Lieux culturels

Voilà que s’entrelace l’histoire de 2 rares hommes d’affaires canadiens français prospères de l’époque et d’un immigré italien artiste vitrier dont le magnifique leg qu’ils ont laissés dans l’est de la ville est encore trop méconnu pour ne pas dire presque oublié, malheureusement.

Mais cet article est un très beau rappel de l’ensemble de l’œuvre que l’on trouve dans ce château musée et qu’il est important de les visiter, ou revisiter, de temps en temps.

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Cela est une excellente nouvelle et un bon début de 2024 pour la culture, pour le patrimoine musical québécois et pour le Quartier latin. Par contre je suis un peu déçu que les travaux de rénovation ne débutent que dans 12 à 15 mois, tant de choses peuvent se produire d’ici là. Mais bon, pour l’instant c’est sur la bonne voie.

C’est tout de même un gros changement d’orientation pour cet édifice historique qui demandera une bonne planification en amont avant de commencer des travaux de rénovation importants. D’ailleurs une fois qu’une institution est créée, elle doit d’abord former un conseil d’administration, obtenir un budget adéquat et récurrent, exprimer clairement ses objectifs et ses besoins spécifiques.

Ensuite engager ses équipes de professionnels pour mener à bien l’ensemble des travaux selon des priorités précises et détaillées. Donc on suppose beaucoup d’études approfondies, afin d’estimer avec le plus de précisions possibles les coûts du chantier et prévoir un scénario réaliste avant l’étape des contras auprès des entreprises soumissionnaires.

Tout cela prend beaucoup de temps et réserve parfois des surprises de taille. Ces dernières peuvent parfois mettre sérieusement à l’épreuve les meilleures intentions du monde. On a d’ailleurs vu des dépassements de coûts substantiels un peu partout dans une majorité de projets. Raison de plus de prendre le temps nécessaire en planification avant d’entamer le chantier proprement dit.

Bien sur que tu as raison, c’est mon impatience qui s’exprime car trop souvent avons nous constaté que des projets publics prenaient du retard ou étaient mis sur la glace après un certains temps.

De plus, je suis impatient de voir les autres musées de Montréal prendre de l’expansion afin de pouvoir exposer leurs collections. Je pense ici au MAC et au McCord dont l’on attend des développements depuis un bout de temps. Mais aussi pour la fameuse Maison Bleue de Montréal bien que je ne crois plus que cela va se faire.

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Moi aussi j’aimerais bien que les autres musées dont le Musée McCord et le MAC s’agrandissent pour exposer davantage de leur imposantes collections au public. Quant aux Espaces bleus du gouvernement, on l’a dit c’est du parfait gaspillage parce qu’aucune études sérieuses n’a précédé l’élaboration des projets répartis dans un réseau provincial. Tout cela sans même consulter adéquatement les experts du milieu.

Il aurait mieux valu justement réserver ces millions pour l’agrandissement d’institutions déjà bien établies et qui manquent chroniquement d’espaces pour mieux se déployer. Malheureusement c’est toujours comme ça quand un gouvernement improvise pour des raisons purement politiques. Ici la CAQ risque de voir ce ballon lui éclater en pleine face, comme bien d’autres de ses projets qui ont déjà largement miné sa crédibilité. :grimacing:

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2,2 M$ de subventions fédérales pour des travaux de rénovations du théâtre Centaur

Et 4 M$ de Québec

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Quand le Théâtre Denise-Pelletier était le Granada

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le Théâtre Denise-Pelletier

Au moment où l’Impérial est menacé de fermeture, notre journaliste part sur les traces d’anciens cinémas. Aujourd’hui, l’histoire bien vivante du Théâtre Denise-Pelletier, anciennement le Granada.

Publié à 1h46 Mis à jour à 7h00

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Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

« Le plus que nous permettaient mes parents était d’aller au cinéma, donc, on y allait beaucoup ! », raconte Rolande Provençal.

Mme Provençal est née en 1942 dans ce qu’on appelait le quartier Maisonneuve. Elle garde de précieux souvenirs de ses sorties au cinéma à l’âge de 15 ans avec l’homme qui allait devenir son mari.

« À pied de ma demeure, il y avait cinq cinémas, raconte la femme aujourd’hui âgée de 81 ans. Le Maisonneuve, l’Orléans, le Nelson, le Mercier et le Granada. »

Tous les dimanches, Mme Provençal et son amoureux Gilles fréquentaient le cinéma Mercier. Pour 99 sous, ils pouvaient voir plusieurs films et un vaudeville avec des vedettes comme La Poune, Manda Parent et Claude Blanchard. « Ensuite, mon copain venait me reconduire et des fois, mes parents l’invitaient pour souper. De beaux souvenirs ! »

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Le Théâtre Denise-Pelletier dans l’ancien Granada en 1976

La salle du Cinéma Mercier n’existe plus depuis longtemps sur la rue Sainte-Catherine Est, mais celle du Granada attire toujours les foules quelques coins de rue plus loin. Or, les acteurs se produisent désormais en chair et en os devant le public.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

La fastueuse salle du Théâtre Denise-Pelletier en montage pour la pièce L’éveil du printemps

Le Granada a fermé dans les années 1970 pour ensuite devenir le Théâtre Denise-Pelletier. Comme le Rialto et le Théâtre Outremont, il fait partie des anciens cinémas de type « palace » qui ont toujours une vocation artistique.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Stéphanie Laurin (à droite) a succédé à Rémi Brousseau à la direction générale du Théâtre Denise-Pelletier.

« Le Théâtre Denise-Pelletier souligne son 60e anniversaire cette année », rappelle son directeur de 1995 à 2022, Rémi Brousseau. Une salle qui comptait pas moins de 1650 places à l’époque du Granada, et dont l’architecte Emmanuel Doucet a signé les plans.

Emmanuel Briffa : encore !

Comme d’autres anciens cinémas (l’Empress, le Château, le Théâtre Snowdon⁠), le Théâtre Denise-Pelletier doit son somptueux décor intérieur à Emmanuel Briffa.

Comme le Théâtre Granada de Sherbrooke (qui existe toujours en tant que salle de spectacle !), l’ancien Granada de la rue Sainte-Catherine recréait l’ambiance d’une cour espagnole avec des blasons, de faux balcons, des feuilles dorées, etc.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

La touche d’Emmanuel Briffa

« Gilles Pelletier a été le défenseur d’Emmanuel Briffa. Il le connaissait. Il a dit aux architectes : tout ce qu’on peut conserver, on va le faire », raconte Rémi Brousseau.

Quand la Nouvelle Compagnie théâtrale, fondée par Gilles Pelletier, Françoise Graton et Georges Groulx, a acquis l’ancien Granada en 1976, d’importants travaux ont été entrepris. Le balcon a été retiré, les régies, ajoutées, et la scène, agrandie, de sorte que la salle soit ramenée à 900 places. On a aussi fait construire l’annexe pouvant accueillir une salle de répétition, un espace pour le dégagement de scène, mais surtout la salle Fred-Barry.

« C’est la première boîte noire à Montréal, soit une salle modulable à géométrie variable », souligne Stéphanie Laurin, qui a succédé en 2022 à Rémi Brousseau à la direction générale du Théâtre Denise-Pelletier.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

La salle Fred-Barry

À l’époque du Granada, les gens entraient dans la salle au rez-de-chaussée par ce qu’on appelait le vomitoire – où se trouve aujourd’hui le bar. Maintenant, on accède à son siège à l’étage (côté cour ou côté jardin), dans ce qu’on surnomme « le pénitent », puisque c’est là qu’allaient les trouble-fêtes et les retardataires avant de trouver leur place. C’est aussi là que se trouvait l’ancienne cabine de projection dotée d’une ouverture au plafond pour évacuer la fumée toxique émanant des projecteurs.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

L’un des trois vitraux d’origine du « pénitent » a été retrouvé dans le costumier et restauré par un maître verrier lors des travaux de 2008.

En 2008, d’autres importants travaux de rénovation ont modernisé les installations du Théâtre Denise-Pelletier, en plus de surélever le parterre de la salle principale et de retrancher une centaine de places. La firme d’architecture Saia Barbarese Topouzanov avait le mandat de préserver l’héritage patrimonial des lieux, ce qui lui a valu le Prix du jury au gala de l’Ordre des architectes dans la catégorie Conservation et restauration.

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Perpétuer l’histoire

En mettant en valeur l’histoire du 4353, rue Sainte-Catherine Est, le Théâtre Denise-Pelletier joue un rôle de « gardien », mais aussi de « passeur » auprès de son jeune public. On vous invite par ailleurs à visionner la vidéo qui permet une visite virtuelle de chaque pièce, dont l’impressionnant costumier.

Voyez la visite virtuelle du Théâtre Denise-Pelletier

Comme l’était le Granada, le Théâtre Denise-Pelletier est un lieu de beauté, de rêve et de liberté pour les gens de l’est de Montréal, souligne Stéphanie Laurin. « Nous sommes l’un des théâtres les plus accessibles du point de vue des tarifs », ajoute-t-elle en citant l’initiative TDP, votre théâtre de quartier, qui permet à des gens de s’initier gratuitement au théâtre et de prendre part à une marche historique dans le quartier.

Conclusion ? Il n’y a peut-être plus cinq cinémas dans l’ancien quartier Maisonneuve, comme nous le racontait Mme Provençal, mais la mémoire du Granada demeure « vivante et accessible ».

Lisez le texte « Le triste destin de l’Empress »

Lisez le texte « Ce qu’est devenu le cinéma Le Château »

Lisez le texte « Vivre dans l’ancien Théâtre Snowdon »

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Le District Video Lounge dans le Village est contraint de fermer ses portes pour près d’une semaine à cause de plaintes répétées d’un voisin pour du bruit. On a vraiment un problème.

https://www.instagram.com/p/C2pyPCAPxQH/?igsh=MXJsamRkZjdva3JyMQ==

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Les activités suspendues au Cinéma Impérial

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Le Cinéma Impérial

Toutes les activités sont suspendues depuis le 31 janvier au Cinéma Impérial, a confirmé le porte-parole du conseil d’administration, Benoît Clermont.

Publié à 11h30

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Jean Siag
Jean Siag La Presse

Les négociations dans le but de réaliser des travaux de rénovation se poursuivent toutefois avec le gouvernement fédéral, a-t-il indiqué, et « ça se passe bien ».

Au mois de décembre dernier, le C. A. avait annoncé son intention de fermer le bâtiment patrimonial si le gouvernement fédéral n’accordait pas à l’OSBL une somme équivalente à celle consentie par Québec, soit 5,6 millions.

Patrimoine canadien avait accepté de fournir une aide d’un million sur deux ans par le biais du Fonds canadien pour les espaces culturels, au même titre que d’autres organisations artistiques, mais ne s’était pas engagé à verser plus d’argent.

Québecor, qui a sauvé le bâtiment de la faillite en 2017, a déjà investi 8,5 millions dans des travaux de sauvegarde du cinéma, mais a menacé de se retirer si les deux paliers de gouvernement et la Ville de Montréal n’allongeaient pas les sommes nécessaires pour faire les travaux d’entretien actuels.

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La programmation est déplacée dans d’autres salles. Un peu triste de devoir s’éparpiller ainsi

Les films d’ouverture et de clôture des RVQC, Lucy Grizzli Sophie et Au boute du rien pantoute, sont désormais programmés respectivement au Théâtre Outremont (21 février) et au Cinéma du Musée (2 mars).

Six films seront projetés au Cinéplex Odéon Quartier Latin : Dans une galaxie près de chez vous, Malartic, Les chambres rouges, Ru, Richelieu et Ma cité évincée. Le Grand Rendez-vous Radio-Canada, où seront présentés en primeur les deux premiers épisodes de la saison 3 de C’est comme ça que je t’aime, se tiendra à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Finalement, Le Cabaret des curiosités 100 % queb, où seront projetés plusieurs courts métrages déjantés, se déroulera au National. Les RVQC ont affirmé dans un communiqué que les détentrices et détenteurs de billets touchés par ces changements seraient contactés prochainement.

Texte complet - Le Cinéma Impérial abandonne les Rendez-vous Québec Cinéma

Le Cinéma Impérial abandonne les Rendez-vous Québec Cinéma

Façade du Cinéma Impérial.
Plusieurs projections prévues pendant les Rendez-vous Québec Cinéma au Cinéma Impérial sont déplacées dans d’autres salles montréalaises.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Charles Rioux
Publié à 11 h 56 HNE

À moins d’une semaine de leur soirée d’ouverture, les Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC) se voient dans l’obligation de déplacer dans d’autres salles montréalaises les projections prévues au Cinéma Impérial, qui se retire du festival. Malgré la suspension de ses activités le 31 janvier dernier, l’établissement centenaire s’était pourtant engagé à présenter plusieurs films pendant les RVQC.

L’équipe d’organisation du festival avoue être pour le moins surprise par ce revirement de situation de dernière minute. Ils nous répétaient qu’il n’y avait aucun problème pour le festival, que les événements pouvaient se tenir malgré la situation. Et finalement, la semaine dernière, ils ont annoncé que ce ne serait pas possible, explique au téléphone Geneviève Lefebvre, responsable des relations de presse des RVQC.

On a trouvé des plans B, et tout est bien qui finit bien, mais ce n’est pas le genre de nouvelles que tu aimes recevoir à quelques jours du début de ton festival, a-t-elle ajouté.

Le Cinéma Impérial n’a fourni aucune explication officielle aux RVQC pour expliquer sa décision. Contactée par Radio-Canada, la direction du cinéma a affirmé par courriel qu’elle ne donnerait pas d’entrevue pour le moment.

Les activités du Cinéma Impérial sont suspendues depuis le 31 janvier, afin de nous permettre de nous concentrer sur les projets de restauration et de rénovation, a toutefois écrit Benoît Clermont, porte-parole du CA de la salle de cinéma.

Les négociations se poursuivent avec Patrimoine Canada à Ottawa, et les pourparlers vont bien. Nous ne manquerons pas de rendre public tout développement à cet égard.

Les RVQC, qui présenteront plus de 200 films, dont 52 en première, se tiendront du 21 février au 2 mars à Montréal.

Dix projections déplacées

Les films d’ouverture et de clôture des RVQC, Lucy Grizzli Sophie et Au boute du rien pantoute, sont désormais programmés respectivement au Théâtre Outremont (21 février) et au Cinéma du Musée (2 mars).

Six films seront projetés au Cinéplex Odéon Quartier Latin : Dans une galaxie près de chez vous, Malartic, Les chambres rouges, Ru, Richelieu et Ma cité évincée. Le Grand Rendez-vous Radio-Canada, où seront présentés en primeur les deux premiers épisodes de la saison 3 de C’est comme ça que je t’aime, se tiendra à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Finalement, Le Cabaret des curiosités 100 % queb, où seront projetés plusieurs courts métrages déjantés, se déroulera au National. Les RVQC ont affirmé dans un communiqué que les détentrices et détenteurs de billets touchés par ces changements seraient contactés prochainement.

Un bâtiment classé patrimonial qui croulait sous les dettes

Le Cinéma Impérial, bâtiment classé patrimonial construit en 1913, a accueilli depuis ses débuts un grand nombre de premières de films et de festivals de cinéma. En décembre dernier, le cinéma avait évoqué sa possible fermeture, avec une suspension de ses activités à compter du 31 janvier.

Depuis 2017, il tentait de lancer un projet pour restaurer ses éléments patrimoniaux et moderniser sa salle. Si le gouvernement du Québec s’est engagé à financer le projet, d’une valeur totale de 19 millions de dollars, à hauteur de 5,6 millions, le gouvernement fédéral n’a pas offert assez de soutien, selon les responsables du lieu de diffusion.

Sans un apport suffisant du gouvernement du Canada, la faisabilité de ce projet est lourdement compromise, et le Cinéma Impérial devra mettre fin à ses activités, avait déclaré Benoît Clermont le 11 décembre dernier.

Au cours des six dernières années, le Cinéma Impérial a pu compter sur un appui financier de 8,5 millions de dollars de Québecor. L’entreprise est venue au secours de cet organisme sans but lucratif en 2017, alors qu’il était menacé de saisie. Toutefois, Québecor, qui a annoncé en novembre le licenciement de 547 personnes au sein du Groupe TVA, a décidé de cesser son appui financier.

Je me permets un compte rendu d’une très belle soirée passée à la Place des Arts en ce samedi froid de février. J’assiste régulièrement à des spectacles à la PDA et chaque fois je suis ébloui par l’effervescence culturelle qu’on peut y trouver. Et ce soir, encore une fois, il y avait plusieurs spectacles dans les différentes salles, et l’ambiance était digne d’une grande soirée de performance musicale.

Avant d’assister à notre spectacle, nous voulions aller manger à proximité de la PDA mais tous les restos affichaient complet. Le Bivouac, le Seingalt, la Place à Deschamps, le Bellucci, le Sésame, le Commodore, le Cadet, le Bouillon Bilk etc. Assez impressionnant. Et bien que je nous ne puissions trouver de place nulle part, nous étions ravi de cette foule qui avait envahi à peu près tout. Nous nous sommes donc rabattus au Central et avec plaisir.

Encore plus impressionnant était la foule qui déambulait dans les couloirs de la PDA, avant et après les spectacles, avec une curiosité culturelle et un intérêt artistique comme il en existe peu ailleurs. Entre le théâtre, la petite salle, l’OSM, l’exposition des affiches historique de la PDA et la magnifique salle Wilfrid-Pelletier, il faut avouer que se retrouver dans ce lieu est non seulement stimulant mais assez exaltant.

Mon spectacle était celui d’une Grande Dame. Mireille Mathieu. Les grandes chansons des années 60 et 70 résonnaient dans la salle et la voix de cette artiste était envoutante comme elle le fut dans les grandes années, Bravo !

Mais ce qui m’émouvait davantage était de voir, dans cette grande salle, toutes ces personnes de 75, 80 et 90 ans chanter, valser, applaudir et se divertir comme dans le bon vieux temps.
Oh que cela me fait plaisir de voir tous ces gens s’amuser. Et cela me fait dire que la Place des Arts est non seulement belle mais surtout importante pour le cœur culturel de Montréal.

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Le Fédéral a donné une subvention de 3 M$ pour sauver le cinéma Impérial

Texte complet : Ottawa bonifie son aide pour sauver le cinéma Impérial

Ottawa bonifie son aide pour sauver le cinéma Impérial


Photo: Valérian Mazataud, Archives Le Devoir
Les sommes supplémentaires doivent servir à «la restauration des éléments patrimoniaux du bâtiment et la modernisation des salles ».

Étienne Paré
21 février 2024

Cinéma

Ottawa a annoncé mercredi l’octroi d’une aide de trois millions de dollars sur deux ans pour la réfection du mythique cinéma Impérial. Rappelons que cet établissement du centre-ville de Montréal a cessé ses activités il y a moins d’un mois, faute d’un soutien financier suffisant de la part du gouvernement fédéral pour lancer les travaux de rénovation.

L’organisme sans but lucratif qui administre le cinéma Impérial s’est réjoui de cette annonce, mais n’a cependant pas précisé de date de réouverture. On ignore également quand les travaux pourront débuter. « Nous poursuivons nos efforts afin de procéder à une mise à jour financière de notre projet et de ses paramètres, en fonction du financement public confirmé aujourd’hui. Nos opérations doivent donc demeurer suspendues pendant ce processus », a-t-on indiqué.

Cette bonification de l’aide d’Ottawa doit servir à la restauration des éléments patrimoniaux du bâtiment, mais également à la rénovation du cinéma afin d’en faire une salle pluridisciplinaire.

Le gouvernement du Québec a déjà annoncé un investissement de 5,6 millions de dollars. La Ville de Montréal confirme de son côté une aide d’un million de dollars.

« Nous sommes très heureux de pouvoir aider le cinéma Impérial, cette institution centenaire dont la réputation n’est plus à faire. Le gouvernement du Canada appuie ce projet qui vise à garder en vie un lieu de diffusion important pour les créateurs, les artistes et le public d’ici et d’ailleurs », a déclaré mercredi soir la ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, dans le cadre du lancement des Rendez-vous Québec Cinéma, qui se déroulent jusqu’au 2 mars.

Certains films de cet événement devaient à l’origine être projetés à l’Impérial, l’une des plus grandes salles à la disposition des festivals de cinéma à Montréal. Mais l’organisation des Rendez-vous Québec Cinéma avait été contrainte de revoir ses plans à la dernière minute après la fermeture du vieil établissement, le 31 janvier dernier.

Cette décision complique également la tenue d’autres festivals qui se déroulent en partie au cinéma Impérial, dont Cinemania et Présence autochtone.

Bras de fer entre Québecor et Ottawa

L’aide du gouvernement fédéral se limitait au départ à un million de dollars sur deux ans. Mais Québecor, qui assure la survie financière du cinéma Impérial depuis plus de six ans, considérait que cette somme était largement insuffisante pour mener les travaux de réfection que nécessite le bâtiment construit en 1913. « Des projets de cette importance doivent se faire de façon équitable entre les contributions publiques et privées », déplorait en décembre dernier le géant des médias et des télécommunications.

Déçue de la réponse apportée par le fédéral, l’entreprise avait décidé à la fin de l’année 2023 de cesser de renflouer les coffres du cinéma, ce qui a conduit les administrateurs de l’endroit à mettre la clé dans la porte un mois plus tard.

3 millions
C’est la somme d’aide fournie par le gouvernement fédéral au cinéma.

Québecor avait sauvé l’Impérial du gouffre une première fois en 2017. Le propriétaire de l’endroit, Serge Losique, était alors criblé de dettes. Son Festival des films du monde ne s’en est d’ailleurs jamais remis, et l’établissement risquait alors de connaître le même sort.

La compagnie dirigée par Pierre Karl Péladeau dit avoir injecté 8,5 millions de dollars en six ans pour le maintien des activités du cinéma, dans l’attente que des travaux de réfection puissent y être menés. Elle espérait au départ qu’Ottawa soutiendrait à hauteur de 7 millions de dollars le projet qu’elle porte pour l’Impérial. L’aide financière accordée par le gouvernement Trudeau s’élèvera finalement à 3 millions de dollars sur deux ans, soit tout de même 2 millions de plus que ce qui avait été d’abord annoncé.

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Programme Empruntez un musée Quatre nouveaux musées accessibles gratuitement

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Le Musée des ondes Emile Berliner fait partie des quatre nouveaux musées qui seront accessibles gratuitement grâce au programme Empruntez un musée.

Quatre nouveaux musées, dont le Musée des métiers d’arts du Québec et le Musée des ondes Emile Berliner, seront accessibles gratuitement à partir du 1er mars grâce à la carte d’abonné aux bibliothèques de Montréal.

Publié à 10h36

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Marissa Groguhé
Marissa Groguhé La Presse

Le MEM – Centre des mémoires montréalaises et le Musée des hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal s’ajoutent également à la liste des établissements que les détenteurs de la carte de bibliothèque pourront visiter.

Depuis 2017, les abonnés bénéficient déjà de laissez-passer pour visiter de nombreux musées, dont le Musée McCord Stewart, le Musée d’art contemporain ou encore l’Écomusée du fier monde.

Pour se procurer un laissez-passer, les personnes intéressées peuvent réserver en ligne sur le catalogue Nelligan ou l’emprunter directement dans l’une des 45 bibliothèques de Montréal à un poste de libre-service ou au comptoir de prêt.

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Dernier été du Beachclub

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier.

Publié à 1h37 Mis à jour à 12h00


Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Plus de 1000 personnes la visitent chaque jour. Pour ses livres, mais aussi pour sa serre vitrée luxuriante, une perpétuelle source d’émerveillement, surtout en hiver.

La Bibliothèque publique de Westmount fête cette année son 125e anniversaire. Ce fut la première au Québec à l’accès gratuit et financé par les taxes des citoyens.

Résumé

La vie, la ville La Bibliothèque publique de Westmount fête ses 125 ans

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La Bibliothèque publique de Westmount est considérée comme la première bibliothèque municipale du Québec.

Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier.

Publié à 1h37 Mis à jour à 12h00

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Émilie Côté
Émilie Côté La Presse

Plus de 1000 personnes la visitent chaque jour. Pour ses livres, mais aussi pour sa serre vitrée luxuriante, une perpétuelle source d’émerveillement, surtout en hiver.

La Bibliothèque publique de Westmount fête cette année son 125e anniversaire. Ce fut la première au Québec à l’accès gratuit et financé par les taxes des citoyens.

« C’est rare, les lieux aussi magnifiques où on peut entrer sans même avoir à acheter un café », souligne avec raison sa directrice Anne-Marie Lacombe.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La Bibliothèque publique de Westmount est située dans le parc du même nom, au 4574, rue Sherbrooke Ouest.

La Bibliothèque publique de Westmount est très chère à sa communauté de 7500 membres. Or, nul besoin de vivre dans la ville défusionnée bien nantie pour la fréquenter. « Je dis souvent que nous avons le mot “public” dans notre titre, souligne Anne-Marie Lacombe. Oui, il faut une carte de la bibliothèque pour emprunter des documents, mais nos portes sont ouvertes à tous. »

Pour les résidants de Westmount, l’abonnement à la bibliothèque est gratuit. Sinon, le tarif annuel va de 60 à 160 $ selon l’âge et le statut.

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Étudiants, télétravailleurs, familles et amoureux de la littérature s’y côtoient. Même Barbada est venue deux fois plutôt qu’une pour l’heure du conte.

Une lignée de femmes directrices

Anne-Marie Lacombe est devenue directrice de la Bibliothèque publique de Westmount en septembre 2022 après avoir été l’adjointe de sa prédécesseure, Julie-Anne Cardella. Auparavant, elle avait travaillé à la bibliothèque de Saint-Lambert et dans celle du Centre-Sud, Père-Ambroise. Elle vante l’importance et le rôle de son lieu de travail, qui est pour elle une vocation.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Anne-Marie Lacombe, directrice de la Bibliothèque publique de Westmount et des évènements communautaires

« Pour le concept d’espace public, la communauté, les différentes clientèles qui se rencontrent… C’est un lieu où tous sont traités de façon égale », fait-elle valoir.

La deuxième directrice de l’histoire de la bibliothèque, Mary Sollace Saxe, est restée en poste 30 ans, de 1901 à 1930. Une féministe avant son temps, mais aussi une avant-gardiste qui a écrit dans les journaux et mené le projet du pavillon pour enfants annexé à la bibliothèque en 1911.

Américaine d’origine, Mary Sollace Saxe militait pour un accès universel à la littérature et à la lecture, en particulier pour les enfants. Elle a publié en 1919 le livre Our Little Quebec Cousin.

PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE WESTMOUNT

L’équipe d’horticulture de la Ville de Westmount prend soin des plantes de la salle vitrée qu’on appelle le Conservatoire. Quant aux serres patrimoniales, elles sont en rénovation.

Si chaque bibliothèque est unique, celle de Westmount l’est particulièrement. On sent l’histoire entre ses murs, et son Conservatoire horticole – serre que l’on peut admirer de plusieurs points de vue grâce à une voûte vitrée – est une véritable oasis.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

De la table avec un casse-tête que tous peuvent avancer à leur guise, on peut admirer le Conservatoire horticole.

De nombreux travaux d’envergure ont été réalisés au fil du temps sur l’édifice d’origine dessiné par l’architecte Robert Findlay. Il y a eu un agrandissement en 1924, l’ajout de la serre en 1927 et la construction d’une annexe en 1959.

En 1995, la Bibliothèque publique de Westmount a connu une véritable métamorphose tout en conservant son cachet d’antan grâce à d’importants travaux orchestrés par l’architecte Peter Rose. Une aire vitrée permet depuis d’admirer le Conservatoire horticole, qui relie de l’intérieur la bibliothèque au centre communautaire Victoria Hall. « La nouvelle section est sans démarcation majeure avec l’architecture néo-Tudor de la partie d’origine », fait observer Anne-Marie Lacombe.

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« Comme à la maison »

À 93 ans, Rachel Phillipson-Levy est une membre de longue date de la bibliothèque, mais aussi l’une des plus fidèles. Elle la fréquente pratiquement chaque jour : même qu’elle n’a même pas besoin de mettre le nez dehors pour s’y rendre puisqu’elle vit dans la résidence pour personnes âgées du Manoir Westmount, connecté au centre communautaire.

« Je passe par la serre qui est magnifique, souligne-t-elle. Même avec mes enfants et mes petits-enfants, je venais toujours à la bibliothèque. Je me sens à la maison ici. »

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Rachel Phillipson-Levy

« J’aime l’ambiance. C’est calme. Le personnel est très compétent et me connaît bien », poursuit la Française d’origine qui vit à Montréal depuis sept décennies.

Rachel Phillipson-Levy est une grande lectrice depuis l’enfance. « Petite, j’avais une lampe de poche et je lisais sous les draps », raconte-t-elle en se remémorant à quel point les livres de la collection Comtesse de Ségur étaient extraordinaires.

Son dernier coup de cœur ? The Pilot’s Wife, d’Anita Shreve, dévoré en trois jours.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

L’atrium

Au programme pour le 125e anniversaire

Anne-Marie Lacombe souligne que des travaux en cours au sous-sol permettront la rénovation de la section pour les adolescents et l’aménagement d’un espace voué à la création technologique et artisanale.

Pour les festivités du 125e anniversaire, une fête extérieure est prévue le 9 juin. Le 23 novembre, les heures d’ouverture sont prolongées sur le thème Faites la fête après la fermeture.

Ce qui demeure depuis 125 ans : le Comité de la bibliothèque, dont les candidats sont nommés pour trois ans. Mais aussi la brique rouge, la tourelle cylindrique et les grandes fenêtres de l’édifice historique d’architecture victorienne.

Toutefois, pour reprendre les mots de la mairesse de Westmount, Christina M. Smith, ce sont les abonnés et le personnel qui rendent la bibliothèque si spéciale.

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C’est un Musée national de l’histoire du Québec qui verra le jour au printemps 2026 là où devait initialement apparaître le quartier général du réseau des Espaces bleus promis en 2021, puis enterré en mars dernier par le gouvernement caquiste devant l’explosion des coûts.

Le MNHQ à venir, présenté comme un « legs identitaire national » par le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, doit raconter « à l’aide de moyens numériques et immersifs » quatre siècles d’histoire québécoise, « des premiers peuples en passant par les colons européens jusqu’à aujourd’hui ».

Il prendra forme dans le pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec, rénové au coût de 92 millions de dollars selon la mise à jour énoncée par le ministre de la Culture, cette semaine, dans le cadre de l’étude des crédits budgétaires.

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J’ai bien hâte de voir quel sera le ‘‘leg national’’ que le gouvernement laissera pour Montréal en terme de culture. Il me semble que la ville de Québec profite beaucoup avec ce gouvernement alors que Montréal est plutôt négligée. Bien sur, certains vont dire que la future Maison de la chanson est un projet du gouvernement et ils ont raison, mais je crois que Montréal mérite plus que cela même si je suis tout à fait d’accord avec ce projet. Et souvenons nous que c’est à Québec que l’Espace Riopelle se retrouvera alors que cela aurait du être à Montréal.

La CAQ fait du clientélisme politique comme le faisait ouvertement le gouvernement Duplessis. Puisque sa base est à Québec et les régions, Montréal n’est donc pas sur sa liste prioritaire, même si le grand Montréal représente plus de la moitié de la population totale de la province en matière de revenus fiscaux. Pareil pour les entreprises montréalaises qui financent eux aussi le plus gros pourcentage des taxes reliées aux affaires.

Comme dirait un certain Maurice qui représentait les bleus (UN) au siècle passé: C’est comme ça quand on vote pas du bon bord…

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