En marchant je vois souvent des “vélos cadavres” qui occupent des supports à vélo. Je me demande comment la ville traîte cela ? Doit-t-on appeler le 311 si un vélo sur un support pour une longue période de temps ? Par longue période de temps je parle de jours et même semaines.
Les cyclistes doivent-ils payer pour avoir un poids politique ? À mesure que les adeptes de la petite reine gagnent du terrain dans les villes du Québec, le débat fait périodiquement surface dans l’espace public. Aux États-Unis, l’Oregon impose depuis 2018 une taxe de 15 $ sur l’achat des vélos de plus de 200 $. Aux yeux de ses apôtres, la mesure devait donner de la légitimité à la communauté cycliste. Regard sur une mesure contestée aux résultats en demi-teinte.
Le Beaver State n’est pas exactement l’État le plus conservateur ni le plus entiché des motorisés de la république américaine. La dernière fois que l’Oregon a plébiscité un candidat républicain à la présidence remonte à 1984, les démocrates se succèdent sans interruption au poste de gouverneur depuis 38 ans, et la métropole, Portland, avec son réseau cyclable de plus de 600 km, constitue une sorte de Mecque nord-américaine de la petite reine.
Et pourtant, l’Oregon, un État sans taxe de vente, est le seul en Amérique du Nord à imposer une redevance spécifique sur l’achat de bicyclettes. « Les cyclistes devraient contribuer au système, même si la plupart d’entre eux possèdent aussi une voiture », estimait un des artisans de la taxe, l’ancien sénateur de l’Oregon Lee Beyer, sur les ondes de la chaîne de télévision publique de l’État en 2017.
Plus surprenant encore : un des chantres du cyclisme les plus connus de l’État, l’ancien membre du Congrès Earl Blumenauer, l’a défendue avec vigueur. Selon lui, les cyclistes devaient d’abord accepter de mettre la main dans leur poche pour espérer recevoir quelque chose en retour.
Et la « juste part » des automobilistes ?
Au Québec, l’idée d’imposer une immatriculation aux guidons, quelquefois soulevée, fut toujours abandonnée devant les coûts prohibitifs d’une telle mesure. Une taxe de vente particulière aux bicyclettes, même si elle revenait moins cher à l’État, n’aurait pas plus de sens, selon Jean-François Rheault, directeur général de Vélo Québec.
« Dans L’état du vélo au Québec, nous avons noté que 9 cyclistes sur 10 possèdent un permis de conduire, souligne-t-il. Les cyclistes contribuent déjà par leurs taxes municipales et par leur cotisation sur leur permis de conduire, souligne-t-il. Nous avons vraiment tendance à opposer les cyclistes, d’un côté, et les automobilistes, de l’autre, mais ce sont les mêmes personnes. »
Rappel que les cyclistes sont aussi des payeurs de taxes…
Aussi, ce n’est pas les frais du permis de conduire ou d’immatriculation qui paient les routes, mais les impôts et taxes foncières
Tout doit être calculé en termes d’externalités positives ou négatives. Je suis persuadé que les usagers du vélo auraient un chèque dans les mains et à la fin de l’année :-))
De la “résine spatulée”, ça fait rêver.
à Montréal ils mettent de la poudre banche dessus aussi. Je ne sais pas si c’est pour cette raison.
Lol c’est drôle, tous les conseils qu’il donne, c’est ce qu’on fait tous, tous les jours, quand on se déplace à vélo en hiver!
Les routes municipales sont financés en partie par les frais de permis et immatriculation, en plus de la taxe sur l’essence et des impôts fonciers.
Je ne sais pas pourquoi l’algorithme de youtube m’a proposé ce vidéo mais cela m’a permis de découvrir la chaîne youtube “Biclou” qui est vraiment intéressante!
Si on veut mettre une taxe kilométrique je pense qu’on devrait commencer avec les autos électriques qui bénificient d’électricité à rabais (comparé aux autres provinces et les ÉU) en plus de ne payer aucune taxes sur l’essence. Ils avaient aussi jusqu’à tout récemment de gros incitatifs financiers des deux paliers de gouvernement.
Mais aussi: Éviter à tout prix que les municipalités ou CMM/CMQ le fassent dans leur coin. Il faut que ce soit fait au niveau provincial.
Aussi, un sujet dont on parle très peu, est le péage autoroutier, d’infrastructure ou de cordon, 3 opportunités faciles pour combler le déficit d’infrastructure routière. Tôt ou tard ça va venir, mais qui le fera en premier? Celui qui n’aura pas le choix…
la fin du casque gonflable (fin en 2023)
The Tragic End of The Hövding Airbag Helmet
The Hövding is a bicycle airbag you wear around your neck, but it was banned in its home country of Sweden, putting the company out of business. Today we’ll understand why.
Ça confirme que l’utilisateur (automobiliste) paie au moins 1/3 des dépenses de voirie municipale (si on assume qu’il paie 100% des dépenses provinciales). Le commentaire auquel je répondais affirmait que les dépenses de voirie municipale étaient uniquement assumés par les revenus fonciers, ce qui n’est pas le cas.
Je ne pense pas qu’on puisse faire ce calcul spécifiquement pour la voirie municipale?
Très peu de cet argent est versé directement aux villes, de ce que je comprends. Je n’arrive pas à voir spécifiquement cette entrée d’argent pour la ville de Montréal, j’assume donc que c’est trop petit pour avoir sa propre ligne sur le budget détaillé (en dehors de la redevance pour le TEC de l’ARTM). Le SOFIL semble subventionner des tonnes de projets, ça oui, mais pas massivement la chaussée dans nos quartiers (et autres dépenses locales)?
Sauf erreur, la poudre c’est pour que les lignes réfléchissent la lumière et soient plus visibles!
Excellent article pour demistifier les pistes cyclables à Montréal:
Les arceaux à Place Léopold Beaulieu sont complètement détruits. Il me semble qu’ils sont faits de 3 pièces de métal à l’intérieur qui ne sont pas soudées emsemble, et que c’est seulement le matériel à l’extérieur qui les unit. Pas une bonne choix de mobilier urbain.
Je suis un peu tanné qu’on veuille réinventer la roue à chaque fois à Montréal pour les arceaux. Il faut qu’il y ait 2 modèles dont on peut varier le fini/couleurs pour agencer avec le reste du mobilier urbain et c’est tout.
Il s’agit d’une place privée (mais accessible au public) qui appartient à la SDA. Ce ne sont donc pas des supports de la Ville. Rosemont à l’habitude de poser ceux qui ressemblent à des bollards.