Transport en commun - Discussion générale

They should « leak » a document explaining the consequences.

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Here are a few videos that the MTA released:

Here a few videos about the BART situation:

Official BART statement:
Financial Crisis | Bay Area Rapid Transit (bart.gov)

Our transit authorities need to come to the table and be honest with what they need, and give options to the government. If you want to invest x amount, you will get y service for example. These options & negotiations should be public as well, these are public agencies and the public will hold the agency and the government accountable. I find it crazy that we are spending billions on highway extensions, yet we are claiming there are only breadcrumbs for transit authorities.

I do not know if I am the only one but I noticed that the maintenance has been decreased recently. I’ve seen buses with headlights burnt, decrepit interiors, more often than before. If we want people to come back to public transit, we need not just new vehicles but also well maintained ones. If the government wants to optimize the costs, the only way to do this, on a sustainable long term manner, would be to increase the average speed of the buses, and the only way to do this is to remove space from cars, which is also unpopular, but I believe it would be necessary.

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:upside_down_face:

Transport collectif | Québec prévoit éponger 20 % du déficit, les villes s’inquiètent


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
En comptant les revenus de la taxe sur l’immatriculation et du REM, Québec calcule que le déficit cumulé de l’industrie du transport collectif devrait atteindre 2,5 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.

Québec compte n’éponger que 20 % des déficits des sociétés de transport d’ici 2028, avec une aide totale de 502,8 millions dont l’essentiel irait à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). Dans le monde municipal, qui paierait une bonne partie de la facture restante, on sent déjà une grande inquiétude.

Publié à 9h50
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

Un premier scénario de travail a en effet été présenté aux opérateurs de la province, qui rencontraient en début de semaine la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. Celle-ci a terminé cet automne sa tournée de consultations et avait déjà promis dans la foulée un plan de financement sur cinq ans d’ici la fin de 2023 pour le transport collectif.

Selon ce qu’a pu confirmer La Presse, la ministre propose essentiellement une aide de 482,8 millions sur cinq ans à l’ARTM, qui traîne depuis plusieurs mois déjà un manque à gagner de 500 à 600 millions et un déficit anticipé de plus de 2 milliards. Québec allongerait 149,5 millions à l’organisme dès 2024, puis 132 millions en 2025, 99,6 millions en 2026, 66,6 millions en 2027 et 35,1 millions en 2028.

Le reste de l’enveloppe gouvernementale, soit environ 20 millions, irait aux autres sociétés de transport du reste de la province. Les villes de Laval, Québec, Lévis, Gatineau, Sherbrooke ou encore Saguenay devraient donc se partager cette somme, alors que leurs pertes cumulées surpassent les 250 millions.

Un déficit de 2,5 milliards

En comptant les revenus de la taxe sur l’immatriculation et du REM, Québec calcule que le déficit cumulé de l’industrie devrait atteindre 2,5 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.

Ce calcul est déjà plus optimiste que celui de l’Association du transport urbain (ATUQ), qui calculait l’an dernier un déficit cumulé de 3,7 milliards d’ici 2027, avec un manque à gagner de 560 millions en 2023, 650 millions en 2024, 800 millions en 2025, 860 millions en 2026 et 900 millions en 2027.

N’empêche, le financement de 502,8 millions ne représente qu’à peine 20 % du déficit de 2,5 milliards évoqué par le gouvernement. Le reste serait comblé en grande partie par les municipalités : dans le Grand Montréal seulement, les villes devraient débourser plus d’un milliard, dont plus de 260 millions seulement en 2024. À l’extérieur de la métropole, les villes débourseraient près de 165 millions en cinq ans.

Pour le reste, Mme Guilbault propose certains efforts « d’optimisation » de quelque 365 millions, dont 345 pour l’ARTM. Un comité piloté par le ministère des Transports et l’ARTM serait aussi mis sur place pour dégager jusqu’à 150 millions d’économies supplémentaires. Des revenus liés à la richesse foncière uniformisée (RFU) rapporteraient quant à eux pour 415 millions, dont 353 millions dans le Grand Montréal.

Au cabinet de Mme Guilbault, on fait valoir que « le scénario présenté est une base pour ouvrir la discussion ». « Les discussions se poursuivent avec les partenaires. La collaboration est excellente et tous ont le même but : trouver des solutions pour régler les enjeux financiers. Tout le monde a un rôle à jouer, c’est une responsabilité partagée », soutient son directeur des communications, Maxime Roy.

« On n’a jamais autant investi dans le transport collectif, que ce soit dans les infrastructures, l’exploitation et l’électrification. En plus, même si ce n’est pas le rôle historique du gouvernement du Québec, on a compensé les déficits générés et accentués par les pertes tarifaires pendant la pandémie (2,1 G$) », fait valoir M. Roy.

« Fardeau financier démesuré »

Dans le milieu, l’annonce de ces nouvelles propositions est toutefois mal reçue. Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Martin Damphousse, déplore qu’un « désengagement financier du gouvernement du Québec dans le transport collectif représente pour les municipalités un fardeau financier démesuré, et ce, à quelques semaines seulement de leur dépôt de budget ».

« Les responsabilités financières des municipalités ne cessent de s’alourdir. Il est primordial que le gouvernement tienne compte de cette réalité », ajoute M. Damphousse.

À l’ARTM, le porte-parole Simon Charbonneau affirme que son groupe « a pris acte de la proposition et consulte les partenaires du milieu ». « Un C.A. spécial sera tenu à ce sujet. Nous ne commenterons pas cette semaine alors que les discussions se poursuivent », s’est-il limité à dire mercredi.

Dès la semaine dernière, la ministre Guilbault avait prévenu, dans un discours devant l’ATUQ, que le gouvernement n’épongerait pas tous les déficits. Elle avait plutôt appelé les sociétés de transport à se serrer la ceinture en attendant une prochaine aide financière.

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il faut le répéter pour être compris: ces coupures, qui, en basent sur l’écart budgétaire seraient dévastatrices, rendraient le service dans les villes à l’extérieur de Montréal complètement inutilisable. Déjà, Exo, RTL, STL et RTC peinent à rivaliser avec les voitures. Cela entraînerait effectivement l’effondrement de ces services. À Montréal, les bus et métros deviendront trop encombrés, il y aura une explosion du vélo (conséquence positive involontaire) mais aussi de la circulation, et des pertes économiques massives qui en découleront.

le gouvernement Legault doit comprendre : nous attribuerons la destruction du transport en commun à EUX. Et cela se reflétera électoralement, du moins avec mon seul vote, si ces coupures sont mises en œuvre. bonne chance dans les élections… déjà je m’interdis de voter PLQ, la CAQ est en danger lmao

et oui je suis dans une circonscription de caq qui peut changer. I have the power :sunglasses:

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With the increase in cars, there will be a greater increase in accents and deaths due to collisions as well. I really think this is a bigger deal than most people realize

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On dirait que la CAQ cherche tous les moyens possibles de faire remonter le PQ…

…à dire que plusieurs caquistes sont des anciens péquiste :face_with_monocle:

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Il serait grand temps d’avoir une entente de financement pour l’exploitation des réseaux. Juste le financement des infrastructures n’est pas suffisant. Sans une entente à long terme, les services vont en souffrir. Ils ne peuvent pas toujours demander de couper dans l’Exploitation et “de faire des efforts” quand la majorité du budget est allouée à exploité un service de transport. Le gouvernement est présent pour l’annonce d’investissement dans l’infrastructure, mais jamais quand il est temps de financé l’exploitation des dites infrastructures. Faire toujours plus avec moins n’est pas réaliste.

Les différents gouvernements (pas seulement la CAQ) ne veulent jamais répondre présent pour du financement récurant pour faire rouler les services. Donc ont se retrouve avec un train de l’est avec une infrastructure sans service, puisque qu’aucun fonds pour l’exploité. Ou encore lors de la première élection de Mme Valérie Plante 300 nouveaux bus pour la STM. Sans chauffeurs et surtout sans budget pour les faire rouler ou encore de garage pour l’entretien et l’entreposage. Des grandes annonces qui sont en fait vide. Un autre exemple, une augmentation du nombre de trains AZUR, mais sans augmentation du budget d’exploitation donc pas d’entretien ou encore d’opérateurs pour les faire rouler.

Tout ça pour dire que c’est bien beau les belles annonces " d’investissement MASSIF " mais en quelques sortes, ce sont des annonces qui font un gros show, mais sans rien prévoir derrière pour que ce soit vraiment là pour “ajouter” du service.

J’imagine que c’est la même chose en santé, dans les écoles, etc. Les différents gouvernements n’ont pas de vision, ils ont une vision de 4 ans seulement rien de vraiment “structurant” comme ils disent.

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Sociétés de transport: Guilbault affirme qu’il s’agit d’une première offre

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La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, s’est défendue de vouloir seulement éponger 20 % du déficit projeté de 2,5 milliards $ sur cinq ans des sociétés de transport collectif du Québec, arguant qu’il s’agissait simplement d’une première offre.


«J’ai de l’ouverture. C’était une première proposition. Ils savent tous que j’attends leur contre-proposition», a indiqué la ministre Guilbault en mêlée de presse à l’Assemblée nationale, mercredi.

Radio-Canada rapportait mercredi matin que le torchon brûle entre la ministre Guilbault et les sociétés de transport en raison de sa proposition jugée insuffisante par elles.



La ministre Guilbault a rappelé que le gouvernement avait été au rendez-vous pour aider les sociétés de transport pendant la pandémie alors que l’achalandage diminuait.

«On va continuer de compenser les pertes de revenu liées au tarif, mais est-ce que c’est au gouvernement de financer l’ensemble des dépenses d’exploitation? C’est là que toute la question est», a-t-elle dit.

«C’est un scandale national»

Les partis d’opposition ont vertement critiqué l’offre de la ministre caquiste.

«C’est un scandale national, ce qui est en train de se passer là. On s’en va vers des coupes massives de services dans nos sociétés de transport collectif. Qui pensez-vous qui va écoper plus de ça? Évidemment, les gens qui sont en périphérie. (…) C’est là où le service est le moins profitable, c’est là où on va couper en premier», a soutenu le député solidaire Étienne Grandmont.



«C’est très inquiétant. On voit un gouvernement qui parle (…) de diminuer la dépendance à la voiture, de réduire le parc automobile. C’est une contradiction avec ce qui se passe avec les sociétés de transport», a, pour sa part, affirmé le député libéral, Monsef Derraji.

Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon estime lui aussi que la situation est inquiétante.

«Si tu as moins de services, tu auras moins d’usagers, et là on tombe dans une spirale vers le bas, ce qui est exactement l’inverse du concept de mobilité durable, qui est le titre, pourtant, de la ministre, et l’inverse de ce qu’on devrait faire en ce moment, tant sur le plan financier que sur le plan environnemental», a-t-il lancé.

Source : Sociétés de transport: Guilbault affirme qu’il s’agit d’une première offre (lesoleil.com)

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Pendant ce temps-là, le revenu du REM…
:pen::scroll:
:sunglasses: :palm_up_hand: :popcorn:

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Un effondrement du service d’autobus serait également néfaste pour le REM, qui dépend fortement des connexions d’autobus sur toutes les branches. Je ne vois pas en quoi ils seront rentables si les gens ne peuvent pas accéder à leurs stations… enfer

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Les lignes autobus menant au métro/REM seront les derniers à effondrer s’il y a effondrement du service.

Les lignes d’autobus menant au REM et au Métro seront les premières à tomber.

Les lignes fréquentes de la STM peuvent absorber des coupures quittes à rajouter 2min entre les passages. À l’opposé, si on coupe un autobus sur une ligne qui passe aux 20 min, on vient de de diminuer massivement la fréquence. Les lignes aux fréquences « correctes » (15-20 min) composent la majorité des réseaux du RTL et STL.

Je doute fort que ce soit le métro ou le REM qui subiraient les coupures en premier sachant que les fréquences du métro (ligne verte particulièrement) sont assez honteuses parfois.

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C’est le problème de la politisation du transport collectif… On préfère mettre notre argent dans des projets flamboyants dans des circonscriptions clés plutôt que de financer un service résilient, fréquent et durable.

Avec le 36 milliards du PSE, on pourrait financer le manque à gagner récurrent pendant presque 15 ans, just saying.

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C’est exactement ça qui va arriver. Le SRB Pie-IX serait pas mal si on pouvait y avoir une vrai fréquence, là ce sera carrément une farce. Enfouir tout cet argent en infrastructure et ne pas pouvoir financer le service, quelle gestion à la petite semaine…

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C’est comme le troisième lien, la CAQ prend des décisions improvisées sans consulter sérieusement le milieu et sans aucune étude pour justifier des choix qui sont plus que douteux. En plus on nage carrément à contre-courant du développement durable et à l’encontre des efforts pour diminuer notre bilan carbone.

Notons que c’est le propre des gouvernements populistes qui gèrent à court terme et politisent leurs choix sans tenir compte des intérêts supérieurs des villes, ni des citoyens. :rage:

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Je me demande s’ils ne vont pas finir par sortir cet argument pour le tramway de Québec.

Ben voilà, Légault admet haut et fort les coupures de services, au balai les jolies plans qui promettaient une augmentation de services pour le réchauffement.
https://twitter.com/GNadeauDubois/status/1714748102060486978

Transcript

GND : Le monde font la file le matin, les travailleurs les travailleuses, parce que les autobus passent pas assez souvent. Puis quand ils passent ils sont plein.
Qu’est-ce que dit le Premier Ministre au monde qui s’entassent dans la classe sardine ? C’est quoi sa solution ? Qu’est-ce qu’il leur dit ?
Achetez-vous une Tesla ? Voyons donc.
Le monde mérite de bons services de transports en commun, plus efficaces et moins chers !
Pourquoi est-ce que le Premier Ministre ne s’engage pas pour qu’il n’y ait aucune coupure de service ?

Legault : À beaucoup d’endroits, à cause du télétravail, la fréquentation a baissé de 20% si on compare avant la pandémie. Donc la logique de Québec Solidaire c’est qu’il y a 20% moins d’utilisateurs à certains endroits, mais il faudrait augmenter l’offre de services… C’est dur à suivre, c’est dur à suivre Québec Solidaire.

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On va mettre ça en termes plus simples pour Mr. Legault

Disons que le McDonald de Sainte-Foy a perdu 20% de sa clientèle. Donc la logique de Québec Solidaire c’est que le McDo de Sainte-Foy a moins de clients, mais qu’on devrait garder les autres McDo ouverts. Non c’est pas dur à suivre misère.

La STM dit avoir retrouvé 95% de son achalandage prépandémique. De toute manière, c’est pas grave, les gens de Montréal ne votent pas pour la CAQ anyway :roll_eyes:.

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C’est l’offre de service qui est de 95%, l’achalandage lui est à 77%:
À ce jour, le taux global d’achalandage quotidien par rapport à 2019 est d’environ 77 % en moyenne, dans le métro et les autobus, une hausse d’environ trois points de pourcentage par rapport à mai dernier. Pour tous les observateurs, la principale raison est encore évidente : le télétravail.

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