Discussion avec ma conjointe qui est présentement en Écosse avec ma fille :
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“Oui mais…” + excuse niaiseuse pour dire que cela ne pourrait pas fonctionner ici parce qu’on est en Amérique du Nord.
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L’abandon des liaisons ferroviaires (et paarfois même des bus interrurbains) a été une grosse erreur. Combien de villes au Québec ne sont accessibles autrement qu’en auto ? Je pense principalement à Thetford Mines, qui compte un cégep, un hôpital et 20 000 habitants. Il est impossible de s’y rendre directement en train ou en autobus alors que ç’a longtemps été possible.
La ville serait bien plus prospère si elle était accessible de d’autres manières.
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Plusieurs de nos petites villes avaient une station de train et ça entretenait une économie locale et du tourisme. L’élimination des trains et les gros commerces multinationaux sur le bord des autoroutes a complètement tué ça. Au moins, en consolation, les anciens chemins de fer font souvent de bonnes pistes cyclables. Par-contre, il ne reste plus beaucoup d’auberges et de resto comme il y avait avant.
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Sans aller jusqu’au retour des liaisons ferroviaires, on pourrait facilement mettre en place un réseau public de bus interurbains pour relier les différentes régions du Québec.
Ça n’a aucun sens qu’il n’y a pas d’option de transports en commun simple pour relier Shawinigan et Montréal par exemple…
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Amen.
Montréal - Shawinigan pourrait avoir plus que 3 train par semaine c’est certain.
Mais avant de penser à l’élargissement du transport public, est-ce qu’on pourrait financer adéquatement ce que nous avons actuellement pour qu’ils soient à la hauteur des besoins?
Plusieurs villes sont dans des crises du financement des transports publics alors que la demande est là. Mais l’offre n’y est pas faute de financement.
Je ne dis pas que le transport interurbain n’est pas important, je dis que la demande est probablement moindre. Il faudrait avoir une vision plus globale de ce qu’est le transport en commun et surtout de voir que c’est une façon de déplacer les gens et de ne pas seulement se baser sur l’automobile. Mais malheureusement les gouvernements passent, mais la vision ne change pas trop à ce niveau.
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Au vu du succès des Amigo et Poparide de ce monde, je pense qu’il y a un véritable besoin pour de l’interurbain à prix abordable… Les rares lignes de bus existantes sont vraiment trop chères (97$ pour un aller-retour Montréal - Trois-Rivières, ce n’est pas vraiment pour tous les budgets).
Idéalement, il faudrait encourager et aider toutes les formes de transport en commun. Mais ce n’a pas été une priorité des derniers gouvernements.
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Je ne suis pas assez expert pour recommander une quelconque priorisation entre le financement du transport urbain et celui du transport interurbain. Clairement avec le gouvernement actuel aucun des deux n’est en bonne posture (ou existe point.).
J’ai du mal à voir de l’opposition entre les deux aussi. La demande est moindre pour le transport interurbain, mais la demande n’est pas le seul paramètre à regarder. Il y a un enjeu de couverture des services qui est très important aussi.
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Je suis loin d’être expert non plus, mais considérant que le gouvernement actuel gaspille énormément d’argent public, je ne vois pas pourquoi cet argent n’aurait pas pu être investi dans ce que nous avons ET dans le transport interurbain si nous étions plus responsable
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Veut, veut pas, les deux sont reliés. On aurait beau avoir du bon transport collectif urbain que la dépendance à l’automobile resterait s’il n’y a pas d’options interurbaines viables.
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Bin voila, et le contraire est vrai aussi… Bien beau prendre le bus de Montréal à Shawinigan, mais rendu là-bas, il faut se déplacer aussi!
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Je ne comprends rien à cette affiche… Qu’est-ce qui se passe du 1er au 10 août? Moins de stationnement sur l’île pour les personnes qui ne se rendent pas spécialement à La Ronde ou c’est le parcours de la navette de la STM qui a été modifié?
Edit : corrections de l’auto correcteur 
Moins de stationnement sur l’île tout court. Pas de changements pour les navettes bus STM.
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La STTR perd son financement de Québec pour l’électrification et l’agrandissement du garage.
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Tiré de l’article de Radio-Canada:
Le cabinet de la ministre des Transports confirme que des projets d’infrastructures de transport en commun verront leur financement repoussé de quelques années.
On repousse au prochain mandat, allez hop, et le tour est joué, problème réglé! Classique… 
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Il y a vraiment de quoi faire un procès au gouvernement!
Imposer aux sociétés de transport en commun l’achat de bus électriques, garantir le financement des garages nécessaires pour les opérer, puis couper le financement de ces garages après que les bus aient été commandés, c’est du sabotage!
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J’ai fait un petit exercice pour avoir une idée de la vitesse commerciale d’un tram à Montréal et bon je serai vraiment, mais alors vraiment surpris qu’on atteigne les vitesses de l’ARTM.
Dans Nimby rail, même sans aucune interaction avec la circulation et avec une vitesse max de 60 km/h (dans la réalité on serait plus de 30 à 50 km/h), la vitesse commerciale de mes lignes de tramway est toujours d’environ 25 km/h. Au mieux, probablement qu’une telle ligne ne dépasserait pas 19 à 21 km/h en vitesse commerciale, soit 50 % de moins que mon REM B, qui a une vitesse de 41 à 45 km/h.
Est-ce que cela veut dire que je suis contre le tramway? Absolument pas, mais il faut reconnaître que tout mode sur rue sera trop lent pour avoir une portée de plus de 15 à 20 kilomètres (hum… hum… PSE). Dans le cas où on veut vraiment être compétitif régionalement et buster le 25 km/h de vitesse commerciale, il faut absolument investir dans des modes possédant des sites propres intégraux.
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Absolument, et en plus on vient de commencer à développer une expertise locale avec le REM A, mais on n’a pas de nouveaux projets qui pourraient apprendre de ses erreurs et de ses bons coups.
Pourtant, ce n’est pas les emprises (axes autoroutiers, certains boulevards larges,corridors HQ, emprises ferroviaires, etc etc) qui manquent à Montréal et environs.
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