Transport en commun - Discussion générale

Vu que l’autonomie des bus électriques est moindre que les bus au diesel (et le restera pour encore un bon moment), il faudra une plus grosse flotte pour opérer le même service. Ça implique également plus de temps improductif, notamment davantage d’entrées et sorties au garage ainsi que plus de temps de battement afin de recharger les batteries entre les départs (si on a une solution à recharge rapide, bien sur).

Je n’en suis pas si sur. Les réparations sur les véhicules électriques impliquent d’avoir une main d’œuvre ayant une formation différente des mécanos plus traditionnels et donc probablement plus dispendieuse. De plus, dans un monde moins globalisé que par le passé, alors que tout le monde va vouloir décarboner leurs flottes en même temps, on peut s’attendre à ce que les pièces électroniques coûtent plus cher / soient plus difficiles à obtenir que les pièces actuelles.

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Évidemment, l’idée c’est qu’en 2040 cela ne sera plus un problème.

De ce que j’en sais (entendu d’un ami qui travaille chez Novabus), le calcul ici c’est que les bus électriques sont capables de faire 200,000km de plus sur leur durée de vie que les bus standards, et que c’est ça qui rend viable l’investissement dans la rénovation des véhicules.

J’ai déjà eu un client avec un problème similaire qui a réglé ça en partie grâce à une réorientation de la main d’oeuvre (l’entreprise a payé pour reformer ses employés).

Peut être que c’est pour ça que l’amérique du nord essaie de se bâtir une industrie de la puce électronique. Who knows, c’est très hypothétique.

Ça dépend… Si tous les bus sont capable d’être utilisés en période de pointe, ça ne fait pas vraiment de différence, surtout si les bus électriques sont moins hors-service pour maintenance, ça se compense.

Finalement, admettons que tous les points sur la maintenance et l’utilisation de la flotte sont vrais et que ça coute aussi cher opérer une flotte électrique qu’au diesel à ce point de vue, c’est l’utilisation de l’électricité qui est différentiateur… Ça coute beaucoup moins cher et c’est toujours disponible (assumant la fiabilité du réseau qu’on connait).

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Transport collectif | Le gouvernement met fin aux négociations pour 2024


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

La possibilité d’une baisse de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal est toujours dans l’air. Québec a mis un terme lundi aux négociations en matière de financement du transport collectif avec les élus municipaux, réitérant que sa plus récente offre est finale, au grand dam des villes de la métropole.

Publié à 14h13
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE

« Nous financerons 70 % du déficit des sociétés de transport en 2024. Cette offre est finale. Ce sont 265 millions qu’on octroie », a martelé le cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, dans une déclaration émise en milieu d’après-midi, ce lundi.

En coulisses, on indique encore plus clairement qu’il n’y aura plus de négociations à ce stade-ci, du moins pour 2024. L’aide totale pour l’an prochain sera donc bel et bien de 265 millions, dont 238 millions pour le Grand Montréal, un chiffre qui absorbe 70 % du déficit selon le calcul que fait le gouvernement.

Ce dernier devrait d’ailleurs inclure cette aide « finale » dans la mise à jour économique à laquelle doit procéder mardi le ministre des Finances, Eric Girard.

Tout cela survient alors qu’un peu plus tôt, lundi en début de journée, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) avait officiellement fait parvenir une lettre au premier ministre François Legault, en déplorant que les revenus provenant de la taxe sur l’immatriculation « ne devraient pas être utilisés par le [ministère des Transports] dans le calcul du déficit ».

Le déficit revu à la baisse

Dans leur lettre, les 82 élus de la CMM confirment d’ailleurs avoir révisé leur déficit anticipé à la baisse, le chiffrant maintenant à 461 millions. Elles demandent donc au premier ministre Legault de « verser une aide financière de 346 millions correspondant à 75 % de ce déficit résiduel révisé », ce qui requiert une bonification « de 128 millions de l’offre finale déposée par la ministre », disent-ils.

Il faut dire que depuis le début de ce conflit, le gouvernement et les villes du Grand Montréal ne s’entendent pas sur le calcul du déficit.

Les municipalités le chiffraient jusqu’ici à 532 millions, alors que Québec parle depuis quelques jours de 338 millions, un écart qu’il explique par une « actualisation » du cadre budgétaire de l’ARTM, des mesures d’optimisation et les revenus liés à la taxe sur l’immatriculation.

Ces derniers, estimés à 122 millions sur une base annuelle, « doivent être consacrés au développement du transport collectif », persistent les élus, qui réitèrent l’urgence de procéder vu l’adoption imminente de leurs budgets, prévue à la mi-novembre.

Une offre de service encore incertaine

« Sans une aide financière suffisante, les [sociétés de transport] seront contraintes de réduire significativement l’offre de service », écrivent aussi les villes, qui ont déjà souligné qu’une aide en deçà des 300 millions pourrait entre autres provoquer la fermeture du métro après 23 h, sur l’île de Montréal.

Bref, on ignore encore si ces coupes seront maintenant réellement mises en œuvre et si oui, comment, mais elles sont certainement toujours dans l’air. Des réductions de trajets d’autobus et des mises à pied de chauffeurs avaient aussi été évoquées dans le Grand Montréal.

À l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), on se fait encore prudent à ce sujet. « Nous n’avons pas encore reçu la confirmation de ces éléments. Il est trop tôt pour déterminer des scénarios concrets. Cela dit, toucher au niveau de service est certainement la dernière chose que l’ARTM et les opérateurs de transport collectif (OPTC) désirent faire », indique son porte-parole, Simon Charbonneau.

Si la question semble réglée pour 2024 du côté gouvernemental, un plan de financement sur cinq ans doit encore être ficelé. À plus long terme, le cabinet de Mme Guilbault se dit d’ailleurs disposé à « optimiser les investissements pour offrir aux Québécois de meilleurs services de transport collectif ».

« Pour les années 2025 à 2028, nous sommes hautement disposés à contribuer au comité́ de travail que Mme Guilbault mettra en place afin d’améliorer l’efficience de nos sociétés de transport », répètent quant à eux les élus municipaux dans leur missive.

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Je pense avoir lu que le carburant contribuait à 50% des coûts d’opération de la flotte de bus, mais je ne me rappelle plus si ça s’applique à la STM.

Par contre, les sociétés de transport fixent généralement le prix du diesel sur une certaine période de temps (2 ans je pense). Donc ça fluctue beaucoup moins rapidement que le prix à la pompe pour les véhicules individuels. C’est pour ça que les OPTC de Montréal n’étaient pas trop affectés par l’explosion du coût du carburant au début de la guerre en Ukraine.

Pour ma part, je pensais principalement à la maintenance. En 2019, les syndicats des employés de maintenance indiquaient que les moteurs des bus hybrides exigeaient énormément de temps de maintenance à cause qu’on doublait le nombre de systèmes qui pouvaient tomber en panne vs des bus au diesels ou juste des bus électriques.

De ce que j’ai lu, la transmission des bus électriques est beaucoup plus simple et exige beaucoup moins de composantes que celle des bus au diesel (pas besoin d’embrayage, ni de pistons, ni des composantes analogues d’un moteur à explosion). La puissance du moteur électrique est directement modulée par le courant envoyé.

Puis finalement, les bus électriques vibrent beaucoup moins que ceux au diesel. Même en tant que passager, quand je m’assois à l’arrière d’un bus électrique, je remarque que mon siège, les fenêtres et les panneaux du bus vibrent beaucoup moins fort que pour les bus diesels. Généralement ces vibrations contribuent à accélérer l’usure des pièces qui y sont exposées et à réduire leur période de vie utile.

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Le terme électronique désigne spécifiquement:

  1. Ce qui est propre ou relatif à un électron ( partie de la physique qui étudie les propriétés d’un électron et ses interactions )
  2. Ce qui est fait ou fonctionne de par des procédés électroniques ( adresse, courrier, microscope, musique électronique )
  3. Technique et objets dérivant de cette science ( transistors, processeurs ).

Je pourrais me tromper, mais cette définition n’inclus pas les véhicules dans cette catégorie, ni les batteries. Dans le cas des batteries, on parle plus de chimie, de membrane, d’ingénierie des matériaux. Dans le cas d’un autobus, le terme électronique ne s’applique véritablement qu’a seulement quelques pièces tel que le lecteur de carte et le processeur qui surveille et analyse les données des différents capteurs.

D’ailleurs, demande à n’importe quel électricien, et ils vont te dire que c’est un cable électrique, et non un cable électronique. Idem pour une batterie, ou encore, une centrale hydroélectrique.

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C’est du tape à l’œil ! Comme mentionné, il s’agit bien du salaire GLOBAL un salaire de chauffeur, actuellement, débute par une formation d’un mois au salaire minimum en vigueur, par la suite le salaire est de 27,84$/h et après 3 ans de service, il est de 34,60$/h. Ce qui est par la suite en dessous du salaire moyen de l’industrie de 35,74$/h qui soudainement n’est pas un salaire GLOBAL. Alors on peut faire dire ce qu’on veut au chiffre pour avoir de l’attention.

Alors si on creuse un peu plus ce qui est avancé quand ont regarde le service offert par le privé dit sous traitant EXO qui paye la majorité des chauffeurs dans le 22 à 25$/h, ils ont un roulement de personnel élevé, des coupes de service par manque de personnel et aussi au dernière nouvelle EXO n’a pas une offre de service incroyable en terme de fréquence et d’heure de service. Bref, les compagnies sont orientées RENTABILITÉ et non pas service offert, ce qui est une différente mission. Alors on peut bien vouloir comparer les 2, mais il va falloir faire des choix.

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Et Québecor qui vient juste de licencié 547 personnes avec des positions extrêmement anti-syndicaliste nous sorte ceci de cette “organisme” qui ne fait que crée des débats pas vraiment utile.

Tiré directement de leur site internet section: Qui sommes-nous?

Vision

La vision de l’IEDM est celle d’un monde libre et responsable où les échanges volontaires, le respect des droits de propriété et l’entrepreneuriat favorisent la mobilité sociale et la prospérité pour tous.

Mission

L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques avec des bureaux à Montréal et Calgary.

Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs gratuits offerts également à tous les décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché.

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Je vais essayer de garder mon calme, mais je dois prendre ça comme une insulte de la ministre des transports envers tous les usagers du transport collectif .

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en même temps, il semble que la CAQ se vante d’être le gouvernement qui a investi le plus en transport collectif…

Chronique d’Olivier Niquet à l’émission La journée (est encore jeune)

OLI 24/7 - Geneviève Guilbault veut que vous sachiez que la CAQ investit en transport en commun

De toute façon de ma compréhension l’électrification des transports, c’est déjà fait. Dans le sens que la STM (je ne sais pas pour les autres ST) à partir de 2025 tout nouveau bus sera 100 % électrique. Un bus a une vie utile de 16 ans selon les barèmes qu’ils utilisent. Donc les derniers bus 100 % diesel était les 2013 séries 33-000. Depuis, ce sont des bus Hybride. Donc en 2038 les derniers bus hybride seront retiré du service.

Donc, maintenant, ils devraient faire plus de travail sur comment mettre plus de monde dans les bus et avoir un service que le gens veulent et peuvent utiliser.

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« La CAQ est le parti politique, de toute l’histoire politique contemporaine qui a mis le plus d’argent dans le transport collectif au Québec. »
source: la CAQ

C’est bien connu dans les livres d’histoires. François Legault a financé la construction du Métro en 1966 avant de ressurgir en 2016 pour financer celle du REM. La CAQ honnore d’ailleurs sa tradition en finançant 150 % du déficit des opérateurs de transport en commun !!!

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tousse travailler avec la ville pour forcer les contracteurs à implémenter des mesures préférentielles bus autour de leurs chantiers de construction tousse

Réduire le nombre de détours de constructions auxquels ils sont sujets serait vraiment bien pour assurer la fiabilité du service et réduire les délais.

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Je suis amplement d’accord avec tout tes points. C’est juste qu’à court et moyen terme, c’est pas vraiment un gain virer à des bus électriques, spécifiquement à cause des coûts en capitaux. Quand on pense que les OPTC devront probablement couper dans le service sous peu, je me questionne sur le gain pour l’usager d’investir des sommes plus que substantielle dans cette nouvelle technologie. Évidemment, je ne suis pas un ennemi du bien, tant s’en faut :wink:

Je pense que t’as compris de quoi je parlais quand même :slight_smile:. Avec un bus diesel, t’as besoin d’une main d’œuvre qualifiée en mécanique principalement, tandis qu’avec un bus électrique t’as maintenant besoin d’électromécaniciens qualifiés principalement. C’est pas la même formation (même si beaucoup d’éléments se recoupent). Il faut donc embaucher une nouvelle main-d’œuvre qui possède les compétences, ou bien former l’actuelle (qui demandera maintenant un meilleur salaire en conséquence).

Québec n’entend pas revoir son offre pour le transport collectif


Jacques Boissinot, La Presse canadienne
La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, lors de son annonce vendredi dernier

Jeanne Corriveau
18 h 02
Québec

Québec n’entend pas revoir à la hausse l’offre déposée vendredi par la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, concernant le dossier du transport collectif. Le cabinet de la ministre a réitéré lundi que le gouvernement s’en tiendrait à sa proposition de verser 265 millions de dollars pour éponger le déficit des sociétés de transport pour 2024.

Vendredi, la ministre Guilbault avait dévoilé l’offre « finale » du gouvernement qui consistait à financer à 70 % le déficit des sociétés de transport pour 2024. Les maires des 82 villes de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui contestent le calcul du déficit, ont réclamé lundi matin du premier ministre François Legault une rencontre dans les plus brefs délais « afin d’échanger et de convenir d’une entente financière équitable ». Selon les villes, le déficit révisé des sociétés de transport de la région de Montréal est de 461,3 millions alors que Québec le juge moins élevé. Elles demandent que Québec assume 75 % de ce déficit, ce qui nécessiterait du gouvernement une contribution additionnelle de 128 millions, soulignent les 82 maires dans une lettre transmise au premier ministre.

Les municipalités sont par ailleurs d’avis que les revenus de la taxe d’immatriculation — dont l’application étendue à toute la CMM a été entérinée en 2019 — estimés à 122 millions devraient être consacrés au développement du transport collectif et non pas être utilisés dans le calcul du déficit.

Les maires soulignent qu’en 2023, les villes de la CMM ont consacré 930 millions pour le transport collectif et comptent augmenter ces quotes-parts à 4 % en 2024. « Nous nous adressons à vous aujourd’hui puisque nous sommes extrêmement préoccupés par la situation à laquelle nous sommes confrontés », écrivent-ils au premier ministre dans leur missive. « Sans une aide financière suffisante, les OPTC [organismes publics de transport en commun] seront contraints de réduire significativement l’offre de service, ce qui aura inévitablement un impact direct sur la vie quotidienne de plusieurs personnes, dont un nombre important de travailleurs essentiels, en plus d’augmenter la congestion routière. »

Rappelons que les sociétés de transport ont élaboré plusieurs scénarios de compressions, comme la fermeture du métro à 23 h et la réduction du nombre d’autobus, si l’aide était insuffisante.

Mais la ministre Guilbault n’entend pas revoir sa position. « Cette offre est finale. Ce sont 265 millions de dollars qu’on octroie, en plus de tout ce qu’on investit déjà en matière de transport collectif », a indiqué le cabinet de la ministre lundi. « En parallèle, on travaillera, en collaboration avec les villes et les sociétés de transport à optimiser ces investissements pour offrir aux Québécois de meilleurs services de transport collectif, partout au Québec. »

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Disons qu’en chiffre absolu, c’est possible. Mais si on tient compte de l’inflation, alors, comme toujours, il est dans le champ. J’ose espérer qu’il ne compte pas le REM comme une réalisation de la CAQ…

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C’est sûr qu’ils tiennent compte de l’inflation pour pouvoir affirmer cela.

400 millions dans les années 60 c’était des dizaines de stations de métro, aujourd’hui ça paie un SRB Pie-IX :man_shrugging:

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Mais non, bien au contraire, si Legault tenait compte de l’inflation, il ne dirait pas qu’il est celui qui a le plus investi ! Il pense justement qu’il met des milliards alors que les autres n’ont mis que des millions ! Imagine, pour lui, la ligne bleue, 6G$ alors que le précédent prolongement a atteint 750M$ !!!
Quoique, 750M$ en 2007 équivaut à 1,06G$ aujourd’hui… Donc même en tenant compte de l’inflation, les hausses des couts est telles que l’inflation n’y compte pour plus grand chose…

Je te parie qu’il compte le troisième lien dedans hahaha

J’ai pris le temps de penser au financement des TeC et la STM en particulier….

Un des éléments essentiels pour avoir un système de TeC bien financé c’est d’avoir un achalandage minimum de personnes qui achètent une passe mensuelle. Un des leviers que la ville de Montréal pourrait utiliser pour augmenter l’achalandage dans le métro serait d’augmenter le nombre de personnes qui dépendent du métro pour se déplacer. Pour faire ça, il faudrait faire du upzoning à côté de toutes les stations de métro et de SRB. Ça ne va pas se faire tout de suite, mais ça donnerait un sérieux coup de pouce au nombre d’usagers.

Je pensais à la même chose. Il y a déjà des endroits stratégiques où il n’y a pas de zones à grand intérêt architectural ou patrimonial. À côté du stade olympic par exemple, entre Pierre de Coubertin et la rue Hochelaga, on pourrait monter les hauteurs et densité pour du 6 à 8 étages. Entre la rue Saint-Michel et Pie-IX, nous sommes situé entre deux ligne d’autobus très achanlandé et performantes : l’on pourrait aussi monter les hauteurs.

Tout autour de la station Radisson, il se trouve pleins de bungalows unifamiliales et un centre d’achat vide. On devrait reconvertir le centre d’achat mais aussi changer le zonage des bungalows pour du 4-5 étages multi logement. Clest les stratégies de Toronto et de à Vancouver qui travaillent t toutes deux activement a créer de la densité.

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