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Québec vibrera aussi au rythme de son Rendez-vous naval

Par Paul-Robert Raymond, Le Soleil

3 juillet 2024 à 04h44

En 2012, le navire américain USS Whidbey Island était amarré au Port de Québec lors du troisième Rendez-vous naval. (Sgt Norm McLean/Forces armées canadiennes)

Avant que les premières notes du Festival d’été de Québec se fassent entendre jeudi, des sirènes de bateaux retentiront aux abords du fleuve. Comme c’est le cas avec les spectacles aériens, le sixième Rendez-vous naval de Québec (RVNQ) attirera son lot d’adeptes de navires militaires au Port de Québec, du 4 au 7 juillet.


Par ailleurs, on doit s’attendre à ce que ce soit un peu plus bruyant mercredi. Des échanges de coups de canon se feront alors entendre à deux moments de la journée. Ils souligneront l’arrivée de deux navires de la Marine royale canadienne au Port de Québec pour le RVNQ.

La dernière présentation du RVNQ a eu lieu en 2017. Les quatre premières éditions se sont tenues en 2008, en 2010, en 2012 et en 2014.



Durant cette sixième édition du RVNQ, des navires provenant des marines du Royaume-Uni (HMS Protector), de la France (FS Rhône) et des États-Unis (USS Carney) sont attendus. Ceux-ci, ainsi que deux autres navires canadiens pourront être visités.

Durant ces quatre jours, une foule d’activités sont prévues dont des expositions, des visites de navires, un défilé et des soirées festives. Toutes ces activités sont gratuites, sauf la Grande tablée et le cocktail-bénéfice Opération Neptune.

La musique fait également partie de la programmation, alors que l’Agora du Port de Québec présentera un hommage à Tom Petty et le spectacle Guitar Legends, jeudi après la cérémonie officielle d’ouverture. Également, le Terminal des croisières mettra à l’honneur le jazz, le chant des marins et le swing, jeudi, vendredi et samedi respectivement.

D’ailleurs, le RVNQ compte rappeler l’apport de la Marine royale canadienne lors du débarquement de Normandie, auquel on commémore le 80e anniversaire. Le Canada avait alors envoyé 109 navires et 10 000 marins qui se sont joints aux 7000 navires de l’armada des pays alliés.



Des défilés sont prévus au programme du sixième Rendez-vous naval de Québec. Sur la photo, la musique nationale de la Réserve navale en 2010. (David Lewis/Forces armées canadiennes)

Échanges de coups de canon

Plus en détail, des échanges de coups de canon entre navires et la Citadelle de Québec auront lieu à 13h30 et à 19h mercredi. Ceux-ci salueront respectivement l’arrivée du NCSM Fredericton et du NCSM William Hall de la Marine canadienne.

Ces salves d’honneur sont issues d’une vieille tradition navale. Elle servait autrefois aux navires de guerre afin qu’ils déchargent préventivement leurs canons avant l’amarrage dans un port. La pratique avait pour but de signaler l’intention pacifique des navires.

Sans danger pour la population, l’échange de tirs de salut sera initié par les navires de guerre à leur arrivée. Une réponse proviendra d’un obusier situé dans l’enceinte de la Citadelle. Ensuite, les navires et la Citadelle s’échangeront une salve alternée de cinq coups chacun. Au total, 10 coups avec un intervalle de 30 secondes entre chaque tir seront effectués.

Il sera possible pour la population d’observer les tirs de salut à partir des endroits qui ont une vue sur le fleuve Saint-Laurent. Que ce soit près de la Place royale, près des quais 21 et 22 ou à partir de Lévis.

L’exactitude des heures annoncées n’est pas garantie et est fonction des aléas des opérations maritimes. Enfin, le bruit des tirs en soirée (à 19h) pourrait voyager davantage et se faire entendre plus loin.

Pour plus d’informations sont disponibles sur le site Web du RVNQ.

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Au yeux de nombreux observateurs, il s’agissait du spectacle à ne pas manquer du 56e Festival d’été. Artiste de l’heure sur la planète, Post Malone a fait accourir les festivaliers vendredi et offert une prestation à la hauteur de cette réputation, sur les plaines d’Abraham, qui affichaient complet pour la première fois cette année.

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Post Malone, le coup du circuit du FEQ

Post Malone chante dans un nuage de fumée orangée.

Post Malone en spectacle au Festival d’été de Québec

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Publié à 1 h 50 HAE

Au yeux de nombreux observateurs, il s’agissait du spectacle à ne pas manquer du 56e Festival d’été. Artiste de l’heure sur la planète, Post Malone a fait accourir les festivaliers vendredi et offert une prestation à la hauteur de cette réputation, sur les plaines d’Abraham, qui affichaient complet pour la première fois cette année.

Ils étaient nombreux à attendre à l’entrée des Plaines dès 5 h vendredi matin, dans l’espoir d’assister de près à la performance de l’artiste américain de 29 ans, qui se produisait en exclusivité canadienne, à Québec.

Le petit groupe d’inconditionnels s’est rapidement agrandi au point de forcer les autorités du festival à devancer l’ouverture de l’entrée de la Croix du sacrifice et de la traditionnelle chicken run de 15 minutes, en début de soirée.

Au même moment, l’avion de l’artiste se posait à l’aéroport Jean-Lesage, où il a été aperçu dans son uniforme habituel : casquette et pyjama à carreaux. Et dans le temps de le dire, le Festival d’été annonçait que le site était bondé et qu’il devait le fermer pour assurer la sécurité des spectateurs.

Sur le coup de 21 h 30, on retrouvait finalement Post Malone sur scène, vêtu cette fois d’une chemise – qu’il ne garderait pas longtemps – et d’un jeans, verre de bière à la main et large sourire au visage, à la vue de la gigantesque foule qui l’attendait.

Deux violonistes et un violoncelliste.

Post Malone était accompagné d’un trio de cordes.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Précédé d’une intro instrumentale offerte par une section de cordes féminine, Austin Richard Post, comme il s’est lui-même présenté, est apparu sur scène au milieu d’une effusion pyrotechnique digne des Grands Feux Loto-Québec. Ce ne serait pas la dernière de la soirée.

D’abord, merci de me recevoir à nouveau dans cette belle ville! Merci d’être venu ce soir pour faire le party avec moi! Santé, ma bande d’enfoirés (motherfuckers)! a-t-il lancé, en levant son verre.

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Post Malone s’est dit prêt à faire la fête avec les gens de Québec.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Pour cette première visite au Québec en quatre ans, le natif de New York – qui a grandi au Texas – avait mitonné tout un programme aux sonorités rock, R&B, hip-hop et pop.

Puisant abondamment dans ses albums Stoney (2016), Beerbongs & Bentleys (2018) et Hollywood’s Bleeding (2019), il a proposé tous ses essentiels avec les Better Now, Psycho, Rockstar, Wow, Circles, I Like You, White Iverson, Sunflower et Had Some Help, sa récente collaboration avec Morgan Wallen.

Post Malone chante avec le sourire.

Des éclairages sophistiqués ont magnifié la performance de Post Malone.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

À son habitude, le charismatique musicien a également invité un spectateur, un certain Félix Bergeron, à prendre la guitare acoustique et à l’accompagner dans l’interprétation de la ballade Stay. Le jeune homme s’est bien acquitté de sa tâche et flottait sur un nuage après avoir partagé la scène avec son idole, à qui il a par ailleurs volé un égoportrait.

Spectaculaire scénographie

Appuyé par un imposant dispositif scénique alliant pyrotechnie, colonnes de feu, éclairages de pointe, projections vidéo, Post Malone ne s’est pas moqué du Festival d’été. Visuellement, ce spectacle sentait l’argent à plein nez. Mais c’est ce à quoi on s’attend d’un artiste de cette envergure, non?

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Post Malone a complètement pris le contrôle de l’immense scène des Plaines.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Tout n’était cependant pas parfait. Malone a lui-même admis avoir chanté quelques fausses notes, qu’il a attribuées à de nouveaux moniteurs intra-auriculaires (in-ear). Imperfection avouée, à demi pardonnée.

Post Malone, c’est un peu tout ça. Un artiste à la fois humble, unique et fédérateur, qui suscite une ferveur quasi religieuse chez ceux qui vibrent à sa musique. Un artiste qui amalgame un large spectre d’influences pour en faire quelque chose de mélancolique et lancinant qui, au final, porte sa signature musicale.

Post Malone fait un cœur avec ses mains au-dessus de sa tête.

Post Malone a remercier le public à de nombreuse reprise.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Mais aussi une sorte de bête de scène attachante qui, dans la même phrase, s’adresse aux spectateurs en les appelant mesdames et messieurs et mes enfoirés (motherfuckers). Qui se vautre dans la politesse et la gratitude, tout en abusant du mot en F. Qui fait preuve d’une grande sensibilité et parle ouvertement de son anxiété, de ses difficultés à socialiser.

Et ce faisant, Post Malone trouve écho chez monsieur et madame Tout-le-monde. Et au final, c’est peut-être ce qui explique le mieux son succès. Un gros coup du Festival d’été!

Post Malone regarde vers la caméra.

Post Malone trouve écho chez monsieur et madame Tout-le-monde.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Jessie Murph, l’écorchée

Après la prestation léchée de Valley, la pop rebelle de Jessie Murph faisait l’effet d’une claque, en milieu de programme. La jeune Américaine de 19 ans, à l’allure à mi-chemin entre Avril Lavigne et Billie Eilish, tape dans une tout autre palette d’émotions.

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Jessie Murph est entrée sur scène avec un large sourire devant l’imposante foule des Plaines.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Moins lisse que la formation qui l’a précédée, l’autrice-compositrice-interprète puise à plusieurs sources d’inspiration musicales – le R&B, le hip hop, le country et la pop – pour concocter une proposition éclectique lui permettant de s’exprimer toute la gamme de ses émotions.

Avec sa voix un brin nasale et immature, dont elle joue habilement (trop?) des inflexions, la jeune écorchée chante le rejet des conventions dans le sud des États-Unis où elle a grandi.

Jessie Murph regarde par dessus ses lunettes de soleil.

Jessie Murph était visiblement étonnée par l’importance du public sur les Plaines.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Visiblement intimidée par le gigantisme des plaines d’Abraham, le regard inquiet, elle a admis d’entrée de jeu : C’est la plus grande foule devant laquelle elle ait jamais chanté!

Il a fallu encore quelques titres avant que les nerfs cèdent la place au confort, et par le fait même à l’émotion. Une reprise réussie de S&M de Rihanna a également réveillé une foule qui n’en avait visiblement que pour la tête d’affiche de la soirée.

Jessie Murph et ses musiciens

Jessie Murph était accompagnée trois musiciens et deux choristes.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

La jeune artiste a néanmoins continué à livrer la marchandise, notamment avec la mémorable Pray, terminant sa prestation avec l’interprétation coup de poing de Son of a Bitch, qu’elle a chantée un bâton de baseball – personnalisé avec des cristaux, svp – à la main.

Avec un plus d’assurance et d’expérience, Jessie Murph pourrait facilement exploser sur la scène musicale, comme elle l’a d’abord fait sur TikTok et YouTube. Seul le temps le dira!

Jessie Murph chante

La chanteuse a montré à plusieurs occasions le potentiel de sa voix.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Valley à explorer!

En nomination pour le Juno du groupe de l’année en 2022, la formation torontoise Valley demeure plutôt confidentielle de ce côté-ci du ROC. La proposition du trio formé du chanteur et guitariste Rob Laska, du bassiste et claviériste Alex Dimauro et de la batteuse et chanteuse Karah James a pourtant de quoi séduire!

Le groupe Valley se donne en spectacle.

Le trio torontois Valley était accompagné d’un guitariste supplémentaire sur scène.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Avec sa pop-rock ensoleillée, la formation augmentée d’un guitariste sur scène a rapidement convaincu les adeptes de Post Malone de lui prêter l’oreille, ces derniers répondant même spontanément à ses hymnes fédérateurs en battant la mesure des bras.

Que ce soit dans Lost In Translation, pièce-titre du troisième album du groupe, ou encore dans Break For You, le chanteur Rob Laska se promène habilement entre la voix de tête et le falsetto, ce qui explique sûrement la comparaison avec Coldplay, qui s’arrête toutefois là.

Rob Laska lève le bras en chantant.

Le chanteur de Valley, Rob Laska

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Plus générique que celle de la formation britannique, la musique du trio, qui met la mélodie à l’avant, possède néanmoins tout ce qu’il faut pour se frayer un chemin sur les ondes radiophoniques, avec des titres comme Have A Good Summer (without me) et Bass Players’ Brother notamment.

Alex Dimauro joue de la basse en chantant.

Le bassiste et claviériste de Valley, Alex Dimauro

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Sur scène, les Torontois ont rapidement établi une bonne connexion avec le public, sortant tous les trucs du métier. En français et en anglais, Laska a qualifié Québec de l’une des plus belles places au monde et s’est dit Québécois par procuration parce que la famille de sa petite amie provient de la Belle Province. Quant au bassiste Alex Dimauro, il n’a pas hésité à enfiler un chandail des Nordiques pour gagner la faveur des festivaliers. Des astuces vieilles comme le monde, mais qui ont quand même eu le mérite de les avoir rendus sympathiques!

Karah James joue de la batterie en chantant.

La batteuse de Valley, Karah James

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

On venait ici quand on était jeunes. C’était un rêve de jouer à Québec. Merci d’être arrivés tôt! On se revoit le 12 novembre! a conclu le chanteur, dont le groupe sera alors à l’affiche du Grizzly Fuzz.

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Terrasses pleines à craquer, fort achalandage dans les hôtels, commerces bondés : cette année, le Festival d’été de Québec (FEQ) a généré des retombées économiques « majeures » qui pourraient même battre des records.

L’événement a attiré 1,5 million de visiteurs à Québec cette année, dont 35 % de l’extérieur de la région. L’afflux de touristes a généré près de 200 000 nuitées à l’hôtel alors que les dépenses touristiques pourraient dépasser les 107 millions de dollars.

Résumé

FEQ : des retombées économiques majeures… qui se font surtout sentir en Haute-Ville

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Le Téléjournal Québec

FEQ : des retombées économiques majeures … qui se ressentent surtout en Haute-Ville

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Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Publié hier à 16 h 32 HAEMis à jour hier à 16 h 55 HAE

Terrasses pleines à craquer, fort achalandage dans les hôtels, commerces bondés : cette année, le Festival d’été de Québec (FEQ) a généré des retombées économiques « majeures » qui pourraient même battre des records.

L’événement a attiré 1,5 million de visiteurs à Québec cette année, dont 35 % de l’extérieur de la région. L’afflux de touristes a généré près de 200 000 nuitées à l’hôtel alors que les dépenses touristiques pourraient dépasser les 107 millions de dollars.

C’est en croissance et on est très confiants que les dépenses touristiques vont battre des records, souligne le directeur général de Destination Québec Cité, Robert Mercure, qui s’attend à de belles surprises lorsque viendra le temps de compiler toutes les retombées économiques du Festival.

Robert Mercure devant la place Royale à Québec.

Le directeur général de Destination Québec Cité, Robert Mercure, note que le Festival d’été de Québec permet à cette ville de rayonner à l’étranger.

Photo : Radio-Canada

Des commerçants de la Haute-Ville rencontrés par Radio-Canada confirment qu’ils font de bonnes affaires durant les festivités.

Le restaurant Le Cochon dingue de la rue Saint-Jean est passé bien près d’enregistrer la meilleure soirée de son histoire samedi lorsque 480 clients ont été servis en marge du spectacle de J Balvin sur les plaines d’Abraham.

Une femme dans les airs au-dessus d'une foule.

La soirée de samedi a été lucrative, selon les commerçants.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Ce sont de très grosses semaines pour nous. C’est vraiment le fun, il y a beaucoup de clients, beaucoup de touristes. Ça roule, on est vraiment contents, a témoigné Nathan Charles, serveur à ce restaurant.

Coline Humbert, maître d’hôtel au Bistro Hortus, assure que ce restaurant a connu de très belles soirées, bien qu’il ne s’agisse pas d’un achalandage record.

J’entends juste des éloges des hôteliers, des restaurateurs, des commerçants. Tout le monde est super content. Il y a vraiment une belle énergie en ville.

Une citation de Robert Mercure, directeur général de Destination Québec Cité

Bilan moins rose dans la Basse-Ville

Du côté de la Basse-Ville, plusieurs commerçants peinent toutefois à faire de bonnes affaires malgré l’afflux de touristes à Québec. Bien qu’ils notent une hausse de l’achalandage durant la journée, le secteur se vide le soir, font-ils observer. Ils déplorent le fait que le FEQ n’offre plus de spectacles ni d’animation dans la Basse-Ville.

Au restaurant Le 101, situé dans le quartier Saint-Roch, la direction a même pris la décision de fermer ses portes en soirée durant le FEQ. Les pertes financières ont été trop élevées les années précédentes pour que cet établissement reste ouvert, explique le chef et propriétaire Charles Gignac.

Fermer un restaurant, c’est très compliqué, mais on pense que c’était la bonne décision, parce que le quartier manque de vivacité pendant cette période-là, évoque-t-il.

Charles Gignac dans la salle de son restaurant.

Le chef du 101, Charles Gignac, a pris la décision de fermer les portes de son restaurant durant le Festival d’été de Québec.

Photo : Radio-Canada / Alexandre Painchaud

Pour illustrer l’ampleur de la baisse d’achalandage, Charles Gignac indique que son restaurant, qui peut offrir une trentaine de couverts un vendredi soir, se retrouvait à ne servir qu’une poignée de clients lors d’une soirée du Festival d’été de Québec.

Le quartier manque vraiment de vie et il n’y a aucun consommateur. La rue est complètement déserte. À partir de 17 h, le quartier se vide et il n’y a aucune animation, se désole le chef.

Même son de cloche de la part de la copropriétaire du Tequila Lounge, installé depuis neuf ans sur la rue Saint-Joseph. Malgré des promotions, ce restaurant-bar note une forte chute de l’affluence de la clientèle.

Les ventes baissent. L’achalandage est beaucoup moindre, donc on le ressent. […] J’ai des ventes actuellement qui ressemblent à celles du mois d’octobre, relate Ariane Robitaille.

Ariane Robitaille devant le Tequila Lounge.

La copropriétaire du Tequila Lounge, Ariane Robitaille, note chaque année une baisse substantielle de l’achalandage à son restaurant-bar durant le Festival d’été de Québec.

Photo : Radio-Canada / Alexandre Painchaud

Le Tequila Lounge avait fermé ses portes par le passé durant le FEQ, mais il a pris le pari de rester ouvert cette année. Ariane Robitaille est déjà en mesure de le confirmer : comme les résultats ne sont pas au rendez-vous, les employés seront en vacances l’an prochain durant les festivités.

Bien qu’il remarque une augmentation de la fréquentation le jour, Mickaël Gauvin-Latulippe, copropriétaire de Ma Station Café, dans le quartier Saint-Sauveur, note également une baisse de l’achalandage en soirée.

On essaie de se serrer les coudes, de trouver une formule pour amener le monde en Basse-Ville après le FEQ, expose-t-il.

De son côté, la directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) Saint-Sauveur, Nadia Reghai Gagnon, estime que le problème est moins visible que l’an dernier, surtout durant la journée.

Je pense que les gens viennent prendre un petit café, se détendre, se balader dans le quartier, et après, ils vont au Festival d’été, mentionne-t-elle.

Le FEQ ne prévoit pas à court terme de ramener des spectacles dans le quartier Saint-Roch, préférant concentrer toutes ses activités dans un même secteur. Le directeur général de BleuFeu, Nicolas Racine, rappelle toutefois que le festival St-Roch XP attirera de nombreux amateurs de musique dans la Basse-Ville au mois de septembre.

C’est une bonne manière pour nous de participer au développement du quartier. C’est plus qu’une fête de quartier : c’est en train de devenir un festival important, a commenté Nicolas Racine.

Avec la collaboration d’Alexandre Painchaud, de Louis-Simon Lapointe, de Philippe L’Heureux et de Gabrielle Morissette

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Imaginez que vous êtes à la recherche d’un trésor inestimable dans les rues du Vieux-Québec… Les Fêtes de la Nouvelle-France vous proposent l’aventure dès aujourd’hui avec le défi Sac-à-dos évasion.

Résumé

Devenez archéologue amateur grâce aux Fêtes de la Nouvelle-France

Par Philippe Marier-Verret, Le Soleil

16 juillet 2024 à 15h45|

Mis à jour le16 juillet 2024 à 16h50

Les Fêtes de la Nouvelle-France vous proposent une nouvelle activité inspirée des populaires jeux d'évasion.|800x0

Les Fêtes de la Nouvelle-France vous proposent une nouvelle activité inspirée des populaires jeux d’évasion. (L’Îlot des Palais)

Imaginez que vous êtes à la recherche d’un trésor inestimable dans les rues du Vieux-Québec… Les Fêtes de la Nouvelle-France vous proposent l’aventure dès aujourd’hui avec le défi Sac-à-dos évasion.


Le trésor du dernier intendant est une activité inspirée des populaires jeux d’évasion.

Jusqu’au 31 octobre, familles et amis sont invités à récupérer un sac à dos cadenassé à l’Îlot des Palais situé dans le Vieux-Québec. À la manière d’un jeu d’évasion, les participants devront ouvrir les nombreuses pochettes du sac en résolvant des énigmes liées à différents lieux historiques.



Le sac à dos cadenassé du défi évasion comprend plusieurs outils archéologiques ainsi qu’un livret d’instructions pour compléter le parcours. (Philippe Marier-Verret/Le Soleil)

Cette activité ludique immersive permettra aux joueurs d’en apprendre plus sur l’archéologie et l’histoire de la Ville de Québec tout en découvrant l’Îlot des Palais.

Le magot de Bigot

Le but de ce jeu d’évasion est simple : suivre une archéologue, Denise Laflamme, qui aurait consacré sa carrière à la recherche du trésor caché de François Bigot, le dernier intendant de la Nouvelle-France.


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«À la fin de la Nouvelle-France, le bruit court que l’intendant François Bigot a amassé une immense fortune et que sa mauvaise gestion a contribué à faire tomber la colonie», précise Alex Tremblay-Lamarche, directeur général de l’Îlot des Palais et de la Société du patrimoine urbain de Québec.

Le directeur général de l’Îlot des Palais et de la Société du patrimoine urbain de Québec, Alex Tremblay-Lamarche. (Philippe Marier-Verret/Le Soleil)

Peu avant la chute de la Nouvelle-France, plusieurs nobles ou bourgeois enterrent leurs objets de valeur pour les mettre à l’abri, mentionne Tremblay-Lamarche. Visiblement, l’intendant Bigot, qui a occupé l’Îlot des Palais, est l’un d’entre eux.

À partir de cet épisode, le public est donc invité à imiter les chercheurs de trésors pour découvrir le magot de Bigot. Outre l’Îlot des Palais, les participants sont également attendus au Monastère des Augustines, à la Redoute dauphine, aux Nouvelles-Casernes et au parc Montmorency.

Le livret contenu dans le sac rappelle les livres dont vous êtes le héros. (Philippe Marier-Verret/Le Soleil)

Équipés de «vrai» matériel archéologique prêté par le Laboratoire d’archéologie de l’Université Laval, les joueurs doivent ainsi suivre les indications fournies dans un livret, qui rappelle sans doute les livres dont vous êtes le héros.

Le jeu a été conçu par Freemick aventure, une entreprise spécialisée en conception d’expériences ludiques.

Décloisonner l’histoire

Cette nouveauté s’inscrit dans la volonté des Fêtes de la Nouvelle-France de «déborder du cadre des quatre jours de l’événement et de démocratiser la manière de transmettre l’histoire », explique, emballé, le directeur de la programmation, Jérôme Déchêne.

Le directeur de la programmation des Fêtes de la Nouvelle-France, Jérôme Déchêne. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Deux versions du défi sac à dos évasion sont proposées au public. La première est familiale et dure 1 h 30. La seconde, d’une durée de 2 h 30, s’adresse aux joueurs plus motivés.

Les participants doivent se procurer le sac à l’îlot des Palais au coût de 50 $. Le sac est aussi offert à moitié prix aux festivaliers possédant le Médaillon-décrypteur.

Le Médaillon-décrypteur est vendu en quantité limitée au coût de 18$ et donne accès aux différents sites tout au long des festivités.

Les Fêtes de la Nouvelle-France se dérouleront du 1er ou 4 août. L’Îlôt des Palais est situé au 8, rue Vallière.

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La hausse du coût de la vie force de nombreux Québécois à adapter leurs plans en vue des vacances estivales. Malgré le contexte économique difficile, la ville de Québec devrait tirer son épingle du jeu auprès des touristes d’ici et d’ailleurs cet été.

La région de Québec se situe au premier rang dans les intentions de voyage des touristes québécois durant les vacances de la construction, selon le plus récent sondage du ministère du Tourisme. Elle demeure également une destination prisée par les touristes internationaux, notamment les Français et les Américains.

Résumé

Tourisme : Québec tire son épingle du jeu, malgré l’inflation

Des touristes déambulent devant des bâtiments historiques en pierres.

Les hôtels du centre-ville de Québec observent un taux d’occupation dépassant les 80 % durant les vacances de la construction. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Laurie Dufresne

Publié à 6 h 03 HAE

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Fonctionnalité à l’essai

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

Nouveau!

La synthèse vocale, basée sur l’intelligence artificielle, permet de générer un texte parlé à partir d’un texte écrit.

La hausse du coût de la vie force de nombreux Québécois à adapter leurs plans en vue des vacances estivales. Malgré le contexte économique difficile, la ville de Québec devrait tirer son épingle du jeu auprès des touristes d’ici et d’ailleurs cet été.

La région de Québec se situe au premier rang dans les intentions de voyage des touristes québécois durant les vacances de la construction, selon le plus récent sondage du ministère du Tourisme. Elle demeure également une destination prisée par les touristes internationaux, notamment les Français et les Américains.

Destination Québec Cité note un taux de réservation supérieur à l’an dernier dans les livres des hôteliers, alors que certaines nuitées pourraient atteindre les 90 % d’occupation dans les prochaines semaines.

Malgré ces données encourageantes, l’inflation se fait grandement sentir dans la planification des vacances. Un sondage de CAA-Québec réalisé ce printemps démontre que le prix est le principal facteur influençant le choix de la destination des Québécois pour leurs vacances.

Les gens vont aller un peu moins loin, vont faire moins de kilométrage pour se rendre dans une destination. […] Les gens vont privilégier aussi des activités qui sont gratuites ou moins chères, explique le porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa, en entrevue à Radio-Canada.

AILLEURS SUR INFO : Panne majeure de Microsoft : « C’est probablement une erreur humaine »

Le directeur général de Destination Québec Cité, Robert Mercure, observe également que la hausse du coût de la vie a un impact sur les habitudes des vacanciers.

Robert Mercure à la place Royale.

Le directeur général de Direction Québec Cité, Robert Mercure

Photo : Radio-Canada

On sent une hésitation. Les gens sont sensibles à propos des prix. […] Les gens regardent les forfaits disponibles, regardent les options. Les gens font attention, témoigne-t-il.

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À la dernière minute

Destination Québec Cité constate que les touristes prennent l’habitude de réserver leur séjour de plus en plus tardivement, une tendance qui se manifeste depuis la pandémie.

Ça sort très fort que c’est de plus en plus à la dernière minute. Les gens veulent regarder ce qu’il se passe avec la météo, souligne Robert Mercure.

Des touristes circulent devant des terrasses et les portes de commerces. Au-dessus de leurs têtes, des dizaines de parapluies colorés sont installés en guise de décoration.

Destination Québec Cité constate que les touristes prennent l’habitude de réserver leur séjour à la dernière minute. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Laurie Dufresne

À lire aussi :

Même son de cloche du côté de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ). Sa présidente, Sarah Côté, estime que les vacanciers attendent de connaître les prévisions météorologiques et d’en savoir plus sur les activités offertes avant de confirmer leur réservation.

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Les semaines de la construction, avec les voyageurs intra-Québec, ce sont souvent des réservations à la dernière minute, qu’on appelle maintenant à la dernière seconde. […] On est confiant que les réservations devraient continuer à rentrer pour les prochaines semaines, espère celle qui est également directrice générale de l’Hôtel Le Germain Québec.

Les hôtels du centre-ville de Québec observent un taux d’occupation dépassant les 80 % durant les vacances de la construction. En périphérie, on parle plutôt d’un taux d’occupation se situant entre 50 à 60 %, selon les prévisions de l’AHRQ.

Sarah Côté croit que l’offre diversifiée de la région de Québec lui permet de se démarquer par rapport à d’autres destinations.

On est en mesure d’accueillir les gens pour tous les budgets et peu importe la raison du séjour. On a des opportunités pour les familles, les couples, les voyageurs seuls qui veulent venir passer un beau week-end, il y a des offres pour toutes les bourses et tous les types de voyageurs. On est une destination où il y a beaucoup à faire, conclut-elle.

Avec les informations de Marie-Pier Mercier

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Le parc de l’Esplanade sera grouillant d’activités durant les Fêtes de la Nouvelle-France, du 1er au 4 août. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’on pourra rencontrer le clan Racine, qui compte une dizaine de membres d’une même famille de Québec, tous passionnés d’histoire.

Résumé

Les Fêtes de la Nouvelle-France sur trois générations

La famille Racine en costume d'époque de la Nouvelle-France.

La famille Racine photographiée avant les Fêtes de la Nouvelle-France de 2024

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Publié hier à 18 h 13 HAE

Le parc de l’Esplanade sera grouillant d’activités durant les Fêtes de la Nouvelle-France, du 1er au 4 août. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’on pourra rencontrer le clan Racine, qui compte une dizaine de membres d’une même famille de Québec, tous passionnés d’histoire.

Une foule de coupures de presse, de photographies et de carnets de chants traditionnels sont éparpillés sur la table à dîner de Carol Racine et de Rachel St-Gelais, en ce beau jour de juillet où nous les rencontrons. C’est que tous deux incarnent leurs ancêtres aux Fêtes de la Nouvelle-France, depuis la première année de l’événement, en 1997. Et, ils ne manquent pas de souvenirs sur papier, mais aussi dans la tête et le cœur.

Les premiers 1000 habitants qui ont fait des familles, on est là-dedans. Moi, c’est Étienne Racine. C’est vraiment l’ancêtre de toutes les Racine d’Amérique. La mère Racine, elle, joue Marguerite Martin. Et nos filles et nos gendres viennent s’amuser à jouer des vrais personnages. On est trois générations, explique fièrement le patriarche de la famille.

Ce couple féru d’histoire a su transmettre sa passion à ses enfants, puis à ses petits-enfants.

Andréanne Racine, son fils et Rachel St-Gelais vêtus de vêtements d'époque.

Andréanne Racine, un de ses fils, et Rachel St-Gelais, en 2003.

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

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Andréanne, quand elle a manqué [les Fêtes de la Nouvelle-France], c’est parce qu’elle accouchait de ses garçons, souligne Carol Racine à propos de sa fille aînée. Son gendre, Martin Gaudreault, était déjà impliqué, en 1998, quand la famille Racine a proposé aux organisateurs des Fêtes de faire découvrir au grand public le foulage d’étoffe. Une longue auge de 12 pieds, fabriquée pour l’occasion, accueillait les tissus pour cette activité de groupe.

On faisait participer les gens en chantant parce que c’était ça le truc quand ils se réunissaient pour faire le foulage d’étoffe. Parce que c’est ça qu’ils faisaient à l’époque. Toute la communauté se réunissait pour avoir accès à leurs tissus, explique Martin Gaudreault.

Montage photos de l'activité de foulage d'étoffe.

Souvenirs de l’activité de foulage d’étoffe, aux Fêtes de la Nouvelle-France, en 1998

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Au fil des ans, plusieurs amis de la famille Racine provenant de différentes régions du Québec se sont joints à la famille afin d’en grossir les rangs et d’interpréter divers personnages. Ensemble, ils forment le clan Racine.

On a 4 ou 5 familles qui se sont ajoutées avec nous autres. Ce qui fait le clan. Et ils ont des enfants, raconte Rachel St-Gelais en nous montrant une petite tunique qu’ont portée les poupons du clan, certaines années durant les Fêtes.

Des dés sont posés sur une table.

Reproduction d’un jeu de dés anciens

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Jeux de dés, bilboquets… Les Racine sont reconnus pour aimer partager leur plaisir de jouer. Ce sont également eux qui, il y a quelques années, ont proposé d’intégrer le jeu de la Cordelle aux Fêtes de la Nouvelle-France.

Effectivement, c’est une initiative du clan Racine. [Les bénévoles d’animation], ce sont des gens qui sont vraiment des fanatiques d’histoire, qui arrivent avec de bonnes idées, et qui nous amènent de nouvelles idées chaque année. […] Nous, on a quelqu’un au niveau de la programmation qui va s’assurer avec eux du sujet qui va être traité cette année. Est-ce que c’est cohérent avec les autres animations, puis tout ça? Mais ce sont vraiment des gens qui arrivent déjà avec une très bonne base, souligne Jérôme Déchêne, directeur de la programmation des Fêtes de la Nouvelle-France.

Deux hommes qui fument la pipe et une dame qui sourit.

Les Racine expliquent la fabrication de pipes artisanales d’époque durant les Fêtes de la Nouvelle-France.

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

La fabrication de pipes anciennes est un sujet qui n’a pas de grand secret pour les Racine. D’ailleurs, plusieurs hommes du clan avouent fumer uniquement durant les Fêtes, en utilisant leurs propres pipes artisanales fabriquées avec des matériaux locaux.

Les premiers colons se sont établis dans la Côte-de-Beaupré. Et, sur la Côte-de-Beaupré, il y a quoi? Il y a ce qu’on appelle le bois d’ombre. Et on travaille avec de la roche calcaire parce qu’on est sur le long du cap, et c’est la roche qu’on a partout, explique Martin Gaudreault.

Moi, ma partie à moi, c’est celle où on parle de nourriture, souligne Andréanne Racine. Qu’est-ce qu’on mangeait en Nouvelle-France, ce qu’on mange encore maintenant, ou ce qui est différent. Je parle beaucoup de ces choses-là.

Carol Racine tient un dessin dans ses mains.

Carol Racine avec un dessin souvenir de lui et sa femme costumés pour les Fêtes de la Nouvelle-France.

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Le clan Racine fait partie des quelque 115 bénévoles d’animation des Fêtes de la Nouvelle-France. Leur bonheur de parler d’histoire se ressent également dans des spectacles de chants qu’ils aiment offrir en famille.

La jeune Évanie Côté-Racine, 8 ans, chantera notamment la traditionnelle Ne pleure pas, Jeannette à l’Auberge du Corsaire située au parc de l’Esplanade durant les Fêtes de la Nouvelle-France.

Je suis devenue super à l’aise avec le spectacle. Je trouve ça cool parce qu’on passe du temps en famille ensemble, exprime Évanie.

Carol Racine, bien entouré de tout son clan, nourrit sa flamme pour les Fêtes de la Nouvelle-France depuis plus de 25 ans. Tout le monde qui vient nous voir, qui nous connaît et qui nous cherche sur le site, demande: “qu’est-ce qui fait que vous continuez à avoir du plaisir?” Bien simple : tant que les gens vont aimer l’histoire, et que moi, je vais avoir du plaisir à rencontrer des visiteurs des Fêtes, on va venir encore vous voir, conclut-il.

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=103718&type=bien

Impossible d’aller aux toilettes à la Place-Royale sans tomber nez à nez avec un code QR. Autour des rouleaux de papiers toilette et du savon à main, les visiteurs du Vieux-Québec seront sensibilisés au tourisme de masse et à la beauté de Québec… au-delà de son château et de ses boutiques cadeaux.

Résumé

Des toilettes publiques pour disperser les touristes à Québec

Par Gabrielle Pichette, Le Soleil et Émilie Pelletier, Le Soleil

2 août 2024 à 04h00

Destination Québec cité a choisi les toilettes publiques de la Maison Robert-Pagé pour inciter les visiteurs à explorer la capitale hors du centre-ville.|800x533.3333333333334

Destination Québec cité a choisi les toilettes publiques de la Maison Robert-Pagé pour inciter les visiteurs à explorer la capitale hors du centre-ville. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Impossible d’aller aux toilettes à la Place-Royale sans tomber nez à nez avec un code QR. Autour des rouleaux de papiers toilette et du savon à main, les visiteurs du Vieux-Québec seront sensibilisés au tourisme de masse et à la beauté de Québec… au-delà de son château et de ses boutiques cadeaux.


«On fait des projets pilotes comme celui-là pour encourager les gens à prolonger leurs séjours et aller explorer d’autres endroits en ville ou dans la région», explique Robert Mercure, directeur général de Destination Québec cité.

Alors que la saison touristique roule à plein régime, Destination Québec cité lance une initiative pour faire découvrir l’ensemble de la région de la capitale à ses visiteurs.



Et l’organisation a choisi nul autre que des toilettes publiques pour installer sa campagne.

Jusqu’au 2 septembre, Destination Québec cité invite les visiteurs à «sortir des sentiers battus» à l’aide de nouveaux codes QR à scanner, affichés dans les toilettes de la Maison Robert-Pagé.

Destination Québec cité suggère aux visiteurs d’explorer Portneuf et la Côte-de-Beaupré, notamment. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Les codes QR redirigent les visiteurs sur la plateforme Explore Québec cité, lancée l’été dernier, qui regroupe les attraits touristiques de la ville, de son centre jusque dans ses périphéries.

«Beaucoup de monde visite les toilettes, on voyait ça comme un beau projet pilote pour tester la communication avec les clients.»

— Robert Mercure

Le fort achalandage de la Place-Royale a facilité le choix de l’emplacement. «Il y a beaucoup de places dans le Vieux-Québec qui sont sous-visitées, les gens vont naturellement aller sur la Place-Royale», souligne M. Mercure.

En plus des codes QR, du personnel sera sur les lieux de 8 h à 20 h pour accueillir les visiteurs afin d’agrémenter leur expérience et de leur conseiller de nouveaux lieux à découvrir.

Difficulté à circuler

Pour bien explorer les différents quartiers de la capitale, il faut se déplacer. Déplacements qui s’avèrent parfois difficiles, selon le directeur de la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec, Xavier Bernier-Prévost. «Quand les gens arrivent avec les croisières en Basse-Ville, c’est difficile de monter.»

À l’aube de la période des croisières, M. Bernier-Prévost s’inquiète de l’impact des masses touristiques sur le Vieux-Québec. Il estime que durant cette période «les masses de personnes sont aux mêmes endroits, notamment dans le Petit Champlain et la Place-Royale».

La Maison Robert-Paré sur la Place-Royale est le lieu de prédilection pour la nouvelle offensive de Destination Québec cité. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

«Il y a la possibilité de rendre ça moins difficile pour les résidents en faisant en sorte que les touristes circulent mieux dans le Vieux-Québec», suggère le directeur général de la SDC du Vieux-Québec.

Prolonger les séjours

Motiver les gens à explorer la ville en entier, oui, mais pour de plus longs séjours, souhaite surtout le directeur général de Destination Québec cité, Robert Mercure.

Xavier Bernier-Prévost estime quant à lui qu’il faut «travailler à ce que les touristes viennent dans le Vieux-Québec douze mois par année et pas seulement quelques mois».

La haute saison, de juin à septembre, ne serait pas suffisante pour les commerçants, selon lui. Même esprit décrit par Destination Québec cité qui mise sur l’importance de prolonger les séjours, de bien explorer la région, et ce, avec plus d’activités.



Entre habiter et visiter

L’initiative de Destination Québec cité pour favoriser un achalandage équilibré dans la région et renforcer l’attractivité des quartiers en périphérie du Vieux-Québec tombe à point nommé.

D’ici quelques semaines à peine, les bateaux de croisière amarrés au port de Québec feront descendre les touristes par centaines dans la capitale. Comme tous les ans, les boutiques du quartier historique grouilleront de visiteurs.

Il y a déjà plusieurs années que l’ancien office de tourisme travaille à disperser les masses de touristes géographiquement et à longueur d’année, dans une volonté avouée d’améliorer leur expérience.

«Quand il y a trop de monde, c’est perdant pour tout le monde. Les touristes sont frustrés, les résidents ne sont certainement pas de bonne humeur et même les commerçants, on a des commentaires. On ne veut pas ça», confirmait le directeur général de Destination Québec cité, Robert Mercure, en pleine reprise postpandémique, en 2022.

Pas autant que dans certaines villes d’Europe, certes, la question du «surtourisme» revient ponctuellement à Québec.

Destination Québec cité s’est toujours dite «très alignée» avec la volonté du maire de Québec d’éviter un achalandage trop important au cœur de la capitale.

Bruno Marchand s’est lui-même inquiété publiquement il y a deux ans de voir le Vieux-Québec être victime de «surtourisme».


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Marchand souhaite gérer le «surtourisme» dans le Vieux-Québec
conférence Programmation Fêtes de la Nouvelle-France Bruno Marchand maire

Face à un déséquilibre entre la fonction résidentielle du quartier et le tourisme, le maire avait promis dès la campagne électorale de 2021 de protéger le quartier historique d’être transformé en «Walt Disney de carton» et de ramener 500 résidents dans les fortifications du Vieux-Québec. Fort d’un plan de match déposé au printemps 2022, il estimait pouvoir y parvenir dans un premier mandat.

En 2020, on comptait seulement 4800 résidents dans le Vieux-Québec pour plus de 5 millions de touristes par année.

J’espère qu’ils m’ont ajouté dans leurs statistiques :rofl:

Résumé

Le nombre d’emprunts de documents explose à la bibliothèque Gabrielle-Roy

Des employés de la bibliothèque Gabrielle-Roy s'apprêtaient à accueillir les usagers, jeudi matin.

La bibliothèque a rouvert ses portes le 12 mars, en plein conflit de travail de ses employés. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière

Publié à 10 h 01 HAE

Les usagers ont emprunté 69,3 % plus de documents à la bibliothèque Gabrielle-Roy en juillet 2024 par rapport à la même période l’an dernier. Toutefois, le nombre total de prêts a baissé pour la même période sur l’ensemble du réseau des bibliothèques.

Est-ce la joie de retrouver la bibliothèque Gabrielle-Roy entièrement rénovée ou celle de voir la ligne de piquetage se retirer? Une chose est sûre, les citoyens ont fait beaucoup plus d’emprunts à leur bibliothèque de Saint-Roch cet été que l’an dernier.

Il faut dire qu’avant sa réouverture le 12 mars, les citoyens du secteur devaient plutôt se rendre au Centre récréatif Saint-Roch, où les documents de la bibliothèque Gabrielle-Roy avaient été déménagés.

Il y ont ainsi fait 30 892 emprunts en juillet 2024, et 18 251 emprunts en juillet 2023, ce qui représente une hausse de 69,3 %.

Pour le mois de juin toutefois, les emprunts sont passés de 17 826 en 2023 à 14 974 en 2024, soit une baisse de 16 %.

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La Ville de Québec l’attribue notamment au fait que pour la majorité du mois de juin, la bibliothèque était ouverte avec un horaire réduit, en raison du conflit de travail qui opposait la majorité des employés du réseau des bibliothèques à leur employeur, l’Institut canadien de Québec.

Légère baisse des emprunts dans le réseau en juillet

Le nombre de prêts pour l’ensemble du réseau a toutefois légèrement diminué en juillet, mois qui marquait un retour à la normale dans le réseau.

Ainsi, en juillet 2023, on comptabilisait 355 265 prêts, comparativement à 343 781 pour la même période en 2024. C’est une baisse de 3,2 %.

Et puisque la réouverture de l’ensemble des bibliothèques du réseau n’a eu lieu que le 27 juin, les prêts en ont souffert.

En effet, il n’y a eu que 101 330 emprunts dans le réseau en juin 2024, comparativement à 329 296 en juin 2023. C’est une baisse de 69,2 %.

Les prêts avaient aussi connu une baisse significative de 84,6 % lors des trois premiers mois de la grève des employés, alors que seules trois bibliothèques étaient ouvertes avec un horaire réduit.

Résumé

Le Vieux-Québec pris d’assaut par les arts de la rue

Par Philippe Chabot, Le Soleil

13 octobre 2024 à 11h55|

Mis à jour le13 octobre 2024 à 12h03

Réverbère, le tout nouvel événement gratuit de la Ville de Québec, en met plein la vue aux passants et visiteurs.|800x533.1999999999999

Réverbère, le tout nouvel événement gratuit de la Ville de Québec, en met plein la vue aux passants et visiteurs. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Le Vieux-Québec s’est transformé en gigantesque théâtre urbain pour les artistes de la rue durant la longue fin de semaine de l’Action de grâce. Voyez Réverbère à travers la lentille de notre photographe.


Ce tout nouvel événement gratuit de la Ville en met plein la vue aux passants et visiteurs. Ces derniers sont nom breux dans les rues de la vieille ville avec l’arrivée des bateaux de croisière et le Comiccon de Québec.

Des acrobates s’élancent dans les airs à côté du Capitole, à place D’Youville. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

De la place D’Youville jusqu’au Château Frontenac en passant par l’hôtel de ville, les nombreuses performances laissent les spectateurs bouche bée.



Certaines prestations durant Reverbère sont fixes, alors que d’autres déambulent dans le quartier historique. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

On compte près de 200 numéros de petite, moyenne ou grande envergure, fixes ou ambulants, au courant de la fin de semaine de trois jours d’octobre. Une période culturelle habituellement creuse pour le Vieux-Québec.

On compte près de 200 performances de danse, de musique, de cirque et de théâtre. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Des danseurs, des musiciens, des artistes de cirque et des comédiens s’en donnent à coeur joie pour époustoufler petits et grands.


1200x799](https://lescoopsdelinformation-le-soleil-prod.web.arc-cdn.net/resizer/v2/I7CM4AAHUNFQLBJUAYT4SNGO7U.jpg?auth=f3ec0c84408774e2fe1266978b42498857878baa468917167f4f0aaf7bd036ea&smart=true&width=1200&height=799) Environ 70 % des artistes proviennent de la grande région de Québec. Des artistes belges sont également du lot.

Les jardins de l’Hôtel-de-Ville étaient complètement Halloween lors de la fin de semaine de l’Action de grâce. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

La Ville a injecté 400 000 $ pour la tenue de Réverbère.

L’événement se poursuit qu’au 14 octobre à 18 h.

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Résumé

Le Marché de Noël allemand s’agrandit

Le Marché de Noël allemand de Québec attire environ 300 000 visiteurs chaque année (Photo d’archives)

Photo : Marché de Noël allemand de Québec

Publié à 12 h 25 HNE

Le Marché de Noël allemand de Québec (MNAQ) passera de 90 à 125 exposants répartis sur cinq sites cette année. Une dizaine de cabanes supplémentaires, un spectacle et un circuit illuminé de 1,2 km s’ajouteront à la programmation cette année.

En offrant la possibilité aux exposants de louer une cabane pour seulement une semaine ou deux, le Marché de Noël allemand souhaite donner l’opportunité à de plus petites entreprises d’être présentes.

Le MNAQ affirme que 400 candidatures sont reçues chaque année.

Spectacle son et lumière

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Parmi les nouveautés, un ensemble de sapins naturels dont un géant de près de 8 mètres seront installés sur le parvis de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Ils seront la toile de fond du spectacle son et lumière réalisé par l’entreprise montréalaise Eden Creative Studio. La musique de cette création originale présentée toutes les 60 minutes a été sélectionnée par le directeur musical de l’Orchestre symphonique de Québec, Clemens Schuldt, qui est lui-même né en Allemagne.

Les préparatifs du Marché de Noël allemand de Québec étaient en cours mardi.

Photo : Radio-Canada

Un circuit d’illuminations hivernales verra également le jour dans le Vieux-Québec et pourra être observé jusqu’à la mi-mars. Un parcours d’un peu plus d’un kilomètre proposera de découvrir des arbres et rideaux lumineux, lanternes, arches et escaliers plombés de gemmes scintillantes, peut-on lire dans le communiqué.

Les patineurs seront de nouveaux attendus sur la patinoire de place D’Youville cet hiver.

Photo : Gabriel Rancourt/Ville de Québec

Des vitrines commerciales de la rue Saint-Jean et de la côte de la Fabrique s’animeront également grâce à une collection d’automates de Noël venu directement d’Europe, écrit-on.

Le ministère du Tourisme a octroyé une subvention de plus de 325 000 dollars pour ce circuit.

Ces somptueuses nouveautés s’inscrivent dans notre volonté de positionner Québec comme la destination de choix, incontournable pour vivre la magie du temps des Fêtes , indique Olivia Lexhaller, la directrice générale du MNAQ, par communiqué.

Des retours

Plusieurs éléments de la programmation sont de retour cette année. Parmi ceux-ci, la marche des marionnettes géantes, le château du père Noël et la balade de Saint-Nicolas et des Krampus notamment. Plus de 200 performances artistiques gratuites seront également présentées tout au long de ce 17e Marché de Noël allemand de Québec qui se tiendra du 21 novembre au 23 décembre.

Au cours de la dernière décennie, Marc Duchesne et son équipe se sont évertués à adapter leurs méthodes de travail pour faire face aux changements climatiques. Ils étaient rendus au bout de leurs possibilités.

“C’est pour ça qu’on a dû faire cet investissement-là. Donc, techniquement, maintenant, même s’il n’y a pas de neige, on sera capable de glisser”.

Une renommée internationale

Au-delà de l’offre, qu’est-ce qui explique la renommée du Marché de Noël allemand de Québec à l’international? “On collabore beaucoup avec les hôtels”, explique la directrice générale. Le Marché se retrouve maintenant dans les offres des voyagistes. “Ils arrivent avec leur groupe de New York ou de Toronto”, ajoute-t-elle. Signe que l’offre hivernale de la capitale a été bonifiée avec l’arrivée du MNAQ.

Du côté de l’Association hôtelière de la région de Québec, on fait le même constat. Le MNAQ a occasionné une hausse des réservations dans les hôtels.Pour la dernière fin de semaine de novembre, on enregistre un taux d’occupation de 85 % dans le Vieux-Québec et 70 % en périphérie. C’est inhabituel pour cette période de l’année. De plus, 35 % des touristes proviennent de l’international et 65 % proviennent du Québec et de l’Ontario.

La construction de l’Espace Riopelle est sur la bonne voie. L’ouverture du nouveau pavillon du MNBAQ, qui accueillera en permanence l’œuvre de Jean Paul Riopelle, est prévue pour l’automne 2026.

Avec les informations de Valérie Cloutier

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Ça va être Sublime pour le MNBAQ!!!
super projet!



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Je suis encore fâchée que la direction du MBAM ait abadonné l’idée d’une aile du musée consacrée à Riopelle dans la ville natale de l’artiste! : Le MBAM met fin au projet de construction d’une aile Riopelle

Décaissage d’œuvres de Riopelle au MNBAQ

C’est un moment palpitant pour le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) qui va recevoir, d’ici Noël, la majorité d’un don de mécènes de la Fondation Riopelle, comprenant 66 oeuvres d’une valeur totale de 120 millions de dollars. Lundi, trois grandes oeuvres du peintre Jean Paul Riopelle étaient décaissées pour être ajoutées aux collections du Musée national des beaux-arts du Québec.

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