Transport en commun - Discussion générale

On est à 0.25337$/1000$ d’évaluation à Vancouver pour Translink et 0,0024$/100$, soit 0,024$/1000$ d’évaluation à Montréal pour l’ARTM dans le résidentiel. (http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/SERVICE_FIN_FR/MEDIA/DOCUMENTS/2020_TAUX_FR.PDF)
Y a littéralement un x10 pour Vancouver.
Le taux de taxation foncière global montréalais est environ 3 fois supérieur à celui de Vancouver pour un prix moyen d’habitation moitié moindre. Le niveau de taxes est donc d’environ 50% déjà plus élevé à Montréal qu’à Vanouver. Le revenu disponible est aussi bien inférieur ici par rapport à Vancouver. Je ne pense pas que politiquement cela passera facilement de lever plusieurs milliards de dollars via les taxes foncières. Peut-être à Montréal, mais j’en doute fort en banlieue.

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Je pensais vraiment payer plus que 10$ à l’ARTM en taxes municipales! Celà étant dit, ça ferait moins de 100$ par année pour la propriété moyenne à Montréal si on mettait le taux de Vancouver. Considérant qu’on parle de mettre 50$ de taxe d’immatriculation aux véhicules en banlieue (ce qui veut dire en gros 100$ par maison au moins), ça revient pas mal au même. Pas que ça passe mieux dans l’opinion publique, ça va chiâler peu importe, mais de là à faire perdre des élections j’en suis pas certain. Surtout si on l’associe à un plan concret d’augmentation du service.

Il y a peu ou prou 1.8 millions de logements dans la région métropolitaine. Si on arrive à imposer une taxe de 100$ par logement (en moyenne), on lève 180 millions de dollars supplémentaires. C’est une goutte d’eau dans le budget nécessaire aux opérations, alors au développement majeur d’infrastructures…

Il y a 2 millions de véhicules dans le grand Montréal, dont 1 million pour l’île. Si on lève 50$ par immatriculation pour la banlieue, ca nous fait un autre 50 millions au budget de l’ARTM. Les véhicules commerciaux sont aujourd’hui exempts de cette taxe…
Il faut rajouter les taxes spécifiques aux locaux commerciaux et industriels, mais cela ne suffit pas. On a déjà du mal à joindre les bouts pour maintenir le service en cette période de pandémie.

Les sommes en jeu sont vraiment énormes. On peut taper sur les automobilistes, mais même s’ils devaient être amenés à payer le triple de leur contribution actuelle (essence, immatriculation, stationnement, péage, taxe kilo…) , les montants passeraient de 160 millions à 480 millions de dollars annuellement.

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J’ajoute que tu paies plus que 10$ par année à l’ARTM. Cette taxe est un montant qui spécifiquement est prélevée par la ville et directement donnée à l’ARTM. La ville a son propre budget de financement de l’ARTM financé à même sa levée d’impôts fonciers.

Un outil intéressant trouvé sur le forum CPTDB (un forum sur les transports en commun canadiens, en anglais), le Transit Tracker, qui permet de voir l’emplacement tous les bus et trains de la région métropolitaine, en direct.

En cliquant sur un véhicule, on peut voir son trajet, sa vitesse, sa direction, son numéro d’identification. Très amusant pour les transit geeks comme moi!


Les bus et trains qui circulaient 16h55 le 3 décembre.


En cliquant sur un bus, on peut voir les infos spécifiques à son trajet.

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Pour l’utiliser régulièrement, c’est vraiment un bel outil (que je vais d’ailleurs ajouter dans la discussion Données et ressources). Je ne l’ai pas visité depuis quelques jours, les données de la stm sont revenues? Le système était down depuis l’attaque informatique.

Oui elles sont revenues

Le transport en commun espère rebondir après la pandémie


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE | Montréal a étendu ses réseaux de transport en commun durant la pandémie.

(Montréal) La pandémie de COVID-19 a entraîné une chute importante de la fréquentation des transports en commun à travers le Canada, mais de nombreuses villes ont décidé de maintenir les niveaux de service cette année, tandis que d’autres ont même choisi de développer leur réseau.

Publié le 16 décembre 2020 à 6h40 | JACOB SEREBRIN | LA PRESSE CANADIENNE

Peu de temps après que la crise sanitaire mondiale a atteint le Canada, les taux d’utilisation des transports en commun à travers le pays ont chuté d’environ 85 %, selon Matti Siemiatycki, professeur au département de géographie et de planification de l’Université de Toronto.

Cet expert en matière de politiques de transport a souligné que les agences de transport en commun au Canada craignaient de devoir réduire considérablement leurs services. « Les réseaux de transport en commun ont été parmi les secteurs de l’économie les plus touchés par la pandémie », a-t-il remarqué lors d’une récente entrevue.

Au lieu de cela, le financement des gouvernements provincial et fédéral a sauvé les systèmes de transport en commun du pays qui étaient sur le bord de l’effondrement, a-t-il déclaré.

Aux États-Unis, cependant, les systèmes de transport en commun sont confrontés à la « redoutable spirale de la mort des transports en commun », a indiqué M. Siemiatycki – les compressions conduisent à de nouvelles baisses de l’achalandage, ce qui entraîne de nouvelles coupes et baisses.

Washington et Boston ont annoncé d’importantes réductions de service. À New York, l’autorité de transport locale a déclaré à la mi-novembre qu’elle pourrait être forcée de réduire de 40 % le service d’autobus et de métro et de licencier plus de 9000 travailleurs.

En revanche, Toronto et Montréal étendent leurs réseaux de transport en commun. Luc Tremblay, directeur général de la Société de transport de Montréal (STM), a affirmé en entrevue que Montréal avait choisi de maintenir les niveaux de service de 2020 aux niveaux de 2019 – et ce, malgré le fait que l’achalandage représente environ 65 % de ce qu’il était avant la COVID-19.

La métropole a fait ce choix pour que le service soit disponible lorsque les utilisateurs décideront de revenir. « C’est la clé, a-t-il soutenu. Construisez-le, et ils viendront. »

Mardi, quelques heures avant que le gouvernement du Québec n’impose de nouvelles restrictions pour limiter la propagation du virus, il annonçait une expansion majeure du Réseau express métropolitain (REM). Vingt-trois stations seront ajoutées au réseau et la construction doit commencer en 2023.

Dans la plus grande ville du pays, la Commission de transport de Toronto a indiqué que le service au cours de la semaine du 4 décembre était à 95 % des niveaux d’avant la pandémie. La commission s’est engagée à maintenir le même niveau de service en 2021. Le gouvernement de l’Ontario va également de l’avant avec un plan de 28 milliards pour étendre le transport en commun dans la région de Toronto.

En Colombie-Britannique, les agences de transport recevront plus d’un milliard en financement fédéral et provincial pour maintenir les niveaux de service. L’argent fédéral a également aidé l’agence de transport de Winnipeg à combler une lacune dans son budget après une baisse de l’achalandage – et de ses recettes tarifaires.

Marco D’Angelo, président et directeur général de l’Association canadienne du transport urbain, une association professionnelle qui représente les agences de transport en commun du pays, a dit que le service dans tout le pays représentait actuellement environ 87 % des niveaux pré-COVID.

« Les [agences] ne prévoient pas réduire le service, mais cela changera probablement, à moins que les gouvernements ne fournissent un soutien financier », a-t-il déclaré dans un courriel.

M. Siemiatycki a souligné que même si l’achalandage est en baisse, la crise sanitaire a démontré l’importance du transport en commun. « Même pendant la pandémie, le transport en commun a joué un rôle essentiel dans nos économies, a-t-il expliqué. Le transport en commun était un service vital pour que les gens parviennent à leur lieu de travail de première ligne. »

Daniel Bergeron, de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), s’attend à ce que la baisse de l’achalandage induite par la pandémie ait un impact de près d’un milliard sur le budget de l’ARTM entre 2020 et 2022. Il a dit que les subventions gouvernementales aideront à couvrir la majeure partie du déficit, mais a ajouté que les dépenses devront être coupées et les améliorations reportées afin de continuer à offrir des services aux niveaux de 2019.

Lorsque la pandémie sera terminée, les gens se déplaceront différemment, a-t-il suggéré. Il s’attend notamment à ce que le service augmente en dehors des périodes de pointe traditionnelles, puisque les personnes travaillant à domicile seront plus susceptibles de faire des voyages pendant la journée plutôt qu’aux heures de pointe.

« À court terme, il y a de l’incertitude, a-t-il reconnu. Mais dans 10, 20 ans, ce sera une nouvelle normalité, mais quand même normale. Nous aurons peut-être un peu plus de travail à domicile, mais ce n’est pas possible pour tout le monde. »

Les gens devront toujours aller travailler dans les magasins, les restaurants et les usines de fabrication, et il pense que les gens voudront toujours aller au restaurant et magasiner au centre-ville.

« Une bonne qualité de vie, ce n’est pas vivre près d’une autoroute, a-t-il noté. Les beaux quartiers sont généralement dotés de bons services de transports publics. »

La MRC du Roussillon a déposé un mémoire quant au transport en commun. Voici les recommandations sommaires :

  1. Assurer qu’un tracé de transport collectif structurant permettant de desservir les
    municipalités de la MRC de Roussillon et les autres villes de la Rive-Sud dans un
    axe est-ouest soit intégré à la planification à long terme de l’ARTM ;
  2. Entamer des études de préfaisabilité et de faisabilité ainsi que des études
    conceptuelles en vue de l’instauration d’un sytème de transport collectif
    structurant sur le territoire de la MRC de Roussillon ;
  3. S’assurer que les sections centrale et ouest de LÉEO soient réalisées dans un
    même temps afin de profiter de la synergie du chantier et d’assurer sa réalisation
    complète dans une optique d’offre de mobilité efficace dans l’axe est-ouest de la
    Rive-Sud ;
  4. Mettre en place une table de concertation qui rassemblera tous les acteurs
    concernés par le projet proposé ;
  5. Entamer un dialogue franc sur l’impact du choix du mode de transport collectif en
    lien avec les besoins actuels et futurs de mobilité, mais aussi en discutant du type
    d’urbanisation qui en suivra afin d’assurer une adhérence de la société civile au
    projet ;
  6. Collaborer avec la MRC et les villes concernées afin d’inclure le corridor du tracé
    proposé dans les Schémas d’aménagement et de développement (SAD) ainsi
    que dans les Plans d’urbanisme (PU) de chaque MRC et municipalités traversées
    par ce dernier afin que les grandes affectations et le zonage prennent en
    considération le potentiel lien de transport collectif structurant qui y sera
    développé ;
  7. Reconnaître le projet d’infrastructure de transport collectif structurant qui sera
    proposé comme étant un levier de développement économique majeur pour la
    MRC de Roussillon ;
  8. Appuyer, avec la MRC de Roussillon, le projet de prolongement de la Phase 1 du
    REM de 700 mètres vers le sud à partir de la station de l’Aéroport International
    Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal afin de rejoindre le nouveau pôle intermodal de
    Dorval, qui relierait à la fois l’Autoroute 20, la ligne de train de banlieue Vaudreuil-Hudson, la nouvelle station de ViaRail ainsi que le REM ;
  9. S’engager dans la réalisation d’études en vue de l’instauration d’un lien de
    transport collectif de qualité par autobus reliant l’extrémité ouest de la ligne LÉEO
    Ouest et le nouveau pôle intermodal Dorval, en traversant la ville de Châteauguay
    et en passant par le pont Honoré-Mercier, qui sera rénové dans les prochaines
    années.

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Very uplifting memo, though I’m confused by the map.

T’as raison, c’est encourageant de voir que la MRC veut autant aller de l’avant avec le transport collectif, en raison de sa faible popularité ici.

Pour la carte, il s’agit des axes qu’ils recommandent, superposés sur une carte de projets en construction ou annoncés. En gros, le prolongement du REM jusqu’à Dorval, la navette Châteauguay-Dorval et le LÉEO Ouest (qui semble avoir deux trajets différents? Je comprends pas trop ce bout là non-plus).

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J’oublie encore où vous demeurez. Ste-Catherine?

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Oui et aussi, vous pouvez me tutoyer, je dois avoir avoir moins de la moitié de votre âge :wink:

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:joy: OK je savais pas! T’as ben raison mon jeune.

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Vu sur Reddit Montréal.

Plan des réseaux de “transport rapide” (i.e. Métro, REM, train de banlieue) du Grand Montréal en 2030 (en incluant le prolongement de la ligne bleue du métro et l’extension du REM de l’Est,… mais en excluant le SRB sur Pie-IX, qui ne sera peut-être pas assez rapide :shushing_face:).


Reddit Montréal

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Très cool.

If only… :cry:

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Oui. L’extension à Bois Franc = pure logique…surtout qu’environ 700 mètres de tunnel est déjà creusé jusqu’à Poirier

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De plus sur cette carte, je trouve qu’ils ont bien réglé le problème du dédoublement des noms de stations, Viau & Viau-Nord, Pie-IX & Pie-IX-Nord, Langelier & Langelier Nord. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple.

Le seul défaut de leur carte est que toutes les lignes de train de banlieues sois rose, même si c’est la nouvelle couleur pour ce mode, avoir les lignes de couleurs permet une meilleure distinction des trajets.

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And isn’t A1 both DM and Brossard? It’s the same line (unlike multiple lines sharing a terminus like LL or GC).