Transport en commun - Discussion générale

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, était en entrevue à l’émission radio Tout un matin dans le cadre de la Journée de la Terre.

Au sujet du manque de financement dans le transport collectif, il dit que ce n’est pas une question de financement, mais d’efficacité et d’efficience opérationnelles des sociétés/agences de transport… :woman_shrugging:t2:

Entrevue avec Benoit Charette : Traité sur la pollution par le plastique à Ottawa Rattrapage du lundi 22 avr. 2024 : Le candidat pour le Parti conservateur du Canada (PCC) Éric Lefebvre, et l’autrice Sophie Grégoire Trudeau

Ah bin oui… un ministre qui n’a aucune expérience en gestion d’entreprise va nous dire que les sociétés de transport ne sont pas efficaces.

La seule chose que les sociétés de transport pourraient rendre plus efficace, c’est le réseau des bus, en augmentant la vitesse commerciale des lignes. La seule façon qu’on puisse faire ça, c’est en réduisant le nombre d’arrêts et en offrant plus de voies réservées.

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Chose dont la CAQ s’oppose :upside_down_face:

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Mon interprétation, c’est qu’ils savent déjà qu’il va y avoir un report et qu’ils pensent pouvoir sauver 60 millions à cause de ce report.

Sinon, si je regarde les chiffres, le seul scenario qui me semble acceptable, c’est C. Je rejette d’emblé A et B qui incluent des réductions de service.

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le maire de Deux-Montagnes mentionnait à la radio qu’au lieu de payer 250 k pour le train de banlieue, sa Ville va devoir payer 20% plus cher pour le REM (ou était-ce 2,5M :thinking:)… en retardant l’ouverture du REM à janvier 2025, il y aurait des économies.

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Le chiffre qu’il mentionne c’est que le train de banlieue coûtait 250 000$ à la municipalité de Deux-Montagnes, mais que le REM ce sera 2,5M$. Sur un budget de 33,4M$ (source:Dépôt du budget 2024 : hausse de taxes sous l’inflation à Deux-Montagnes | Ville de Deux-Montagnes), ça fait une bonne différence. On passe de 0,75% du budget à 7,5% du budget de la municipalité dans son cas.

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Incompétence terrifiante de la part de la CAQ. Un mépris absolu pour les transports en commun. Ils ont dit qu’ils allaient trouver un plan de financement quinquennal pour le transport en commun, et maintenant ils disent que c’est la faute des opérateurs s’ils ne sont pas efficaces. Au fond, ils ont menti, tout comme leur manière d’opérer dans presque tous les domaines.

Je suis d’accord pour une augmentation de la taxe d’immatriculation, mais pas de 200 %. Je prédis que de nombreuses villes du 3ème couronne quitteront tout simplement l’ARTM et perdron leur service de bus. En outre, comme nous l’avons mentionné précédemment, la taxe d’immatriculation n’est pas un modèle de financement pérenne. Cela repose sur quelque chose d’instable : le nombre de voitures. Alors pourquoi allons-nous dans cette direction encore ? c’est juste une répétition de la taxe sur l’essence

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Je suis d’accord avec plusieurs points apportés par le maire de Laval. Le plus important est l’absence d’un capitaine pour redresser le navire, cela devrait être la priorité principale de la ministre des transports mais elle et le gouvernement sont en mode confrontation.

Je suis aussi d’accord avec le maire de Laval qu’il faut moderniser les sources de revenus des villes notamment la captation foncière près des stations de métro.

Peu importe les économies trouvées et l’ajout de sources de revenus pour les villes, il manquera de l’argent, on ne peut pas rouvrir les conventions collectives quand même. Puisque le gouvernement n’augmentera pas son déficit, n’augmentera pas les impôts et ne coupera pas ailleurs et que les villes ne voudront pas augmenter les taxes foncières, il ne reste que dans le prix des billets et dans le portefeuille des automobilistes qu’on réussira à équilibrer le budget des transports en commun.

Ni les villes (immatriculations, stationnements, prix des billets d’autobus) ni le gouvernement (taxe sur l’essence, permis de conduire, péages) ne veulent être perçu comme responsable des hausses à venir.

C’est juste impossible de quitter l’ARTM si la ville est située dans la CMM, c’est dans la loi. Si la ville est hors-CMM elle est condamnée à s’entendre avec l’ARTM si elle veut un service de bus qui s’arrête en ville.

C’est en fait très pérenne comme mode de financement: la taille du parc automobile augmente plus vite que la population. Peut-être qu’à long terme c’est pas l’avenue la plus importante, mais c’est pas comme si les villes avaient vraiment le choix. Il n’y a pas beaucoup de leviers sur lesquels celles-ci ont du pouvoir.

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Très honnêtement ça me fâche juste de penser qu’ils pourraient encore réduire le service rendu famélique à certains endroits. C’est comme s’ils veulent s’assurer de dégrader le service au point d’en décourager même ceux qui n’ont pas d’alternative. C’est d’une tristesse incroyable ce manque de vision.

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Ce qui me met hors de moi, c’est la difference dans l’attitude de Doug Ford, un conservateur pur et dure, et François Legault, dans la façon dont ils traitent les transports en commun. Je me demande si c’est du au fait que Doug est très populaire à Toronto, et qu’il a vécu tout ca vie à Etobicoke (l’équivalent d’avoir grandi à Saint-Laurent). Comment ca se fait que la CAQ ne se rends pas compte qu’en limitant leurs investissement dans les transports, ils sont en train de faire du mal à l’économie Montréalais et laisser Toronto prendre encore plus d’ampleur face a Montréal.

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D’accord à 100% avec toi surtout pour les investissements en nouvelles infrastructures. Pour les coûts d’opération, y-a-t’il des comparatifs qui existe sur les coûts de fonctionnement (par personne) entre Toronto et Montréal et quelle proportion est payée par les gouvernements provinciaux?

Pré-pandémie les billets couvraient 66% des dépenses opérationnelles de la TTC. Le reste étant payé par la municipalité, aidé par un transfert de la province aux municipalités de 2% de la taxe provinciale sur l’essence. À Montréal, pré-pandémie, on était plus près du 45-50%.

Le farebox recovery ratio de la TTC est descendu à 39% en 2022, et le fédéral/provincial sont intervenus en 2023 pour combler le déficit de la TTC.

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Merci j’ai justement trouvé un article (en anglais) du Globe. Finalement Montréal n’est pas seule avec des problèmes de financement et le gouvernement Ford paraît moins bien… 70% des revenus pré-pandémiques venant des passagers et le reste des taxes foncières, il y aurait des émeutes à Montréal!

https://www.theglobeandmail.com/amp/canada/article-ttc-costs-subsidies-ridership/

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Ça va parler transport collectif au 15-18 vers 17h30.

Et au TJ Montréal, je l’espère.

Au sujet du manque de financement dans le transport collectif, il dit que ce n’est pas une question de financement, mais d’efficacité et d’efficience opérationnelles des sociétés/agences de transport…

Honnêtement, elle est vraiment facile celle-la. Aux dernières nouvelles, les budgets d’exploitations ne sont pratiquement pas subventionnés. Les gouvernements municipaux, provinciaux sont toujours là pour approuver de nouvelles infrastructure, des millions ici et des millions-là. 300 bus de plus, des nouveaux garages, des agrandissements, de l’électrification et pendant ce temps, pas d’argent neuf pour faire rouler ces 300 bus, pas d’argent pour faire fonctionner ces nouveaux garages et ensuite, c’est une question d’efficacité ? Sérieusement, personne ne se pose la question de comment faire pour utiliser le nouveau matériel additionnel avec le même nombre de personnes puisque le budget d’opération ne permet pas l’embauche de plus de monde ?

J’ai de gros doutes sur la capacité de ces gens à bien gouverné la province quand une simple équation qu’un bus de plus demande son chauffeur et aussi d’être entretenu n’est pas respecté. Voyons et ensuite, on joue le jeu des audits de performance et bla bla bla. Pour savoir quoi ? Qu’ils font avec l’argent qu’ils ont ? Qu’il n’y a pas assez d’investissement dans le fond d’exploitation. Mais tout ça, on le sait déjà et depuis longtemps, mais pendant ce temps la CAQ fait tourner tout le monde en rond et surtout ne fait rien.

C’est une insulte à quiconque qui peut penser par lui-même et qui comprend que 1 + 1 = 2. Le gouvernement de la CAQ fait vraiment l’idiot, à tel point que je crois que c’est n’est pas qu’une impression.

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tout modèle de financement qui repose sur un chiffre sans rapport qui augmente ou diminue n’a aucun moyen d’être prévisible. Si le gouvernement disait : « Je vous donne exactement un montant d’argent chaque année pendant les 10 prochaines années », c’est le seul modèle de financement fiable. Le nombre de voitures augmente à l’heure actuelle, mais pourquoi cela continuerait-il à être le cas ? Cest comme lier le financement du transport en commun aux conditions météorologiques. Je sais que c’est la seule option pour les villes, mais ça n’en fait pas une bonne chose.

Ça fait plaisir à entendre, mais quelle loi ? Et cette loi peut-elle être modifiée par un gouvernement loyal (c’est-à-dire la CAQ et ses circonscriptions de banlieue)? Il n’y a rien que les habitants des banlieues détestent plus que taxes sur leurs voitures

Les nouveautés sont toujours plus excitantes que la maintenance/exploitation… et ce n’est pas juste pour les projets de transports.

Dans le temps que je travaillais à l’estimation des projets TI, la haute direction capotait quand je mettais un 20-25% de plus dans le budget du projet pour la 1re année d’exploitation du nouveau système d’information… et pour les années subséquentes, j’ajoutais un 2% pour l’inflation…

Les fournisseurs de logiciels/progiciels chargent souvent ce taux pour leurs services de soutien.

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