Transport en commun - Discussion générale

Je me demande combien coûtera cet extension, en terme de $/pass-km.

En incluant l’amortissement du coût en capital ($6B pour le moment), les coûts d’opération, entretien et mise à niveau éventuelle, ÷ par le nombre additionnel de passagers kilomètres que générera cette extension.

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Wow, je suis honoré que tu me répondes…

Je suis stand-up dans Vie.

Donc je ne suis pas la personne la plus formé pour te répondre.

Les estimations disent que l’extension va desservir 50k passagers journaliers qui autrement utiliserait la 141…

Je suis prêt, instinctivement à dire que ça tournerait plus autour de 60-80k passagers journaliers…

Peut-être 100k… C’est la première fois que les Magnifiques Ghettos de l’est de Montréal auront un Métro, le résultat pourrait être monstrueux… Pour une fois qu’on se préoccupe d’eux…

Je parle d’expérience, je travaille avec eux en Stand-up… On les a tellement maltraité, c’est devenu des Punchline leurs histoires et ils les ont raconté devant 1300 personnes à l’Olympia le 16 décembre dernier… J’étais dans les coulisses, heureux pour eux :smiling_face_with_three_hearts::popcorn:

Bienvenue sur Agora !

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Ghettos??

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Oh oui Mon Chum Francesco, Saint-Michel, Montréal-Nord et Saint-Leonard…

RDP(Avec le REM de l’est)

Les plus beaux et hot ghettos du Québec :smiling_face_with_three_hearts::popcorn::tulip::gift:

Les HLM sont Tchernobyl, l’eau dans les écoles ont du plomb, les écoles secondaires sont des bunkers, béton pas de fenêtre…

Pendant longtemps, il y avait des fusillades à tous les jours sur Pie-iX vers le Nord, en haut de la 40…

Personne en parlait aux nouvelles…

Maintenant, des humoristes en parlent sur scène dans les comédies de club de Montréal, parce qu’ils l’ont vécu !

C’est exceptionnel !

Mes amis qui plus jeune assistait de force à des combats de jeunes adolescents clandestins…

Pour enrichir des vieux hommes douteux

Tu veux que je continue…

Mon Ami Manager de White-B…

Saint-Léonard qui font des tractations immobilières douteuse, Guzzo y compris sur Lacordaire, qui entraîne des jeunes jolies femmes là dedans comme agentes immobilières, mais c’est un scheme de prête-nom…

J’ai fait mon doctorat là-desssus :joy::yum::billed_cap::heart::gift:

Mais comme on peut le Voir, la pression, crée le Charme, le Greatness :smiling_face_with_three_hearts:

lol

Ceci est un fil sur les transports en commun…On peut arrêter stp
Je sais que “ghetto” est une question d’opinion personnelle, mais en tant que personne avec de la famille partout dans l’est, ce n’est qu’une grosse exagerration. Oui, a Montreal-Nord aussi (où j’ai passé de nombreux étés de mon enfance). Et RDP un ghetto?? par rapport à quoi, Outremont ou Westmount? Et la ligne bleue passe par Jean-talon en plus, même pas en distance de marche des fameux points “chauds”.

Tout cela ressemble beaucoup à la discours politique de la France. Ce serait dommage d’amener ça au Québec, et j’y résisterai en tout point.

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@Kolev3000 A) you don’t understand the definition nor the significance of the word “ghetto,” and B) you’ve never been to a truly impoverished neighbourhood (or city or country) with actual systemic problems. St-Michel ain’t the South Bronx or Compton.

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C’est pas la même densité de population, c’est tout.

:smiling_face_with_three_hearts:

Ceux qui habitent là depuis toujours ont un tout autre discours…

C’est clairement la population mal-aimé de la Ville, comparé à quoi, à qui ?

Tout les autres quartiers de la ville.

C’est tellement pas un ghetto qui ne deviennent pas stand-up comic pour parler du mépris et de la discrimination qu’ils vivent à tous les jours…

Ils ont tellement pas de matériel comique…

Ça pas de sens :joy::joy::tulip:

Ils sont surtout pas suivis par plusieurs dizaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux qui s’identifient à la pression qu’ils vivent…

C’est sûr que c’est pas la même échelle que la France ou New-York parce que euhhh… allô :joy: On est le territoire avec la plus faible densité de population de la planète, mais ça n’empêcherait pas d’avoir un mouton noir dans un territoire donné !

En fait, même si elle passe sur Jean-Talon, ça va quand même renforcer le tissu social du coin, étant donné que la 141 était toujours surchargé même à haute fréquence. Couplé au REM sur Lacordaire, ça devrait être un Baume exceptionnel pour ce coin.

Bon Lundi et bonne semaine et en ce qui concerne ce Forum, bon retour de la construction !

Et bonne Année 2022 !

Revenons au sujet s’il vous plait, soit le transport en commun.

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Merci pour la bienvenue.

Je suis le même YUL qu’à l’autre forum…

Mais je ne participe pas autant que la plupart d’entre vous.

Kudos pour tous içi (ainsi qu’à l’autre forum).

Je suis effectivement intéressé de connaître le coût prévu (en $/pass-km) de cette extension de la ligne bleue.

Il y a une opposition très vocale au REM de l’Est (à tord ou à raison, ça restera à voir lors de la présentation du projet dans les prochaines semaines/mois).

Mais surtout, ils utilisent n’importe quoi comme arguments afin de discréditer la CDPQ et le REM.
Comme par exemple qu’à 72 cents/pass-km, le REM serait le plus chers métro au monde :roll_eyes: .

Par contre ces opposants n’ont rien à dire à propos du gouffre financier que représente l’extension de la ligne Bleue.

C’est Québec qui paye, alors who cares, right?

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Juste un dernier p’tit commentaire…

Des fois j’ai l’impression qu’Agora Mtl/MTLurb c’est comme Future Shop/Best Buy en son temps…

L’un avec l’appât de la commission et l’autre plus tranquille/friendly…

Je suis toujours barré de Futureshop pour ceux qui se pose la question…

Mais ça m’empêche pas de regarder par la Vitrine à tous les jours :yum:

:golfing_woman::golf:

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Si tu laisses le libre marché faire son cours, ça peut aussi pousser les coûts de logement à la hausse.

C’est donc important que de s’assurer que la ville mette en place de bonnes balises de développement.

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LOL

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Le REM de L’Est a une opposition très vocale, incluants des médias influents et pourtant près de 70% des citoyens de la région sont pour.

Le tramway de Québec n’a pas beaucoup d’opposition de la part des mêmes médias ou personnalités normalement très vocales et pourtant il va de l’avant avec 51% d’approbation dans la région de Québec.

Notez que je suis pour les 2 projets mais des fois il faut savoir relativiser les opposition’s vocales.

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Une chance que Plante est resté d’abord :relaxed:

She is not involved in the decision.

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I see what you mean, and I’ll add that there’s other layers to this. The approval numbers for line B come from a single survey while Quebec residents have been polled on the Tramway multiple times. There’s an established trend in favour of the Quebec Tramway, and opposition comes mostly from the suburbs and neighbourhoods not directly impacted by the project. On the other hand, the most noticeable opposition to line B comes from people living where the new metro runs through.

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C’est vrai que c’est un seul sondage mais de mémoire, les gens de Mercier-Hochelaga Maisonneuve étaient majoritairement favorable aussi.

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Oui, mais quand ils disent que 70 % des habitants de la banlieue sont « pour » le projet, cela ne veut pas dire que ces banlieusards épris de REM ont assisté à des rassemblements où ils ont revendiqué un train qui circule sur des voies ferrées surélevées et qui s’arrête à des parcelles de terrain appartenant à la caisse.

Cela signifie simplement qu’ils ont pris une seconde pour cliquer sur « Oui » sur un sondage sans vraiment savoir grand-chose sur les détails du projet.

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Le transport en commun à la croisée des chemins


Photo: Fabien Barnoud Le Devoir Par souci d’économie, la STM entend cette année «repousser» la durée de vie de certains de ses autobus en continuant de les faire rouler après la limite de 16 ans normalement respectée.

Le Devoir | Transports / Urbanisme | 10 janvier 2022 | Zacharie Goudreault

Les sociétés de transport en commun de la grande région de Montréal explorent leurs options pour diminuer le fardeau financier croissant lié à la chute de l’achalandage de leur réseau, mais le défi est de taille. État des lieux.

Le directeur général de la Société de transport de Montréal (STM), Luc Tremblay, ne s’en cache pas. Son budget 2022, présenté quelques jours avant Noël, est « équilibré artificiellement ». La STM a en effet prévu dans celui-ci un « manque à gagner » de 43 millions de dollars, somme qu’elle devra trouver cette année afin de combler l’écart actuel entre ses dépenses et ses revenus prévus.

Cette situation est essentiellement due à la chute de l’achalandage du réseau de métro et de bus de la société de transport. L’achalandage était remonté à la mi-décembre à 59 % de ce qu’il était avant la pandémie, mais ce pourcentage pourrait avoir de nouveau chuté depuis la mise en place de nouvelles restrictions entourant la montée du variant Omicron de la COVID-19 dans la province, estime la STM.

Or, « ce que les gens oublient, c’est que la situation [financière de la STM] était déjà critique bien avant la pandémie », évoque Luc Tremblay, en entrevue au Devoir. Avant même le début de la pandémie, la STM avait dû réduire ses frais d’administration « au minimum », tandis qu’augmentaient considérablement ses dépenses liées entre autres au transport adapté, un service pour lequel la demande « a explosé » dans les dernières années, alors que « le taux de subvention [du gouvernement] est resté le même ».

« Ça fait en sorte que quand la pandémie est arrivée, elle est juste venue accentuer une crise qui était déjà là », évoque M. Tremblay.

Avec l’arrivée de la crise sanitaire, la STM a donc dû piger davantage dans ses « fonds de tiroir » pour absorber en partie les pertes de revenus liés à la chute de l’achalandage dans son réseau. Un « gel des nouveaux postes » pour ses employés administratifs s’applique entre autres actuellement, tandis que le recours aux heures supplémentaires a été réduit « partout » dans l’espoir de « dégager des sous », indique le directeur général de la STM.

Quand la pandémie est arrivée, elle est juste venue accentuer une crise qui était déjà là.

— Luc Tremblay

Télétravail

Ces mesures ne seront toutefois pas suffisantes pour sortir de l’impasse financière dans laquelle se trouve la STM. Pour réaliser des économies additionnelles, l’organisme entend mettre fin d’ici quelques années à plusieurs baux d’espaces de bureaux. Ses employés administratifs, lorsqu’ils ne seront pas en télétravail en alternance, n’auront donc plus qu’un seul endroit où aller au terme de la pandémie, soit à la Place Bonaventure, au centre-ville de Montréal. « Ça va non seulement sauver des frais de loyer, mais aussi augmenter la productivité », estime Luc Tremblay.

La Société de transport de Laval entend d’ailleurs, elle aussi, réduire ses besoins futurs en espaces de bureaux en demandant à ses employés administratifs de travailler de la maison « 50 % du temps », à l’issue de la pandémie, indique le directeur général de l’organisme, Guy Picard. « À moyen et à long terme, il y a des économies énormes à faire », affirme-t-il.

D’autre part, la STM a réduit d’environ deux milliards de dollars les investissements majeurs qu’elle prévoit réaliser d’ici dix ans pour bonifier son réseau, pour un total de 15,9 milliards. Elle a ainsi fait une croix sur l’ajout éventuel de portes palières dans le réseau du métro, ce qui aurait permis de réduire les arrêts de service liés à la clientèle.

La STM entend aussi « repousser » la durée de vie de certains de ses bus en continuant de les faire rouler après la limite de 16 ans normalement respectée.

« Il risque d’y avoir un peu plus de bus en panne, c’est moins bon pour le service », entrevoit M. Tremblay. Quant à l’entretien majeur des wagons de métro Azur, qui était prévu en 2022, celui-ci a été remis à l’année prochaine. « Il n’y a pas d’enjeux de sécurité, je l’assure à tout le monde, mais il pourrait y avoir des arrêts de service supplémentaires », confie Luc Tremblay. Une situation qui préoccupe le chargé de cours à l’Université de Montréal et expert en planification des transports Pierre Barrieau.

« Diminuer l’entretien, c’est comme diminuer la fréquence de nettoyage des autobus. C’est ce genre de choses là qui peut faire perdre des usagers de façon permanente », appréhende-t-il.

Or, « on n’a plus de marge de manœuvre. On est rendu à devoir couper dans le service et on ne veut pas en arriver là », martèle M. Tremblay.

L’arrivée du REM

D’ailleurs, si la STM a réussi à conserver sensiblement la même offre de service dans son réseau de bus et de métro que celle qui était en vigueur en 2019, la situation est bien différente du côté du Réseau de transport de Longueuil (RTL). Son offre de service se situe actuellement à 92 % de ce qu’elle était avant la pandémie, tandis qu’une trentaine de lignes de bus ont été retirées et qu’une centaine d’employés ont été mis à pied en 2020, y compris des chauffeurs et des employés d’entretien. Une situation qui préoccupe le directeur général du RTL, Michel Veilleux, à l’approche de la mise en fonction, cette année, de la branche du Réseau express métropolitain (REM) en direction de la Rive-Sud dans la région de Montréal.

« Il y aura un défi énorme de desservir la population et de l’amener vers le REM. Ça suppose un service qui va être adéquat et qui va répondre à ça », évoque-t-il. Or, l’organisme prévoit un manque à gagner de 3,5 millions dans son budget 2022, indique M. Veilleux.

Même son de cloche du côté de l’organisme de transport exo, qui exploite les lignes de train de banlieue de la grande région de Montréal et plusieurs lignes de bus. Actuellement, son offre de service se situe à 90 % de ce qu’elle était avant la pandémie et plusieurs projets majeurs ont été retardés.

« L’offre de service en couronne étant plus faible que dans les secteurs centraux, l’offre devra répondre aux attentes, surtout dans le contexte de l’ouverture de l’antenne Rive-Sud du REM, annoncée pour l’été 2022 », relève la conseillère aux relations aux médias d’exo, Catherine Maurice.

Financement

Luc Tremblay presse ainsi le gouvernement du Québec et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) de bonifier l’aide financière accordée aux sociétés de transport de la région, dans le contexte de la pandémie.

« Il y a une déconnexion totale entre ce que nous donne l’ARTM et ce qui est requis par les sociétés de transport », constate d’ailleurs Guy Picard. Depuis le début de la pandémie, la STL a diminué ses « dépenses de support », notamment en réduisant les horaires des superviseurs et les dépenses liées à la formation des employés, évoque son p.-d. g.

« Ce sont des choses qu’on peut faire pendant un an, deux ans, trois ans. Mais après ça, si ça devient une habitude, on sclérose complètement l’entreprise », s’inquiète M. Picard. Pas question, malgré tout, de réduire l’offre de service aux usagers, tranche-t-il.

« Si on veut développer le transport collectif, il faut mettre du service et il faut répondre aux besoins des gens. Donc, les options de diminuer le service que nous demande l’ARTM, ça ne va pas dans le sens où on devrait aller », laisse tomber Guy Picard.

Par courriel, l’ARTM a pour sa part réitéré qu’elle continue ses démarches avec le gouvernement du Québec et « l’ensemble des partenaires » afin de trouver un moyen de « pallier le manque à gagner tarifaire engendré par la pandémie » et de trouver « de nouvelles sources de revenus qui soient pérennes ».

43 MILLIONS

C’est la somme que devra cette année trouver la STM afin de combler l’écart actuel entre ses dépenses et ses revenus prévus, selon son budget 2022.

3,5 MILLIONS

C’est le manque à gagner que prévoit cette année la RTL, selon son budget 2022.