Tramway de Québec

Si la Caisse réussit à pondre un projet rentable et avec acceptabilité sociale à Qc, elle mérite un prix Nobel

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Je ne voix vraiment pas comment un métro pourrait être présenté pour Québec. Contrairement à l’Est de Montréal, on n’est pas dans une question de vitesse commercial qui pourrait faire une différence. D’un bout à l’autre de Québec , c’est 20KM donc, la majorité des gens vont faire un maximum de 10KM. Alors, la différence de temps entre un métro et un tramway serait négligeable pour le prix. CDPQ veut faire des investissement , c’est bien beau que ça coute moins cher à l’exploitation par passager un métro léger. Mais, il faut que ce soit plein pour que ce soit vrai.

Je pense qu’ils vont couper dans le nombre de station, réaménager les véhicules pour rentrer plus de personnes permettant d’avoir une fréquence de départ au 6 minutes au lieu de 4 minutes et surtout redemander une part plus importante que pour le REM de la plus-value foncière.

Ou elle ne proposera rien puisque la densité de Québec ne permet pas un projet commercialement rentable.

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Au lieu de tomber dans les théories du complot, regardons la réalité en face: s’il y a eu de nombreuses études après études pour des projets qui ne se réalisent pas, c’est à cause des gouvernements successifs qui n’arrêtaient pas de se jeter la balle, année après année. L’exemple le plus récent de la CAQ qui veut qu’on retourne à la case de départ parce-qu’elle va perdre les prochaines élections, avec des travaux préliminaires pour le tramway qui ont déjà débuté, est le cas le plus flagrant.

Il n’y a pas d’industrie obscure qui essaye de faire seulement des études. Il n’y a que l’incompétence des gouvernements et leur manque de leadership.

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Crois moi, j’adorerais pouvoir étudier des nouveaux projets au lieux de toujours réétudier les mêmes choses parce que les gouvernements n’ont jamais l’ambition de les mettre en place. Aussi c’est pas mal plus motivant quand nos études servent à quelque chose…

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Vous avez vos opinions, j’ai les miennes.

L’un n’exclut pas l’autre: l’incompétence des gouvernements n’exclut pas la pervertisation l’attrait de générer des études pour donner l’impression de mouvement au sein des divers organismes.

Sinon les firmes de consultations n’existeraient pas.

Dans les cas qui nous intéresse, ces études viennent quand même d’un mandat precis suite à une décision politique. On ne peut pas vraiment y voir de complot à créer des études à mon avis.

Je ne crois tout simplement pas qu’il y a une structure véritablement capable d’arriver à une telle situation ici, et c’est incidemment aussi un des problèmes récurrents du TEC: une indépendance à prévoir et réaliser des projets par une entité. On ne peut pas pervertir un système qui n’existe pas vraiment à la base.


De manière plus générale, c’est difficile de juger de la nouvelle vu le peu d’information qu’on a sur le mandat de la Caisse. On ne sait pas ce qu’il doit étudier, si elle doit le réaliser, et l’exploiter… Ça change beaucoup la forme du projet. Et je trouve qu’on ne comprend pas une faiblesse du mode de réalisation en demandant au maire de Québec son entière collaboration sur un projet dont il ignore absolument tout. Ce n’est pas un support, c’est une prise d’otage (à utiliser une image dramatique). Québec devrait simplement être à la table des discussions et démontrer son ouverture.

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Je cite ici ce qu’amos404 a dit plus haut:

Je partage également son sentiment: travaillant également dans l’industrie du transport, les ingénieurs et consultants trouvent cela plutôt frustrant de faire seulement des études après des études sur un même projet et que rien de concret ne se réalise. Ces professionnels veulent bâtir, et non pas seulement produire du papier qui sera tabletté.

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Pourquoi? L’ARTM est une entité qui n’a rien à voir avec le tramway…

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Surtout, c’est une entité qui n’a rien à voir avec la ville de Québec

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Pensez-vous que la CDPQ pourrait arriver avec une proposition de métro automatisé? En utilisant des stations un peu plus petites qu’à Montréal et un tracé qui maximise les empreintes à faible coût (autoroutes, chemins de fer)? J’ai l’impression que ça prendrait au minimum un tunnel entre l’université Laval et env. la gare du Palais pour avoir de l’acceptabilité sociale.

Rapidement si on imagine ça, ça donne quelque chose de comparable ou un peu plus petit que le REM de l’Est comme projet en terme de km et nb de stations et une portion souterraine comparable à ce qui était prévu sous Lacordaire.
Capture d’écran, le 2023-11-10 à 10.24.35

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S’ils proposent une solution comprenant une bonne partie de Souterrain pour la ville de Québec, pensez-vous que cela pourrait entraîner les résidents de Longueuil a aussi vouloir une portion souterraine à leur projet ?

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Idem pour CDPQ.

Idem pour CDPQ. En plus CDPQ a déjà rejeté le projet par le passé!

Mon raisonnement est le suivant:

  • Le Provincial est insatisfait du projet proposé par le Municipal.
  • Le Provincial veut revalider le projet (tracé, mode, budget). On ne part pas nécessairement d’une page blanche, on se base sur le bâtit.
  • Le Provincial a besoin d’une tierce-partie pour cette évaluation.
    • Elle a 2 options:
      • L’ARTM qui évalue des projets de transports, bien que géographiquement externe.
      • CDPQi qui en a fait pour leur différents mandats de REM (2 retenus, 3+ rejetés par l’un des partis).
  • Les 2 entités (ARTM, CDPQi) sont, pour le besoin d’évaluation, interchangeable au yeux du gouvernement Provincial:
    • Le REM (CDPQi) qui a outrepassé les pouvoirs de l’ARTM.
    • Le REM de l’Est (CDPQi) qui a été transféré à l’ARTM et est devenu PSE.
  • De ces options, le gouvernement a choisi CDPQi au lieu de l’ARTM pour cette activité.

Bref, c’est mon interprétation de la situation et je ne fait que la communiquer, je ne cherche pas à convertir des opinions.

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Honnêtement je suis persuadé que le gouvernement n’a même pas envisagé l’idée de confier ce mandat à l’ARTM. Non seulement clairement cet organisme n’a pas la faveur du gouvernement, imaginez juste le scandal local si Legault avait retiré ce projet des mains de la ville de Québec pour le remettre à un organisme montréalais…

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Bon point, je suis totalement myope à cette relation de mépris entre les 2 villes.

La réalité est qu’au Canada, on a une chose qui s’appelle le droit de libre parole qui nous est garanti par la constitution. Disons que si c’est ça le but de cette condition là, elle ne survivrait pas très longtemps si elle devait être testé devant une cour de justice.

Disons que le droit te permet de parler, mais rien n’oblige de t’écouter…
Ça serait assez pathétique au final que non seulement le tramway se fasse, mais à un prix plus élevé encore vu les délais supplémentaire… Je n’ose même pas imaginer les clauses que la Caisse va demander pour s’assurer de la rentabilité du projet.

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C’est encore une preuve irréfutable de l’improvisation de la CAQ qui prend des décisions sans même consulter le futur mandataire, tout en ignorant cavalièrement l’immense travail déjà réalisé en amont. Faire le projet à l’interne, superviser rigoureusement les travaux déjà planifiés, tout en contrôlant le budget efficacement comme toute entreprise responsable le ferait, est la solution qu’on a toujours appliqué dans le temps avant qu’on ouvre la porte aux profits du privé.

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Il y a le bâtiment historique de la gare devant les quais et un tunnel routier qui passe en dessous des quais, donc au minimum, un tunnel devrait passer en dessous de la gare, de la rivière, du spaghetti ferroviaire du port avant de pouvoir remonter à la surface.

Sinon, coupe la branche de l’aéroport à partir du CHUL / Place de la Cité. Si ça devient un REM, je ne vois vraiment pas comment ça pourrait se rendre jusqu’à l’aéroport avec un budget de 8-10 milliards. Coupe la branche Beauport au complet. Coupe la branche nord à l’Hôpital Enfant-Jésus. C’est probablement à peu près ça qu’on va avoir avec une branche pour le 3e lien. Même avec juste ça, on dépasse probablement assez largement le 10 milliards.

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C’est pas juste ça, il faudrait carrément modifier la loi sur l’ARTM. Celle-ci ne peut opérer que sur son territoire.

Si le gouvernement voulait transférer le projet ailleurs qu’au palier municipal à Québec, il n’y avait effectivement que la CDPQ.

Dans le fond, c’est le contraire de ce qui est arrivé avec le REM de l’Est.

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Intéressant, dune certaine façon je trouve les deux cas très similaires. L’appui du REM de l’Est était élevé, mais il y avait un chevauchement avec la base électorale de la CAQ et la minorité d’opposants. C’est la crainte de perdre des appuis naturels qui les ont motivé dans les deux cas.

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