Transport en commun - Discussion générale

Il y a aussi la problème un peu unique avec les citoyens anglophones/francophones. Ce n’est pas par hasard que la majorité des villes sur l’ile de montreal qui a défusionné sont des villes anglophones (west island, montreal-west, cote st luc, hampstead, westmount, etc).

Pour eux ce n’est pas nécessairment un question d’efficacité mais un question de politique. Ces citoyens se sentent plus à l’aise et plus en contrôle lorsque leur ville anglophone est “indépendant” même s’ils doivent quand même harmoniser avec la ville de montréal en ce qui concerne l’eau, le tec, les service de police/urgence sante/incendie, etc.

Forcer les fusions encore risque de ne pas être populaire, politiquement, et les bénifices ne sont pas nécessairement claires.

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Comme j’ai indiqué dans mon post précédent, à Sherbrooke, on a Lennoxville qui est historiquement une communauté anglaise. Le résultat? Maintenant, c’est Sherbrooke qui a du se battre devant le gouvernement provincial pour que Lennoxville conserve son statut quand et Sherbrooke fait beaucoup plus le poids que Lennoxville. Strictement parlant, Lennoxville ne rempli plus le critère du gouvernement provincial. Sherbrooke a eu le dernier mot dans ce dossier.

Ces villes sont des bastions du PLQ. C’est donc dire que politiquement, la CAQ n’a absolument rien à perdre en leur imposant une fusion.

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J’avais lu cela avec un gros sourire! Je suis content qu’enfin le STM prends le micro.

Transport collectif: Québec obtiendra exactement le contraire de ce qu’il dit vouloir

MONTRÉAL — Le transport collectif sera entraîné dans une «spirale vers le bas» qui sera tout à fait contraire à ce que le gouvernement Legault dit vouloir réaliser si celui-ci maintient sa décision de ne pas financer le manque à gagner des sociétés de transport.

Devant un parterre de gens d’affaires réunis par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, lundi, le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Eric Alan Caldwell, a cherché à démontrer que le manque à gagner des sociétés de transport, «ce n’est pas un déficit», mais bien une décision d’offrir un certain niveau de service.

Chiffres à l’appui, M. Caldwell a démontré que la baisse d’offre de service de 5 % survenue entre 2011 et 2018 avait entraîné une baisse équivalente de 5 % de l’achalandage et que le rehaussement subséquent de 5 % de l’offre de service s’était traduit par une augmentation identique de l’achalandage.

«Si on veut que les gens prennent plus le transport en commun, il faut investir dans l’offre de service. Les gens veulent de la fréquence», a-t-il martelé.

Menace sur le financement

Or, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, menace de ne couvrir que 20 % du déficit des sociétés de transport, ce qui ne représente que 70 millions $ sur les quelque 350 millions $ dont la STM a besoin pour boucler son budget tout en maintenant l’offre de service actuelle. Cette menace plane sur l’ensemble des services de transport collectif municipaux de la province.

Une telle décision aurait l’effet contraire de ce que prétend vouloir le gouvernement Legault dans son discours de décarbonation des transports, affirme M. Caldwell. «Ça, c’est la spirale vers le bas. On tire vers le bas. Si on dégrade l’offre de service, on a moins de clients, on a moins de revenus, on tire le service vers le bas. On l’a vu: un investissement dans l’offre de service est générateur d’achalandage. Si on veut tirer vers le haut, il faut faire le choix d’investir dans l’offre de service.»

Accompagnant M. Caldwell, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a fait valoir que l’hypothèse d’un métro qui cesse ses activités à 23h00 n’est qu’une des «hypothèses théoriques qu’on a travaillées pour regarder ce serait quoi des pistes d’envergure si on avait à réduire le service. Ce n’est pas ça qu’on veut faire.»

Mme Léonard a rappelé que 85 % des dépenses de la STM sont consacrées aux opérations et que 70 % du budget d’exploitation représente de la masse salariale. La STM dit avoir réalisé de nombreuses compressions au cours des dernières années dans tout ce qui touche le côté administratif.

«On ne peut avoir de demi-chauffeur»

Il y a toutefois des limites, dit Eric Caldwell. «Quand on conduit un autobus, on ne peut pas le faire avec un demi-chauffeur. Ça prend un chauffeur pour conduire un autobus pour ajouter de la fréquence. Il faut investir dans l’offre de service pour avoir plus d’achalandage», martèle-t-il.

Le président de la Chambre de commerce, Michel Leblanc, ne s’est fait pas fait prier pour appuyer ces propos: «Pour le milieu des affaires, un système de transport collectif performant est une condition absolument nécessaire à notre prospérité économique.»

Le milieu des affaires s’installe, dit-il, «là où il y a des facilités d’accès pour le personnel, pour les clients». Faisant référence à un éventuel REM de l’Est, ou toute autre amélioration du transport en commun dans ce secteur de la métropole, Michel Leblanc a été catégorique: «Il n’y aura pas d’investissements majeurs dans l’Est si on n’est pas capable de répondre à la question: comment les employés vont-ils s’y rendre en transport collectif?»

Transport collectif: Québec obtiendra exactement le contraire de ce qu’il dit vouloir - L’Hebdo Journal (lhebdojournal.com)

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C’est le gouvernement Marois qui a imposé les fusions ca explique beaucoup pourquoi les villes a fort pourcentage anglophone étaient contre les fusions. Tout ce qui vient des pequistes leur donne de l’urticaire meme si une ville comme montreal ouest sortirai gagnante si elle était fusionné avec Montréal.

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Marois était élue en 2012, alors que les fusions ont été faits à 2002.

C’est cepandant vrai que les fusions ont été imposé par un gouvernement pequiste à l’époque, et l’année prochaine lors des élections, le PLQ a promis donner le pouvoir de tenir des référendums pour défusionner si élu. Ils one été elus et ensuite, en 2004-2006, les villes qui voulaient défusionner l’ont fait.

Je ne connais pas assez sur la politique à l’époque pour dire si le promis de permettre les défusionnements était significative à la victoire du PLQ. En tout cas le PLQ l’a rendu quand même un peu compliqué de pouvoir défusionner (il fallait deux votes et un taux de participation de 35% afin de pouvoir défusionner).

Enfin je crois que trop de monde se penche sur ce détail; les pouvoirs des “grands services” comme le tec n’ont pas été donnés aux villes défusionnées. En effet leur pouvoir se limite à des règlements ou projets banales. Vraiment il n’y a pas grand chose qui allait changer s’ils restaient ou non.

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C’est ça qui est effarant de la part du gouvernement provincial. On semble complètement oublier qu’un investissement dans les opérations du transport en commun est un investissement dans l’amélioration de la part modale.

Dans sa quête populiste de plaire à tout prix au banlieusard automobiliste, le gouvernement semble ignorer qu’un investissement dans le transport en commun est un investissement dans l’amélioration de la qualité de vie des gens en banlieue, pour un coût 10 fois moins élevé que des prolongements d’autoroute.

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Avec les orientations de la CAQ, je dirais même qu’ils sont rendus à favoriser les régions par rapport à celle de Montréal.

En refilant la dette aux municipalités de la région métropolitaine, le banlieusard automobiliste aussi va écoper via son compte de taxes. Ce sont les municipalités hors-ARTM qui ne verront pas de changement. Mais au moins personne en région ne se fera taxer davantage pour son pickup :roll_eyes:

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Vont se tirer dans le pieds en coupant dans le transport en commun.

Je travail dans l’ouest dans le parc industriel de Lachine - Dorval les bus de nuit sont pleins. On fait quoi aves tout ces employés tres souvent des immigrants qui n’ont pas de permis de conduire encore. Si on ferme le metro a 11 heures.

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Mon erreur Je confond Pauline Marois avec Louise Harel qui était ministres des affaires municipale a l’époque du gouvernemenrt pequiste.

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In New York, dollar buses were created by groups because of the bus service being inadequate for people. Most of these don’t have schedules and don’t have maps, they’re just, “you know them or you don’t”. I wonder if that sort of thing would gain popularity here with a drop in transit service, especially for more working class neighbourhoods where people are less likely to own a car

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They probably would. I know that they exist for inter urban trips, especially those between Montréal-Toronto and Montréal—New-York.

Mtl-NYC used to have a Haitian van service. Don’t know if it’s still a thing. It also has a Jewish van service which is still operational based on what I heard.

I wouldn’t be surprised to see something similar in the metro area. I think a dip in service will have the unfortunate effect to cement Uber’s hold in Montréal.

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Londres a beaucoup plus de conseillers que ça. 125 c’est le nombre pour la City of London, population 8 600! Il faut inclure tous les maires et conseillers d’arrondissement et aussi la Greater London Authority (équivalent du conseil municipal). En total Londres compte 1 585 conseillers pour ses 8,9 millions des personnes.

Paris a 503 élus pour 2,1 millions. Lyon a 221 pour 522 000.

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Les villes reprochent à Québec son «silence radio» sur le transport collectif


Jacques Nadeau, Le Devoir
Depuis leur sortie de jeudi dernier, Valérie Plante, Catherine Fournier et Stéphane Boyer, respectivement maires de Montréal, Longueuil et Laval, affirment qu’ils n’ont eu aucune communication de la part du gouvernement. On les voit ici jeudi en compagnie de Lise Michaud, la mairesse de Mercier (à gauche).

Jeanne Corriveau
12 h 06
Québec

Alors qu’ils doivent très prochainement déposer les budgets de leurs villes, les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) se disent de plus en plus inquiets concernant le financement des déficits des sociétés de transport. Ils soutiennent que les discussions sont au point mort avec Québec, qui n’a déposé aucune nouvelle offre.

Le torchon n’en finit plus de brûler entre les maires et la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault. Depuis leur sortie de jeudi dernier, Valérie Plante, Stéphane Boyer et Catherine Fournier affirment qu’ils n’ont eu aucune communication de la part du gouvernement.

« C’est le silence radio de la part du gouvernement du Québec et de la ministre du Transport et de la Mobilité durable », a soutenu la mairesse de Montréal, Valérie Plante. « Aucune contre-offre, aucun téléphone, aucune conversation, ni avec la CMM, ni avec l’ARTM [Autorité régionale de transport métropolitain]. On est extrêmement inquiets. »

Or, le temps presse car les villes doivent boucler leurs budgets dans les prochaines semaines. « Ça nous met au pied du mur parce que les villes ne peuvent pas faire de déficit », a fait valoir la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier. « Les colonnes des revenus et des dépenses doivent balancer. On ne sait pas quels seront nos revenus tant qu’on n’a pas la réponse gouvernementale. […] Ça manque de sérieux et ça manque de rigueur. »

Il y a deux semaines, Québec avait fait savoir qu’il n’assumerait que 20 % des déficits projetés de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans des sociétés de transport. Les maires avaient répliqué en demandant que Québec paie une part de 75 % de la facture pour 2024, faute de quoi ils devraient envisager des compressions.

Plusieurs scénarios ont été évoqués, dont la fermeture du métro après 23 h et la diminution du nombre d’autobus dans l’ensemble des villes de la région métropolitaine.

Vendredi dernier, la ministre Guilbault avait indiqué qu’elle s’apprêtait à déposer une nouvelle offre aux villes. Or, selon les maires, cela ne s’est pas concrétisé.

« On ne joue pas à armes égales aujourd’hui », estime le maire de Laval, Stéphane Boyer. « On est David contre Goliath et Goliath dit à David : “Prend le fardeau de tous ces dossiers-là”. C’est pour ça qu’aujourd’hui on se dit que ça suffit. On ne peut pas continuer dans cette direction-là. Que ce soit sur le transport en commun ou sur les autres dossiers, Québec doit être au rendez-vous. »

Au cabinet de la ministre Guilbault, on soutient que les différents cabinets « sont en discussion constamment ».

D’autres détails suivront.

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125 conseillers pour 8600 de population ya peut etre un probleme de surgouvernance. A moins que cela ne soit qu’un titre honorifique mais sans plus.

Et si Paris a 503 élus pour seulement 2.1 millions d’habitant ya quelque chose qui cloche. Ca fait encore plus que le nombre total de député au Canada qui compte 40 millions d’habitant.

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Lol

J’aurais franchement préféré qu’ils décrivent le REM comme étant un métro aérien. Skytrain est la marque de commerce du métro de Vancouver. Ce n’est pas un mode de transport ou une technologie en tant que tels.

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Il est possible que les visées du groupe soient vraiment éloignées de ce que la majorité des gens préfèrent :laughing: j’avais déjà essayé d’aborder la diversité des systèmes de métros et de tramway et il est parti en furie. Condon est également un gros détracteur de l’option métro et tiens absolument à l’annulation des prolongements du réseau à Vancouver, dont l’extension Broadway et l’extension subséquente à UBC.

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J’ai pas lu ce papier mais ça semble déjà extrêmement bullshit les chiffres, et utilisé d’une manière très inventive avec des chiffres sur la pollution du REM dans un papier de 2010 ?
Et ça vient d’où ces GES liés à l’exploitation sur des transports électriques ? Du charbon dans le mix électrique ? On en a pas au québec.
Et franchement le tram qui a apparemment 0 GES à la construction, par exemple comparé à un SRB ???

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Je pense que cela inclut la construction du réseau qui implique plus de béton pour la structure aériennes stations qui sont plus volumineuses et chauffée.
Parcontre, je suis pas sure qu’il ont inclus la structure pour le tram, le tram utilise des routes et des pont existant certe, mais il fault les include dans le calcul.

Je parlais de l’exploitation (en orange sur le graphe), pas de la construction

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