Transport en commun - Discussion générale

Pourquoi les sociétés de transport sont déficitaires ? Parce qu’elles n’ont jamais eu pour mandat de rapporter de l’argent !! Et puisqu’elles n’ont pas le droit légalement d’être déficitaire, elles n’ont d’autre choix que de demander à Québec de payer la différence. Québec étant la seule entité pouvant légalement être déficitaire, malgré la loi passée sous le gouvernement Bouchard pour l’interdire !

Maintenant, s’il faut couper le service pour atteindre l’équilibre budgétaire, préparez-vous à marcher, car TOUTES les compagnies de transport vont juste mettre la clé dans la porte !

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Tout le monde sur ce forum est conscient de la grande importance et des bienfaits des transports en commun. Personne ne veut une réduction de service et la solution passe par augmenter les revenus. Nous souhaitons tous le meilleur système de transport en commun. C’est la provenance de ces nouveaux revenus qui suscite ce magnifique débat…

Dans un monde idéal, plusieurs solutions viendraient s’additionner pour un financement pérenne:

  • Taxe sur l’essence indexée (mesure à court terme, puisque celle-ci est appelée à diminuer avec l’électrification du parc de véhicules)
  • Taxe sur l’immatriculation à l’échelle de la province pour financer tous les services de TC urbains et interurbains
  • Captation foncière
  • Péage urbain dans le centre-ville de Montréal (endroit le plus accessible en TC de toute la province)

Il y a en a sûrement d’autres que j’oublie, mais je crois que ce serait déjà un bon début.

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Un enjeux qui n’est pas souvent discuté c’est le manque de flexibilité dans l’offre tarifaire actuelle. Comme beaucoup de gens ne viennent que 2 jours au bureau maintenant, plusieurs ne voient pas l’intérêt de prendre une passe mensuelle ou même hebdomadaire et finissent souvent par prendre leur auto. Avoir une passe pour certains jours ou un autre type de tarification flexible pourrait surement ramener un certain nombre d’usagers dans les TC il me semble.

Une contribution de la part des employeurs serait également une avenue à considérer.

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Résumé

(Québec) Le gouvernement Legault a donné il y a quelques mois le pouvoir aux municipalités d’imposer une taxe sur l’immatriculation des véhicules pour financer leur réseau de transport collectif, aux prises avec d’importants déficits. Or il chargera des frais « prohibitifs » à celles qui emprunteront ce chemin, déplorent les villes.

Publié à 10h24

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Charles Lecavalier
CHARLES LECAVALIERLa Presse

« Un pourcentage très important des revenus générés par une éventuelle taxe sera versé en frais administratifs, ce qui réduit le potentiel réel de cet outil qui doit pouvoir être utilisé partout au Québec », a dénoncé l’Union des municipalités du Québec dans un mémoire présenté mardi à l’Assemblée nationale.

« Les municipalités qui souhaitent se prévaloir de ce pouvoir doivent conclure des ententes de perception avec la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). Or, les frais administratifs imposés par la SAAQ sont prohibitifs », explique l’UMQ.

Ces frais sont encore plus lourds pour les « milieux desservant moins de population, et qui sont contraints d’amortir ces frais administratifs sur un plus petit nombre de contributeurs ».

2 % des revenus

« Les frais de mise en œuvre pour les MRC et villes voulant mettre en place une taxe sur l’immatriculation en 2025 sont de 202 202 $ », déplore le regroupement de villes qui « représentent plus de 85 % de la population et du territoire du Québec ».

Une fois que la taxe est en marche, la SAAQ veut ensuite prélever « des frais annuels de gestion de 2 % des taxes perçues, avec un montant plancher de 60 000 $ », ajoute-t-elle.

Pourtant, explique-t-on dans le document, la SAAQ « est déjà en mesure d’appliquer ce genre de taxe sur une partie du territoire québécois » puisque depuis le 1er janvier 2024, une taxe de 59 $ est prélevée sur l’immatriculation des véhicules sur le territoire de la communauté métropolitaine de Montréal et de la Ville de Saint-Jérôme. « Dans ce contexte, des frais administratifs aussi élevés sont difficilement justifiables », dénonce l’UMQ.

Le gouvernement Legault a adopté en décembre la loi 39, qui a donné aux villes le pouvoir d’imposer l’immatriculation des véhicules en fonction de leur consommation d’essence.

« Quêter à Québec »

Immédiatement après avoir donné ce pouvoir aux villes, le premier ministre François Legault avait toutefois mis en garde les maires. « Que les taxes viennent des municipalités, du gouvernement du Québec ou du gouvernement fédéral, les Québécois sont déjà surtaxés. Ce que je souhaite, c’est [que les villes] réduisent leurs dépenses », avait-il dit.

Son gouvernement est en négociation avec les villes pour savoir qui doit combler le déficit de fonctionnement de plus d’un demi-milliard des services de transport collectif au Québec.

La semaine dernière, il traitait les maires de quêteux. « Je pense qu’on fait notre part, il faut aussi que les villes fassent leur part. Je comprends par contre que les maires voudraient avoir plus d’argent du gouvernement du Québec. Mais, je ne tombe pas sur le derrière là, ça fait assez longtemps que je suis en politique pour savoir, les maires, c’est toujours plus facile de quêter à Québec que […] de faire le ménage dans leurs dépenses », a-t-il dit à ce moment.

Génial… Un gouvernement qui se déresponsabilise de financer le transport en commun mais qui travaille contre les municipalités…

C’est de la démagogie pure et dure…

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Ça s’en vient prochainement avec les changements autour de la carte opus.

Les gens vont pouvoir utiliser leur carte de crédit/débit et ils vont toujours avoir le meilleur deal selon les trajets qu’ils prennent dans le mois. (Si une passe mensuelle revient moins cher, ou si il est possible pour eux de prendre une passe de soirée une journée, etc)

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Excellente idée. Il faudrait peut-être dans les options de la machine OPUS un titre offrant dix “24 h” (Zone A) pour comme 55-60$. Sinon, il y a acutellement le lot de dix passages à 32,50$, il me semble que c’est raisonnable comme prix.

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C’est ce que j’allais dire. Moi j’ai adapté mes habitudes en achetant des paquets de 10 billets, étant donné que je vais au bureau 3x semaine mais que souvent je prend mon vélo, je marche ou je prends ma voiture pour l’aller ou pour le retour.

Bien entendu, c’est facile vu que j’habite à 15 minutes du travail, peu importe le mode.

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C’est avantageux le lot de dix billets pour le nombre de fois que je l’ai acheté. C’est toujours moins cher qu’une passe mensuelle à 97,00$ si on n’utilise pas plus que deux lots par mois.

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Selon moi le problème de financement est structurel, et il faut ré-évaluer la part client de la tarification.

Avoir le client ne payer qu’1/3 alors qu’on n’arrive pas à financer le 2/3 est le désir d’avoir le beurre et l’argent du beurre dans un contexte où on a ni l’un ni l’autre, et qu’on arrive pas à nourrir la vache qu’on a déjà, encore moins les moyens d’augmenter le troupeau.

Les tarifs actuels partent sur un dogme que c’est un bien de société, et présentement on n’a pas les moyens de maintenir cette prémisse.

Le problème actuel c’était pas qu’à cause de la baisse d’achalandage on arrive pas à atteindre ce 33% provenant des ventes de billets?

Si on augmente le coût du billet, pour que l’usager couvre 50% des coûts d’exploitation, il serait pertinent de permettre un crédit d’impôt aux employeurs qui remboursent la passe mensuelle à leurs employés. Je penses que ce serait approprié d’assortir une telle hausse de coût d’un incitatif fiscal.

l’un des gros problemes, c’est que plusieures compagnie ne veullent pas avoir a géré opus & cie / opus + Entreprises en premier lieux.

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Le problème avec Opus & Cie c’est que c’est mal adapté à la vie en télétravail, vu que c’est basé sur des Opus à l’année. Néanmoins il y a quand même quelques 300 entreprises qui participent au programme… je vois mal en quoi ça veut dire que celles-ci boudent?

Dans le cas de mon employeur, c’est juste une question d’équité parce que l’entreprise a 10,000 employés au pays.

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J’était abonnée à Opus et Cie, mais quand j’ai déménagé à Griffintown, j’ai arrêté de prendre le transport collectif pour aller travailler, C’est à pied ou à Bixi. Se déplacer en transport collectif entre Griffintown et le Complexe Desjardins/Carré Saint-Laurent est plus long que marcher. :woman_shrugging:t2:

Et pour mes autres déplacements, c’est en Bixi la plupart du temps si le trajet est de moins de 30 minutes. La météo doit vraiment est mauvaise pour que je me déplace en transport collectif

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jai mon propre vélo mais je ne suis pas intéressé de faire 11.6KM par direction perso. (50% de cela sur route non protégé et ou les voitures vois rouge)

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En France cela s’appelle une grève des transports… Et c’est la pagaille (pour rester poli) assurée. :laughing:

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Honnêtement, je suis un peu tanner de cette éternelle comparaison. Pourquoi les chauffeurs d’autobus sont vu par la majorité des gens comme des gens sans ambition, une personne pour qui quelque chose, c’est mal passé dans sa vie et finalement “termine” son parcours professionnel comme simple “chauffeur d’autobus”. J’ai toujours eu de la difficulté avec ce genre de remarque qui veut rabaisser l’un pour remonter l’autre.

Chacun gère sa fougère comme dirait l’autre, ce sont tous des métiers syndiqué et ils ont le salaire qui a été négocié avec l’employeur point final. Est-ce que les infirmières mérite plus parce que les chauffeurs d’autobus ont plus, ou encore est-ce que les chauffeurs d’autobus mérite moins parce que les infirmières on moins ? Pas nécessairement, pourquoi les comparer ?

Et ceci ramène sur la place publique l’attitude envers les cols bleus. Tsé tous ceux qui font le travail que personne ne veut faire. L’attitude condescendante quand on parle de leur métier. Ça vient lassant à la longue de faire un travail de service public et de toujours se faire attaquer sur son salaire, sur ses avantages sur son existence même, juste sur le simple fait que ton salaire est payé par les taxes et impôt ne fait pas des cols bleus des serviteurs et des gens qui “doivent” tout à tout le monde.

Et comme dit dans l’article, ce sont des chiffres de 2022 et le salaire de 35,64$/h est le salaire de 2024
En 2022, le salaire était de 33,59$/h Et aussi, il est très bien dit dans le tableau que le temps supplémentaire n’est pas inclus. Honnêtement, leur chiffre ne sont pas juste et largement gonflé.

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C’est déjà le cas.

C’est comme ça que ça fonctionne avec la Oyster card à Londres me semble.

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Je viens d’annuler ma passe Opus à l’année. Dès demain j’essaie une combinaison selon météo et besoin de Bixi, 10 trajets zone A, 20 trajets FlexiPass de Communauto et la marche… Et malgré tout cela me coûte moins cher que ma passe mensuelle avec rabais fidélité de 5$ .

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