Transport actif, vélo et micromobilités - Conseils et ressources

Les vélos électriques illégaux ont plus tendance à être ‘direct to consumer’. Les magasins de vélo ne vendent généralement que des vélos légaux et venant de marques fiables (Trek, Devinci, Argon, Specialized, etc…)

Je me suis amusé à chercher un peu les worst offender de ces véhicules. Je me demande sérieusement comment un commerçant/consommateur peut décider de vendre/acheter ça sans se poser des sérieuses questions.

1500 W on est carrément dans la zone de la mobylette

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euhh… assez étrange et définitivement pas légal

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Des fois ça se cache même pas. « Moped style E-bike ».

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Au RDC du Saint-M sur Saint-Maurice coin Longueuil, il y a un magasin qui vend des cyclomoteurs électriques de style Niu… Je me demande combien des modèles en ventes sont homologués/légaux sur les routes du Québec

J’ai trouvé le nom du magasin. Il y a un site Web

Les modèles dans la section vélos électriques ressemblent tous à des vélos

Dans de nombreux pays européens, en France et en Allemagne par exemple, les règles sont pourtant les mêmes pour les vélos électriques qui atteignent 25 km/h et les vélos mécaniques ; le casque est fortement recommandé, mais il n’est pas obligatoire.

Pas convaincu que ça soit quelque chose où l’on devrait diriger des ressources policières. On semble déjà avoir très peu d’agents intervenir sur la circulation à contresens, les feux rouges brûlés respectés, et les motos et pseudo vélos électriques toujours bien présents sur les pistes.

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Sur le site d’Urbania

Même pas besoin d’être un.e cycliste pour l’avoir remarqué : sur les pistes cyclables de la métropole, y a du monde. Et si on se fie aux dernières statistiques, tout porte à croire que les accidents impliquant des cyclistes augmentent, année après année.

Dans le cas où vous seriez impliqué dans un accident de vélo, savez-vous si une couverture d’assurance vous indemnisera pour les dommages matériels? Qu’en est-il des frais médicaux ou d’un accident impliquant un véhicule électrique?

On vous aide à démystifier tout ça.

Un guide sur les guidons par Tom Babin/Shifter

Trying comfortable handlebars to make my new bike perfect

I have a new bike! It’s a Priority Eight, and I’ve been riding it for a few months and it’s pretty great. But this video is my attempt to recapture the magic of my all-time favourite bike by replacing the flat handlebars on that Eight with some slightly more relaxed and comfortable bars without losing the fun and zippiness of the bike.

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J’ai transformé tous les vélos de la famille pour avoir des guidons “moustaches”. La vie est tellement plus belle ainsi! Je ne reviendrais jamais jamais en arrière en ville.

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As-tu une recommendation de marque/modèle? J’aimerais aussi faire une conversion.

Voilà un screenshot de ma facture chez Dumoulin.

12$

Résumé

Un mois après leur interdiction Les « fausses motos » se sont volatilisées

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La Presse a dénombré à peine deux « fausses motos » lors d’une visite de trois heures sur la voie la plus achalandée du Réseau express vélo (REV), la rue Saint-Denis.

Dans la rue, sur les pistes cyclables, parfois même sur les trottoirs : jusque-là partout à Montréal, les « fausses motos », scooters et vélomoteurs électriques ont disparu aussi vite qu’ils étaient apparus, depuis leur interdiction cet été. En cause : les policiers qui ont serré la vis aux utilisateurs, distribuant trois ou quatre constats d’infraction par jour. Cela dit, la frustration des usagers et des commerçants, elle, n’a pas disparu.

Publié à 1h18 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« J’ai un scooter chez moi qui, du jour au lendemain, a été banni. Mais il vaut 5000 $. Je fais quoi avec maintenant ? Je mets le feu dedans et je chante en le regardant brûler ? », ironise Jonathan, qui tient aussi la boutique de scooters et de vélos électriques EZBike, sur la rue Saint-Denis.

Il n’est pas le seul à avoir été pris par surprise par le décret ministériel interdisant ce type de véhicules, le 30 juillet dernier.

Dans l’est de Montréal, à Pointe-aux-Trembles, le magasin Kolo Scooter, qui vendait jusqu’à tout récemment des dizaines de ces engins, affirme avoir été averti par la Société de l’assurance automobile (SAAQ) plus de huit jours après le dépôt du décret.

Son propriétaire, Adam Paradis, l’a « appris aux nouvelles, comme tout le monde ». « Ça fait trois semaines que j’ai des appels de panique de mes clients », explique-t-il.

Il y a des gens qui m’appellent en pleurs, littéralement. Ils viennent de se faire bloquer leur mode de transport abordable, sans avoir le temps de se revirer de bord, dans un monde où la vie est dure, où tout est devenu cher.

Adam Paradis, propriétaire du magasin Kolo Scooter

L’un de ses clients, un jeune étudiant français, se servait de son scooter pour faire des livraisons Uber Eats le soir. « C’est comme ça qu’il payait son logement après ses 10 heures de classe. Et lui, aujourd’hui, il n’a pas les moyens de se racheter quelque chose. Tous ces gens-là, on les oublie », glisse M. Paradis.

Trop radical ?

Au centre-ville, sur la rue Sherbrooke, le propriétaire de l’atelier de réparation de scooters Noaio, Guillaume Hergat, dit comprendre la décision du gouvernement, mais aurait aimé une transition plus douce. « C’est vrai qu’il commençait à y avoir beaucoup de monde sur les pistes cyclables, et que c’était dangereux, mais je ne comprends pas pourquoi on les a interdits partout, surtout en plein été », soutient l’homme d’affaires.

Honnêtement, laisser le temps aux gens de se trouver une autre solution, ça aurait été la moindre des choses.

Guillaume Hergat, propriétaire de la boutique Noaio

Sur le terrain, l’application du décret ministériel s’est rapidement fait sentir ces dernières semaines. Alors que ces véhicules pullulaient jusqu’à récemment sur les pistes cyclables, La Presse en a dénombré à peine deux lors d’une visite de trois heures sur la voie la plus achalandée du Réseau express vélo (REV), la rue Saint-Denis.

Il faut dire que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a rapidement sorti le calepin de constats d’infraction pour appliquer le décret adopté par Québec.

Entre le 30 juillet et le 26 août dernier, 87 constats d’infraction ont été remis, en vertu de l’arrêté ministériel entré en vigueur le 30 juillet 2024 qui interdit l’accès aux chemins publics aux véhicules motorisés qui ont l’apparence d’une motocyclette ou d’un cyclomoteur, indique la porte-parole du corps policier, Caroline Labelle.

Cela représente une moyenne de trois à quatre constats d’infraction par jour. L’amande imposée varie entre 300 et 600 $, selon le cas. Pour ceux et celles qui ignorent si leur mode de transport est encore légal ou soudain interdit, le SPVM invite « à s’assurer de la conformité de leur véhicule en consultant les informations disponibles sur le site de la SAAQ ».

Consultez la foire aux questions de la SAAQ sur ces véhicules

« La sécurité routière est l’affaire de tous. Nous avons besoin de la collaboration de chacun pour assurer la sécurité de l’ensemble des usagers du réseau routier », poursuit Mme Labelle.

Pas de remords à la SAAQ

À la SAAQ, le coordonnateur des relations médias Gino Desrosiers dit comprendre la frustration du public, mais assure que l’intention était bonne. « On ne cherche pas à bloquer des véhicules électriques ni des avancées en matière de transport durable. Ce qu’on veut régler, c’est un problème de sécurité », soutient-il.

« Ces véhicules-là sont interdits de circulation, mais après ça, les gens, il n’en demeure pas moins qu’ils peuvent en faire d’autres utilisations. Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas le rôle de la SAAQ de trouver quoi faire avec », ajoute M. Desrosiers. Dans la plupart des autres provinces canadiennes, ces véhicules demeurent autorisés.

Enfin, aux gens qui auraient acheté un cyclomoteur peu avant l’interdiction, la SAAQ rétorque « de retourner voir le commerçant, puisque ces véhicules étaient déjà interdits de vente au Québec et d’importation au Canada ».

« Techniquement, le commerçant, il ne devait déjà plus vendre ce véhicule-là s’il respectait le Code de la sécurité routière. Là, notre interdiction vient comme boucler la boucle », résume Gino Desrosiers.

Qu’à cela ne tienne, Adam Paradis, lui, considère que le gouvernement a improvisé dans ce dossier. « Ça fait longtemps que les scooters n’ont plus le droit de rouler dans les pistes cyclables, dans les faits, alors si depuis cinq ans, la police avait vraiment fait appliquer la loi, on n’en serait pas là. Et on n’aurait pas autant manqué de respect aux consommateurs », conclut-il.

Quels sont les véhicules touchés par l’interdiction en vigueur ?

  • Les véhicules non autorisés munis d’appuis-pieds ou d’une plateforme pour les pieds
  • Les véhicules non autorisés munis d’un ensemble de pneus et de roues ayant l’apparence d’une moto
  • Les véhicules non autorisés munis d’une carrosserie couvrant les composantes ou le cadre
  • Les véhicules non autorisés qui permettent d’atteindre une vitesse supérieure à 32 km/h ou d’une puissance de plus de 500 watts
  • Les véhicules non autorisés qui ne possèdent pas de selle ajustable en hauteur
  • Plusieurs exceptions demeurent dans le décret publié dans la Gazette officielle du Québec. Celui-ci ne fait par ailleurs aucune mention des trottinettes électriques, dont la circulation a été légalisée l’an dernier dans les rues où la vitesse maximale est de 50 km/h ou moins.

Consultez le décret ministériel

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D’ailleurs, selon des données fournies par Garage 529, 25 000 vélos ont été enregistrés depuis 2021 à Montréal. Les vols de 2000 d’entre eux ont été rapportés, et 200 bicyclettes ont été remises à leur propriétaire.

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Il y a encore des véhicules qui ont davantage l’air d’un vélo à assistance électrique normal, mais qui peuvent avancer sans vraiment avoir à pédaler, dont le moteur fonctionne à une vitesse bien supérieure à 32 km/h et une puissance de plus de 500 watts. C’est vraiment plus difficile pour les policiers de savoir qu’ils doivent intervenir.

« Techniquement, le commerçant, il ne devait déjà plus vendre ce véhicule-là s’il respectait le Code de la sécurité routière. Là, notre interdiction vient comme boucler la boucle », résume Gino Desrosiers.

Qu’à cela ne tienne, Adam Paradis, lui, considère que le gouvernement a improvisé dans ce dossier. « Ça fait longtemps que les scooters n’ont plus le droit de rouler dans les pistes cyclables, dans les faits, alors si depuis cinq ans, la police avait vraiment fait appliquer la loi, on n’en serait pas là. Et on n’aurait pas autant manqué de respect aux consommateurs », conclut-il.

Je ne comprends pas trop cette posture des commerçants, dont plusieurs savaient exactement ce qu’ils faisaient. Je me demande s’il y aura une implication du coté de l’OPC.

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Surprise, Dumoulin je me serai attendu à 52$ :smirk:

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Mes deux modèles préférés viennent de vélo orange.

Assure-toi que les poignées aient le bon diamètre. Certaines manettes de dérailleur ne sont compatibles qu’avec des guidons 22mm vs 23mm.

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Attention aussi au diamètre de la potence (stem clamp diameter). Le standard en ce moment c’est 31.8mm alors que le diamètre pour ce guidon est de 25.4mm.

Acticle dans le Devoir

« On sent que nos droits de consommateurs et nos droits en tant que personnes ont complètement été oubliés là-dedans », lance Jessica Beaumont, propriétaire d’un véhicule électrique à deux roues touché par l’arrêté ministériel du 30 juillet dernier. Depuis la publication de cet arrêté, il est interdit au Québec de circuler sur la voie publique avec des véhicules électriques qui ont l’apparence de motocyclettes sans être immatriculés.

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Le moins qu’aurait pu faire la CAQ c’est d’accorder un délais raisonnable avant d’appliquer la loi pour permettre au gens de s’adapter. Pendant qu’une majorité de dossiers environnementaux urgents sont carrément négligés, la CAQ s’attaque à un problème secondaire pour donner l’impression qu’elle se préoccupe vraiment de notre bilan carbone. :roll_eyes:

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Je ne pense pas que c’était leur approche, je pense vraiment qu’ils on aborder l’enjeu sous l’angle de la sécurité comme leur demandait municipalités, services policiers et Vélo Québec. Au contraire, véhicules privés et batteries, ils auraient autrement défendu bec et ongles leur maintien sur la route.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Ça fait depuis 2017-2018 que la réglementation de la puissance maximale de 500W est en vigueur et qu’au delà, ça tombait dans la catégorie cyclomoteur, donc immatriculation et permis requis.
Nul n’est sensé ignorer la loi, que ce soit commerçant ou acheteur.
Le gouvernement ne fait qu’appliquer la loi.

So far this year, according to data from the Service de police de la ville de Montréal (SPVM), 1,348 bikes were reported stolen between Jan. 1 and July 31 — almost as many as the same time last year.

By 2023, the total number of reported bicycle thefts had risen to 3,147, marking an 18 per cent increase from 2022’s total of 2,656 and a 50 per cent rise from 2020’s total of 2,093.

And the numbers don’t even show the whole picture, says Vélo Québec’s program director Magali Bebronne.

In sheer numbers, over the past four and a half years, more bikes were reported stolen in the Plateau-Mont-Royal borough than in any other borough, according to data from the Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) compiled by CBC News.

In terms of the highest rate of bike theft, the east end of Ville-Marie is considered the worst, with 42 bikes reported stolen for every 1,000 residents.