L’essentiel de mon message traitait du sujet. L’exagération ampoulée des partisans des limites est remarquable. Franchement, évite de ne retenir que la mienne (si tel est le cas). Puis, J’ai fait une unique référence au 20-20-20 car ça a des similitudes, du point de vue sémantique, avec la question de limites de hauteurs. Il y a loin d’un dérapage. Merci. Un moment donné…
Je m’excuse si je ne comprends pas alors.
Peux-tu m’expliquer ce que vient faire les logements sociaux, les écoles et les commerces de proximité sur le zonage du terrain? Ces aspects de l’urbanisme sont concernés de quelles façons selon la protection de la vue?
Voici ma réponse : Je critique le 20-20-20 comme une politique bien intentionnée mais ratée, semblable dans son erreur et ratage aux restrictions de hauteur qui semblent se multiplier. Le lien est là. Critiquant le 20-20-20, j’ai précisé que je suis pour les mêmes objectifs (et d’autres du même genre, comme plus d’écoles, etc.), donc, symboliquement dans la même équipe que (ce que je perçois) toi et d’autres. Mais que en ce moment, avec les restrictions de hauteurs (comme avec le 20-20-20), on est en train de se fourrer le doigt dans l’oeil, manquer le bateau, nuire à la ville et à notre propre cause.
il faut arrêter d’appeler le Règlement pour une métropole mixte (RMM), le 20-20-20, car il n’y a aucune zone actuellement qui exige 20% de logements famililes, 20 % d’abordables et 20 % de sociaux… c’est bcp moins que ça dans le centre-ville… Il faut se fier au calculateur.
C’est vrai. C’est pcq c’est moins long à écrire quand on est poussé par le temps… Je ne suis pas habitué au RMM.
Bien, je comprends l’angle, merci.
Mon point est qu’on part sur une tangente qui est sa propre problématique. Je ne veux pas répondre à l’argument en répétant la même discussion qu’on a déjà eu sur le sujet du règlement. C’est aussi ça garder organisé un forum qui a 30-40k vues par jour avec 400 participants quotidiens.
L’enjeu ici est clair et lié à un côté spécifique de l’urbanisme, il y a des arguments directement liés à l’enjeu, je ne pense pas qu’on doit en faire une affaire universelle d’équipe, de gauche ou de droite ou chercher des comparaisons d’autres enjeux complexes, alors qu’il est si facile de débattre directement de ce dont il est question.
Et si j’ai pris la peine de répondre spécifiquement à ton argument comme une vision exagérée, c’est que je crois fondamentalement que la question des hauteurs n’est pas aussi invasive dans le règlement et son application, et j’ai pris la peine de l’expliquer plus haut. Je pense qu’on s’éloigne du fonctionnement de la ville. J’ai un faible pour cette rigueur (ouverte à la critique et des erreurs que je pourrais commettre, bien entendu).
D’ailleurs, ce sujet existe grâce au PUM et ses mémoires, n’oublions pas à la base qu’il s’agit d’une bonification du zonage pour la ville. Nous n’allons pas dans une nouvelle ère de règlements plus sévères. Le but est, dans l’ensemble, de permettre plus de densité. C’est important de ne pas laisser un cas particulier cacher le contexte, à mon avis.
Au-delà, de la vue du Belvédère, de la densification et autres sujets très techniques, je me dis qu’à défaut de cacher un l’édifice Sun Life, ça permettrait de donner un vrai contour au parc central surtout avec l’autre projet rue Cypress.
Je joins la capture d’écran faite par @vincemtl que je trouve très parlante.
Donc si on suis cette logique et qu’on construit du 2 étages dans tous les terrains vagues, après ça va être acceptable d’aller beaucoup plus haut que permit ?
Faut y aller avec la raison aussi… si on construit au minimum et même en deçà, pour les terrains stratégiques, what’s the point ? On a des endroits où construire plus haut ne choquera pas autant que 35 étages coin Rosemont / Cartier, alors pourquoi s’en priver, en sortant l’argument qu’on doit remplis tous les trous vides avant de penser revoir certaines hauteurs stratégiques
tu exagère on peut construire du 120m pour un méchant bout c’est tout
Toute la zone 004 en rouge peut aller jusqu’à +120 mètres en surhauteur
Malheureusement pour ce projet ci qui est dans la [zone 0448] (https://www1.ville.montreal.qc.ca/CartesInteractives/ville-marie/doc/VM_448.pdf)), est limité à 65 mètres en surhauteur
Pas besoin de PPCMOI pour avoir une dérogation pour atteindre la surhauteur, il faut juste un avis favorable du CCU ou une approbation du conseil d’arrondissement
Voir : Déposer une demande d’approbation de construction en surhauteur | Ville de Montréal
Donc ça va prendre un PPCMOI si le plan d’urbanisme permet plus haut (à moins que le promoteur invoque le projet de loi 31 qui suspend les référendums pour les 3 prochaines années)
Je trouve ce genre de carte déforme la réalité, on devrait complètement enlever tout espace où l’on c’est que ce ne sera pas construit. Le terrain de la SunLife est zoné à 120m, mais on sait très bien que ça sera jamais construit à 120m, donc pourquoi l’inclure dans les terrains où c’est permis…
Bizarrement, la zone 004 est très grande comparée aux autres
J’imagine que c’était pour faciliter la mise en place de la surhauteur de +120 m dans le centre des affaires.
C’est une carte liée au zonage. La réglementation ne s’applique pas uniquement sur les terrains vagues et les sites à développer.
Je précise que la zone est 120m+, donc plus de 120m. L’arrondissement permet 200m dans cette zone.
Je sais bien, mais lorsqu’on sors les arguments comme quoi faut encore remplir les trous avant d’aller plus haut, faudrait voir une carte des dit trous et des potentiels à construire pour mettre les choses en perspective
Je ne vois pas comment la Ville pourrait forcer un propriétaire foncier de développer un terrain vacant s’il préfère s’asseoir dessus et rien faire.
Beaucoup de personnes aimeraient voir le terrain de stationnement en face du 21e arrondissement se déveloper, mais ce n’est pas dans les plans à court terme du proprio, et il ne veut pas vendre le terrain. Et ce malgré un « bâton », soit la taxe sur les stationnements.
Ce n’est pas ça que je dis. Je dis qu’il faudrait montrer une carte avec les terrains construisibles, vague ou pas, où l’on sait que c’est potentiel réalisable. Le terrain de la SunLife est montrer dans une zone de hauteur, on va jamais lui toucher, même chose pour le terrain de PVM ou de la CIBC.
Comme cela on verrait vraiment où sont c’est « potentiel » à grand développement. Et ça permettrait aussi de montrer que certains endroits pourraient être transférés de zones. Par exemple, le terrain du projet dans cette discussion, on est limitrophe d’un terrain à grande hauteur, mais la zone de grande hauteur ne se fera jamais remplacée, alors pourquoi pas en mettre sur le terrain adjacent ou bien transférer le « reste » de la hauteur non utilisée sur les terrains adjacents
Les cartes de zonage de la ville ne sont pas destinées exclusivement aux promoteurs des terrains que l’on considère comment étant sous-développés. Ces cartes et ces zonages font partis d’un outil qui est destiné à un bien plus grand éventail d’usages et d’usagers.
De plus, l’édifice Sun Life mesure 120 mètres de haut (122 mètres pour etres précis). Il est donc tout à fait justifié qu’il soit identifié dans cette zone dans cet outil. D’ailleurs, s’il était dans une zone de 200 mètres, les propriétaires pourraient décider de l’agrandir de pleins droit. Donc oui, il doit être identifié dans cette zone.
Pas de chance, ce terrain est à l’extérieur du massif du centre-ville du PUM 2050
Carte chapitre 6
Dans le plan d’urbanisme actuel, c’est limité à 65 m
Ça me semble évidemment faux du point de vue de la silhouette d’ensemble d’une ville. Un immeuble iconique s’apprécie de la rue, mais aussi de loin dans le skyline.
Selon la carte du plan d’urbanisme actuel, c’est 202 mètres dans les zones brunes, 120 m dans le rose et 170 dans le bourgogne qui sont les Tours des Canadiens et le 750 côté sud de Saint-Antoine
Le point dans le 65 m est le 1225 Metcalfe