Berri-UQAM, Bonaventure ou encore Atwater.

« Souvent, ça se fait en groupes de huit à dix personnes. Nous, à la STM, on trouvait que ce n’était pas la meilleure méthode, parce que la personne n’est pas dans un contexte normal. En y allant sur une base individuelle, on rend vraiment ça le plus proche de la réalité possible », explique la conseillère corporative en intelligence client de la société, Marie-Christine Langlois, qui se charge de recueillir les observations des usagers.

Des données très précises

Peu importe la forme qu’elle prend, chaque marche est l’occasion de cibler des angles morts en matière d’expérience client, affirme le directeur de la sûreté à la STM, Jocelyn Latulippe.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Jocelyn Latulippe, directeur de la sûreté à la STM

On pose beaucoup de questions aux gens sur les éléments qui les rendent inquiets. Il y en a qui vont nous parler de l’éclairage, des types de clientèles qui fréquentent la station, de la couleur des murs, etc. Après, ça nous permet d’avoir de la donnée très précise sur le ressenti des gens, et de poser des actions.

Jocelyn Latulippe, directeur de la sûreté à la STM

Jusqu’ici, son groupe positionnait surtout ses effectifs en sécurité en fonction des appels ou des plaintes de clients à chaque station. « Là, on veut aller plus loin », dit M. Latulippe, qui accueillera bientôt une vingtaine de nouveaux ambassadeurs de sûreté, qui pourront faire de la désescalade sans toutefois utiliser la force.

« Ces ambassadeurs-là, en fin de compte, on va pouvoir les positionner par exemple dans de longs corridors de stations plus isolées, où les gens ne se sentent pas toujours en sécurité », illustre le gestionnaire.

Le métro, « pas un refuge »

M. Latulippe assure que « le réseau du métro, ce n’est pas un refuge ». « Cela dit, les gens qui ne vont pas dans les ressources, qui y sont refusés ou qui sont trop agressifs, souvent, ils restent dans le métro », note-t-il.

« Quand on ferme à 1 h dans la nuit, ces gens-là, la plupart du temps, ils sont très calmes. Ils nous demandent quand ça rouvre, vont se prendre un café puis reviennent. Le matin, ils reviennent et n’ont pas consommé. Le soir, par contre, ils ont souvent consommé toute la journée », poursuit le directeur.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Jocelyn Latulippe, directeur de la sûreté à la STM, assure que « le réseau du métro, ce n’est pas un refuge ». « Cela dit, les gens qui ne vont pas dans les ressources, qui y sont refusés ou qui sont trop agressifs, souvent, ils restent dans le métro », note-t-il.

Dans la dernière année, entre le 1er novembre et le 30 avril, son groupe a dû raccompagner à la sortie pas moins de 7000 personnes dans le métro, à l’heure de la fermeture. « Et déjà pour 2023-2024, on voit qu’on est en augmentation », glisse Jocelyn Latulippe à ce sujet.

« Avant la pandémie, on pouvait fermer trois ou quatre stations pour ça. Là, en période hivernale, on roule à entre 15 et 30 stations qu’on doit fermer le soir parce qu’il y a des gens dedans », ajoute-t-il.

Les bus aussi visés l’an prochain

Si tout va bien, l’exercice des « marches exploratoires » se reproduira l’an prochain dans le réseau des autobus de la STM, en priorisant là encore les circuits où les usagers rapportent le plus d’évènements agressifs ou d’incivilité. Inès Moreau, de son côté, salue cette approche, mais affirme se sentir plus en sécurité, de façon générale, dans un bus. « Le chauffeur est plus proche. C’est donc plus facile d’aller voir quelqu’un si on a besoin d’aide. D’habitude, dans le bus, je n’ai pas trop de stress sur une base quotidienne, mais mon cas n’est pas nécessairement représentatif », conclut-elle.

Comment dire une chose et son contraire.

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