Ça se fait mettre des délinéateurs non ? Pour changer la configuration, on a juste à interdire le virage à gauche ou mettre un feu protégé.
Idéalement, les voies réservées seraient d’une autre couleur (rouge comme Pie-IX) et réservée sur 24h.
Pourquoi?
Parce que cela ferait de facto une voie de circulation en moins? C’est sûr qu’il faudrait alors ne plus permettre le virage à gauche pour conserver la fluidité. Donc voie de gauche pour aller tout droit, voie centrale pour aller tout droit ou tourner à droite et voie de droite pour les bus seulement. Ce qui fait que quelqu’un souhaitant aller à gauche devrait faire le tour du bloc au complet (un peu comme un rond-point) en tournant à droite.
Le risque de collision auto-bus ou bus-vélo serait trop élevé je crois.
Ne me lancez pas de roches, c’est ce que l’expérience dans de tels projets m’a appris. Un ingénieur doit signer les plans d’une voie réservée et je crois que c’est beaucoup plus facile (et moins coûteux) mettre des relâchements que gérer ce risque.
La véritable solution évidemment c’est de faire des voies réservées centrales où on élimine celui-ci. Sur Pie-IX, il y a des feux pour bus qui évitent justement ce conflit pour les virages à gauche.
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Je suis curieux de connaître ton opinion sur le genre d’intersection avec voie réservée qu’on retrouve par exemple au coin Sauvé/Acadie. Est-ce un compromis efficace? Il y a risque de conflit bus/voitures, mais au moins le bus n’est pas pris derrières les voitures lorsque le feu tourne au vert. Aussi, j’imagine que cette configuration est possible car l’arrêt se trouve après l’intersection.
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Ce n’est pas une voie digne d’un SRB, mais c’est définitivement une amélioration par rapport aux voies réservées redux auxquelles nous sommes habitués. Ça nécessite des routes assez larges, et ce n’est pas parfait, mais j’aimerais voir plus de ce compromis. Les arrêts devraient être après l’intersection autant que possible de toute façon.
Les voies réservées du SRB Pie-IX sont les seules voies réservées dignes de ce nom à Montréal, et quand on regarde l’impact sur la vitesse moyenne des bus on ne peut que souhaiter leur multiplication. Même au coût excessivement élevé payé pour ce projet*, la rapport coûts-bénéfices demeure très intéressant; après tout, la capacité du système est très élevée et le coût ne représente qu’une fraction d’un système comme le REM ou le métro.
*Même en excluant la reconstruction des infrastructures souterraines et des voies automobiles, ce sont tout de même plusieurs centaines de millions pour des voies légèrement colorées avec des abribus glorifiés! J’ai encore du mal à comprendre où cet argent est allé.
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Exact. C’est le meilleur compromis mais ça prend cette condition et une certaine largeur de rue.
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C’est définitivement mieux. Le problème c’est qu’à Montréal plusieurs rues n’ont pas l’espacé suffisant pour mettre une voie de virage à droite. La chaussée a 2 voies dans chaque direction dont une voie réservée pour les bus….
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En général, serait-il possible de créer davantage de barrières physiques pour séparer les voies réservées des voies automobiles? J’ai été surpris de constater que même pour le SRB Pie-IX il n’y a souvent pas de barrière, ce qui permet à un automobiliste distrait ou délinquant d’y empiéter et possiblement de ralentir les bus.
Question pour les utilisateurs: est-ce que les conflits d’usage sont problématiques à l’heure actuelle, ou c’est plutôt marginal? J’ai hâte de voir la situation cet hiver lorsque les démarcations au sol ne seront plus visibles.
J’imagine que l’absence de barrières physiques facilite le déneigement, mais ça ne devrait pas être une raison suffisante pour s’en priver lorsque pertinent. Les barrières amovibles ou temporaires sont aussi une possibilité, mais on se retrouve avec le même problème l’hiver.
Finalement, en attendant que les infrastructures des voies réservées s’améliorent, il serait intéressant de minimiser les zones partagées aux intersections et de doter les autobus de caméras pour émettre automatiquement des contraventions aux automobilistes qui n’ont pas d’affaires dans la voie réservée. Ce genre de système devrait être rentable assez rapidement!
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Je crois que la solution pour ce genre de cas est de :
- Supprimer le virage à gauche lorsqu’il ne reste que 2 voies de circulations
- Garder continue la voie d’autobus (pas de zone partagée)
- Programmer les feux de circulations pour que les autobus soient les premiers à sortir de l’intersection et que le virage à droite soit géré par un feu séparé. (ça évite les conflits d’usage avec ceux souhaitant tourner à droite et les autobus)
- Installer les arrêts après les intersections
- Avoir une asphalte colorée et des délinéateurs amovibles pour garder les voitures hors de la voie réservée
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Les travaux pour le prolongement des voies réservées sur Saint-Laurent vont bientôt débuter:
La STM a également mis à jour sur son site l’échéancier pour le début des travaux des différents projets de voies réservées jusqu’à la fin de l’année.
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Un jour, peut-être, la 55 aura une voie réservée là où ça compte vraiment
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Ça serait révolutionnaire!
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Ce coin est absolument mal foutu pour le vélo par contre. Est-ce qu’on roule à droite (dans la voie de virage à droite, même si on continue tout droit)? Dans la voie de bus? À gauche de la voie de bus? Je pense que la bonne réponse est qu’on ne peut simplement pas circuler sur Côte-Vertu en vélo. Est-ce que c’est logique en 2023 d’interdire la circulation en vélo sur une artère majeure comme Côte-Vertu, pour un secteur enclavé où il n’y a pas d’autres options?
Il faut repenser la cohabitation bus-vélo et prendre exemple sur le projet Henri-Bourassa où une voie séparée cyclable est prévu. Idéalement on aurait des SRB à gauche et des voies cyclables séparées à droite. Dans le cas d’un manque d’espace et quand le bus est en rive, il faudrait que les vélos puissent circuler dans la voie de bus. Les chauffeurs de la STM doivent changer leur mentalité à ce sujet. De plus en plus d’artères sont effectivement “fermées” à la circulation cycliste à cause de la multiplication des voies réservées. Je suis très soucieux par rapport à cette situation. Le TeC et le cyclisme devraient être des alliés, mais dans les faits les deux modes de transports se retrouvent souvent en conflit. On peut faire mieux!
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Mon petit côté “extrémiste” me fait dire qu’une vraie voie réservée bus ne devrait accueillir que des bus… Pour avoir circuler en vélo sur la voie bus sur Sherbrooke E, je confirme que l’expérience n’était de toute façon pas bonne. Alors oui on devrait séparer les différentes circulations (auto, bus, vélo) lorsque cela est possible.
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Lorsque c’est possible oui, mais les vélos devraient avoir le droit de rouler dedans quand même pour des raisons de sécurité. Quand il n’y as aucune alternative, c’est préférable par dessus le milieu de la chaussée ou le trottoir.
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Considérant que nos voies ne sont pas toutes des vraies voies (taxis autorisés et parfois autopartage, quelques heures par jour en semaine, etc) je dirais que oui en effet. Mais ça impacte le service de bus qui doit alors ralentir à cause de la présence de cyclistes (pas toujours possible de dépasser alors souvent le bus risque d’être coincé derrière un vélo)… Cela ne serait pas concevable sur la voie du SRB.
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Ça reste de l’annecdote, mais dans un de mes trajets je suis obligé de circuler sur une voie réservée. À cause que Saint-Léonard est construit comme de la m**de, j’ai le choix entre Viau et Provencher pour rentrer dans le quartier. Or, ces deux rues sont bordée par des voies réservées. C’est vraiment pas l’idéal, surtout quand je sais que je retient deux 439 et une 139 derrière moi.
J’ai aussi la possibilité de passer par Saint-Michel via la 22e et Everett, mais franchement les automobilistes de se secteur me font peur. Ils sont pressés, brûlent systématiquement leurs stop et “oublient” de mettre leur clignotant en changeant de voie.
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