Trame verte et bleue du Grand Montréal

La Trame verte et bleue est un réseau récréotouristique qui protège et met en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti du Grand Montréal, au bénéfice des citoyens. Financés par la Communauté métropolitaine de Montréal, le gouvernement du Québec et les municipalités, les multiples projets de la Trame favorisent le transport actif et collectif, et contribuent notamment à maintenir la biodiversité, à atténuer les impacts des changements climatiques, à améliorer la qualité de vie des citoyens et à renforcer l’attractivité de la région métropolitaine.

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2020-10-28 | LE PROJET DE PROMENADE FLUVIALE DU GRAND MONTRÉAL FRANCHIT UN PAS IMPORTANT

Montréal, le 28 octobre 2020 – Le projet de Promenade fluviale sur la digue de la Voie maritime du Saint-Laurent a franchi un pas important à la suite de la conclusion d’une entente entre la Ville de Sainte-Catherine, mandatée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), et la Corporation de Gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. Cette entente a en effet permis d’octroyer un mandat pour compléter le concept, l’analyse de risques et réaliser les plans et devis, dont l’appel d’offres a été remporté par la firme d’architecture de renommée mondiale Daoust Lestage, à qui l’on doit notamment la conception du Quartier des spectacles à Montréal et de la Promenade Samuel-de-Champlain à Québec.

À terme, la Promenade fluviale du Grand Montréal reliera six villes de la couronne Sud, allant de Sainte-Catherine à Saint-Lambert en passant par Delson, Candiac, La Prairie et Brossard. Elle comprendra notamment un sentier contigu à la berge, des haltes et des points d’observation tout au long de la digue de la Voie maritime du Saint-Laurent, ainsi qu’une piste multifonctionnelle qui sera connectée ultérieurement au Réseau vélo métropolitain, favorisant ainsi l’utilisation de modes de transport actif.

Ce projet, qui vise à mettre en valeur les infrastructures récréatives de la digue de la Voie maritime dans le respect de sa vocation et de ses activités fondamentales, figure parmi les projets phares ciblés dans le cadre de la première phase de développement de la Trame verte et bleue du Grand Montréal. À ce titre, il bénéficiera des investissements du gouvernement du Québec, de la CMM et des six villes concernées par l’entremise du programme d’aide financière de la Trame verte et bleue.

« La Promenade fluviale est un projet rassembleur pour les citoyens de la région métropolitaine, et particulièrement pour ceux de la couronne Sud, qui seront les premiers à bénéficier de ses installations. Notre fleuve Saint-Laurent est au cœur du Québec et il a marqué toutes les époques de notre histoire. Les Québécoises et les Québécois de plusieurs régions sont liés par son passage et son accès aux berges est important. Je suis heureuse que les citoyens de toute la région profitent de ces installations, et je suis fière que notre gouvernement contribue à ce projet porteur! », a fait savoir la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau.

« Ce projet contribuera à renforcer significativement l’offre récréotouristique et l’attractivité de la région métropolitaine, en plus d’offrir à la population un accès privilégié aux abords du Saint-Laurent et à ses paysages. Il revêt donc une importance cruciale dans la consolidation de la Trame verte et bleue du Grand Montréal », a souligné la mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal, Mme Valérie Plante. « Sa réalisation est une excellente nouvelle pour notre région, qui a besoin plus que jamais de tel projet pour accroître sa résilience face aux enjeux environnementaux et de santé publique. »

« Par la signature de cette entente, la Corporation de Gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent a démontré sa grande ouverture ainsi que sa volonté de réaliser des projets porteurs en collaboration avec le milieu, et ce, au profit du bien-être de nos communautés. Je me réjouis de ce nouveau partenariat qui marque assurément un jalon essentiel dans la concrétisation de la Promenade fluviale du Grand Montréal », a mentionné Mme Jocelyne Bates, mairesse de Sainte-Catherine.

Les travaux de construction de la Promenade fluviale devraient être lancés au début de 2022.

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C’est l’un des projets dont je suis le plus excité de voir. La zone de la digue offre l’une des meilleure vue de Montréal en plus d’offrir la proximité du fleuve et d’accueillir une végétation, jeune avec quelques plantes rares vers l’ouest, et une importante faune, où l’on aperçoit régulièrement des grands hérons.

Le potentiel récréotouristique est gros, en plus d’offrir un superbe parc régional à la ville. Par contre, le principal problème c’est l’inaccessibilité des lieux. Un peu plus de 15km séparent l’estacade (lui-même à quelques km de la rive) et le pont levant de l’écluse de Sainte-Catherine. En cas de problèmes, comme un orage, ça peut être problématique.

LA PROMENADE FLUVIALE DU GRAND MONTRÉAL PREND FORME

Le projet de Promenade fluviale sur la digue de la Voie maritime du Saint-Laurent commence à prendre forme. La firme d’architecture de renommée mondiale Daoust Lestage, sélectionnée dans le cadre du processus d’appel d’offres, a en effet profité de la tenue du dernier conseil avant la pause estivale pour présenter l’état d’avancement du projet et les orientations conceptuelles qui le caractériseront.

S’appuyant sur sa longue feuille de route — qui comprend notamment la conception du Quartier des spectacles à Montréal et de la Promenade Samuel-de-Champlain à Québec, la firme a élaboré un concept qui se veut fonctionnel tout en étant esthétique. Ce concept s’inspire du génie du lieu, qui a été construit par l’homme, et où la nature a peu à peu repris ses droits. Ainsi, du mobilier préfabriqué évoquant la pierre sera déposé tout au long des 14 km du site et se fondra dans l’environnement naturel.

Ainsi, la Promenade fluviale du Grand Montréal s’étendra sur 13,4 km entre les villes de Sainte-Catherine et de Saint-Lambert en passant par Delson, Candiac, La Prairie et Brossard. Elle se divisera en deux axes : une piste multifonctionnelle située dans la partie haute de la digue et un sentier du littoral dans la partie basse. Plusieurs haltes et points d’observation viendront agrémenter la promenade qui se raccordera à l’estacade du pont Champlain.

https://cmm.qc.ca/nouvelles/la-promenade-fluviale-du-grand-montreal-prend-forme/?fbclid=IwAR0GbrX22F-ZwvrPaiNwIs07MfWDrzPEn1yfHgi_MS-7sC5ur5oGk0_KvmA

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Enfin des images ! On m’avait fait part que le projet avançait bien en février ou mars dernier, mais on avait pas encore de détails.

Présentement, le sentier informel au bas de la digue, au delà de l’étang du RécréoParc, est très chaotique et utilisé de manière assez étrange parfois. Non seulement le projet va permettre d’accroitre la popularité de ce site unique, mais il permettra aussi d’assurer une certaine organisation de la digue, tout en offrant un paysage spectaculaire sur la métropole et le fleuve.

J’espère aussi que les structures seront respectueuses de l’environnement, même si c’est un milieu totalement artificiel, on a découvert des espèces rares en septembre dernier, une autre expédition d’inventaire aura probablement lieu cet été aussi.

Puis, j’espère que la digue sera dépolluée en même temps, j’avais été faire un repérage en prévision d’un nettoyage en avril dernier et c’était horrible la quantité de déchets. Sur la petite distance qui a été nettoyée, il y a eu près d’une tonne de déchets qui a été ramassée, dont une importante quantité de palettes, pneus et bonbonnes de propane. J’ai même trouvé une barque complète !


Source

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Hmmm…I suppose, therefore, that encountering stray sea cows or manatees shan’t happen any more. Frustrated by a lack of trails back then, I trespassed Ports Canada’s service road along the Seaway’s watery bank - that long land spit - across from the Longueuil skyline back in '89. I couldn’t determine what creature my arrival must’ve disturbed when I pedalled by, but I supposed it was some queer-looking seal when we locked eyes for a split-second after it had dived off the shrubbily rocky bank, loudly creating the mightiest ringed waves from suddenly splashing in; it was quite large and looked baize, gliding downstream just beneath the surface of the mirky waters there. Then several years later watching some nature programme with a friend I learned about the existence of sea cows or manatees (e.g., Florida), and realised that that/those(?) had been the species that I’d frightened. I suppose it’d been exhausted as well as wary of beasts. In between times, I’d assumed I’d seen some Quebec version of the likes of Yeti or Loch Ness monster, and that nobody’d have believed me had I freely told others about my brief encounter there.

Tu as eu de la chance d’en voir. J’y vais presque tous les jours et je n’en ai jamais vu, mais il y a quelques rencontres de temps en temps dans la région. Je ne pense pas que de rendre formelle la piste déjà présente aura un impact sur la faune, ça augmenterait peut-être même les chances de voir des animaux plus rares.

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I’m glad you shared that article; thank you. Intriguing that some of those wanderers even explore past the Lachine Rapids. My own few experiences upstream from the Champlain Bridge, however, weren’t that pleasant…so many bugs - at about this time of year - that they can cram into even your earholes if not pedalling slowly! I’m nevertheless still drawn to the rivers here, and the sprucing up of this fluvial rec’s a good idea.

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Dans la séance publique de demain de la ville de Sainte-Catherine : image

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La mobilisation citoyenne a réussi à faire annuler le projet de construction de 15 résidences de luxe sur le mont Saint-Bruno à Sainte-Julie.

La CMM a acheté les terrains et le boisé de la Falaise sera préservé.

LA VILLE DE SAINTE-JULIE ACQUIERT LES DERNIERS TERRAINS CONSTRUCTIBLES ADOSSÉS AU MONT SAINT-BRUNO

Sainte-Julie, le 15 septembre 2021 — La Ville de Sainte-Julie est fière d’annoncer qu’elle a acquis les 18 lots du boisé de la Falaise, soit les derniers terrains adossés au mont Saint-Bruno situés dans le périmètre d’urbanisation. Cette acquisition, réalisée à des fins de protection, est rendue possible grâce à une contribution financière de 3 117 429 $ octroyée à parts égales par le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans le cadre du programme de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

M. Massimo Iezzoni, directeur général de la Communauté métropolitaine de Montréal, et Mme Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie.

Ces lots sont localisés entre le parc national du Mont-Saint-Bruno et l’ancien champ de tir de la Défense nationale. C’est un lieu unique qui sert de refuge à des centaines d’espèces fauniques et floristiques en plus d’être un îlot de fraîcheur dans la région.

« Sainte-Julie est une ville à l’écoute de ses citoyens et travaille constamment à améliorer leur qualité de vie. Depuis qu’elle a annoncé son intention d’acquérir ces lots, elle a toujours été en mode solution afin de s’entendre avec le propriétaire et de trouver des partenaires engagés qui lui permettent de protéger ce boisé de 4 hectares. Je remercie le gouvernement du Québec, la CMM et Nature-Action Québec (NAQ) pour l’ouverture et le soutien dont ils ont fait preuve afin de sauver ce boisé situé dans un environnement unique, qui sera un atout considérable pour les citoyens de Sainte-Julie et pour toute la région », s’est réjouie la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy.

« Le mont Saint-Bruno est un symbole identitaire fort du Grand Montréal et un lieu de grande valeur écologique que nous avons le devoir de protéger. Je félicite et je remercie la Ville de Sainte-Julie pour cette initiative, qui contribuera non seulement à préserver sa riche biodiversité, mais aussi à améliorer la qualité de vie des citoyens et l’attractivité de la région. C’est grâce à de telles actions et à nos efforts conjoints que nous réussirons à concrétiser la vision du PMAD et à créer ainsi un Grand Montréal plus vert et plus durable », a souligné Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.

UNE COMMUNAUTÉ À VALEUR ENVIRONNEMENTALE DURABLE

Depuis plusieurs années, la Ville travaille activement à préserver le plus de boisés possible sur son territoire. Avec le concours de Nature-Action Québec, c’est ainsi qu’elle a pu, en 2009, soustraire à la construction 16 hectares localisés dans le périmètre d’urbanisation et identifiés pour la poursuite du développement du Domaine des Hauts-Bois. L’acquisition du boisé de la Falaise, bordé par la zone de conservation créée en 2009 par la Ville et NAQ, s’inscrit donc en continuité avec les efforts de protection déployés par le passé.

À PROPOS DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DU GRAND MONTRÉAL

La Trame verte et bleue est un réseau récréotouristique qui protège et met en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti du Grand Montréal, au bénéfice des citoyens. Financés par la Communauté métropolitaine de Montréal, le gouvernement du Québec et les municipalités, les multiples projets de la Trame favorisent le transport actif et collectif, et contribuent notamment à maintenir la biodiversité, à atténuer les impacts des changements climatiques, à améliorer la qualité de vie des citoyens et à renforcer l’attractivité de la région métropolitaine.

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Un OBNL, la Société de la Promenade Fluviale du Grand Montréal (SOPROF) va s’occuper de la gestion de la promenade fluviale.

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Excellente nouvelle. La protection des milieux naturels se poursuit. :+1: :earth_americas:

Trame verte et bleue - Laval acquiert plus de 30 ha de milieux naturels pour consolider la protection de 3 de ses plus grands bois

Logo : Communauté métropolitaine de Montréal, Ville de Laval, Gouvernement du Québec (Groupe CNW/Ville de Laval)

NOUVELLES FOURNIES PAR Ville de Laval | Avr 11, 2022, 10:00 ET

Laval, QC, le 11 avril 2022 /CNW Telbec/ - Dans la poursuite de la mise en place de sa Trame verte et bleue, la Ville de Laval, en collaboration avec le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), vient de finaliser l’acquisition de 39 lots composés de milieux naturels. Plus de 30 ha de superficie protégée s’ajouteront donc aux 3 plus grands bois de Laval, soit ceux de Sainte-Dorothée, de l’Équerre et d’Auteuil, assurant ainsi leur conservation pérenne.


Bois de l’Équerre - Crédit photo : Benoît Desjardins (Groupe CNW/Ville de Laval)

Cet investissement de près de 2,8 M$ a été rendu possible grâce à une contribution de 1,5 M$ provenant, à parts égales, du gouvernement du Québec et de la CMM par l’entremise du programme d’aide financière de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

Citations

« L’acquisition annoncée aujourd’hui permettra de protéger une grande superficie de milieux naturels d’exception. C’est toute la population de Laval et des villes environnantes qui en bénéficiera. Je suis fière que ce projet soit soutenu par notre gouvernement dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal, qui couvre un vaste territoire urbain où les milieux humides ont toute leur importance. »

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Les milieux naturels sont essentiels au maintien de notre qualité de vie, en plus de contribuer à l’attractivité et à la résilience de notre région. Je me réjouis de l’acquisition de ces lots à valeur écologique élevée par la Ville de Laval, laquelle représente un gain majeur, tant pour la protection de l’environnement que pour le bien-être de l’ensemble des citoyens du Grand Montréal. Elle nous permet de franchir un pas de plus vers notre objectif commun, soit de protéger 17 % du territoire métropolitain. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal

« Notre administration s’est engagée fermement dans la protection de l’environnement, le plus grand enjeu du 21e siècle. L’acquisition de milieux naturels est un moyen concret pour freiner le réchauffement climatique et pour préserver nos écosystèmes. Nous sommes fiers de cet investissement qui contribue à la préservation de trois de nos plus précieux bois lavallois, assurant ainsi à la population de pouvoir profiter pleinement de ces endroits particulièrement appréciés. »

Stéphane Boyer, maire de Laval

Trois forêts d’exception sur le territoire lavallois

Situé en zone agricole, le bois Sainte-Dorothée, dont le couvert forestier atteint 240 ha, est l’un des grands massifs forestiers de Laval. Il est ceinturé par des activités agricoles et horticoles. On y trouve divers aménagements hivernaux permettant de pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond et la raquette. Il est composé d’une grande diversité de milieux naturels et offre une variété importante d’habitats pour la faune et la flore. D’ailleurs, plus de 30 espèces végétales et animales à statut précaire y habitent. Avec l’acquisition de 3 lots adjacents à cette forêt protégée, ce sont plus de 21 ha qui s’y ajoutent aujourd’hui.

Situé dans le quartier Sainte-Rose, le bois de l’Équerre est l’une des plus grandes forêts urbaines de Laval, où plusieurs peuplements forestiers coexistent. Par la présence d’arbres et de milieux humides, ce refuge naturel contribue grandement à la qualité de vie des citoyens. Il s’agit d’un milieu naturel accessible en toute saison et d’un lieu privilégié pour l’observation de la faune, en particulier les oiseaux. Le lot qui s’ajoute aujourd’hui à ce grand bois représente une superficie de 9 ha.

Finalement, le bois d’Auteuil comporte des milieux naturels d’intérêt, dont des marécages riverains. Les 35 lots tout juste acquis par la Ville de Laval représentent une superficie de 1,75 ha et sont adjacents à une aire protégée projetée faisant partie du projet d’agrandissement du refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles. L’acquisition de ces lots dans le bois d’Auteuil contribue au maintien du lien entre plusieurs autres lots dont la Ville de Laval est propriétaire, favorisant ainsi la conservation de multiples espèces végétales et animales sur l’île Jésus.

À propos de la Trame verte et bleue du Grand Montréal

La Trame verte et bleue est un réseau récréotouristique qui protège et met en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti du Grand Montréal, au bénéfice des citoyens. Financés par la CMM, le gouvernement du Québec et les municipalités, les multiples projets de la Trame favorisent le transport actif et collectif, et contribuent notamment à maintenir la biodiversité, à atténuer les impacts des changements climatiques, à améliorer la qualité de vie des citoyens et à renforcer l’attractivité de la région métropolitaine. Pour en savoir plus, visitez le cmm.qc.ca

Renseignements additionnels

Pour de plus amples détails sur les objectifs et les actions réalisées dans le cadre de la Trame verte et bleue lavalloise, consultez envertetbleu.laval.ca

SOURCE Ville de Laval

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/trame-verte-et-bleue-laval-acquiert-plus-de-30-ha-de-milieux-naturels-pour-consolider-la-protection-de-3-de-ses-plus-grands-bois-850821675.html*texte en italique*

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Protection des milieux naturels Des décisions des tribunaux qui « préoccupent » Québec

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette

Québec se dit préoccupé par des décisions récentes des tribunaux qui viennent compliquer le travail des municipalités désireuses de protéger des milieux naturels sur leur territoire. Le gouvernement Legault prévoit d’ailleurs proposer une révision de la Loi sur l’expropriation au cours des prochaines semaines.

Publié à 16h48 Mis à jour à 18h25

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Éric-Pierre Champagne
Éric-Pierre Champagne La Presse

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a indiqué lundi que son gouvernement déposerait prochainement un projet de loi afin de modifier la Loi sur l’expropriation. La réforme de la loi est une demande du monde municipal, dont l’Union des municipalités, qui estime être désavantagée face aux promoteurs avec la législation actuelle.

« Dans les prochaines semaines, les prochains mois, deux de nos collègues, tantôt les Transports à travers la Loi sur l’expropriation, tantôt les Affaires municipales à travers la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, apporteront des modifications », a souligné le ministre Charette, lundi, alors qu’il participait à une conférence de presse pour annoncer la création d’un parc de conservation le long de la rivière des Mille Îles.

Rappelons que la loi actuelle sur l’expropriation avantage les promoteurs puisque la valeur de l’expropriation ne tient pas seulement compte de la valeur marchande d’un terrain, mais aussi des pertes financières potentielles encourues par le propriétaire d’un terrain exproprié.

Dans ces circonstances, le coût d’une expropriation peut parfois s’élever jusqu’à plusieurs millions de dollars au-dessus de la valeur marchande du terrain exproprié.

Or, des décisions récentes des tribunaux risquent de compliquer le travail des municipalités désireuses de protéger les milieux naturels sur le territoire. Des décisions qui « préoccupent » le gouvernement Legault, a indiqué Benoit Charette.

La semaine dernière, la Cour supérieure du Québec a conclu que deux entreprises appartenant au sénateur Paul Massicotte avaient été victimes d’expropriation déguisée d’un terrain situé dans le boisé des Hirondelles, que la Ville de Saint-Bruno-Montarville veut protéger. Le promoteur réclame 15 millions de dollars, mais le montant de l’indemnité qui lui sera accordé sera déterminé au cours d’une autre audience du tribunal.

En septembre dernier, la Cour suprême du Canada a aussi rejeté une demande d’appel faite par la Ville de Mascouche. La municipalité contestait une décision de la Cour d’appel du Québec, qui lui ordonnait de verser une compensation financière à une citoyenne, Ginette Dupras, pour expropriation déguisée. Celle-ci s’opposait à un changement du règlement de zonage empêchant dorénavant tout lotissement sur son terrain. Elle réclame 4,5 millions de dollars pour un terrain acheté pour la somme de 1 $ en 1976.

D’autres changements législatifs à venir

« C’est une inquiétude, souligne le ministre Charette. Vous parlez du boisé des Hirondelles la semaine dernière, ce n’est pas le type de jugement que l’on aime recevoir. Cependant, on en prend acte. […] Mais ce sont des jugements qui oui, nous préoccupent très certainement », ajoute-t-il

Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les Changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a précisé que son ministère pourrait aussi proposer des changements législatifs afin de faciliter le travail des municipalités soucieuses de protéger leurs milieux naturels.

« Et du côté du ministère de l’Environnement, on envisage la possibilité aussi de modifier notre législation pour s’assurer que la volonté des municipalités soit mieux reconnue, notamment par les municipalités, mais aussi dans une perspective de protection du patrimoine naturel », affirme Benoit Charette.

« Il y a beaucoup d’élus qui se mobilisent pour le protéger [le patrimoine naturel], a-t-il signalé. Avec les contraintes que vous avez mentionnées [les décisions des tribunaux], dans certains cas, ce sont les plans, des projets qui sont littéralement compromis. Donc, deux modifications législatives à venir dans les prochaines semaines, les prochains mois. Possiblement, une modification qui relèverait du ministère de l’Environnement aussi au cours des prochains mois, sinon de la prochaine année. »

Rivière des Mille Îles : un parc de conservation verra le jour en 2024

Dix municipalités de la couronne nord de Montréal ont annoncé lundi vouloir créer un parc de conservation le long de la rivière des Mille Îles d’ici 2024. Une table de concertation sera chargée de fixer les limites de ce parc métropolitain. Le projet à l’étude couvre une zone de 42 kilomètres.

La Ville de Laval et neuf municipalités de la couronne nord ont convenu d’entreprendre « toutes les démarches nécessaires afin d’obtenir un statut officiel pour les 42 km de milieux naturels qui bordent la rivière des Mille Îles d’ici 2024 ». Cette zone s’étend de Deux-Montagnes jusqu’à Mascouche.

Le futur parc inclura notamment le refuge faunique de la rivière des Mille Îles, dont l’agrandissement est à l’étude. L’initiative permettra aussi à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) de se rapprocher de son objectif de protéger 30 % de son territoire d’ici 2030.

Le projet, qui a reçu l’appui du gouvernement du Québec, est soutenu par les villes de Laval, Rosemère, Deux-Montagnes, Boisbriand, Mascouche, Terrebonne, Sainte-Thérèse, Saint-Eustache, Lorraine et Bois-des-Filion.

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Enfin un peu de nouvelles concernant la promenade fluviale qui semble avancer assez lentement. Je me demande c’est quoi / qui qui bloque, manque de budget de la CMM ?

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Non, c’est surtout le site qui n’est pas évident pour plusieurs raisons techniques et administratives. Mais le travail se poursuit.

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J’imagine que la nature du sol, l’accès limité au site et la forte déclinaison entre la piste cyclable et le fleuve compliquent les travaux et les aménagements.

La situation particulière de la voie maritime (et de la corporation) doivent également compliquer le tout. C’est extrêmement dur collaborer avec la corporation en tant que citoyen ou organisme. Une demande pour faire voler un drone au dessus des secteurs boisés pour une vidéo environnementale a été refusée pour “enjeux de sécurité nationale”. Ce n’est pas une voisine agréable à avoir, encore moins une partenaire.

Je me questionne aussi sur le modèle de propriété des terrains. Je vois mal la corporation céder ses terres, alors j’imagine que la société de la promenade fluviale va devoir avoir un bail, comme pour le RécréoParc de Sainte-Catherine. Seulement, comment va se jouer la partie surlignée en jaune, qui empiètera alors sur le secteur nautique du RécréoParc ?

Ajout :
Pour se rendre compte à quel point la collaboration avec la corporation de la voie maritime est difficile, elle refuse qu’un obnl local aille nettoyer les déchets sur la digue, à Candiac et La Prairie, qui le ferait bénévolement. Même seulement prendre des échantillons d’eau pour faire des études sur la qualité de l’eau dans le petit bassin de La Prairie implique des démarches excessives (tous les paliers du gouvernement avaient déjà donné une autorisation facilement) et des permis très couteux.

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