Transport en commun - Discussion générale

Ça fait peur que le seul message qu’on a de la réforme du financement pour l’instant, c’est des ordres d’austérité financière.
Oui il y a des problèmes chez nous opérateurs, mais couper les fonds va juste les exacerber, on aura encore plus de coupes de service, des salaires, des grèves en réaction et du manque de conducteurs

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Legault n’épongera pas pour les TEC, mais quand il s’agit de construire des autoroutes, là il est toujours partant… Pour les 10 prochaines années, 30,7G$ seront investis dans le réseau routier contre 13,4G$ dans les TEC… Et il est prêt à revenir sur son projet de 3e lien de 10G$…

Toujours de l’argent pour le privé, mais pour le public…

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Tu veux dire de l’argent pour l’extérieur du Québec :roll_eyes:, parce que 45% des investissements pour l’automobile vont à l’extérieur de Québec, puisque nous n’avions pas de carburant et nous ne fabriquons aucun automobile. Par contre, nous assemblons nos propres autobus, trains, et les exploitants de ces véhicules, c’est des emplois locales…

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Selon ce rapport de la CCMM datant un peu (2010),

10 millions $ dépensés en transport en commun contribuent à soutenir 183,6 emplois-années personnes et 17,7 millions $ en valeur ajoutée. La même somme dépensée en transport automobile génère 66,1 emplois-années-personnes et 6,8 millions $ en valeur ajoutée.

Le transport en commun a donc un impact sur l’économie québécoise près de trois fois supérieur à celui du transport privé par l’automobile, tant en matière d’emploi que d’argent.

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Je serais curieux de voir une étude à jour. Le ratio importation et exportation pour chacun des secteurs a probablement bien évolué. Les exportations lié à l’automobile sont en croissance avec la filière batterie, et à l’inverse, le matériel roulant est de plus en plus importé. Par exemple, le tramway de Québec sera produit au Mexique.

Pour la filière batterie, ce ne sont que des projets pour le moment, aucune exportation.
Mais ça demeurera une goutte d’eau vs l’importation du pétrole et l’entretien des routes.

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Parlant des véhicules électriques:

Hydro-Québec devra augmenter sa capacité pour répondre aux besoins des véhicules électriques de plus en plus nombreux et de plus en plus lourds. C’est ce que démontre une nouvelle étude réalisée à Polytechnique et à l’Université de Montréal, obtenue par Radio-Canada. La société d’État demeure confiante, même si elle n’a pas de vision précise de la demande au-delà de 2032.

Selon leurs calculs, si les 5 millions de voitures et camions légers du Québec devenaient tous électriques, demain matin, le réseau d’Hydro-Québec risquerait de manquer de puissance pour alimenter leur recharge durant l’hiver.

Source: La puissance d’Hydro-Québec menacée par le poids des véhicules électriques | Radio-Canada

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l’expression « pressing blood from a stone » me vient à l’esprit. Créer des efficacités budgétaires de cette ampleur signifierait des réductions absolument massives des services. Si le service est réduit davantage, il ne sera plus utilisable dans la grande majorité du Québec. L’achalandage va s’effondrer complètement.

le gouvernement prétendra qu’il se soucie toujours du tec en dépensant X milliards sur des nouveauxprojets. Peu importe s’il n’y a pas de service après la construction…

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Ça c’est le vrai problème… Le gouvernement s’entête à faire des dépenses en capital de plusieurs milliards, mais ne veut pas s’avancer sur du financement récurrent de plusieurs millions…

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C’est un grand classique des différents gouvernements/administrations publiques. Personne veut investir dans l’entretien, y’a pas de votes à aller chercher dans ce genre de projet. Nos ponts et chaussés sont dégradés, les écoles ont un déficit d’entretien qui augmente, etc.

Le seul exemple que je vois d’entretien dans les infrastructures dans les 20 dernières années c’est quand Gérald Tremblay a débuté le programme d’entretien de l’aqueduc montréalais. Et encore, ce n’est pas vraiment ce que j’appellerais un projet terminé. Le résultat? Personne s’en souvient.

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C’est toute l’ironie… On est passé de «surplus à ne plus savoir quoi en faire, au point qu’Hydro-Québec assurait être en mesure de fournir toute une flotte de véhicules électriques sans problème», à «on n’a plus assez de courant, faut faire encore plus de barrages»… À croire que certains décideurs ont mal planifié… Tout ça en 3 ans…

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/ressources-naturelles/que-faire-des-32-twh-de-surplus-d-electricite-d-hydro-quebec/620181

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C’est ironique comment il y a deux mois de ça la CAQ est allé hors de son discours habituel pour annoncer qu’on devra réduire de moitié notre utilisation de l’automobile, mais que entre temps ils ont fait aucune annonce pour expliquer comment on va réussir à faire ça.

C’est comme s’ils croyaient qu’ils avaient rien qu’à le dire et que le monde allait simplement laisser leur voiture et marcher 10 km jusqu’au travail.

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La filière batterie de pointe est principalement orientée vers l’opération de véhicules commerciaux, y compris les bus urbains. Même là, l’industrie aurait avantage à plus se réorienter vers le transport collectif.

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C’est plus Fitzgibbon que la CAQ au complet. Oublies pas que ce parti est à la base une coalition.

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J’ai hâte de voir comment ça va être géré ce resserrage de la ceinture, autant du coté du gouvernement que du coté des agences de transport. Est-ce qu’on parle purement des dépenses opérationnelles, ou est-ce qu’on ça va se faire dans un contexte où le gouvernement est prêt à développer de nouveaux axes de transport et mettre à jour ceux qui existent? Je pose la question parce que si l’ARTM peut se déniaiser et négocier avec les syndicats, un moyen de réduire les dépenses opérationnelle serait d’automatiser le métro.

Pour les nouvelles lignes de transports, si elles sont pleinement automatisé et que les autobus circulent en circuit court, est-ce que quelqu’un a une idée de quel impact ça aurait sur les dépenses opérationnelles?

Idéalement, je crois que le MTQ devrait l’organisme qui négocie avec les syndicats. Ou même, le conseil du trésor, comme avec le syndicat des éducatrices de CPE. L’argent des salaires vient majoritairement du budget du MTQ, donc c’est avec eux qu’ils devraient négocier, pas avec les municipalités qui sont à la suite obligés d’aller quêter au gouvernement pour plus d’argent.

Oui. Oui, oui, oui. Avec une tendance grandissante à la décroissance de population et le manque de main d’œuvre, il faut mettre toutes les chances de notre bord pour ne pas être à la merci des grèves. Moins le TeC est dispendieux, plus il sera compétitif par rapport à l’automobile. Je crois qu’on choisit un train léger non-automatisé pour le PSE. On n’irait pas la bonne direction.

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Oubliez ça l’automatisation du métro… À moins de délier les cordons de la bourse, ça ne se fera pas. Le projet de portes pallières sur la ligne orange est déjà annulée faute de fonds et c’était la première étape nécessaire à l’automatisation. Ensuite faut changer l’ensemble du contrôle de train et les balises au sol, ce qui serait à l’essai sur la ligne bleue avec son prolongement, si les gouvernements donnent l’argent demandé…
Bref, pas avant quelques décennies encore !!

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879090/stm-metro-porte-securite-report-valerie-plante-montreal

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1950222/ligne-bleue-systeme-controle-investissement-metro

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La CAQ c’est la Corporation “Avenir” Québec.

Faudrait au moins que les nouveaux transports structurants soient automatisés. Genre…. Le PSE.

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L’automatisation va à l’encontre du besoin premier d’avoir un tramway jusqu’à Lanaudière :wink:

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