Train à Grande Fréquence (corridor Québec-Toronto)

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Chronique de Vincent Brousseau-Pouliot

[…] pour la première fois depuis quatre ans, une filiale de VIA Rail a confirmé étudier des options de vitesse d’un TGV européen pour son projet de nouveau train entre Québec et Toronto.

Texte complet : TGV | Montréal-Québec en 1 h 30 ? Là, on parle !

TGV | Montréal-Québec en 1 h 30 ? Là, on parle !


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Il faut actuellement plus de 5 h pour effectuer le trajet Montréal-Toronto en train.

VINCENT BROUSSEAU-POULIOT, La Presse

Est-on en train d’assister, lentement mais sûrement, à la création d’un premier train à grande vitesse (TGV) au Canada, entre Québec et Toronto ?

Publié à 1h38 Mis à jour à 6h00

!C’est loin d’être fait. Mais voyons le verre à moitié plein : on n’a jamais été aussi près d’avoir un TGV au Canada !

Il s’est passé quelque chose de très encourageant dans ce dossier à la fin du mois de février : pour la première fois depuis quatre ans, une filiale de VIA Rail a confirmé étudier des options de vitesse d’un TGV européen pour son projet de nouveau train entre Québec et Toronto.

On parle de faire Toronto-Montréal en train en moins de trois heures, Québec-Montréal en moins d’une heure et demie, ainsi que Montréal-Ottawa en moins d’une heure. Ce serait plus rapide que l’avion et l’auto.

Bref, ce serait la révolution attendue depuis des décennies en transport sur l’axe Québec-Toronto !

« On va développer un scénario qui plaît aux utilisateurs. Si on est pour le faire, il faut s’assurer que les Canadiens vont abandonner leur char pour sauter dans le train. Il faut que ce soit rapide », disait Martin Imbleau, PDG de VIA TGF, filiale de VIA Rail responsable de ce projet, en entrevue à RDI le 20 février.

Depuis quatre ans, VIA Rail et le gouvernement fédéral étudient la possibilité de construire un train à grande fréquence (TGF) sur des voies ferrées réservées exclusivement aux trains de passagers entre Québec et Toronto. Au départ, ça devait seulement être un train plus fiable et plus fréquent. Un TGV comme en Europe était trop cher, disait Ottawa.

Au cours de la dernière année, le gouvernement Trudeau s’est montré graduellement plus ouvert à l’idée de profiter des travaux qui s’annoncent pour se doter d’un train rapide comme en Europe, en plus d’être fiable et fréquent. La filiale de VIA Rail a donc demandé à trois consortiums des options où les trains sont plus rapides.

Puis, le 20 février dernier, à notre collègue Julien Arsenault[1], puis devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Martin Imbleau a dévoilé pour la première fois sur quels temps de trajets les consortiums travaillaient. Agréable surprise : la vitesse moyenne des options étudiées varie entre 155 km/h et 180 km/h. C’est aussi rapide que certains TGV européens !

« On veut un service performant »

Le gouvernement fédéral, qui paiera la facture, prendra la décision finale. Mais la vision du PDG de VIA TGF Martin Imbleau est claire : il veut convaincre Ottawa de payer plus cher pour avoir une vitesse moyenne assez importante afin de changer les habitudes de transport des Canadiens.

On ne veut pas un service qui ne coûte pas cher [à construire], on veut un service performant. Le coût [final du projet] va aller avec sa rentabilité et son utilisation.

— Martin Imbleau, PDG de VIA TGF, en entrevue

Pour Montréal-Toronto, actuellement, ça prend au moins cinq heures en train. Or, le scénario le plus « lent » qu’on veut présenter au fédéral, c’est un trajet de 3 h 30, où le train irait en moyenne à 155 km/h. Et le plus rapide, c’est un trajet de moins de 3 h, en moyenne à 180 km/h.

Pour Montréal-Québec, on travaille sur des temps de trajet entre 2 h 15 et moins de 1 h 30 (ça prend environ 2 h 45 en auto de centre-ville à centre-ville). Pour Montréal-Ottawa, les temps de trajet varient entre 1 h 30 et moins de 1 h, alors qu’il faut 2 h en auto. « C’est majeur comme ambition », dit Martin Imbleau.

À la suite du passage de M. Imbleau à la Chambre de commerce, nous vous avons demandé, chers lecteurs, si vous étiez prêts à changer vos habitudes de transport avec un TGV Québec-Toronto. Sur les 87 lecteurs qui ont répondu à la question, 82 ont dit oui. Rares sont les projets qui obtiennent un tel appui (94 %).

« Il est temps que le Canada propose des alternatives à l’auto solitaire et l’avion pour se déplacer dans le corridor le plus achalandé du pays », nous écrit notamment Natasha Beauséjour. Découvrez l’avis d’autres lecteurs dans l’écran suivant.

Au mieux vers 2035

Quand pourrait-on prendre ce fameux TGV Québec-Toronto ? Si tout va pour le mieux, quelque part vers 2035 ! Ne soyez pas surpris si on divise le projet en plusieurs phases. Et ça, c’est la version optimiste.

La prochaine étape : d’ici la fin de 2024, la filiale de VIA Rail doit choisir le consortium avec lequel elle élaborera le projet.

Puis, quelque part en 2025, la filiale de VIA Rail et le consortium choisi présenteront au gouvernement fédéral des options pour construire la nouvelle ligne de train Québec-Toronto. C’est à ce moment que le fédéral devra trancher sur la vitesse.

Évidemment, plus le train va vite, plus le projet coûte cher. Aussitôt qu’un train atteint 177 km/h, la réglementation fédérale exige des viaducs pour passer dans les villes, ce qui est plus sécuritaire que les passages à niveau actuels.

En pleine crise climatique, veut-on un TGV qui changera la façon de se déplacer entre Toronto et Québec en offrant une option de transport collectif rapide et sans carbone ? Ou un TGF moins cher, mais qui ne changera pas nos habitudes de transport, car il n’offre pas de gain de temps ?

Poser la question, c’est y répondre.

En 2025, le gouvernement fédéral – probablement celui de Justin Trudeau – devra choisir.

Et si Pierre Poilievre devenait premier ministre, est-ce la fin du projet de TGV ? Peut-être que je souffre d’un excès d’optimisme, mais je pense que le TGV survivrait à un changement de gouvernement à Ottawa. Premièrement, parce que c’est un projet porteur et très populaire. Comme tous les politiciens, M. Poilievre aime ce qui est populaire auprès des électeurs. Aussi, en Alberta, le gouvernement conservateur de Danielle Smith étudie la possibilité d’un TGV Edmonton-Calgary-Banff. Si Ottawa finance les deux projets, ce serait compliqué politiquement d’en annuler un, encore plus deux.

De toute façon, pour qu’un projet aussi long à réaliser devienne réalité, il faudra obtenir, un jour ou l’autre, l’appui des deux partis politiques aspirant à gouverner à Ottawa.

EN SAVOIR PLUS

  • Entre 65 et 80 milliards
    Dans le passé, le gouvernement fédéral a évalué qu’un TGV sur 100 % de la distance Toronto-Québec pourrait coûter entre 65 et 80 milliards de dollars. Un train à grande fréquence circulant en moyenne à 120 km/h (et qui ne dépasserait jamais 177 km/h) pourrait coûter 30 milliards.

  1. Lisez « Montréal–Toronto en trois heures ou moins » ↩︎

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Une vision durable du transport rapide.
En réponse à notre appel à tous, vous vous êtes montrés fort enthousiastes à l’idée de voyager un jour en train entre Montréal et Toronto en trois heures. Voici quelques-unes de vos réponses. LP

Résumé

Place aux lecteurs Tous à bord du TGV

PHOTO RANDY RISLING, ARCHIVES THE TORONTO STAR

« Si vous me parlez d’un TGV, j’embarque », écrit Léon Bédard à propos d’un éventuel train reliant Montréal à Toronto en trois heures.

En réponse à notre appel à tous, vous vous êtes montrés fort enthousiastes à l’idée de voyager un jour en train entre Montréal et Toronto en trois heures. Voici quelques-unes de vos réponses.

Publié à 1h38 Mis à jour à 7h00

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Plus souvent dans la Ville Reine

J’irais beaucoup plus souvent à Toronto avec un TGV, car cela réduirait le temps de transport… sans compter que c’est confortable de voyager en train !

Alice Gaudreau

Je laisserais tomber l’avion

Oui ! Pour des raisons d’affaires, je fais présentement Sherbrooke-Montréal en auto, puis Montréal-Toronto en avion. Pour cette deuxième portion, j’opterais pour le train.

Caroline Coutu

J’embarque

Jamais je ne prendrais un train qui prend cinq heures pour aller de Montréal à Toronto ; je continuerai avec l’avion. Mais si vous me parlez d’un TGV, j’embarque. Et pourquoi ne pas faire comme la France et carrément interdire les courts vols comme Montréal-Toronto pour assurer un achalandage maximum pour un futur TGV ?

Léon Bédard

Merveilleux

Je changerais assurément mes habitudes. En auto ou en avion, ce déplacement est long et fastidieux. Le train est une merveilleuse alternative, comme le démontre l’expérience européenne.

Yvon Savaria

L’ingrédient manquant au cocktail transports

Un TGV entre Toronto et Québec ? Oui, oui et re-oui ! Jumelé à un peu d’autopartage, de transports en commun et de transport actif (vélo, marche), c’est la meilleure façon de se débarrasser de son véhicule personnel (et de sauver la planète).

Félix Lapointe

Tant d’avantages

Sans aucune hésitation ! Plus court, moins polluant et souvent bien plus facile et rapide d’accès que les aéroports. C’est à n’y rien comprendre que le transport ferroviaire se soit autant dégradé dans les 75 dernières années plutôt que de se développer !

Charline Jourdain

TGV oui, TGF non

J’habite le centre-ville de Montréal. Avec un voyagement d’à peu près trois heures, notre famille irait plus souvent à Toronto. Je suppose que le coût serait moins élevé que celui d’un billet d’avion. Je nous imagine très bien faire un aller-retour le samedi. Un train à grande fréquence (TGF) qui prendrait quatre-cinq heures n’est pas intéressant. Il n’y a pas d’économie de temps et d’argent. Je continuerais à prendre mon auto.

Line Mui

Le rêve

Je ne voyage pas dans le cadre de mon travail. Toutefois, un TGV stimulerait certainement mon envie de voyager dans mon pays. J’ai souvent pris le TGV en Europe… c’est merveilleux. Il est temps que le Canada sorte de l’ère des dinosaures et se dote d’un réseau ferroviaire moderne, rapide et qui aurait potentiellement des retombées économiques importantes. Un corridor Québec-Montréal-Ottawa-Toronto et un corridor Montréal-Sherbrooke. Rêvons un peu !

Louis-Philippe Bertrand

Plus intéressant en famille

Un TGV entre Montréal et Toronto aurait un impact significatif sur mes choix de transport et ceux de ma famille. J’habite dans la région de Toronto depuis près de 14 ans. Je visite Montréal plusieurs fois par année pour visiter famille et amis. Lorsque je voyage seul, je réussis à améliorer le rapport qualité-prix du train actuel en travaillant durant le trajet. Par contre, lorsque je voyage avec ma famille (ma femme et mes deux enfants en bas âge), il y a très peu de bénéfices pour justifier des frais de transport beaucoup plus élevés, donc nous prenons notre voiture. En considérant le temps de déplacement pour se rendre au train, la durée du trajet finit par être équivalente (ou même presque plus longue) dans les circonstances actuelles. Un temps de déplacement raccourci avec un TGV changerait considérablement la donne et nous prendrions assurément le train plus souvent en famille. L’aspect environnemental deviendrait aussi un incitatif à limiter notre usage de la voiture.

Arnaud Bonnet

Ça changerait nos vies

Ça changerait ma vie… et la vôtre ! Pouvoir voyager entre Montréal et Toronto en moins de trois heures serait fantastique à plusieurs points de vue : l’offre culturelle serait multipliée de part et d’autre, on pourrait aller voir les Blue Jays et rentrer le soir à Montréal, aller au basketball, etc. Les Torontois feraient de même ici. Aussi, j’ai vécu à Toronto et y ai des amis et amies. Si je pouvais faire des allers-retours facilement et pour moins cher, je les verrais plus souvent ! Pour le travail aussi, ça serait fantastique. Pourquoi pas un emploi dans l’autre ville si on doit n’y aller qu’une ou deux journées par semaine ? Autre avantage : cela mettrait de la pression sur les prix des voyages en avion et aiderait à casser le monopole aérien. Encore un autre : le train, c’est confortable, la vue est belle et… on n’y perd pas nos valises. Et finalement : ça pollue tellement moins que l’avion et c’est moins stressant que conduire cinq heures et demie sur la 401. Le train rapide, c’est l’avenir pour le Canada en entier. Ne nous enfargeons pas trop longtemps dans les dédales politiques et allons-y !

Lucie Guindon

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J’espère le TGx sera une opportunité de transformer la Gare Centrale (ainsi que d’autres éléments dans son voisinage immédiat). Peut être pas une reconstruction totale comme à Rotterdam…

image

…mais au moins la destruction de l’horrible stationnement Belmont.

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… en assumant qu’on ne se retrouve pas avec une Gare du Nord. S’il s’agit bien du ´Projet d’une génération’ ne faisons pas les choses à moitié. Une gare centrale rénovée au 21e siècle mais qui garde ses bonnes choses patrimoniales avec des destinations vers Québec et l’Ontario.

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À propos de ça, Julpyz avait posté ce montage dans le sujet du skyline montréalais. À mon avis, ce serait l’endroit idéal pour une tour iconique de plus de 200m. Ce serait la première et la seule à Montréal. Cet emplacement est le cœur du centre-ville, et l’accès pourrait en être infiniment amélioré. À ce point, tout serait mieux qu’un stationnement étagé…

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Je serais surpris qu’une nouvelle ligne de TGV passe par la gare centrale. Ils bâtiraient probablement une nouvelle station.

Dans d’autre pays, comme en Chine, il est très commun d’avoir plusieurs stations pour une ville, selon les destinations, avec parfois une station connecté à l’aéroport.

Avec une station du REM qui sera à YUL, il n’est pas impossible de considérer y mettre la nouvelle station de TGV là. La connexion pourrait être rapide, tout en offrant la possibilité de se rendre un peu partout dans la région de Montréal.

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L’attractivité du TGV est que le temps total du voyage est égal à l’avion grâce entre autre aux connexions directement aux centre-villes vs perdre du temps pour se rendre à l’aéroport. Si le TGV et l’avion arrivent à Dorval on enlève un des avantages concurrentiels du TGV.
J’ai très hâte de voir les plans des consortiums.

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VIA peut tout aussi bien aller avec un service discontinue. Quelle est la proportion de gens qui feront Québec-Toronto, ou même Québec-Ottawa.

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On ne le saura jamais si l’on offre un service discontinue… Si c’est pour faire Québec Montréal - “Gare du Nord” en 2h + 45-55 min de transfert “Gare du Nord” - Gare centrale + arrivée 20 minutes à l’avance pour le train vers Toronto… On vient de perdre de potentiels passagers qui vont préférer prendre un vol Québec-Toronto… Si l’on propose Québec-Toronto one seat de centre-ville à centre-ville en un peu près 5h… Le train conservera encore une certaine attractivité.

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Le one-seat ride Quebec-Toronto c’est un peut l’équivalent de la commande politique de la branche West-Island au delà de Point-Claire: c’est certain que ça va attirer du monde de le faire, mais est-ce que ça vaut la peine de plomber le reste du projet pour satisfaire une minorité d’usagers… c’est un choix, mais pas convaincu que ça soit un choix raisonnable

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En utilisant l’emprise Quebec ce serait possible de faire un one seat ride
Mais ca impliquerait de ne pas passer du tout sur Montréal.

L’idéal est d’offrir plusieurs services.
Possiblement un trajet centre-ville Montréal-Toronto et Quebec-Montreal et un trajet Toronto-Québec qui passerait à l’extérieur du centre ville, possiblement par l’aéroport.
Ce dernier permettrait un trajet plus compétitif pour le monde de Quebec qui veulent aller à l’aéroport, à Ottawa et à Toronto sans faire une détour au centre-ville.

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On peut imaginer ce type de desserte en effet. De toute façon, même à ce stade-ci il a déjà été annoncé que tous les trains ne s’arrêteront pas nécessairement à toutes les gares… On peut très bien imaginer que certains trains seront directs de Montréal à Toronto sans nécessairement s’arrêter à Ottawa. Time will tell.

Ça a probablement déjà discuté ad nauseam, mais est-ce que l’aile est de du Centre Eaton (Complexe Les Ailes) constitue autant un obstacle que la partie principale avec ses multiples niveaux en sous-sols? Pourrait-il y avoir suffisamment dégagement?


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Oui et non. De ce que j’ai lu lorsque j’ai fais des recherches sur le sujet, c’est un bâtiment assez vieux dont les fondations sont peu profonde. C’est bon dans le sens qu’on peut passer en dessous avec un tunnel, mais mauvais parce que ça implique que de déranger le sol en dessous de ce bâtiment représente un risque réel d’effondrement. Donc, il faudrait nécessairement commencer par renforcir les fondations du bâtiments avant même de penser à creuser un tunnel.

C’est faisable, mais on parle probablement de travaux préparatoires qui pourraient durer plusieurs années. Il faudrait nécessairement ouvrir la rue pour créer un accès à ce chantier. C’est donc dire qu’on parle de travaux très dérangeant sur une longue période de temps.

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Ca me semble possible de rester sous Robert-Bourassa jusqu’à Carhart et de commencer la courbe là. Peut être ça nécessiterait des nouveaux quais, mais ça serait pareil plus simple.

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Avant ou après Carhart, quels sont les obstacles pour rejoindre Robert-Bourassa?

Ça peu d’importance, le tunnel passerait à quelques mètres tout au plus du centre Eaton. C’est donc dire que ce que j’ai dis à propos des fondations demeure valide.

Avec ce qu’on voit dans le tunnel Mont-Royal, le moment qu’on implémente un tunnel pour le TGx on va augmenter significativement la facture et le temps de réalisation.

On n’a qu’à voir la réalisation de Trans-Mountain dans l’Ouest, la portion Centre-Ville du REM de l’Est qui a été éliminé pour le PSE, ou le TGV de Californie, comme des exemples de scénarios qui peuvent dégrader, financièrement.