Transport en commun - Discussion générale

Permet moi de douter que 100 000 personnes ont délaissé le transport en commun à cause de la présence accrue de personnes itinérantes. Je crois que le facteur #1, c’est le changement des habitudes (télétravail) et la fiabilité du service. Sans nier la problématique ni son occurence, je crois qu’elle est largement amplifiée par certains (pas toi nécessairement) qui prétendent que le métro est rendu aussi dangereux que le South Side de Chicago. C’est faux.

J’ajouterais que même si chaque utilisateur perdu est une perte pour le TC, pour beaucoup d’usagers (la plupart?), il n’y a PAS d’alternative. Choisir l’auto solo pour être ‘dans sa bulle’ comme tu dis et ne pas être dérangé, est un luxe que beaucoup d’entre nous ne peuvent se payer, même si on le voulait. Comme ça a été mentionné, sans financement approprié, tout le monde paie le prix.

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One more bro! Il y en avait d’autres aussi, mais il n’était pas possible de toute les emprunter.

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Tu insinues mal.
Je ne dis pas que 100k de personnes n’utilisent plus le métro à cause des itinérants, il faut bien interpréter mon message:

La disponibilité (retards, pannes), la fréquence (retrait du 10 mins), la consistance, etc. etc. entrent en jeu dans le mot expérience. Les itinérants n’en sont qu’une composante de l’agréabilité, bien qu’ils semblent, selon mon expérience, plus significatifs dans la part de désagrément post-pandémique.

Plusieurs usagers n’ont pas d’alternative? Fort probablement vrai, surtout par le fait que plusieurs est un terme abstrait et techniquement valide dès qu’on parle d’un échantillon plus grand que 1. La plupart des usagers n’ont pas d’alternative? Je ne le crois pas, surtout sur une longue période.
L’auto (celle qui existe déjà mais qu’on n’utilisait pas), Uber/Taxi (mode hybride, 1-2 fois par semaine se ménage bien), négocier (grève?) pour plus de télétravail. Même le changement d’emploi et, sur un extrême le déménagement, sont des alternatives.

Aussi, ce changement peut -et va- s’étaler dans le temps, alors on n’en a probablement pas vu l’étendue des effets/adaptations.

Et comme @eric-mathieu l’a mentionné (pour une fois que je suis en accord avec lui):

La CAQ perpétue cela. Troisième lien et non-intervention dans la dette des TeC.

Enfin, pour ceux qui critiquent: on verra comment la CDPQi gèrera ce qui sera probablement aussi leur problème pour le REM. Je m’attends à une application ferme des conditions d’utilisation. Et sur plusieurs tronçons le REM sera une alternative au métro.
Je suis intéressé de voir la dynamique de tous les effets aux n-ièmes degrés (ce qu’on ne perçoit pas à la première observation) de ces réseaux qui opèreront selon différents modèles d’affaires.

Si on part du principe général qu’un marché saint est un marché compétitif, l’avènement d’un 2e joueur dans les transports publiques est quand même un choc pour nous, que nous ne vivons même pas encore. Si le REM devient et maintient un agrément d’expérience d’utilisation significativement mieux que le métro (surtout mesurable et comparable sur le tronçon central versus la ligne orange, qui sont des substituts vers le centre-ville), je crois que cela sonnera le glas pour tout prolongement de métro après l’actuelle.

Publique vs (simili-)privé, automatisé vs à chauffeur, portes pallières vs aucune protection, hors-terre vs sous-terre. Fréquence, consistance, etc. Je m’attends à ce que touts les comparaisons comparables possibles vont être argumentés et débattues, avec leurs lots de projections, d’hyperboles et de tangentes. Et le tout commencera dès la mise en service du tronçon sud. :sunglasses: :popcorn:

Je ne serais même pas surpris d’un scénario où le gouvernement offre le retour du tronçon de l’Est à la CDPQi (si ça arrive on verra si celle-ci accepterait. Pas sûr…). Surtout sous un gouvernement pro-business comme la CAQ, cela pourrait mener de-facto à la CDPQi à avoir droit de premier-regard sur tout projet de transport lourd, avec rien en alternative.

Je ne dis pas que c’est un bon scénario, je ne fait que le soulever comme possibilité lointaine.

Euh… sur ce point je dirai que non. Le seul c’est peut être cote vertu, où beaucoup de gens auront la choix entre REM à montpellier/bois franc ou la branche ouest de la ligne orange. Quand au rive-sud… je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’overlap sur les circuits d’autobus RTL entre les terminus longueuil et panama/brossard dans la rive sud, donc je ne crois pas que le REM serait un alternative au metro pour la rive sud. Quand aux autres lignes/branches (montmorency, angrignon, honore-beaugrand) le REM est plus ou moins inutile comme alternative.

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:laughing: Tu sous-estimes grandement les trajets potentiellement en compétition.

Si on part avec la prémisse qu’on segmente la distance entre 2 stations de trajet compétitifs en 3, le tiers du milieu aura l’opportunité du choix.

Au pif en premier lieu:

  • Henri-Bourassa (M) ou Du Ruisseau (R)
  • Côte-Vertu (M) ou Bois-Franc (R)
  • Côte-Vertu (M) ou Montpellier (R)
  • Sauvé (M) ou Montpellier (R)
  • Namur (M) ou Canora (R)
  • Jean-Talon (M) ou Canora (R)

Avec l’habitude, les calculs vont devenir plus évolués:

  • Je prends le 1er bus (infréquent) qui passe (est-ouest ou nord-sud) et prends le réseau dans cette direction. C’est grosso-modo le même temps (perception humaine).
  • Hors-pointe: 3-5 minutes de bus vers le métro qui passe aux 10 minutes, ou 8-10 minutes de bus pour le REM qui passe aux 5 minutes?

C’est après cela - avec le temps, les habitudes, et la fiabilité des réseaux - que ça peut être dommageable pour le métro:

  • Maudite panne! C’est la dernière fois que je prends le métro! Je préfère me tapper un 10-15 minutes extra pour le REM.

Edit: Le REM n’a pas besoin d’entrer en compétition directe avec les autres lignes pour faire mal à la STM. La ligne orange est sa vache à lait. Déjà qu’elle coupe dans la fréquence à cause du manque à gagner, qu’est-ce qui se passerait au budget si le REM absorbe une partie significative des utilisateurs de la ligne orange (et potentiellement la bleue)?

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Je doute, sincèrement, que la clientèle régulière du TEC prendra un délai additionnel de 15 min pour prendre un certain mode en particulier. Le TEC est un jeu de priorité psychologique et de temps de déplacement. Le métro et le REM, les deux étant des… métros… sont sur le même niveau de priorité de choix. La différence en temps d’attente entre 5 mins et 7 mins ne fera pas assez différence pour faire un détour en bus de Jean Talon à canora (deux quartiers loin séparés) pour prendre un autre type de métro. Mais bon ça c’est mon opinion

Entk, avec la réforme tarifaire, ça ne devrait être plus un enjeu si je prends le métro, le train, le rem ou le bus. C’est tout le même billet (A) et c’est tout une correspondance gratuite. Tous les tarifs sont recueillis par l’Artm. Donc je cherche sur Google maps et je m’en vais. Ça changera quoi (on fêtera quoi?) si la Cdpq déstabilise la STM en “volant” leur clientèle. C’est une façon ridicule de regarder le TEC, et si la STM soit déstabilisée, leur service dans les quartiers excentrés va souffrir. Un autre raison pour revoir le financement de l’Artm. La concurrence entre les deux n’est pas égal. On a d’un côté, une agence public sous-financée qui a pour but d’offrir un service à tout une ville (même les quartiers où ce n’est pas rentable), qui doit gérer une infrastructure vieille en besoin de 10 milliards en réparations.Et de l’autre côté, on a une service semi-privé, traité en priorité par le gouvernement et qui peut choisir à qui ils veulent offrir leur service (où c’est rentable bien sûr), en ayant une infrastructure flambant neuf. Si la STM souffre parce que le financement est vu sous l’optique d’une concurrence, c’est tout l’île qui souffre.

J’attends avec impatience l’ouverture du REM. Mais ne perdons pas de vue que le but du transport en commun est de déplacer les gens, et la STM déplace beaucoup. Quand ils sont en déclin, moins de gens sont déplacés. Les dommages à la STM ne sont une victoire pour personne.

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C’est sûr qu’il faut ne pas avoir le choix, ou vraiment vouloir le faire pour prendre le TC et l’apprécier.

La ponctualité, les foutus escaliers mécaniques en panne, les pannes de service, la faune pas toujours agréable… C’est quand même limite.

La qualité du service est encore plus importante que le prix ou l’étendue du réseau.

Je suis pas sûr que je viendrais au bureau aussi souvent si je ne pouvais pas prendre les trains Azur, par exemple.

Personnellement je prend le bus qui passe en premier a partir de Griffintown pour me rendre au metro. Avec des choix de 4 stations de métro ( chalevoix, bonaventure, square victroria ou LG). Les trajets vont varier de ±10mn.
L’été je prend bixi selon le trajet le plus agréable.
Si j’ai le choix je prétendrai le REM avant le metro pour deux raison:

1- j’aimerais bcp plus être dans un REM extérieur qui permettrait d’observer l’extérieur et profiter de la lumière qu’être dans un tunnel noir.

2- l’accès de la majorité des stations de métro n’est pas super direct et facile. Une fois rendus a l’entrée des stations il faut des fois compter 5mn dans des corridors et des escaliers en sous-terrain pour arriver au quais . La plupart stations REM parcontre offre un accès super rapide au quais.

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Huh ça c’est directement l’opposé de ce que je pense. Sauf que si quand tu parles de la qualité du service tu inclus la fréquence et la vitesse… Les escaliers mécaniques qui fonctionnent pas c’est 10 secondes de ta journée que tu ne souviendrais pas. Les New Yorkers sont pas à bord leur métro à cause de l’esthétique ou la qualité du MTA (lmfao). C’est parce que c’est vite et $2.75 pour chaque passage. Et que ça touche a chaque coin de la ville.

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Pareil, la vitesse et la fréquence sont les choses les plus importantes pour moi. Ce que j’aime le moins dans le métro, c’est d’attendre.

Pour les bus, c’est pareil, attendre un bus tous les jours, c’est vraiment plus désagréable que l’odeur d’une personne une seule journée.

Pour les trains aussi, la fréquence trop faible me pousse à prendre le bus à la place, même s’il est vraiment plus désagréable à prendre.

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Pareil. À Paris le métro est très vieux, avec peu ou pas d’escaliers mécaniques (et 0 ascenseurs) dans bien des stations en plus d’odeurs insupportables et d’une faune 100x plus intense que Montréal, mais tu attends très rarement le métro plus de 3 mins en heure de pointe (et même 5 mins hors pointe) et ça ça fait oublier pas mal le reste

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La majorité des menages de la ville centre possèdent au moins une auto. De plus, avec toutes les subventions directes et indirectes et la facilité de s’endetter pour acheter une voiture, l’alternative au TC, aussi néfaste soit-elle, est très accessible aux usagers. Assumer que la plupart des usagers sont captifs des TC et vont se révolter si le service n’est pas adéquat serait très naïf. Je suis d’accord avec bien des points de @Nao1 et @Decel, et ce n’est pas clair si Léonard (et Yelle chez exo, ainsi que les NIMBY, et certains élus), saisissent l’importance des usagers non-captifs dans les solutions à la crise du financement des transports.

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Exactement. Desfois, je me demande pourquoi je dois tant me battre avec les gens pour que les TC dans mon coins s’améliore. J’ai une auto un horaire flexible(donc, je peut partir après le trafic). Mais, j’aimerais tellement qu’il y est moins d’auto.Disons que ça ne me prend pas 20 minutes me trouver un parking!

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Faut pas oublier qu’on était plutôt chanceux pour la faune du métro… New York, Paris, Chicago… c’est pire qu’ici. Et que dire de Vancouver… Après quatre mois à me promener sur la Expo line je le trouve bien tranquille notre métro.

Ce qui devrait être notre priorité c’est la fréquence et la vitesse. J’espère fortement que le gouvernement va financer les TC pour qu’on puisse maintenir la fréquence, et j’admire les projets de SRB pour leur impact sur la vitesse des bus.

Il n’y a pas de compétition ici… Chaque usager représente une voiture de moins. Et la demande induite existe aussi dans les transports en commun.

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C’est un peu mitige. La propreté/securité/confort est important lors des déplacements ou temps d’attente longues. Dans le métro je m’en fout carrement si c’est sale. Dans le bus ou je dois y rester 30-40 minutes, different story.

Meme chose lorsque j’attends. Si j’attends 5 minutes ca passe. Si j’attends 30 minutes, et la place ou attendre n’est pas confortable/securitaire, je le remarque bien.

En générale je dirai qu’il faut moins s’attaquer au métro et diriger notre attention vers les terminus d’autobus (ou meme les bus elles memes).

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Financement du transport collectif La pression s’accentue sur Québec pour « éviter le pire »


PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE | En décembre, La Presse rapportait que le manque à gagner causé par la pandémie dans les finances des sociétés de transport en commun risque d’atteindre les 900 millions d’ici cinq ans, selon l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ).

Un regroupement d’organismes pro-mobilité déplore « la lenteur » du gouvernement Legault à présenter un plan pour réformer le modèle de financement du transport collectif, un exercice pour lequel la ministre Geneviève Guilbault a néanmoins montré de l’ouverture.

17 janvier 2023 | Publié à 11h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE

« Il est encore de temps d’éviter le pire », affirme d’emblée l’Alliance TRANSIT, qui milite pour un meilleur financement du transport collectif, dans une missive parue mardi en fin d’avant-midi.

Composée d’experts, d’organismes défendant les droits des usagers et d’acteurs de la société civile, la coalition affirme que Québec doit rapidement faire « connaître ses intentions concernant le financement de l’ensemble des transports terrestres, alors que sa principale source de revenus, la taxe sur l’essence, stagne et est appelée à décroître dans les prochaines années ».

Non seulement le financement est manquant, mais il est en plus à la baisse, ce qui entraîne des réductions de service « évitables », martèlent les membres de l’association. Le plus récent exemple, disent-ils, est l’annulation du service d’autobus « toutes les 10 minutes max » de la Société de transport de Montréal (STM) sur les huit lignes qui offraient encore ce service à l’heure de pointe.

« Il y a urgence à court et moyen terme, il faut aller beaucoup plus vite », martèle le responsable au transport du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-MTL), Blaise Rémillard, dont le groupe est membre de l’Alliance. M. Rémillard déplore notamment n’avoir « aucun signal particulier du gouvernement sur ce dossier pourtant pressant ».

En décembre, La Presse rapportait que le manque à gagner causé par la pandémie dans les finances des sociétés de transport en commun risque d’atteindre les 900 millions d’ici cinq ans, selon l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ). Seulement à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), le manque est de 500 millions et à la STM, près de 80 millions. La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, avait reconnu dans la foulée qu’à long terme, « on ne peut pas fonctionner comme ça d’année en année, avec des aides d’urgence à la dernière minute ».

Quelles actions à court terme ?

D’après Florence Junca-Adenot, professeure au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM et membre-experte de l’Alliance, quatre actions immédiates peuvent être prises par le gouvernement Legault, en attendant une refonte plus complète du modèle de financement.

Parmi elles : « déployer de nouvelles aides d’urgence, relever le taux de la taxe sur l’essence qui n’a même pas été augmenté depuis 2013, compenser la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour l’incapacité de la SAAQ à percevoir la taxe sur l’immatriculation des véhicules dans l’ensemble de son territoire, […] puis autoriser l’ARTM à ajouter deux ou trois cents à la taxe sur l’essence », détaille-t-elle.

Chez Trajectoire Québec, la directrice générale Sarah V. Doyon affirme que les gouvernements devront dorénavant « tenir compte du fait que le télétravail amène des déplacements moins structurés, donc plus coûteux ». « Il s’agit d’une opportunité d’offrir des services de transport collectif qui répondent à l’ensemble des besoins de déplacements, pas seulement les déplacements domicile-travail. Les transports en commun sont loin d’être vides. Ce qui est inacceptable, c’est qu’il faille que les autobus et les métros soient en surcapacité pour permettre de boucler le budget des sociétés de transport », illustre-t-elle.

L’Alliance TRANSIT prévoit dévoiler « dans les prochaines semaines » une série de solutions pour mieux financer l’industrie, dans le cadre du Chantier sur le financement de la mobilité durable du ministère des Transports du Québec (MTQ). « Nos recommandations permettront non seulement d’assurer le maintien des services actuels, mais aussi de financer la hausse de la capacité, de la qualité et de la couverture des réseaux de transports collectifs », affirme le coordonnateur principal de la coalition, Samuel Pagé-Plouffe.

EN SAVOIR PLUS

  • 25 %
    À Montréal, l’administration Plante vise à réduire de 25 % la place de l’auto-solo d’ici 2030. Or, la part modale de la voiture a plutôt bondi de 49,9 % à 54,7 % dans l’agglomération, entre 2016 et 2021. À travers la province, ce chiffre est passé de 74,6 % à 77,7 % dans le même laps de temps.
    VILLE DE MONTRÉAL
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En désaccord. Il y a techniquement une compétition entre CDPQi et la STM. Un utilisateur qui se rend au centre-ville et qui a l’opportunité du choix va effectuer un choix. Les dollars dépensés pour le REM sera potentiellement des dollars dépensés en moins pour le métro. À la fin de la journée l’ARTM doit répartir le revenu. Les sociétés de transport ne seront plus en situation de monopole, mais bien d’oligopole.

Ce n’est pas pour rien que l’ARTM et la STM ont tirés à boulets rouge sur la proposition de CDPQi pour le REM de l’Est, pour essentiellement reprendre la même proposition dès que c’est tombé entre leurs responsabilités. Ils n’ont pas eu le temps de réagir pour le REM A, ils ont appris de cela.

Il y a effectivement de la demande induite qui sera généré par l’avènement du REM. Reste à voir si elle comblera le réalignement, s’il y a lieu, hors du métro. Surtout en période hors-pointe. Avant la pandémie et toute la révolution du travail à distance la saturation de la ligne orange aurait minimisé l’impact. Mais avec la nouvelle réalité le potentiel de cannibalisation est techniquement présente.

Beau court-circuitage de mon argumentation. C’est sûr que quelqu’un à 2 stations de bus de Jean-Talon va choisir Jean-Talon. Mais un résident de Parc Ex qui veut aller au centre-ville, ce sera quoi son choix une fois que Canora sera actif? Je ne suis pas sûr de la réponse.

Ça dépend où :innocent:
carte_artm_entente_region-765

Au niveau macro, il n’y a pas de compétition. Le but du gouvernement avec le REM et le métro, c’est de fournir des solutions alternatives à la voiture pour les déplacements des usagers, et les deux systèmes contribuent à ce but.

Quelle nouvelle réalité? On est encore en transition… Il y a 3 ans on prédisait la fin du travail en personne… Maintenant on est rendu en hybride. Je ne crois pas aux histoires qui disent que le transport en commun est mort parce que l’achalandage pré-pandémique n’est pas encore revenu.

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çà n’empêche pas qu’il aura une compétition saine officieuse entre le REM et STM. Si par exemple la satisfaction des clientèle va être beaucoup mieux avec le REM qu’avec la STM, ça va mettre de la pression sur la STM pour améliorer la qualité de service. Exemple (Prioriser le projet de portes palières sur la ligne orange).

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