Tramway de Québec

Le 6 mois pourrait rapidement devenir 2 ans aussi. Évidemment, quand CDPQ va arriver avec une projet mais rejeter la gestion et l’exploitation de celui-ci, le timimg sera parfait pour que la CAQ puisse en faire un enjeu électoral. Ainsi, ils pourront faire comme le 3e lien et tranquillement l’abandonner dès leur mandat suivant (ou le ramener dès que les sondages dans la région leur soit moins favorable).

Moi, au contraire, je pense que c’est précisément ce que Legault vise. La décision de mettre le projet dans les mains de CDPQ-I en dit très long sur la volonté de Legault. Mon impression est qu’il ne veut pas d’un tram parce que ça enlèverait de l’espace qui est présentement réservé au traffic véhiculaire et dérangerait les habitudes des automobilistes. J’ai également la nette impression que Legault, il se cherche un projet phare qui va pouvoir être son leg au Québec.

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Ça c’est faux, le ministre fédéral l’a dit c’était 4 milliards. C’était la ministre québécoise qui a donner ce nombre et d’une façon politiquement correct son collègue fédéral a dit qu’elle mentait.

« Les chiffres, c’est 4 milliards de dollars; Mme Guilbault est au courant »

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Le fait qu’ils ont menti sur l’argent que le fédéral mettait dans le projet et le fait que dans le montant de 8 millards 2,2 était une sécurité en cas de dépassement de coûts je ne vois pas d’aucune façon comment la CAQ pourrait accepter un autre projet autre que de peinturer des lignes d’autobus à droite à gauche.

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La CAQ va devoir se grouiller car on risque de perdre les fonds federaux au profit d’autres projets ailleurs au Canada.

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De ce que je sais, Québec avait obtenu une entente pour que le fédéral paie une parti du tramway. Le projet de tramway est mort, je ne vois pas comment Québec pourrait garder ces fonds, particulièrement puisque d’autres villes les prendrais bien.

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J’aimerais argumenter le contraire, soit que même s’il serait idéal je faire passer des branches supplémentaires au tunnel, elles ne sont pas nécessaires pour le justifier. Un aménagement au sol en plein centre-ville aurait probablement restreint la capacité du tronc central d’avantage que l’aménagement au sol aux extrémités. Le résultat serait une réduction potentielle de la capacité globale de la ligne en bas des objectifs du projet.

Le premier exemple qui me vient en tête est la ligne 80 qui perd 50% de son temps de parcours dans le dernier kilomètre au centre-ville. Les lignes du RTL mettaient régulièrement jusqu’à 30min pour atteindre l’autoroute Bonaventure à partir du terminus Centre-Ville.

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Le tunnel était obligatoire à cause des pentes qui empêchaient le fonctionnement d’un tramway dans ce secteur. Son utilisation était donc essentiel au projet et avait été réduit à sa plus petite forme possible selon les explications données.

Pourtant, la carte historique nous dis le contraire.

Quebec-1932

Edit: Voici un article du Journal de Québec sur le sujet:

https://www.journaldequebec.com/2023/04/16/voici-lancien-tramway-de-quebec-en-10-photos

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Tramway : une « autre promesse brisée » de la CAQ

Étienne Grandmont et Vincent Marissal en point de presse.

Le responsable solidaire en matière de transports Étienne Grandmont (photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Publié hier à 20 h 21 HNE

Le gouvernement Legault a refusé le plan pour le tramway du maire de Québec, Bruno Marchand, prenant dorénavant les rênes d’un projet de transport structurant. À la suite de l’annonce, les réactions se sont multipliées, allant de la déception à la célébration.

Le gouvernement choisit de confier à la Caisse de dépôt et placement du Québec la tâche de réaliser en 6 mois une énième étude pour déterminer le meilleur projet pour la ville de Québec. 6 mois… 6 ans… Jamais? Encore des délais évitables causés par nul autre que l’improvisation et les tergiversations de la CAQ, a réagi sur le réseau social X le député libéral André A. Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transport et de mobilité durable.

C’est sous un gouvernement libéral que le projet de tramway de la Ville de Québec avait initialement vu le jour. Lorsqu’il avait été porté au pouvoir, François Legault avait ensuite promis de poursuivre sa réalisation.

Le député solidaire de Taschereau, Étienne Grandmont, ne cache pas non plus sa déception, lui qui a longtemps milité pour le projet alors qu’il était directeur général d’Accès transports viables et qui a siégé sur le comité directeur du Réseau structurant de transport en commun de Québec.

Pendant son gouvernement, depuis cinq ans, aucun projet majeur n’a été réalisé.

Une citation de Étienne Grandmont, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable

Là ce qu’on voit c’est François Legault qui vient encore une fois briser sa promesse, mettre du sable dans l’engrenage, stopper un projet sur lequel on travaille depuis des années. Je comprendrais les gens du Québec d’être profondément déçus, martèle le porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable.

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Il va même jusqu’à parler d’une trahison et d’un abandon du gouvernement envers la population de Québec. C’est encore une patente à gosse pour ralentir le projet, soutient-il.

Dans l’arène municipale

À la Ville de Québec, la majorité des conseillers municipaux étaient des alliés du projet de tramway. Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, trouve également que le gouvernement perd du temps et de l’argent en demandant à la Caisse de dépôt de refaire le travail.

J’aurais aimé qu’on fasse preuve d’un peu plus de courage du côté du gouvernement. J’aurais aimé qu’on nous donne le feu vert sans ambiguïté afin qu’on puisse se projeter immédiatement vers les prochaines étapes, fait-elle savoir par voie de communiqué.


Bouton menant au portail sur le tramway de Québec

Le seul parti opposé à sa réalisation représenté au conseil, Équipe Priorité Québec, se réjouit évidemment de la décision du gouvernement. Nous sommes très heureux de la décision du Gouvernement Legault et de sa ministre Geneviève Guilbault. Ils ont eu le courage de remettre en question ce projet de tramway pour nous permettre d’être plus ambitieux en optant pour un transport structurant plus intégré pour l’ensemble de la région de Québec, écrit Patrick Paquet, le chef par intérim du parti.

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Abandon du tramway Des députés de Québec fustigent la CAQ

(Québec) Plusieurs députés de Québec ont fustigé jeudi la nouvelle volte-face du gouvernement Legault dans le dossier du tramway et reprochent au premier ministre de manquer de courage, de saboter le projet, d’abandonner la capitale et même de participer à son « atrophie ».

Publié à 8h26 Mis à jour à 10h47

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Gabriel Béland
Gabriel Béland La Presse

Quatre députés de la capitale ont tour à tour varlopé le gouvernement caquiste, qui a abandonné mercredi soir le projet de tramway de Bruno Marchand. Québec confie à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) le mandat d’analyser en six mois le meilleur mode de transport structurant pour la capitale. C’est en quelque sorte un retour à la case départ, puisque la Ville avait choisi le tramway depuis 2018.

Cette décision aura selon eux comme conséquence de retarder encore davantage le projet de transport en commun structurant à Québec, sinon de carrément le mettre en danger.

Le député solidaire de Jean-Lesage, où devait passer le tramway, s’est dit « en colère et frustré » jeudi matin.

« Ça fait cinq ans que je suis ici comme député de l’opposition. Je n’ai jamais vu la CAQ proposer un projet puis le livrer. C’est du monde qui sont incapables de choisir leur camp, toujours entre deux chaises, toujours en train de changer d’idée. Ils veulent plaire à tout le monde, ils ne font rien », a déploré Sol Zanetti.

Le caucus de Québec de la Coalition avenir Québec (CAQ) a selon lui coulé le projet de tramway. Ce caucus est « rendu la coalition pour l’atrophie de Québec », accuse Zanetti.

Le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis, estime que la journée de mercredi « n’est pas une bonne journée pour le transport collectif, n’est pas une bonne journée pour la capitale nationale, n’est pas une bonne journée pour l’autonomie de la ville de Québec ».

« La Ville de Québec demandait la collaboration du gouvernement du Québec, rappelle Paradis, et là, hier, ce qu’on a eu, c’est un dessaisissement complet du dossier. »

PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHVIES LA PRESSE CANADIENNE

Etienne Grandmont

Le député solidaire de Taschereau, Etienne Grandmont, se demande si la CDPQ prendra en compte le caractère patrimonial de la ville. « Il y a des défis de respect du patrimoine mondial de l’UNESCO, hein ? Je ne sais pas s’ils sont au courant de ça, par exemple », dit-il.

Duclos ne mâche pas ses mots

Quant à lui, le député fédéral de Québec ne mâche pas ses mots devant la volte-face du gouvernement Legault, qui constitue selon lui rien de moins qu’une « tentative de sabotage du projet de tramway ».

« Je suis triste et déçu de la volte-face annoncée mercredi. Cela fait maintenant plus de cinq ans que le gouvernement canadien a promis d’être au rendez-vous et appuie le projet de transport collectif moderne de la Ville de Québec », a réagi le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement du Canada, Jean-Yves Duclos.

PHOTO ADRIAN WYLD, LA PRESSE CANADIENNE

Jean-Yves Duclos

Dans un communiqué envoyé aux médias jeudi matin, M. Duclos rappelle que Québec est la seule ville de taille comparable au Canada sans réseau de transport collectif moderne.

« Malheureusement, en raison d’un manque de leadership en transport collectif pour Québec, notre capitale nationale est à risque de voir le plus grand investissement canadien de son histoire lui glisser entre les doigts, écrit le député de Québec. La tentative de sabotage du projet de tramway retarde encore davantage la modernisation de notre transport collectif et en augmentera les coûts. »

La CAQ « c’est patate »

Le premier ministre François Legault a annoncé mercredi qu’il refusait la proposition du maire de Québec. Bruno Marchand voulait sauver son projet de tramway miné par l’explosion des coûts en se passant de consortium. Le maire Marchand disait pouvoir réaliser le tramway de 19 km pour 8,4 milliards.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE X DE FRANÇOIS LEGAULT

François Legault a rencontré le maire Bruno Marchand mercredi pour lui annoncer qu’il remisait son projet de tramway et repartait à l’étape des études.

Le maire Marchand s’est dit déçu. La Ville de Québec travaillait depuis plus de cinq ans sur ce tracé de 19 km, présenté une première fois au printemps 2018 par l’ancien maire Régis Labeaume. Il devait alors coûter 3,3 milliards.

« Il leur reste trois ans. Moi, je vous le dis, là, on va s’en reparler à la fin de leur mandat, à la fin de leurs huit ans, là, ça va être patate, François Legault, dans la capitale nationale, zéro puis une barre, il n’aura rien livré pendant huit ans », a accusé le chef du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay.

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« Ce sera le jour de la marmotte. »

  • Bruno Marchand, la semaine dernière
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Je me sentais gentil et j’incluais des usines dans toute la filière.

Tramway de Québec Déjà 527 millions investis

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Des ouvriers s’activaient en mai dernier sur un chantier pour accueillir le futur tramway sur le chemin de la Canardière, à Québec.

(Québec) La Ville de Québec et les gouvernements ont déjà investi 527 millions de dollars dans le projet de tramway désormais en péril, a révélé Bruno Marchand jeudi. Le maire a par ailleurs indiqué qu’il n’avait nullement l’intention de démissionner même si la CAQ lui a retiré d’entre les mains le projet de transports structurant de la capitale.

Publié à 13h32

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Gabriel Béland
Gabriel Béland La Presse

« Ce matin aux approvisionnements de la Ville, le téléphone a failli exploser. Tout le monde appelait : “on continue, on ne continue pas ? » », a indiqué le maire de Québec, qui a rencontré les journalistes au lendemain de la décision du gouvernement Legault de confier à la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) la mission de revoir le projet de tramway.

« Les gens demandaient : “Qu’est-ce qui arrive avec les appels d’offres, les travaux prévus l’été prochain, le déboisement commencé, le bureau de projet, les salaires, les expropriations… ?” »

La décision de Québec de retirer à la municipalité la gestion de son propre projet de transport en commun a semblé prendre tout le monde par surprise à l’hôtel de ville.

PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Bruno Marchand

La Ville a entamé depuis des mois de nombreux travaux en prévision de ce projet qui semblait sur les rails. Ce sont donc 527 millions qui ont déjà été dépensés ou engagés par la Ville. Mais ce chiffre pourrait encore gonfler, a prévenu le maire, et se situera entre 527 et 900 millions en bout de course.

« Il y a des travaux à réaliser dans les prochains mois, pour lesquels on s’est engagés à payer la somme dans la soumission », a indiqué le maire. « On ne va pas dire aux gens : on arrête de vous payer, laissez le trou là et bonne chance aux citoyens du coin. »

La Ville avait par exemple réaménagé certaines artères en vue de l’arrivée du tramway, déplacé des égouts, des réseaux filaires, payé des expropriations, etc.

Or, la décision du gouvernement Legault pourrait signer l’arrêt de mort de ce projet et de son tracé. Québec a confié le mandat à la CDPQ de « nous arriver avec le meilleur projet structurant pour la Ville de Québec ».

Est-ce que ce demi-milliard, ou plus, sera jeté à la poubelle si le projet change ? Pas entièrement, fait remarquer le maire. « Il y avait des travaux nécessaires dans certains cas. Mais d’autres ne l’étaient pas, ils l’étaient pour le tramway. »

Ces dépenses étaient presque toutes assumées par le gouvernement du Québec. « La Ville effectue régulièrement des réclamations auprès du ministère des Transports et de la Mobilité durable, selon les termes de la convention d’aide financière », indique un porte-parole de la Ville.

Le maire Marchand indique que ces centaines de millions déjà dépensés et les possibles pénalités avec le fournisseur de matériel roulant Alstom sont maintenant l’entière responsabilité du gouvernement Legault. C’est le gouvernement qui a « repris le ballon » de ce projet.

« On a discuté avec les ministres de tout ce que ça entraîne, cette décision, et ils vont devoir prendre des décisions. Maintenant, ils sont porteurs du ballon, le gouvernement a pris le ballon. J’ai été très clair avec le premier ministre, on ne le divise pas en deux. »

Marchand maintient le flou sur son avenir

Le maire de Québec a par ailleurs indiqué qu’il n’entendait pas démissionner.

« Non, jamais vous n’allez me voir démissionner. Oubliez ça. S’il y en a qui le souhaitent, oubliez ça, a-t-il dit. Les gens m’ont fait confiance pour quatre ans. C’est sûr que je me rends au bout de mon temps. »

Bruno Marchand, qui refuse de dire s’il va se représenter en 2025 à la mairie de Québec, a ajouté « qu’il y aura un après » pour lui. « Ne préparez pas les funérailles trop vite. »

Pendant ce temps:

Peut-être qu’ils veulent combiner les deux projets? Un train jusqu’à Lévis.

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Avec CDPQi d’impliqué c’est effectivement une possibilité. Contrairement aux agences/ville, CDPQi ne s’empêchera pas de sortir du périmètre de son mandat pour avoir quelque-chose qui fasse financièrement du sens, et c’est tant mieux comme cela.