Et là tout le monde va se plaindre : «pourquoi pas l’avoir fait en même temps ? pas capable de synchroniser les travaux ? on est rendu comme Montréal, toujours en travaux !»
Encore faut-il que le 3e lien se fasse ! Rien n’est moins sûr !
Si c’est dans les années directement après. Mais, si on le voie dans un horizon de 20-30 ans. Ce serait difficile de se plaindre.
Définissons l’augmentation et où elle va se passer.
Actuellement nous avons un projet qui contient des chiffres « à large trait » et qui coûterait 8 milliards $. Si lancé de cette façon, il va finir par coûter 12 milliards à la fin en comptant les vis et les feuilles de gypse.
Maintenant supposons que la Caisse arrive avec un projet parallèle dans lequel elle coupe la portion d’aménagement urbain et propose le tout pour un chiffre à large trait à 6 milliards. À la fin ça va coûter 8 milliards $ en comptant les vis et les feuilles de gypse.
Dans les deux cas on a des chiffres qui ont augmenté, cependant l’un des projets demeure toujours moins cher au final.
Si jamais on ne refait jamais de requalification urbaine avec le scénario 2, on aurait quand même un tramway. Actuellement on a ni l’un ni l’autre.
Maintenant je suis quand même d’avis qu’on devrait faire la requalification urbaine en même temps, puisque cela aura un impact positif sur l’achalandage.
Mais dans votre comparaison vous ne considérez pas que 2 ans vont s’être écoulés (inflation), et qu’absolument tous les constructeurs potentiels vont être extrêmement frileux de soumissionner et vont gonfler leurs prix pour se protéger. C’est ce que je veux dire quand je dis qu’on ne compte pas chaque vis. Le montant représente celui pour lequel les constructeurs sont prêts à le faire. Et le simple fait d’avoir brutalement annulé le projet ajoute minimum 2G$ peu importe le projet, simplement en gestion de risques.
Donc au mieux on va finir avec exactement le même coût, mais avec un moins bon budget. Si déjà cette semaine on repartait en appel d’offres avec exactement le même projet il serait 1G$ de plus. Simplement à cause de l’instabilité et l’imprévisibilité politique de la CAQ. Mais comme société, on ne gagnerait pas pour 1G$ de plus en bonification.
About the only thing I could imagine being built above the water is a gondola, and that would have to avoid the citadel.
1 « J'aime »
Malgré que je trouverais ça triste que la requalification urbaine pourrait être relégué en second plan. Je me dis qu’est-ce que l’on peut faire avec ce budget pour avoir le meilleur projet de transport possible. Si , le fait de ne pas refaire l’aménagement porte à porte permet de réaliser la branche Charlesbourg en plus de celle d’Estimauville, ils pourraient se trouver avec un meilleur projet de TC( mais un moins bon du côté de l’urbanisme).
Malheureusement tout ce que je dis c’est de la pure spéculation puisque je n’ai trouvé nulle part qu’elles sont les coûts des différentes composantes:
Déplacement des reseau
Cout des stations (réguliere et souteraine)
Cout pose des rails
Cout reconstruction des rues
…
Meme la Caisse n’arrivera pas avec un tant meilleur prix. Son plus gros avantage c’est de pouvoir emprunter à un meilleur taux que le gouvernement.
2023.11.15
Je retire mes prédications. C’est de la ciboulette de mar** ce qui arrive .
Tramway ou pas, un stationnement de 37 millions verra le jour à Sainte-Foy
2:13
Le Téléjournal Québec
Des travaux malgré la mise «sur pause» du projet de tramway
Les travaux sont en cours sur le terrain acquis par la Ville de Québec.
Photo : Radio-Canada / Olivier Lemieux
Publié hier à 15 h 39 HNE
La mise « sur pause » du projet de tramway par le gouvernement Legault ne ralentit pas les travaux en cours à Sainte-Foy pour permettre à iA Groupe financier d’aménager un important stationnement souterrain le long du tracé.
Le chantier a été autorisé par le gouvernement du Québec et vise à compenser la compagnie d’assurance pour la perte de 342 places de stationnement situées au 1200, route de l’Église.
L’acquisition du terrain par la Ville de Québec a été conclue l’été dernier dans l’objectif de construire un pôle d’échange pour le tramway à la tête des ponts. La transaction, évaluée à 37 millions de dollars, prévoit près de 28 millions pour aménager un stationnement souterrain.
Ces travaux se déroulent actuellement selon l’échéancier prévu, en fonction de l’entente intervenue avec la Ville de Québec, précise Pierre Picard, chef des affaires publiques pour iA Groupe financier.
Publicité
Sur le chantier, les pelles mécaniques s’activent depuis l’été pour terminer la phase d’excavation.
Au total, le chantier doit durer 28 mois.
Un premier décaissement de 30 M$
Selon l’échelonnement des paiements prévu à l’entente, la Ville de Québec s’est engagée à verser environ 30 millions de dollars au moment de la signature de l’acte notarié.
Ce montant vise à payer les trois quarts des coûts de construction du stationnement en plus des frais d’indemnisation au vendeur.
Une portion du stationnement du 1200, route de l’Église, dans l’arrondissement Sainte-Foy, à Québec
Photo : Radio-Canada / Hans David Campbell
Les 7 millions restants seront versés selon la progression des travaux.
Publicité
Il est à noter que iA Groupe financier pourrait aussi toucher des sommes supplémentaires pour éponger des dépassements de coûts d’ici la fin du chantier.
Les acquisitions menées par la Ville de Québec pour le projet de tramway sont financées à 100 % par le gouvernement du Québec.
Jusqu’à maintenant, les transactions officialisées par la Ville totalisent 57 millions de dollars. Ce montant exclut cependant l’entente conclue avec iA Groupe financier puisque les parties doivent encore signer l’acte notarié.
Le chantier de Rochebelle
Un autre important chantier pourrait se mettre en branle sur le campus de l’École secondaire De Rochebelle dès le printemps.
Un appel d’offres est en cours pour la relocalisation des terrains sportifs et des travaux connexes sur le site de l’établissement. Le réaménagement est rendu nécessaire par le passage prévu du tramway sur les terrains de l’école.
Le tramway doit circuler sur les terrains de soccer de l’École secondaire De Rochebelle.
Photo : Radio-Canada / Raymond Routhier
Selon l’entente conclue par la Ville avec le Centre de services scolaires des Découvreurs (CSSDD), une somme de 17 millions de dollars doit être versée à titre d’avance pour permettre de lancer le chantier.
Même si l’avenir du tramway demeure incertain, impossible de savoir si le gouvernement compte mettre les travaux sur la glace.
Actuellement, il n’y a pas de décision du ministère de l’Éducation concernant l’appel d’offres, confirme le responsable des relatio ns de presse, Bryan St-Louis.
Du côté du Centre de services scolaires des Découvreurs, un porte-parole précise simplement qu’un appel d’offres se déroule effectivement jusqu’au 20 novembre.
Quel sort pour le bureau de projet?
Le gouvernement Legault ayant choisi de retirer le projet de tramway des mains de la Ville pour le confier à la Caisse de dépôt et placement du Québec, le maire Marchand renvoie toutes les questions sur le dossier à la ministre responsable des Transports, Geneviève Guilbault.
L’avenir du bureau de projet, qui compte actuellement près de 140 employés, ne semble pas assuré.
La Ville de Québec évalue que près de 530 millions de dollars ont été dépensés ou engagés pour se préparer au lancement du chantier du tramway, prévu pour l’été prochain.
En fin de journée, le cabinet de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a confirmé qu’une rencontre entre les fonctionnaires du ministère et la direction du bureau de projet du tramway aurait lieu sous peu afin de recenser les différentes activités en cours et déterminer les meilleures options.
1 « J'aime »
Et supposons que la Ville doivent, pour toutes sortes de raisons, continuez avec le réaménagement et que ça coute 8G$. Au final, le projet total aura couté 16G$, mais parce que chaque projet aura été segmenté, on va penser avoir économisé !!
C’est probablement le gros problème, ne pas avoir présenté le détail des dépenses du projet initial.
2 « J'aime »
C’est catastrophique pour le projet. Ce ne sera pas un pause mais bien la mort du projet. Et la participation de la caisse devient encore moins certaine.
1 « J'aime »
C’était assez que ce qui allait arriver. L’argent était pour un projet en particulier, pas de manière général à la ville de Québec. Mais oui ça signe l’arrêt de mort à moins d’un coup de chance, mais ça c’est la faute de la CAQ et personne d’autre.
5 « J'aime »
Sinon,
C’était vraiment dernière minute avec la CDPQ lol. Aucun plan, aucun mandat. Donc la Québec dit aller on va se tourner vers la ville de Québec pour élaborer le mandat de CDPQ alors qu’ils avaient tout de préparer. C’est vraiment cracher sur le maire et la ville à ce point.
6 « J'aime »
Lol moi qui avait le minime espoir que c’était moindrement planifié pour nous arriver avec un meilleur projet ( point de vue montage financier) . Ben ca l’air que non!
1 « J'aime »
Par exemple on a bien vu ça avec le rem de l’est, à vouloir “mieux” on est passé d’un projet qui allait rapidement vers la réalisation à écrire étude sur étude sans rien accomplir.
Dans les deux cas l’annulation était une erreur, je pense que tout le monde peut-être d’accord sur ça
Par contre c’est intéressant de voir la différence que l’annulation a eu dans les deux cas, à Montréal il n’y a pas eu d’immense réaction du public, et encore aujourd’hui personne a vraiment pris le blâme de l’échec. Alors qu’à Québec, c’est très clair qu’il s’agissait d’une décision unilatérale de la CAQ et il y a déjà manif de soutien et Légault est passé en ridicule dans les journaux
Whaa, c’est impressionant l’improvisation totale du gouvernement Légault, et les mensonges à répétition. Ils ont pas regardé le prix et ont décidé qu’il était temps d’arrêter les frais, la décision d’impliquer CDPQ s’est fait avant qu’ils recoivent le prix, et bien avant qu’ils aient l’occasion d’analyser la proposition de Marchand. Mais quand bien même ils ont décidé d’annuler, parce que cette décision était impulsive, ils ne savent même pas ce qu’ils veulent, d’où le besoin de mandater la ville.
En tout cas si la CDPQ réussit à sortir un projet qui marche de ce gros bordel, chapeau
1 « J'aime »
Tramway : le financement d’Ottawa ne suivra pas le projet à la Caisse de dépôt
Le gouvernement fédéral s’est engagé à financer le tramway à hauteur de 40 %, selon un budget de 4 G$.
Esquisse du projet de tramway de la Ville de Québec, en hiver, la nuit.
Photo : Ville de Québec
Publié hier à 12 h 02 HNE
Alors que le gouvernement Legault remet en question la réalisation du projet de tramway porté par la Ville de Québec, Ottawa prévient que sa participation financière devra être renégociée si la Caisse de dépôt et placement devait diriger le chantier.
Ces informations, d’abord publiées par le Journal de Québec, ont été confirmées par Radio-Canada.
Aux yeux du gouvernement Trudeau, céder le projet de transport structurant de Québec à la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) s’apparente à le confier à un acteur privé.
Or, le programme Investir dans le Canada, qui a permis de subventionner le projet de la Ville de Québec à hauteur de 40 % depuis son dévoilement en 2018, ne permettrait pas de participer à un montage financier selon le modèle d’affaires mis de l’avant par la Caisse, qui vise la quête de profits.
Publicité
Si le projet devait être mené par la CDPQ, le montage financier serait complètement différent du montage financier initial, confirme une source fédérale au fait du dossier.
Ottawa ouvert à un prêt
Le gouvernement fédéral pourrait cependant choisir d’appuyer un nouveau projet à Québec par le biais d’un prêt.
La Banque de l’infrastructure du Canada a par exemple consenti un prêt de 1,28 milliard de dollars sur 15 ans pour compléter le montage financier du Réseau express métropolitain (REM) de Montréal mené par la Caisse de dépôt et placement.
Un tel scénario nécessiterait par contre la signature d’une toute nouvelle entente avec le gouvernement du Québec.
Dans tous les cas, on peut s’attendre à des négociations entre les deux gouvernements pour le nouveau montage financier, précise notre source. On veut que les investissements annoncés de notre côté restent à Québec, sinon au Québec.
Aux côtés de l’ancien maire de Québec, Régis Labeaume et du ministre François-Philippe Champagne, le premier ministre Justin Trudeau confirmait le financement du tramway en 2019.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Signe que les négociations entre Québec et Ottawa pourraient cependant s’étirer, le projet de tramway dévoilé en 2018 par le maire Labeaume avait fait l’objet d’intenses discussions avant que son financement ne soit confirmé, à l’été 2019.
Selon la Ville de Québec, près de 530 millions de dollars ont déjà été dépensés ou engagés pour permettre le lancement du chantier principal l’été prochain.
1 « J'aime »
Chercher l’erreur, Liège en Belgique a un projet assez semblable. 430 Millions $. Partenariat PP. Le tracé - Le tram. Quelqu’un quelque part ne veut qu’une seule chose : Tuer le projet avec des évaluations mirobolantes
3 « J'aime »
Sachant que la SIQ est, de facto, impliquée dans tous les grands projets d’infrastructures du Québec, je ne peux pas ne pas revenir sur ce classique.
6 « J'aime »
C’est sûr qu’avec autant d’enthousiasme à vouloir changer ce qui ne va pas… Ça part pas très bien.
1 « J'aime »
“Oui, les budgets seraient beaucoup plus élevés. Les gens vont sourciller, là. Si la CDPQ a dit que c’était 36 G$ pour le REM de l’Est à Montréal, un projet comme ça, je n’ai pas fait les analyses détaillées, mais on pourrait facilement croire que ce serait un projet de 15 à 20 G$.”
Citation de Pierre Barrieau.
Sérieusement, il est dont bien perdue celui-là. Le 36G viens pas de la CDPQ mais, du groupe de travail du PSE. Un autre “expert” qu’on devrait arrêter d’interviewer. Il serait bien que des experts comme Catherine Morency soit interviewer plus souvent. Ça emmènerait une réel plus value au débat. Mais, non, on préfère pauser des questions à des “chargé de cours”.
8 « J'aime »
On peut l’applaudir pour son honnêteté, ce dont les politiciens manquent cruellement.
Par contre pour tout le reste… 
1 « J'aime »