Tourisme

Je ne parle pas des touristes. J’ai partagé le sujet dans la section tourisme parce que je ne savais pas où le mettre. Les montréalais ont le droit de s’amuser dans leur ville sans avoir besoin d’aller ailleurs. Je me plains en tant que montréalais tout simplement. Je n’ai pas comme ambition de battre New York ou Sydney. Mais tout simplement de rester au niveau de Montréal sans perdre des acquis. Oubien ça aussi c’est trop demander ?

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Des feux d’artifice pour célébrer le Jour de l’An est une tradition à travers la planète. C’est de cela qu’on voit dans les médias, derrière leurs icônes de ville (ponts, tours ou monuments. Pourquoi pas à Montréal? Je m’en passerai de ceux de Loto-Québec à La Ronde pour un à Jour de l’An…

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L’hiver pourrait être plus chargé en termes événementiel.

L’un des défis à long terme de Montréal a toujours été comment attirer les touristes en hiver. (pense aux châteaux de glace du 19e siècle)

Plutôt que les décorations de Noël et les feux d’artifice, ce qui pourrait apporter plus de vie (et de tourisme) à Montréal en hiver serait d’ouvrir la ville à davantage d’activités de plein air (comme le vélo d’hiver, et l’Esplanade Tranquille) - mais aussi de sports de plein air comme le volleyball. le soccer, frisbee et la pétanque adaptés aux conditions hivernales.

Quand je fais des balades à vélo en hiver, j’aime voir les gens faire des activités de plein air. Les décorations de Noël et les feux d’artifice… sont des sortes de “cheap thrills” qui ne durent pas longtemps et que l’on peut trouver partout. Mais voir plein de gens dehors faire différents types d’activités (et pas seulement du magasinage…)… ça me donne envie de visiter ma ville.

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Les feux d’artifices sont pas a veille d’être replacer pour signaler le nouvel an dans les villes. Espérant que Montréal retrouve un partenaire pour 2025.

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Grâce à de nouveaux vols directs vers Montréal, à des hôtels rénovés et à un engouement pour les restaurants montréalais, Tourisme Montréal a lancé la saison touristique estivale mardi dans le Vieux-Port avec des prévisions d’affaires enthousiastes.

Résumé

Montréal Les touristes seront au rendez-vous cet été

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les touristes seront au rendez-vous au cours de l’été dans la métropole selon les indicateurs touristiques analysés par Tourisme Montréal.

Grâce à de nouveaux vols directs vers Montréal, à des hôtels rénovés et à un engouement pour les restaurants montréalais, Tourisme Montréal a lancé la saison touristique estivale mardi dans le Vieux-Port avec des prévisions d’affaires enthousiastes.

Publié à 0h58 Mis à jour à 7h00

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Isabelle Dubé
Isabelle Dubé La Presse

Les touristes seront au rendez-vous au cours de l’été dans la métropole, selon les indicateurs touristiques analysés par Tourisme Montréal. Déjà, l’intérêt des visiteurs pour la destination est en augmentation, affirme Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal. « Dans Google, on observe une hausse de 18 % de recherches au sujet de Montréal comparativement à 2023. »

Les niveaux de visiteurs prépandémiques sont de retour depuis l’an dernier. En 2019, la métropole avait atteint un nombre record de 11 millions de vacanciers, qui a été égalé en 2023. Pour 2024, Tourisme Montréal s’attend à recevoir 2 % de plus de voyageurs.

« On ne parle plus de 2019 ni de COVID, on est rendus dans la stabilité positive, on a dépassé les chiffres de 2019 et on continue sur notre lancée avec une croissance plus douce », explique Yves Lalumière en entrevue.

Les nuitées de juin à septembre déjà réservées

Pour la saison estivale, Tourisme Montréal prévoit un taux d’occupation dans les hôtels de 80 % avec des sommets à 89 % durant le Grand Prix, à 88 % lors d’Osheaga et à 84 % pendant le Festival international de jazz. Les tarifs moyens seront 2,5 % plus élevés qu’en 2023.

Les revenus de l’industrie touristique augmenteront de 5 à 7 %. « C’est légèrement mieux que l’inflation », souligne le PDG.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal

L’industrie compte sur des clients qui fouleront le sol de la métropole pour la première fois. « On a la chance d’avoir un aéroport qui développe ses destinations internationales. Air Canada ajoute des vols directs Montréal-Séoul, en Corée du Sud, ce qui nous apporte une nouvelle clientèle, explique-t-il. On augmente aussi le nombre de villes aux États-Unis, donc on rajoute Houston, Texas, qui est une ville en émergence importante, et St. Louis. »

Comme il y a de plus en plus d’intérêt de la part des francophones, Air Transat a ajouté Montréal-Marrakech à son offre.

Des vols directs vers Stockholm et Tulum viennent s’ajouter à Tokyo et à Dubaï, déjà fort populaires. Montréal-Trudeau s’attend ainsi à voir débarquer 1 million de passagers de plus que l’an dernier. Ce nombre correspond à une augmentation de 17 % par rapport à 2023 pour les arrivées internationales, à 13 % de plus pour les vols en provenance des États-Unis et à 9 % pour les touristes arrivant du Canada.

« La clientèle internationale est extrêmement bonne pour nous et la clientèle américaine continue d’être bonne, car aux États-Unis, il n’y a pas de récession », précise Yves Lalumière, qui ajoute que les activités culturelles et les restaurants de Montréal sont prisés des touristes.

Ce que confirme d’ailleurs la liste des 100 meilleurs restaurants au Canada dévoilée lundi avec en tête du palmarès Mon lapin. Avec ses 28 restaurants, Montréal surclasse de 4 restaurants Toronto sur la prestigieuse liste.

Pour ce qui est des croisiéristes, Touriste Montréal s’attend à voir accoster au port de Montréal une trentaine de navires avec au total 65 000 passagers et membres d’équipage. Cette clientèle de luxe générera selon l’organisme des retombées économiques d’environ 19,5 millions de dollars.

Tourisme Montréal croit que les nouvelles activités au programme pendant l’été comme L’Appel Montréal et le Palomosa convaincront les touristes que la métropole est une destination qui permet de libérer le fun en soi, comme le dit sa publicité.

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lol as if Tulum and Marrakech flights are the reason why tourists will come to Montreal :rofl: these journalists

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Montréal, une destination estivale prisée par les Québécois?

Prendre des vacances est devenu une priorité pour les Québécois. Mais, où vont-ils? Que font-ils? Un certain nombre d’entre eux décide de choisir Montréal comme destination en été.

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Les syndiqués de trois hôtels de l’île de Montréal sont maintenant dotés de mandats de grève de 120 heures. Cette mobilisation survient au milieu d’une saison estivale plutôt positive, mais pas exceptionnelle, selon les hôteliers.

Les employés de l’Embassy Suites de Pointe-Claire et de l’hôtel Bonaventure ont rejoint mercredi et jeudi ceux du Reine Elizabeth, qui avaient voté pour un tel mandat la semaine dernière, selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Ces mandats ont été obtenus dans le cadre de négociations coordonnées touchant 30 hôtels dans quatre régions du Québec.

Au moment où des résidants de villes européennes se révoltent contre le surtourisme, Montréal est grandement épargné par le phénomène.

Résumé

Surtourisme Montréal épargné par la « tourismophobie »

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Le quartier du Vieux-Montréal durant la saison touristique, en 2023

Au moment où des résidants de villes européennes se révoltent contre le surtourisme, Montréal est grandement épargné par le phénomène.

Publié à 1h12 Mis à jour à 5h00

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Vincent Larin
Vincent Larin La Presse

Ce qu’il faut savoir

  • Des villes européennes sont le théâtre de manifestations pour dénoncer le tourisme de masse.
  • Montréal est largement épargné par le phénomène ; un sondage montre que ses résidants sont plutôt favorables à l’accueil de visiteurs.
  • Les Montréalais disent ressentir des nuisances qu’ils associent au tourisme, dont des difficultés pour circuler en ville et pour se garer. Une impression qui n’est toutefois pas fondée, selon Tourisme Montréal.

Au contraire, les Montréalais ont une « perception globale très positive » des touristes, révèle un sondage mené par Tourisme Montréal auprès de 600 résidants dont les résultats sont publiés mercredi.

Dans le cadre de cette étude, l’avis des résidants de la métropole vis-à-vis des gens de passage a été comparé à une moyenne des réponses des habitants de 13 autres grandes villes du monde. Parmi la liste, des villes comparables comme Vancouver, Toronto ou Québec, mais également plusieurs destinations touristiques très prisées, dont Paris, Londres, Berlin et Barcelone.

Environ deux Montréalais sur trois (64 %) disent ainsi avoir une perception « positive » des touristes, un résultat supérieur de cinq points de pourcentage à la moyenne des autres villes où le même coup de sonde a été mené.

À l’opposé, le taux de « tourismophobie » demeure bas dans la métropole québécoise. À peine 4 % des résidants se disent « opposés au tourisme et à sa promotion ». Un résultat inférieur d’un point de pourcentage à la moyenne des autres villes étudiées.

Tourisme de masse

Ces chiffres ont de quoi réjouir les autorités locales, selon Tourisme Montréal, puisque plusieurs villes d’Europe sont le théâtre de manifestations contre le tourisme de masse depuis quelques mois.

C’est le cas de Majorque, en Espagne, où 20 000 personnes sont descendues dans la rue dimanche dernier pour faire entendre leurs inquiétudes en lien avec l’augmentation des prix et la pénurie de logements abordables. Sans parler des villes qui imposent carrément une redevance pour tenter d’endiguer le flot de visiteurs, comme Venise, en Italie.

PHOTO JAIME REINA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Une pancarte sur laquelle est écrit « Tourisme oui, mais pas comme ça », lors d’une manifestation contre le surtourisme à Majorque, en Espagne, dimanche.

De là l’idée de mener ce genre de sondage à Montréal, explique la porte-parole de Tourisme Montréal, Aurélie De Blois. « On se questionnait à savoir pourquoi certaines villes en Europe en sont venues à ce genre de situation de surtourisme, pour ne jamais y arriver », dit-elle.

Certains voyants jaunes s’allument toutefois au tableau de bord. Ainsi, environ 48 % des sondés de la métropole affirment que le tourisme cause des problèmes « à certaines périodes de l’année ». Cette proportion est toutefois inférieure de cinq points de pourcentage à la moyenne des autres villes.

Le taux élevé de 71 % de Montréalais qui disent également soutenir la promotion du tourisme cache aussi le fait qu’ils sont moins nombreux à y être favorables que lorsque cet indicateur avait été mesuré l’an dernier. Une tendance que Tourisme Montréal associe à une certaine « normalisation » de l’attitude vis-à-vis des visiteurs après un enthousiasme post-pandémique.

Aussi, parmi les sources d’irritation exprimées par les Montréalais par rapport aux touristes, les difficultés de circulation et de stationnement se retrouvent en haut de la liste. Une perception qui n’est toutefois pas fondée, selon Tourisme Montréal.

« La très grande majorité des visiteurs n’utilisent pas leur voiture à destination et, s’ils le font, ils la laissent stationnée parce que Montréal, c’est une ville qui se visite à pied », affirme Aurélie De Blois en pointant le réseau BIXI, le métro et les autobus.

Plus de touristes à Montréal qu’ailleurs au Canada

Après s’être effondré au début de la pandémie, lors de la fermeture des frontières, le nombre de touristes qui viennent au Canada tend à se rétablir petit à petit.

Quelque 2,7 millions de « non-résidants » ont ainsi posé les pieds au pays durant le mois de mai 2024, soit 95,7 % du nombre enregistré au même moment en 2019, révèlent les plus récentes données publiées par Statistique Canada mardi.

Ces chiffres ne prennent pas en compte des phénomènes plus locaux. Ainsi, la métropole québécoise a accueilli l’an dernier autant de visiteurs qu’avant la pandémie, en 2019, soit environ 11 millions, rappelle Aurélie De Blois.

Et le bilan de cette année s’annonce encore plus reluisant, affirme-t-elle. « Il y a beaucoup de monde en ville. »

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Montréal fait partie des rares villes en Amérique du Nord — avec Québec et New York — à exiger un permis pour l’exercice du métier de guide touristique. Valide un an, le permis coûte 105 $ et s’obtient à la suite d’une formation de 240 heures (au coût d’environ 2500 $) donnée par l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). En plus d’enseigner des techniques de guidage et l’histoire de Montréal, celle-ci intègre des sujets comme l’urbanisme, l’architecture, l’art public et l’immobilier.

Le règlement municipal G-2, qui encadre l’industrie des guides touristiques, prévoit une amende de 100 $ à 300 $ pour une première infraction. En cas de récidive, l’amende monte jusqu’à 1000 $. Sur papier du moins, car dans les faits, le règlement n’est pas appliqué, ce que déplorent l’APGT et plusieurs compagnies touristiques contactées par Le Devoir.

Montréal confirme n’avoir remis aucun constat d’infraction à des guides illégaux dans les dernières années. Elle explique au Devoir vouloir miser « davantage sur la valorisation du métier de guide plutôt que sur la répression ». Aux acteurs du milieu, elle indique plutôt avoir des difficultés à appliquer son règlement et vouloir ainsi l’actualiser.

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J’ai terminé la formation de l’ITHQ ce printemps et guide depuis le mois de mai et ce possible changement est très inquiétant. Les guides certifiés ont investis du temps et de l’argent dans cette formation par passion et elle fait vraiment toute la différence. Ce n’est pas uniquement des connaissances en histoire et architectures qu’on apprend, mais de la gestion de groupe, la projection de la voix, des manières de présenter des sujets, etc. Même si je me doute que bien des guides non certifiés n’ont pas de mauvaises intentions, reste que s’improviser guide donnent des plus ou moins bons résultats, avec des gens qui se font dire des infos complètement loufoques (par exemple que Céline a un manoir sur la montagne). Il y a plusieurs compagnies étrangères qui vont ‘espionner’ sur des tours donnés par des compagnies d’ici et les copient de A à Z pour les donner à prix moindre. Je crois que nous sommes plusieurs guides certifiés sur le forum, qui peuvent sans doute attester de la pertinence de la formation et du permis obligatoire.

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3 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Sécurité publique à Montréal

Un message a été fusionné à un sujet existant : Sécurité publique à Montréal

à Noovo

Qu’est-ce que le «surtourisme» et est-ce que ça touche Montréal?

Ce n’est pas un secret, Montréal est une ville prisée par les touristes, alors que pas moins de 11 millions de voyageurs ont choisi d’y passer une partie de leurs vacances en 2023. Mais alors que des manifestations dénonçant le surtourisme ont récemment eu lieu dans des villes comme Barcelone et Venise, la métropole québécoise échappe-t-elle à ce phénomène?

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