QUEBEC LIBERALS HINT AT FUTURE TRANSPORTATION COMMITMENTS IN MONTREAL
The Canadian Press
Quebec Liberal Party (QLP) leader Dominique Anglade hinted Sunday at new commitments to develop public transit in Montreal.
She alluded to future announcements Sunday at a press conference in Laval concerning another party commitment related to transportation: if elected, the QLP wants to introduce free transportation for students and seniors.
The cost of this measure would be about $215 million per year.
When asked about the sustainable mobility proposals of other political parties, she hinted that there would eventually be more announcements from the QLP.
However, Anglade refused to elaborate.
When asked specifically about a project to give the Caisse de dépôt the mandate to extend the Réseau express métropolitain (REM) from Deux-Montagnes to Mirabel, as the Coalition avenir Québec (CAQ) had suggested, Anglade did not close any doors.
Pourquoi n’aurait-on pas vu de diminutions similaires les années précédentes alors?
“Afin d’écarter la possibilité que ce ne soit qu’un effet saisonnier, La Presse a comparé les mois de juin et juillet des années précédentes jusqu’à 2019. Il n’y a eu aucune baisse comparable des entrées quotidiennes entre les mois de juin et juillet sur cette période.”
J’ai l’impression que la baisse aurait été moins forte si un titre touts mode B était disponible pour les déplacements en zone B. Je me demande d’ailleurs à quoi ressemblent les donnés d’achalandage pour les lignes de bus qui relient les stations Cartier, de la Concorde et Montmorency.
Je ne crois pas que QS recherche la profitabilité avec ce réseau. Par exemple le lien Gatineau ne fait pas vraiment de sens avec Via ou le HFR, et le tramway de Gatineau. ce qui ferait plus de sens serait d’assurer la qualité de la liaison vers la région de la capitale nationale, puis développer le sytème de TEC local avec une attention particulière à la connexion à via/hfr.
Ce n’est pas la profitabilité qui est en jeu, c’est l’explosion de coûts probables.
Il y a un modèle d’affaire de développer et améliorer les interconnections entre les grands centres, que le service soit profitable ou acceptablement déficitaire. Il n’y a pas de modèle d’affaire de connecter tous les racoins de la province.
Aussi, des chauffeurs, ça ne pousse pas dans les arbres, et surtout en cette pénurie structurel de main-d’oeuvre, assurer un bassin de chauffeurs pour maintenir le service coutera les yeux de la tête.
En ce qui concerne Sherbrooke-Montréal, ça devrait bientôt être possible sur les rails existant à une vitesse de 100km/h, si ça ne l’est pas déjà. Le CP qui possède les rails est occupé à les moderniser pour augmenter la vitesse. Ce qui manque, ce sont des investissements pour moderniser les gares sur la voie et un opérateur. C’est donc dire que ça pourrait se faire avec des investissements minimal en comparaison à beaucoup d’autres projets. La population est d’ailleurs largement favorable à ce projet dont on parle depuis déjà au moins une décennie.
Autre detail: Le train touristique du Orford Express détient déjà des droits de passage sur cette voie. C’est donc dire qu’avant la pandémie, des trains de passagers roulait déjà sur cette voie. Donc, j’ai tendance à croire que des arrangements pour permettre un train entre Sherbrooke et Montréal sont possible.
Je suis généralement positif, mais de voir comme une réussite l’amélioration des rails pour permettre aux trains de passagers d’atteindre 97km/h, sur un corridor qui traverse principalement des plaines, c’est un peu triste.
Ça pourrait être suffisamment pour commencer. Il faut dire que le service d’autobus interurbain est assez mauvais. Il y a beaucoup d’étudiants à Sherbrooke qui n’ont pas de voiture. C’est une population qui est captive du transport en commun. En 2021-2022, on parle de 37,000 personnes seulement pour l’université de Sherbrooke. C’est un bassin potentiel de client beaucoup plus grand que celui de beaucoup de municipalités comparable. Il y a également beaucoup de professionnels qui doivent régulièrement faire l’aller-retrour Sherbrooke Montréal. Pour eux, le train pourrait être un mode de transport très attractif puisque ça leur permet de continuer de travailler pendant le trajet.
Il faut également mentionner que Sherbrooke, C’est la capitale régionale de l’Estrie. Tous les centres administratifs et les services sont concentré à Sherbrooke. Il y a beaucoup d’employers de diverses agences provinciale à Sherbrooke. Sherbrooke est rapidement en train de se transformer. Depuis quelques années, plusieurs bâtiments de plus de 10 étages ont été construit ça s’en va en s’accélérant.
Sauf qu’il fait pas 140km/h partout, certains tronçons ça doit descendre à 20km/h, quand je prend le Ocean pour aller à Rimouski, plusieurs tronçons sont très lents
En effet, dans certains coins c’est d’une lenteur, mais c’est pour indiquer qu’avec des rails droits et sans trop de pentes, on a pas besoin de haute technologie pour dépasser le 100km/h.
Notamment la seule fois que je l’ai pris ce train, on a été pris 1 heure à faire des « avance / recule » dans une gare de triage à Lévis.
Je le reprend demain!! Malgré tout c’est quand même la classe le train… c’est vraiment smooth et confortable.
« La question que les Québécois doivent se poser, c’est Orléans Express, est-ce que ça fait le travail ? Est-ce que ça donne du bon service aux Québécois ? », s’est questionné samedi Gabriel Nadeau-Dubois.
(Montréal et Sherbrooke) Afin de créer la société d’État « Québec bus », Gabriel Nadeau-Dubois promet de nationaliser 11 lignes « stratégiques » de transport interurbain par autocar, incluant le corridor entre Montréal et Québec, ce qui aurait pour effet de chasser des entreprises comme Orléans Express, Intercar ou Galland de certains trajets achalandés.
Le chef parlementaire de Québec solidaire s’est montré particulièrement insatisfait samedi du service offert par l’entreprise Keolis Canada, qui exploite Orléans Express au Québec. S’il forme le prochain gouvernement, il souhaite rapatrier dans le secteur public plusieurs trajets actuellement opérés par l’entreprise pour créer « Québec bus » d’ici quatre ans. M. Nadeau-Dubois avait annoncé vendredi que cette nouvelle société d’État assurerait la liaison de 11 lignes de bus interurbain, ce qui nécessitait un investissement de 2 milliards.
Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois
« La question que les Québécois doivent se poser, c’est Orléans Express, est-ce que ça fait le travail ? Est-ce que ça donne du bon service aux Québécois ? Les gens de la Gaspésie, ça fait des années qu’ils savent que la réponse c’est non. Mais maintenant, c’est même en Montréal et Québec qu’il y a moins de services. Entre Montréal et Québec, en 2022 ! C’est gênant », a-t-il dénoncé.
« Québec bus » permettrait au gouvernement d’opérer entre Montréal et Rouyn-Noranda, dans la région de l’Abitibi, entre les régions de Lanaudière et des Laurentides, sur la route 132, entre Montréal et Québec, Sherbrooke et Québec, Québec et Saguenay, Québec et Sept-Îles, en Gaspésie et à Chibougamau.
Les entreprises comme Orléans Express pourraient continuer d’offrir des services sur d’autres trajets que ceux nationalisés pour la nouvelle société d’État et un gouvernement solidaire serait ouvert à financer une partie de leurs opérations, a dit samedi M. Nadeau-Dubois. Le co-porte-parole de QS n’a pas avancé combien coûterait une telle subvention et il n’a pas affirmé s’il avait discuté de son plan avec les entreprises visées.
« En ce moment, sur ces lignes-là, le service n’est pas suffisant. […] Le modèle actuel ne fonctionne pas [et] il faut le changer », a dit M. Nadeau-Dubois.
Des milliards pour Sherbrooke
Québec solidaire a également promis samedi d’investir 4,2 milliards sur huit ans à Sherbrooke pour y construire deux lignes de tramway, neuf lignes d’autobus à haute fréquence et pour connecter le réseau de transport en commun à son projet de trains électriques « Québec rail », qui relierait la ville jusqu’à Montréal.
Gabriel Nadeau-Dubois fait cette nouvelle promesse en Estrie, où son parti tente le tout pour le tout pour conserver la circonscription de Sherbrooke, où François Legault présente l’ancienne commentatrice Christine St-Hilaire contre la députée sortante Christine Labrie. Québec solidaire souhaite également ravir la circonscription voisine de Saint-François à la CAQ en y présentant la candidate Mélissa Généreux.
M. Nadeau-Dubois s’est défendu samedi d’avoir présenté la veille un plan pour créer un réseau de transport ferroviaire public à 10,7 milliards, « Québec rail », sans avoir été en mesure d’expliquer comment son parti était arrivé à ce coût.
« Quand on est en campagne électorale […] il faut présenter notre vision. Il faut dire aux Québécois voici notre niveau d’ambition, voici ce qu’on est prêt à investir, voilà la direction dans laquelle on veut aller. Une fois qu’on est au gouvernement, il faut mettre en branle ces projets-là en s’appuyant sur des études qui existent », a-t-il dit, reconnaissant qu’il ne détenait pas à l’heure actuelle d’études d’achalandage ou de coûts pour créer ce vaste projet.
Grand rassemblement controversé
M. Nadeau-Dubois participera également samedi soir à un grand rassemblement militant à Sherbrooke, où il sera accompagné de la co-porte-parole du parti, Manon Massé. Leur évènement au théâtre Granada, « L’Estrie de show », a fait les manchettes cette semaine puisqu’il enfreint une convention signée entre la Ville de Sherbrooke et l’organisme qui opère la salle, qui stipule qu’il est interdit de louer le théâtre à un parti pendant la campagne électorale.
En entrevue à TVA, la direction du théâtre Granada a reconnu avoir commis une erreur lorsqu’elle a signé le contrat avec Québec solidaire, plus tôt cette année. Elle ne peut plus le résilier. Le Parti conservateur d’Éric Duhaime s’était vu refuser de louer la salle récemment.
J’ai presque le goût de voter QS juste pour cette proposition. Avant même le début de la campagne, je me disais que le prochain chantier devrait être quelque chose comme ça.
C’est en effet extrêmement dispendieux d’aller à Sherbrooke présentement. Je cherche à y aller en transport collectif prochainement et ça me couterait 70$ l’aller-retour, c’est complètement au dessus de ce que je suis prêt à payer pour un trajet si court d’autocar.
La clientèle qui utilise ce service, c’est une qui ne dispose pas des moyens d’avoir une auto, surtout des étudiants, c’est vraiment dommages qu’ils aient à payer si cher pour aller voir leur famille par exemple.
C’est vraiment une super proposition. Autant je suis sceptique par rapport à Québec Rail, autant l’offre en autocar au Québec est complètement diffuse. Ça va vraiment faire du bien.