Transport en commun - Discussion générale

Il faut vraiment arrêter de véhiculer cette idée.
Un tramway moderne n’a rien à voir avec un bus ++.
Ce n’est pas non plus un métro, évidemment, mais un tramway c’est tout sauf un bus ++.

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Je pense que ça été dit en pensant spécifiquement à l’avenue Du Parc, pas la totalité des diverses systèmes de tramway, ses déclinaisons. Dans le contexte de Du Parc, il serait normal de s’attendre à une hypothétique ligne beaucoup plus urbaine, et oui dans un certain sens plus “bus”.

Ça dépend beaucoup de quoi vous parlez.

Le tramway ça va de trains court qui partage la voie avec des automobiles à des choses plus long mais qui font la même chose (comme à Toronto) ou encore qui sont en voie majoritairement séparée ou la les politiciens aiment utiliser le terme LRT.

Au fond sur Parc (comme dans beaucoup d’autre place à Montréal) un tramway viendrait remplir la place que les bus ont aujourd’hui en offrant plus de capacité, un meilleur confort, un meilleur service et des coûts d’opération moins élevé pour la STM (pour le même niveau de service)

Mais bon de toute façon, les chances que le fédéral soit capable imposer ses conditions à Montréal sont très très faible.

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Le Grand Montréal envisage de faire exploser la taxe sur l’immatriculation des véhicules afin de renflouer les transports en commun, a appris La Presse.

Publié à 1h55 Mis à jour à 5h00

Résumé

Financement des transports en commun Une importante hausse de la taxe sur l’immatriculation étudiée

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Les maires du Grand Montréal étudient une possible augmentation de la taxe sur l’immatriculation des véhicules pour financer les transports en commun.

Le Grand Montréal envisage de faire exploser la taxe sur l’immatriculation des véhicules afin de renflouer les transports en commun, a appris La Presse.

Publié à 1h55 Mis à jour à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

Ce qu’il faut savoir

  • Les maires du Grand Montréal étudient des scénarios qui feraient exploser la taxe sur l’immatriculation.
  • Ces augmentations serviraient à financer les transports en commun.
  • Les négociations avec Québec continuent pour trouver une solution au déficit récurrent du secteur.

Derrière des portes closes, les maires de la région se sont récemment penchés sur des scénarios où cette contribution annuelle de 59 $ par véhicule pourrait passer à 120 $, 180 $, voire 228 $ dans le Grand Montréal. Cette taxe est directement perçue par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Selon nos informations, des maires se sont dits plutôt ouverts à l’idée d’augmenter substantiellement cette taxe, dont Valérie Plante. D’autres se sont exprimés contre l’idée, dont le maire de Laval, Stéphane Boyer. Ses résidants et les autres automobilistes des banlieues n’ont commencé à payer cette taxe que le 1er janvier 2024 : elle s’appliquait jusque-là uniquement à l’île de Montréal.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

La taxe sur l’immatriculation des véhicules est directement perçue par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Vendredi, le cabinet de la mairesse Valérie Plante a ménagé ses options.

« L’augmentation de la taxe sur l’immatriculation des véhicules n’est pas une option souhaitée par la Ville de Montréal ni une baisse de service de transport collectif », a indiqué l’attachée de presse Catherine Cadotte.

« Tout dépend de la proposition de financement du ministère des Transports de la Mobilité durable attendue impatiemment par les villes, les sociétés de transport et la population », a-t-elle continué.

Tous les [ordres de gouvernement] devront faire leur part, incluant le gouvernement du Canada.

Catherine Cadotte, attachée de presse du cabinet de la mairesse de Montréal

Dans une déclaration écrite transmise par son cabinet, le maire de Laval a repoussé la solution fiscale. « Deux choses sont importantes pour moi. D’abord, rencontrer la ministre. Le temps presse », a-t-il dit. « Ensuite, il faut trouver une solution pérenne et conjointe. Si on n’y arrive pas, on va rentrer dans le cercle vicieux de la diminution de l’offre de service. Pour moi, l’augmentation des taxes c’est vraiment la dernière des options. »

Le cabinet de la mairesse de Longueuil n’a pas émis de commentaire.

« Différents scénarios possibles »

Ce débat survient dans un contexte de tensions entre le monde municipal et le ministère des Transports.

Pour une deuxième année consécutive depuis le début de la pandémie, Québec a annoncé son refus de combler sans condition le déficit du transport collectif créé par la baisse de fréquentation des bus et du métro.

L’automne dernier, les négociations s’étaient prolongées jusqu’à la onzième heure, Québec acceptant finalement d’éponger 70 % de la facture. « Ça ne peut plus continuer comme ça, il faut gérer les fonds publics de manière serrée », avait toutefois lancé la ministre Geneviève Guilbault en accordant l’argent.

Elle avait d’ailleurs lancé une série d’audits sur les différents opérateurs afin de trouver des pistes d’économie et d’amélioration de la performance.

Vendredi, son cabinet n’a pas voulu commenter nos informations sur les débats concernant la taxe sur l’immatriculation.

« Nous étudions actuellement les différents scénarios possibles pour boucler le cadre financier du transport collectif métropolitain 2025 », a réagi la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), par l’entremise de la conseillère en communications Catherine Barbeau. « Aucune décision n’a encore été prise, puisque nous devons avant tout connaître la contribution du gouvernement, qui est essentielle et déterminante pour la suite. »

Une taxe en expansion

La taxe sur l’immatriculation des véhicules montréalais avait été créée en 2011 afin de contribuer au financement du transport collectif. Chaque automobiliste de l’île payait 45 $ par année et par véhicule au moment de renouveler l’immatriculation.

« On ne peut plus financer les investissements [en transports en commun] par les taxes foncières. Si on veut réaliser ces projets le plus rapidement possible, il faut une nouvelle source de revenus », affirmait à l’époque Gérald Tremblay. « L’argent des Montréalais va servir à améliorer la qualité des services pour les Montréalais. »

À l’époque, les autres maires du Grand Montréal avaient rejeté l’idée.

En 2020, les élus de banlieue s’y étaient ralliés, mais Québec s’y opposait. « C’est non. Il n’y aura pas de taxe de 50 $ pour les automobilistes des banlieues », disait alors François Bonnardel, ministre des Transports. Après des soucis de nature technique, la SAAQ a finalement imposé la taxe (rehaussée à 59 $) à partir du 1er janvier dernier.

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Je me dis que les Québécois sont les plus taxés et que la majorité sont des automobilistes. Cependant quand je vois de plus en plus de Audi et Land Rover sur les routes je me dis qu’il y a moyen de presser un peu plus le citron. Par contre le conducteur qui n’a pas le choix d’avoir sa vielle Corolla ne devrait pas être davantage sollicité. Il devrait donc y avoir moyen d’aller chercher les fonds là ou ça fait moins mal.

Cela dit j’approuve l’audit des sociétés de transport pour s’assurer qu’elles sont bien gérées.

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Pas certain que c’est la meilleure mesure. Ce qui devrait être taxer prioritairement c’est:l’utilisation de la rue pour le stationnement et le kilométrage.

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Par curiosité, est-ce qu’il y a des pays où il y a une taxe kilométrique? C’est souvent mentionné, mais je ne sais pas si ça a été réellement implémenté.

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On passe la structure sur leurs territoires mais, on met pas de station!

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Bonne question!

Je trouve ça dommage car c’est vraiment un show de boucane du gouvernement pour détourner les yeux de la population du vrai problème: le manque d’un cadre financier prévisible et récurrent, et la diversification des sources de financement. Et aussi se déresponsabiliser en mettant une partie du blâme sur les sociétés de transport qui gèrent mal leur argent.

Bien sûr, c’est plus que possible qu’une énorme organisation comme la STM aie trop d’employés à certains endroits ou que la productivité dans certains secteurs ne soit pas au rendez-vous mais je ne suis même pas sûr que ce sont le genre de détails qui vont être regardés ou découverts avec les audits.

Le problème est tellement, tellement plus large que ça.

Entre temps, ils se permettent de retenir le financement lié à éponger le déficit en attendant les résultats des audits, comme un enfant à qui tu ne donnes pas d’allocation jusqu’à ce que tu vois ses résultats d’examen :crazy_face:

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Je pense qu’un système de taxe kilométrique serait vraiment possible à implémenter avec des cameras pour scanner les plaques aux différentes intersections majeures.

Un peu à la façon des photo radars en Italie. Ils capture la plaque au point A et ensuite au point B, et peuvent déduire que l’automobiliste a roulé à une vitesse X plus haute que la vitesse permise. Ils reçoivent alors une contravention.

La technologie est là… le seul enjeu selon moi devient l’acceptabilité sociale de la présence d’autant de caméras… un petit vibe big brother…

Aucune idée, mais c’est une mauvaise idée. De ces jours, une bonne part des compteurs kilométriques sont électronique. Ces dernières années, la sécurité des systèmes électronique de voitures ont particulièrement été pointé du doigt comme étant insuffisante.

Si on imposait une taxe kilométrique, il est prévisible qu’une part de ceux qui font beaucoup de kilomètres retournerait le compteur pour diminuer leurs taxes. Ça serait particulièrement mauvais pour ceux qui achètent des véhicules usagés et qui pourrait se retrouver à acheter des véhicules avec beaucoup plus d’usure que ce qui est indiqué par le compteur.

Je suis pour l’augmentation de la taxe d’immatriculation. Pour bien faire il faudrait taxer selon le poids du véhicule, à la limite geler les frais pour les petits véhicules et augmenter significativement ceux des gros véhicules de luxe (genre Escalade, Land Rover, etc).

Et aussi, au lieu d’une taxe kilométrique, on pourrait peut-être juste remettre les péages sur nos autoroutes!

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Personnellement je suis contre ce genre de mesure pour financer les transport: elle est modélisé à l’envers de l’objectif.

Objectif des TeC: déplacer les gens de manière constante, conviviale et fréquente pour que ceux-ci n’aient pas de véhicule secondaire, idéalement pas de véhicule point.

Financement: Taxe sur l’immatriculation. Plus de véhicules, plus de revenu. Donc pourquoi le service de TeC s’efforcerait de remplacer le véhicule? En fait, l’effet pervers serait qu’on veut immatriculer plus de véhicules pour avoir plus de revenus.

De plus, il n’y a aucun lien entre la performance des services de TeC (est-ce qu’on fait bien la job) et le source de revenu. Le problème est le même avec la taxe kilométrique.

Je ne dis pas de ne pas taxer l’immatriculation, il faut simplement la dissocier des transports en commun. Pour le gouvernement l’équation est autre: les revenus pour l’immatriculation sont en deçà des dépenses fournis pour le véhicule (routes, ponts, tunnels, etc.), s’ils savent bien compter et sont responsable de leurs finances (ce qui n’est pas donnée).

La taxe foncière atour des structures lourdes alignent mieux l’objectif des transports de son financement, et l’apport économique est bien réel.

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Faut se rappeler que les péages ont été remplacé par les taxes sur l’essence…
Faudrait peut-être majorer les taxes déjà existantes avant. Il y a une taxe sur la cylindrée, mais payer 177$/an de plus pour un moteur de 5 litres, ça ne change pas grand chose pour celui qui met déjà ça en essence chaque semaine ! Tout comme de payer une taxe d’acquisition de 115$ à l’achat…
Il y a bien en masse de pays qui charge un malus de plusieurs milliers de dollars pour les véhicules les plus énergivores. La France y va de 60k€ de malus pour un véhicule émettant 193g CO₂/km. En plus d’un malus pour les masses de plus de 1600kg.
Tu y penses à 2 fois avant d’acheter un VUS !!

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L’article mentionne qu’il s’agit d’une mesure hypothétique envisagée dans l’éventualité que le gouvernement provincial n’arrive pas avec une solution de financement pérenne pour le transport en commun au Québec.

Si le gouvernement n’arrive pas avec une solution adéquate, les villes, elles, ont des options limitées pour trouver du financement. Tout cela dépend donc de la CAQ.

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En marge du Jour de la Terre, je me dois de vous parler de transports en commun, mais pas seulement pour des considérations environnementales. Comme vous le savez, il s’agit certes d’une façon de réduire nos gaz à effet de serre, mais aussi d’un mode de transport essentiel pour des familles moins nanties et d’une façon efficace de réduire la congestion sur nos routes pour tous. En outre, il ne se passe pas une semaine sans qu’un propriétaire d’entreprise me demande un meilleur accès aux transports en commun pour faciliter sa recherche de main-d’œuvre.
Stéphane Boyer Maire de Laval

Résumé

Avoir le courage de sauver les transports en commun

Publié à 1h29 Mis à jour à 5h00

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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« Le chemin à prendre pour le retour à l’équilibre financier des transports en commun ne sera […] pas aisé », prévient l’auteur.

En marge du Jour de la Terre, je me dois de vous parler de transports en commun, mais pas seulement pour des considérations environnementales. Comme vous le savez, il s’agit certes d’une façon de réduire nos gaz à effet de serre, mais aussi d’un mode de transport essentiel pour des familles moins nanties et d’une façon efficace de réduire la congestion sur nos routes pour tous. En outre, il ne se passe pas une semaine sans qu’un propriétaire d’entreprise me demande un meilleur accès aux transports en commun pour faciliter sa recherche de main-d’œuvre.

Publié à 1h29 Mis à jour à 5h00

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Stéphane Boyer Maire de Laval

Toutefois, malgré les répercussions positives importantes des transports en commun pour notre société, notre réseau est près de l’effondrement. Je dirais même que le bateau est en train de couler. L’inflation a fait augmenter les coûts d’opération et d’entretien, le télétravail a diminué les revenus provenant de la vente de billets, et la venue du REM a accentué les problèmes, créant ainsi un immense déficit qu’aucun ajustement mineur ne saurait corriger. En fait, il s’agit d’un déficit si important qu’il faudrait renvoyer tous les chauffeurs d’autobus de la STM pour le combler. Cela vous donne une idée.

C’est pourquoi les maires et mairesses, les travailleurs de l’industrie ainsi que les experts du milieu académique sonnent l’alarme depuis plusieurs années.

Ces derniers veulent sauver le bateau et les centaines de milliers de passagers qui l’utilisent quotidiennement. Hélas, personne ne semble en mesure de répondre à l’appel de détresse.

Pourtant, des solutions, il en existe.

Premièrement, il est possible de diminuer les dépenses. L’ARTM a identifié une dizaine d’options pouvant réduire d’environ 125 millions par année la facture des transports en commun. Par exemple, en mutualisant certains services comme la sécurité, les plateformes technologiques ou le service à la clientèle. Il serait aussi possible de diminuer le nombre d’organismes gérant les transports en commun ou encore de revoir leur modèle d’affaires.

Deuxièmement, il est réaliste d’augmenter le nombre d’utilisateurs des transports en commun, et donc les revenus associés à la vente de billets. Par exemple, l’accélération de la construction de logements au-dessus des gares, des stations de métro et des stationnements incitatifs augmenterait le nombre d’utilisateurs, en plus d’apporter une solution à la crise du logement.

Il serait aussi souhaitable d’encourager les grandes entreprises et les organismes publics à adopter des plans d’action visant à encourager leurs travailleurs et travailleuses à prendre les transports en commun. De très beaux succès en ce sens existent aux États-Unis.

Finalement, après avoir réduit au maximum les dépenses et augmenté les revenus autonomes pour combler le manque à gagner, il faudra choisir entre augmenter le financement public des transports en commun (ce qui implique une hausse de taxe d’une manière ou d’une autre) ou réduire l’offre de transports en commun en diminuant la fréquence des passages ou en éliminant certaines lignes d’autobus ou de trains de banlieue moins performantes. Car non, à elles seules, les deux premières mesures ne seront pas suffisantes.

Parmi toutes les options sur le menu, il faudra bien choisir. Aucune des options ne sera facile ni rapide à mettre en œuvre. Certaines comportent des risques, et personne ne veut augmenter les taxes ou réduire le service. Le chemin à prendre pour le retour à l’équilibre financier des transports en commun ne sera donc pas aisé. Mais nous avons le devoir de relever le défi.

Pour y arriver, nous aurons besoin d’un capitaine. Quelqu’un qui a la vision d’ensemble, qui a l’autorité d’agir et le pouvoir de changer les choses. Présentement, c’est la panique à bord, et aucun espoir n’est à l’horizon. Ce capitaine, ce doit d’abord être la ministre des Transports et de la Mobilité durable. Car pour mettre en marche les solutions qui permettront de réduire les dépenses ou d’augmenter les revenus, il faudra modifier des lois, ouvrir des conventions, réformer des institutions, utiliser des terrains gouvernementaux, etc. L’équipage ne peut être laissé à lui-même en temps de crise.

D’autres réseaux de transports en commun se sont relevés de la crise ailleurs dans le monde. Je souhaite que nous demeurions optimistes ; il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions réussir nous aussi. Plusieurs personnes souhaitent contribuer à régler la crise, mais ne savent pas dans quelle direction ramer. Les orientations doivent donc être claires, et le travail doit se faire en collaboration. À défaut de quoi, je crains que nous ne soyons contraints à embarquer sur nos radeaux de sauvetage, et ce, au détriment de nos collectivités et de notre planète.

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On apprend ici qu’une des solutions envisagées est de faire payer davantage les usagers du REM: image

Quelqu’un sait comment cela pourrait s’opérer en pratique considérant que la nouvelle grille tarifaire fait abstraction des modes de transport? Avant on avait les titres TRAIN, Métro, etc., mais maintenant ce sont des titres bus ou tous modes. Pas de titres spécifiques au REM…

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Je ne sais pas non plus comment ils veulent reporter l’ouverture du REM, considérant que la Caisse veut que le REM ouvre le plus tôt possible afin de maximiser leurs revenus.
Comme le REM est géré par GPMM et CDPQ, ils peuvent en théorie simplement exploiter le réseau sans billetique de l’ARTM et demander un retour d’argent après…

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