Transport en commun - Discussion générale

Une entente pour assurer le financement du transport collectif est attendue d’ici l’été, mais déjà, comme l’an dernier, le gouvernement et les transporteurs ne s’entendent pas sur les contributions passées. Québec affirme régulièrement financer la moitié des opérations, tandis que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) évalue sa contribution à ce chapitre à seulement 13 %.

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À quelques jours de l’ouverture d’une consultation publique sur le sujet, Montréal veut avoir l’avis des résidants quant au développement et au financement du transport collectif, qui traverse plus que jamais une crise.

Résumé

Transport collectif À la veille d’une consultation, Montréal lance un sondage public

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

À quelques jours de l’ouverture d’une consultation publique sur le sujet, Montréal veut avoir l’avis des résidants quant au développement et au financement du transport collectif, qui traverse plus que jamais une crise.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Les citoyens de l’agglomération montréalaise pourront en effet répondre à un questionnaire qui sera mis en ligne ce mercredi sur le site de la Ville. C’est une firme spécialisée qui a préparé le sondage, dans l’objectif de déterminer avec plus de précision le degré d’acceptation de la population envers différentes avenues possibles, notamment en matière de financement.

Un sondage sera d’ailleurs aussi mené par cette même firme auprès d’un « panel représentatif » de la population montréalaise, afin de confirmer ou d’infirmer des tendances.

Tout cela survient alors qu’un groupe d’élus de la Commission sur les finances et l’administration commencera à entendre différents organismes et représentants de la société civile, dès lundi prochain. La consultation sur le financement métropolitain du transport collectif avait d’abord été lancée le 6 mai dernier par une séance d’information et culminera le 14 juin avec l’adoption de recommandations.

Plus que jamais, alors que les dépenses s’annoncent nombreuses et que les revenus tarifaires sont fragilisés par le télétravail, l’objectif est de diversifier les sources de revenus. En 2025, seulement dans le Grand Montréal, le manque à gagner des sociétés de transport est évalué à 561 millions de dollars, mais il bondira l’année d’après à 605 millions, puis à 670 millions et à 700 millions en 2028.

Bon nombre d’options sont mises sur la table pour mieux financer le transport collectif, dont des choix difficiles comme baisser le niveau de service à certains endroits, hausser les tarifs des usagers, imposer de nouvelles taxes aux automobilistes, voire gonfler le compte de taxes des propriétaires.

Montréal réitère que les économies dégagées par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), évaluées à 134 millions en 2024, « ne pourront pas suffire à protéger les investissements prévus pour l’entretien des infrastructures et le développement […] sans mettre à risque l’offre de service ».

Pendant ce temps, la Société de transport de Montréal (STM) s’est aussi engagée à des économies récurrentes de 100 millions sur cinq ans. Mais à la STM, « 85 % du budget est dédié à la livraison de service, laissant ainsi peu de marge de manœuvre supplémentaire », s’inquiète la Ville.

Tout cela survient également alors qu’une hausse des dépenses de l’ordre de 32 % est prévue en transport collectif dans le Grand Montréal d’ici quatre ans, en 2028.

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a indiqué sa volonté de s’entendre sur le montant de l’aide gouvernementale pour 2025 d’ici l’été. Elle souhaite au passage s’entendre avec les sociétés de transport pour les deux prochaines années, afin de garantir une certaine « prévisibilité » financière, comme le milieu le réclame depuis un moment déjà.

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Et le Premier Ministre qui parle toujours de rattrapage avec l’Ontario…

Texte de Karel Mayrand dans l’Actualité

Le gouvernement de François Legault cultive l’ambition de combler l’écart de richesse entre le Québec et l’Ontario depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Ce rattrapage économique s’appuie sur les avantages comparatifs du Québec : une électricité abondante et abordable, l’accès aux marchés d’exportation et des politiques fiscales et économiques avantageant les investisseurs étrangers. Northvolt en est l’exemple le plus connu. Mais la vision économique du gouvernement comporte un angle mort qui risque de tuer ses ambitions : la mobilité.

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Le lien pour le sondage sur le financement, si vous ne l’avez pas encore vu:

https://sondage.crop.ca/montreal/

Je pense que la ville souhaite vraiment mettre l’accent sur une volonté de la population d’augmenter le rôle du gouvernement du Québec dans le financement du TEC, vu les questions.

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Enfin quelqu’une le dit

Et pourtant je me souviens d’à quel point on regardait les ontariens de haut au Québec en disant qu’ils avaient élu un horrible gouvernement de droite. Que Doug Ford c’était Trump.

Malgré tous les élargissements d’autoroutes, regardez le nombre de projets de transport en commun qu’ils mettent sur pied!

Pendant que les plus gros legs de notre gouvernement actuel seront des chicanes et des lois controversées.

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Exact. Je suis un peu decu que le sondage ne visent pas a consulter l’avis de la population sur toutes les possiblite de financements possible.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Métro - Discussion générale

It seems that the link now redirects to Montreal.ca?

Ça fonctionne toujours pour moi en ce moment!

So, it requires private browsing mode, and I’m not eligible to participate… go figure :man_shrugging:

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Parle-t-on vraiment de fusion ou plutôt de réorganisation de société par mode?

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Candiac et Mascouche, 2 lignes de train menacées?

Le résultat de la dernière fusion, ce n’est pas déjà l’ARTM !?!
Tk, je vois mal l’économie… Les garages actuels sont construits pour un nombre de bus assez précis ! Pas comme s’ils pouvaient en fermer un et tout transférer dans un autre !

Même que les bus électriques prennent plus d’espace que les bus au diesel à cause de l’équipement supplémentaire comme la borne.

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RTM (exo) plutôt? Je n’ai pas compris comme une fermeture de garages; si des lignes doivent être fusionnées, des garages et ressources de diverses sociétés pourraient être partagés pour déployer ce nouveau réseau unifié.


AJOUT: est-ce que les autres sociétés on une filiale commerciale comme Transgesco à la STM?

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Ce n’est pas garanti qu’une fusion rapportera des économies. Lors des fusions municipales la règle était d’utiliser la convention collective la plus généreuse et de l’appliquer aux autres pour chaque métier.

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L’économie n’est fort probablement pas au niveau des salaires.

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Il y a une grande économie dans la système actuelle: les échelles de paie sont différentes dans la ville versus dans les banlieues. Avec une société fusionnée, cette efficacité va probablement se réduire ou disparaître.

Enlever le dédoublement des routes, des systèmes de entretien, ou de formation n’as pas besoin un fusionnement complet, mais plutôt des efforts du ARTM.

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