Je crois que le problème est surtout les gens qui se mettent à faire du vélo sans connaître le CSR, et comment faire du vélo en milieu urbain (ex. dépassement des autres cyclistes, priorité aux piétons, signaler ses intentions avec le bras, etc.)
Comme rouler a 35km/h+ , chose qu’elle faisait sur le REV (tel qu’elle le mentionne). Je comprends qu’elle s’est fait couper, sauf qu’au final, aller trop rapidement sur un lien achalandé, c’était un accident qui allait lui arriver éventuellement. Ce qui me fatigue c’est qu’elle fait la morale aux gens qui ne portent pas de casque (comme les enfants pour qui, je dis pas non pour les raisons évidentes) mais elle-même circule bcp trop rapidement sur les liens protégés. Écoutes, c’est juste mon opinion au final et perso, je suis pas pour ou contre le port du casque. Je trouve pas que ça fait une différence au final…mais bon… Une opinion, c’est comme un derrière : tout le monde en a un.
I have an e-bike that has a max speed of 45kmh on pedal assist but I almost never take it up to that speed unless I am somewhere very isolated and I know I can do it safely, but even then, I don’t really neeeeeed to go that fast and it’s more of a flex than anything. Typically I try and maintain a speed close to whomever I’m riding with in the bike lane. 35 on an urban lane is very very fast, and at that speed it’s hard to react to obstacles even with good disk brakes, a helmet and mirrors etc.
Yes, 35 on a bike lane is wayyy too fast. When i know im alone, i do go at 30 but yes, i do need more distance to break, like you said. And per the article, she was ‘‘thrown’’ in the air because of the incident. So maybe we was actually going faster actually, idk. At the end of the day, the issue here is not the helmet
Je pense qu’il ne faut pas trop donner d’importance à ce genre de reportage. C’est clairement de la propagande anti-vélo. Je l’ai partagé pour illustré mon point à propos de comment les médias Québécois ne sont pas capable de traiter des sujets sur les vélos de manière neutre.
C’est vrai que 35km/h dans une piste cyclable bien fréquentée, ce n’est pas intelligent, mais il me semble qu’à certains endroits il y a des pentes descentes qui peuvent nous faire accélérer artificiellement.
À la fin de l’article, on ne sait pas comment va le jeune et on ne sait pas si elle avait un vélo à assistance électrique. L’article dit que c’est les gens les plus vulnérables qui ont besoin d’une piste qui représentent un danger, mais que la fille qui roulait trop vite est correct. Je me demande si le journaliste n’a pas mis les mots dans la bouche de la femme carrément.
La question que je me pause en lisant ça, c’est c’est quoi la nouvelle? La coiffeuse s’en est tiré, elle a eu un accident à haute vitesse. Pourquoi l’article n’est pas vraiment là-dessus, Ben parce qu’il n’est pas à propos de ce sujet-là. Il y a beaucoup de phrases overtes pour suggérer à demi mot que les cyclistes ne respectent pas les régles. On dirait du “dog whistle”.
35 km/h, c’est bcp trop rapide pour rouler dans une piste cyclable achalandée en milieu urbain, à moins d’être dans une pente descendante.
En descendant le rev Peel entre l’avenue des Canadiens et Saint-Antoine, j’applique souvent les freins pour ralentir un peu et je me colle toujours sur la droite de la piste pour laisser les autres me dépasser par la gauche. De toute façon, je rejoins toujours ceux qui me dépassent au feu rouge à Saint-Antoine
L’article ne mentionne pas si elle était sur un VAE qui devrait être limité à 32 km/h selon la SAAQ si c’est le cas
Pour que la bicyclette assistée puisse circuler sur la voie publique, elle doit répondre aux critères suivants :
Il s’agit d’une bicyclette.
Sa puissance électrique nominale est de 500 W ou moins.
La vitesse maximale à laquelle son moteur électrique peut assister le cycliste est de 32 km/h. Seule la force musculaire doit permettre au cycliste d’excéder cette vitesse sur une surface plane.
Elle porte un numéro d’identification qui n’est pas tenu d’être décodable, ni d’avoir 17 caractères, ni d’être conforme à la norme 115 de Transports Canada, contrairement au numéro que l’on retrouve sur les véhicules routiers en général.
Parlant de sécurité, trouvez-vous vous aussi que c’est l’été que c’est le plus dangereux de faire du vélo, pas l’hiver comme on pourrait le croire ? Cet hiver était mon premier en vélo et je n’ai vu que des bons cyclistes, j’assume puisque ce n’est pas autant démocratisé que le cyclise d’été, seuls les plus intéressés le font.
Mais même pour les automobilistes, l’hiver, je manquais de me faire frapper au maximum une sortie sur 5 tandis qu’en été c’est pratiquement tous les jours ou aux deux jours maximum.
Non, je crois qu’elle était en vélo régulier si on se fait a la photo de l’article. Ce qui est ironique…Elle allait plus vite qu’un VAE avec son vélo conventionnel…
Oui, ils font des vérifs quand ils ont des doutes. Et je ne suis pas contre. Perso, avoir un VAE modifié, je trouve pas que c’est un super choix de vie. Pourquoi tu voudrais aller a 45km/h+ sur une piste cyclable ou même sur la voie automobile? Particulièrement avec la qualité questionnable de la chaussée a plusieurs endroits, j’aurais trop peur de prendre un trou et de me casser la gueule…
Comme toi, je garde ma droite de façon générale, SAUF quand le cycliste en avant de moi est pas capable de rouler comme une personne normale. Je vais prendre la gauche et le dépasser dès que possible.
Bref, je crois juste que la personne dans l’article est insultée de son manque de jugement et a fait passé ça sur le dos des autres usagers.
Pas au niveaux des cyclistes. Mais au niveau des automobilistes, ça devient de plus en plus dangereux. Y’a un ‘‘je m’en cr*sse’’ qui devient de plus en plus difficile a gérer quand t’es pas dans une boîte de métal.
Je vois souvent ce genre de comportement chez les usagers de bixi, surtout les bixi à assistance électrique, non pas parce que ces véhicules sont dangereux, mais plutôt, car ce sont les plus accessibles pour les débutants. On parle de gens qui ne possèdent pas de vélo et qui peuvent être intimidé par les pentes ou l’important effort physique requis ce qui est valide.
Je pense qu’on a besoin de d’avantage d’éducation en la matière. Au primaire et au secondaire, on devrait apprendre aux élève comment manier un vélo de manière sécuritaire pour soi-même et autrui. Au secondaire, les notions de partage de la route ainsi que les règles et comportements que doivent adopter les automobilistes vis-à-vis les cycliste devraient être mis de l’avant.
Ma petite anecdote qui ne vaut pas grand chose, mais bon. Cette semaine, je suis passé proche d’avoir un violent accident alors que je roulais sur mon vélo de route. Sur une rue étroite du Plateau, un usager en bixi électrique m’a dépassé par la droite (en passant dans la door zone). C’est à ce moment que j’ai compris qu’on a encore du travail à faire en matière d’éducation et de responsabilisation des usagers.
UPDATE!!
Laurie Coulomble, la coiffeuse à vélo a partagé sur son Instagram que le Journal de Montréal a déformé ses propos. Elle est une cycliste de route à spandex aguerrie et elle confirme qu’elle était en faute de rouler si vite sur le REV. Elle est une ardente défenderesse du casque, c’est tout en son honneur. Heureusement, Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau l’ont interviewé à leur émission de radio Une cycliste chevronnée veut sensibiliser les gens | Vélo: «Le casque devrait être obligatoire dans les grandes villes» — 98.5 Montréal . Ils ont une discussion libre sur le port de casque et ils rient du style de propagande du Journal de Montréal eux aussi. Pour en revenir à Laurie Coulombe, elle confirme que son accident était juste un accident bête et elle en culpabilise personne pour ça.
Nos gros médias ont des problèmes de culture et je ne sais pas comment on va faire pour remonter la pente. Ils nous forcent à se positionner dans des faux paradigmes pour maintenir leur discours propagandistes. Genre en tant que cycliste, de doit dénoncer cette personne… nous ne sommes pas tous des…
Sur l’éducation à vélo, vélo Québec a son programme de cycliste averti qui enseigne aux jeunes les règles de la routes et la bienséance à vélo.
J’ai écouté son entrevue. Elle roulait à 35 km / h. La plupart des gens ne roulent pas à cette vitesse. Elle disait qu’elle fait du vélo de route. Beaucoup n’en font pas. C’est comme un pilote d’une voiture de course qui dit que les automobilistes moyens devraient faire X, Y ou Z. Elle est carrément pas à sa place pour militer pour le port du casque obligatoire à l’extérieur de sa discipline, le cyclisme de route.
J’ai remarqué tantôt en descendant la pente sur le REV Peel que la vitesse maximale est 30 km/h pour les automobilistes dans Vlle-Marie et 40 km/h dans le Sud-Ouest.
En milieu urbain, une personne à vélo ne devrait pas aller plus vite que la vitesse permise sur les voies automobiles.
Je trouve que vous tombez un peu dans la théorie du complot içi. J’ai lu l’article du JdM et comme d’habitude c’est du sensationalisme et on conte l’histoire d’une personne qui aime être dans le “spotlight” mais de là à dire que c’est de la propagande anti-vélo vous allez loin.
Je ne crois pas qu’il a été écrit dans le but de décourager les gens de faire du vélo ou quoique ce soit.
Perso je n’aime pas trop prendre le REV en direction sud à l’heure de pointe car avec la légère pente c’est facile de prendre beaucoup de vitesse et je trouve que la piste n’est pas assez large.
Je comprends ton commentaire et j’adore ça parce que en cherchant des textes sur le phénomène, je suis tombé sur un autre article du journal de Montréal sur le sujet!
L’idéologue généralise et caricature en utilisant des cas d’espèce pour parler de tous les cyclistes. Il a vu des BIXI zigzaguer dans une zone piétonne et, pour lui, tous les cyclistes sont des kamikazes sans foi ni loi.
Pourtant, jamais il ne va faire ce parallèle avec les automobilistes, ceux qui brûlent des feux rouges, qui roulent en sens inverse, qui ne respectent pas les limites de vitesse ou même les chauffards qui tuent piétons, cyclistes et automobilistes chaque année.
À force de lire des discours où on remet en question leur droit d’être sur la voie publique, on légitime les gestes de rage au volant et de haine à leur endroit.
Je ne pense pas pouvoir mieux l’expliquer que Philippe-Vincent Foisy. Promulguer une idéologie, ça revient pas mal à faire de la propagande. Dans l’article du JDM, le journaliste a pris les dires de Mme Coulombe et l’a fait fitter dans son beau casse-tête de cycliste sans foi ni loi. C’est pas mal ce que Ferrandez disait dans l’émission de radio.
Exactement. Et je ne croise (presque) jamais de pratiquants du vélo de route qui ne portent pas de casque. Alors, ce n’est même pas un problème de société.
Le vrai problème, ce sont les cyclistes qui roulent à 35 km/h sur ce genre d’infrastructure (sauf peut-être dans des sections très larges, comme on en voit sur Lajeunesse).
PS. Bon, j’enlève ça, même si c’est vrai en général. Mais dans le cas présent, l’accident s’est produit sur Berri (après l’intersection Legendre, à peu près au niveau du 9050), et non sur Saint-Laurent comme l’article le laisse entendre. Bref une section bien large et très “roulante”. Et effectivement, elle allait vite (moyenne de sa ride, 27,4 km/h avec des pointes à 37 km/h; moyenne de Sauvé à Legendre, 32,4 km/h), mais rien d’hors norme (les KOMs sur ce segment sont autour de 48 km/h).
Elle a manqué d’anticipation (tu vois un écureuil ou un Bixi, prudence, la trajectoire est incertaine).
Je trouve cela quand même bizzare qu’elle se fasse basher sur le forum parce qu’elle fait un plaidoyer pour le port du casque à vélo. Il m’en manque un bout.
Et j’a relu l’article un 2e fois et je ne vois pas où il y a de la propagande anti-vélo ou le journaliste a pris les dires de Mme Coulombe pour la faire passer pour une cycliste sans foi ni loi. Amicalement
Moi, je port presque toujours un casque et j’encourage les gens à les porter, mais:
Les casques protègent bien la tête quand on tombe. Je ne suis jamais tombé·e comme adulte dans une ville, seulement quand j’étais un enfant. (Et je crois que les casques doivent être obligatoires pour les enfants. Sinon, les parents sont négligents)
La vitesse est un facteur important, comme les autres ont dit. La plupart des gens dans une ville ne roulent pas si vite. Ils font des cours, et cetera.
Même si on port un casque, ça ne protège pas le corps si on est happé par un char. L’infrastructure protégé est plus important pour protéger les cyclistes que les casques.
Si les casques soient obligatoires pour les adultes, ça devient plus difficile de prendre un Bixi. On doit apporter son casque, ou Bixi doit fournir chaque vélo avec un casque partagé (). Les lois comme ça malheureusement découragent les cyclistes occasionnels.
Bien sûr, portez votre casque. Encouragez les autres de les porter aussi. Mais il ne faut pas avoir un loi. Si une ville veut que les cyclistes soient bien protégés, elle peut mettre des barrières entre eux et les machines de la mort.