Transport actif, vélo et micromobilités - Conseils et ressources

Oui bien sûr. Mais pour les modèles dédiés, faut se limiter.

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Santé et bien-être | Le vélo à assistance électrique est-il un sport valable ?


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Un amateur de VAE

Le vélo à assistance électrique (VAE) conquiert un nombre croissant d’adeptes, mais à quel point procure-t-il un exercice physique valable ? Tour des études avec deux chercheurs en kinésiologie.

Publié hier à 20 h 30
Catherine Handfield
La Presse

VAE en hausse

Le marché du vélo à assistance électrique – ou VAE – est en pleine croissance. En Europe, où la culture cycliste est plus développée, les Pays-Bas et l’Allemagne ont franchi une étape importante dans la dernière année, rapporte le magazine anglais Cycling Electric : le volume de vente des VAE dépasse désormais celui des vélos traditionnels ! Au Canada, le VAE occupe une moins grande part du marché (les revenus constituaient la moitié de ceux des vélos ordinaires en 2024, selon Statistia), mais l’industrie prévoit une hausse constante dans les prochaines années.


> PHOTO MARIKA VACHON, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
* Une visite guidée en VAE*

Étude canadienne

Quel niveau d’exercice procure le VAE ? C’est la question à laquelle le chercheur Michael Jenkins a voulu répondre dans son projet de maîtrise, à l’Ontario Tech University. Il a recruté 21 personnes âgées de 60 ans et plus et capables de pédaler. Et il leur a fait faire des trajets d’environ 10 km, avec et sans charge (pour simuler le transport de marchandises). « Nous leur avons demandé d’utiliser l’assistance au niveau qui, selon eux, représenterait le mieux leur utilisation », explique M. Jenkins : pas d’assistance, assistance légère, assistance modérée ou assistance élevée. L’équipe a mesuré leur fréquence cardiaque. Résultat ? La grande majorité des participants – 19 sur 21 – ont atteint une intensité dite « modérée » sur le VAE.

Intensité modérée

Les résultats de Michael Jenkins, publiés en 2023 dans la revue Journal of Transport & Health, sont conformes à la littérature scientifique : le VAE permet en général d’atteindre une intensité modérée, légèrement moindre que le vélo ordinaire, mais supérieure à la marche, comme en témoignent les résultats dans le tableau ci-dessus, rapportés en équivalent métabolique (MET), une unité de mesure d’intensité. L’intensité est modérée entre 3 et 6 MET, et vigoureuse à partir de 6 MET.

Recommandations

Le VAE peut donc contribuer à atteindre les recommandations en matière d’activité physique : 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine. Pour atteindre le niveau modéré, à quel point faut-il utiliser l’assistance ? « Si quelqu’un met l’assistance maximale tout au long du parcours, il n’aura peut-être pas les mêmes résultats », convient Michael Jenkins. L’effort fourni dépend du niveau d’assistance choisi, dit-il. Dans son étude, certains participants étaient plutôt dans l’intensité vigoureuse, tandis que d’autres tendaient plus vers une intensité légère, souligne le chercheur.

Souffle

Comment savoir si on est dans une intensité modérée ? Mylène Aubertin-Leheudre, professeure de kinésiologie à l’UQAM, conseille de se fier à son souffle. À intensité légère, on peut parler sans problème. À intensité modérée, on commence à chercher son souffle, et à intensité élevée, on ne peut plus discuter, explique-t-elle. Les gens en forme peuvent limiter le niveau d’assistance, en la mettant à la fin de la côte plutôt qu’au début, illustre-t-elle. Cela dit, tout effort est bon, dit-elle. « Quand on est dans une activité légère, ça permet de combattre la sédentarité, et quand on est dans le modéré ou le vigoureux, on devient actif – ce qui est très bon pour la santé ! »

Adaptabilité

Le grand avantage du VAE, c’est qu’on peut ajuster l’assistance à ses besoins du moment, souligne le chercheur Michael Jenkins. Si on veut s’entraîner, on en met peu ou pas. Et si on veut éviter d’arriver en nage au travail, on en met davantage, résume-t-il. « Et c’est toujours intéressant de pouvoir se dire : j’ai une béquille, au cas où », ajoute Mylène Aubertin-Leheudre. Cette béquille est suffisante, dit-elle, pour convaincre des gens de prendre leur VAE plutôt que de rester chez eux ou de prendre l’automobile. Le VAE permet également de faire des sorties de vélo avec des gens plus en forme. « Avec mon VAE, je suis enfin capable de suivre mon conjoint lors de ses sorties en Estrie ! », lance Mme Aubertin-Leheudre.

Distances plus longues

Les études ont aussi montré ceci : les propriétaires de vélo à assistance électrique en font plus souvent, et sur de plus longues distances. C’est ce qu’ont montré des sondages, mais aussi de petites études expérimentales. Dans un essai clinique, des chercheurs ont remis à des adultes soit un vélo ordinaire, soit un VAE. Ils ont suivi leurs déplacements pendant trois mois. Les participants qui avaient des VAE parcouraient plus de kilomètres par semaine (une médiane de 20 km contre 12 km) et roulaient plus longtemps (63 minutes contre 51). Qui plus est, le VAE diminuait davantage le recours à l’automobile que le vélo ordinaire.

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@TheWalMartSauce
:arrow_up:

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Caricature d’André-Philippe Côté dans Le Soleil

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Dans mon coin, les déneigeurs ont tout détruit! Il ne reste pas beaucoup d’arceaux vélo de la ville. Montréal fait vraiment vraiment dur côté parking à vélo. Je ne sais pas si la ville va débloquer un budget pour les remplacer, les dommages doivent se chiffrer en millions. La STM n’est même pas foutu d’entretenir les stationnements à vélos brisés sur ses terrains. On n’a toujours aucun gros stationnement avec surveillance, ce qui relègue le vélo comme moyen de déplacement de seconde classe. Il y a encore des commerces qui suppriment carrément leurs arceaux quand ils sont endommagés ou qui ne les vissent pas dans le sol ! Bref, c’était ma montée de lait sur les arceaux.

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Vous pouvez faire le 311 ou utiliser l’app de la Ville avec preuve photo. J’ai fait ça plusieurs fois et ça marche.

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Un article commandité (pas de nom du commanditaire :woman_shrugging:t2:) dans la section XTRA de La Presse +

Sécurité

Vélo en ville : connaissez-vous les bons gestes à adopter ?

Le vélo est un excellent moyen de transport en ville : économique, écologique et souvent même plus rapide que la voiture. Néanmoins, pour rouler en toute sécurité, encore faut-il connaître — et appliquer — les règles de base. Petit rappel des bons réflexes à adopter lorsque vous pédalez en milieu urbain.

Gardez une attention de tous les instants

En ville, les imprévus sont nombreux : voitures qui freinent soudainement, portières qui s’ouvrent devant vous, piétons qui surgissent entre deux voitures, automobilistes qui oublient d’utiliser leurs feux clignotants, nids-de-poule sur la chaussée…. C’est pourquoi vous devez toujours être prêt ou prête à réagir en tout temps. Sachez d’ailleurs que l’usage des écouteurs — même dans une seule oreille — ou du téléphone intelligent est interdit en roulant.

Soyez visible, de jour comme de nuit

Lorsque vous circulez à vélo en milieu urbain, assurez-vous d’être bien visible pour les autres usagers et usagères de la route. En plus des réflecteurs avant et arrière obligatoires, vous devez munir votre bicyclette d’un phare ou d’un feu blanc à l’avant et d’un feu rouge à l’arrière pour pédaler à la noirceur. Le port d’un dossard ou de vêtements réfléchissants est également recommandé; cela augmente votre visibilité et permet aux automobilistes de vous apercevoir de plus loin.

Signalez vos intentions

Avant d’effectuer un virage, vous devez signaler votre intention — c’est le Code de la sécurité routière qui le dit ! —, à moins que la manœuvre ne mette votre sécurité en péril. Cela permet aux cyclistes et aux automobilistes qui vous suivent d’adapter leur conduite en conséquence. Pour signaler votre désir de tourner à gauche, placez le bras gauche horizontalement. Vous voulez indiquer votre volonté de tourner à droite ? Placez votre bras droit horizontalement ou levez l’avant-bras gauche verticalement.

Respectez la signalisation

Bien que certaines personnes semblent encore l’ignorer, les cyclistes doivent se conformer aux mêmes règles du Code de la sécurité routière que les automobilistes. Vous avez donc l’obligation de respecter les feux de circulation, même au moment d’un virage à droite au feu rouge, sauf s’il y a une signalisation spécifique à l’intention des cyclistes. Il vous faut également vous immobiliser complètement à un panneau d’arrêt, et ce, même si la voie est libre ou si vous roulez sur une piste cyclable.

Faites preuve de prudence aux intersections

Redoublez de prudence plus particulièrement aux intersections. Assurez-vous notamment que les autres usagers de la route vous voient et, surtout, que vous ne vous retrouvez pas dans l’angle mort d’un véhicule. Essayez d’établir un contact visuel avec les automobilistes afin d’avoir la certitude qu’ils et elles vous aperçoivent. Aux feux de circulation, placez-vous devant les voitures qui attendent le feu vert et méfiez-vous des autos qui tournent à droite, spécialement si le virage à droite au feu rouge est permis à cet endroit.

Gardez vos distances avec les véhicules lourds

Redoublez de prudence lorsque vous croisez des autobus et des camions, car ils présentent de nombreux angles morts. Ne vous immobilisez jamais à droite ou à gauche d’un véhicule lourd puisque son conducteur pourrait ne pas vous voir. Restez toujours bien en avant ou derrière et gardez une distance suffisante avec un tel véhicule. Par ailleurs, ne dépassez jamais ce dernier à l’approche d’une intersection.

Dépassez de manière sécuritaire

Avant de dépasser une autre personne à vélo, que ce soit sur la rue ou sur une piste cyclable, assurez-vous que la voie est libre et que la manœuvre est sécuritaire. Pour ne pas surprendre l’usager qui vous précède, annoncez votre présence et votre intention de le dépasser de façon courtoise en l’avertissant verbalement — cycliste à gauche, par exemple — ou en utilisant une clochette. Pensez également à laisser une distance respectable lorsque vous doublez quelqu’un, pour limiter le risque d’accrochage.

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16 mars 2025

La sécurité des humains avant la fluidité de la circulation automobile : la mairesse de Montréal, Valérie Plante, assume le virage vers des rues apaisées, qui a transformé la métropole depuis 2017. Les pistes cyclables et les aménagements visant à protéger les piétons changent les habitudes de mobilité : jusqu’à 24 % des déplacements se font à vélo à l’heure de pointe du matin dans les quartiers centraux, révèlent des données toutes fraîches que Le Devoir a obtenues.

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